Certains peuples résistent à l'arsenic

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Certains peuples, principalement en Amérique du Sud, sont devenus "résistants" à l'arsenic. Par exemple, les Urus de Bolivie ne sont pas affectés par les taux importants d'arsenic dans l'eau qu'ils boivent (parfois 50 fois supérieurs aux normes de l’OMS) du fait d'une adaptation génétique : des variantes sur le gène AS3MT apparues après des milliers d'années d'exposition leur permettent de métaboliser l'arsenic bien plus rapidement, et de l'éliminer avant qu'il n'atteigne des seuils toxiques.


Commentaires préférés (3)

J'ai cherché s'il y avait un rapport avec le curare, très employé historiquement par les Indiens d'Amazonie.
Rien à voir.
L'arsenic, naturel, est un métaloïde.
Le curare est un mélange de plantes, de venin de serpents, et parfois de fourmis venimeuses. Recettes jalousement gardées par les sorciers des différentes tribus.
Seuls rapports : la région du monde, et le fait que ce soient des poisons.

a écrit : Bon. J’enfonce une porte ouverte : leur génétique ne s’est pas « adaptée ». Et la variante du gène bidule n’est pas « apparue ».
Ici, le phénomène de sélection naturelle est particulièrement simple à comprendre…
Oui c'est évident,les plus intelligent ne boivent pas d'eau!




=)

Quand vous voyez un reportage sur les Amérindiens vivant sur des îles flottantes artificielles du lac Titicaca, ce sont peut-être des Urus.
Même si la légende (touristique) peut affirmer que les Urus sont des Ethnies ayant une ancienneté se remontant à 4 500 ans, la réalité est que... la Science n'en sait en fait rien.
Une étude génétique effectuée en 2010, leurs avaient attribué une provenance polynésienne (*), et une autre plus récente les situent comme des descendants d'amérindiens de la forêt Amazonienne...

J'étais également curieux de savoir quel pouvait être le temps estimé, ainsi que le nombre de générations nécessaires pour que tout un Peuple puisse acquérir une variation génétique lui permettant d'éliminer plus rapidement l'arsenic. Aucune source ne semble s'y avancer.
Dit au passage, cet arsenic est issu de l'activité volcanique de la région, où il contamine les aquifères.

Loin d'être l'unique partie du Monde où l'excès d'arsenic est un problème de Santé Publique, bien des systèmes ont été Développés (tant aux États-Unis comme en Chine), pour essayer de réduire la proportion d'arsenic dans l'eau. Ils sont tous trop chers à mettre en place, car ils reposent sur des techniques nécessitant une inversion financière.
Une voie alternative consiste à l'usage de la phytorémédiation, ou l'on fait usage de plantes (locales comme exogènes) permettant de dépolluer partiellement ces eaux. Ces plantes, terrestres ou vivant en milieu aquatique, ont su s'adapter pour y survivre, soit en arrêtant et concentrant l'arsenic dans ses racines ou rhizomes, ou encore en le dégradant, puis l'évacuant par évapotranspiration. Les procédés peuvent même être améliorés en situant des plantes aquatiques sur des îles artificielles flottantes, où les racines plongeant dans l'eau, participe à ce "nettoyage" de l'arsenic.

(*) il existe en Amérique du Sud, bien évidemment sur sa façade Pacifique, plusieurs indices laissant entendre qu'eut ou eurent lieu un/des contact(s) entre les populations Amérindiennes et Polynésiennes.
La preuve la plus évidente est la découverte d'une douzaine de squelettes de polynésiens, enterrés à Tunquén (Chili), il y a un millénaire.
www.latercera.com/que-pasa/noticia/el-hallazgos-de-restos-precolombinos-polinesicos-en-tunquen-que-cuestiona-origen-de-los-chilenos/E6ONX6YNJ5H7XGX3EWVIODZ7UA/


Tous les commentaires (16)

J'ai cherché s'il y avait un rapport avec le curare, très employé historiquement par les Indiens d'Amazonie.
Rien à voir.
L'arsenic, naturel, est un métaloïde.
Le curare est un mélange de plantes, de venin de serpents, et parfois de fourmis venimeuses. Recettes jalousement gardées par les sorciers des différentes tribus.
Seuls rapports : la région du monde, et le fait que ce soient des poisons.

Bon. J’enfonce une porte ouverte : leur génétique ne s’est pas « adaptée ». Et la variante du gène bidule n’est pas « apparue ».
Ici, le phénomène de sélection naturelle est particulièrement simple à comprendre…

a écrit : Bon. J’enfonce une porte ouverte : leur génétique ne s’est pas « adaptée ». Et la variante du gène bidule n’est pas « apparue ».
Ici, le phénomène de sélection naturelle est particulièrement simple à comprendre…
Oui c'est évident,les plus intelligent ne boivent pas d'eau!




=)

Quand vous voyez un reportage sur les Amérindiens vivant sur des îles flottantes artificielles du lac Titicaca, ce sont peut-être des Urus.
Même si la légende (touristique) peut affirmer que les Urus sont des Ethnies ayant une ancienneté se remontant à 4 500 ans, la réalité est que... la Science n'en sait en fait rien.
Une étude génétique effectuée en 2010, leurs avaient attribué une provenance polynésienne (*), et une autre plus récente les situent comme des descendants d'amérindiens de la forêt Amazonienne...

J'étais également curieux de savoir quel pouvait être le temps estimé, ainsi que le nombre de générations nécessaires pour que tout un Peuple puisse acquérir une variation génétique lui permettant d'éliminer plus rapidement l'arsenic. Aucune source ne semble s'y avancer.
Dit au passage, cet arsenic est issu de l'activité volcanique de la région, où il contamine les aquifères.

Loin d'être l'unique partie du Monde où l'excès d'arsenic est un problème de Santé Publique, bien des systèmes ont été Développés (tant aux États-Unis comme en Chine), pour essayer de réduire la proportion d'arsenic dans l'eau. Ils sont tous trop chers à mettre en place, car ils reposent sur des techniques nécessitant une inversion financière.
Une voie alternative consiste à l'usage de la phytorémédiation, ou l'on fait usage de plantes (locales comme exogènes) permettant de dépolluer partiellement ces eaux. Ces plantes, terrestres ou vivant en milieu aquatique, ont su s'adapter pour y survivre, soit en arrêtant et concentrant l'arsenic dans ses racines ou rhizomes, ou encore en le dégradant, puis l'évacuant par évapotranspiration. Les procédés peuvent même être améliorés en situant des plantes aquatiques sur des îles artificielles flottantes, où les racines plongeant dans l'eau, participe à ce "nettoyage" de l'arsenic.

(*) il existe en Amérique du Sud, bien évidemment sur sa façade Pacifique, plusieurs indices laissant entendre qu'eut ou eurent lieu un/des contact(s) entre les populations Amérindiennes et Polynésiennes.
La preuve la plus évidente est la découverte d'une douzaine de squelettes de polynésiens, enterrés à Tunquén (Chili), il y a un millénaire.
www.latercera.com/que-pasa/noticia/el-hallazgos-de-restos-precolombinos-polinesicos-en-tunquen-que-cuestiona-origen-de-los-chilenos/E6ONX6YNJ5H7XGX3EWVIODZ7UA/

a écrit : Bon. J’enfonce une porte ouverte : leur génétique ne s’est pas « adaptée ». Et la variante du gène bidule n’est pas « apparue ».
Ici, le phénomène de sélection naturelle est particulièrement simple à comprendre…
C'est vrai que ça peut même servir d'exemple pour parler de darwinisme.

a écrit : Bon. J’enfonce une porte ouverte : leur génétique ne s’est pas « adaptée ». Et la variante du gène bidule n’est pas « apparue ».
Ici, le phénomène de sélection naturelle est particulièrement simple à comprendre…
Ce n'est pas :
- le gene apparait par mutation chez un individu
- Il se reproduit mieux
- Ses enfants se reproduisent mieux
- Le gene se transmet dans la population
Et donc l'apparition du gene et l'adaptation de la génétique ?

a écrit : Bon. J’enfonce une porte ouverte : leur génétique ne s’est pas « adaptée ». Et la variante du gène bidule n’est pas « apparue ».
Ici, le phénomène de sélection naturelle est particulièrement simple à comprendre…
Alors, imagine que la sélection naturelle soit comme le chef d'orchestre de l'évolution, mais l'épigénétique, c'est comme les musiciens qui improvisent pour ajouter de nouvelles notes et nuances à la mélodie sans attendre que le chef les dirige. C'est une façon pour les gènes de s'adapter rapidement aux changements environnementaux sans passer par les longs processus de sélection génétique traditionnels. C'est comme une mise à jour instantanée pour s'adapter aux défis du monde moderne !

a écrit : Alors, imagine que la sélection naturelle soit comme le chef d'orchestre de l'évolution, mais l'épigénétique, c'est comme les musiciens qui improvisent pour ajouter de nouvelles notes et nuances à la mélodie sans attendre que le chef les dirige. C'est une façon pour les gènes de s'adapter rapidement aux changements environnementaux sans passer par les longs processus de sélection génétique traditionnels. C'est comme une mise à jour instantanée pour s'adapter aux défis du monde moderne ! Afficher tout Sauf qu'un musicien sait exactement quelle note ajouter ou modifier pour que l'ensemble de l'œuvre reste harmonieux. Cette note est volontaire et réfléchie. Contrairement à l'évolution.

L'anecdote parle quand même d'une évolution sur des milliers d'années.

a écrit : Sauf qu'un musicien sait exactement quelle note ajouter ou modifier pour que l'ensemble de l'œuvre reste harmonieux. Cette note est volontaire et réfléchie. Contrairement à l'évolution.

L'anecdote parle quand même d'une évolution sur des milliers d'années.
-Une nageoire de l'évolution?

C'est bon, je la ferme.

a écrit : J'ai cherché s'il y avait un rapport avec le curare, très employé historiquement par les Indiens d'Amazonie.
Rien à voir.
L'arsenic, naturel, est un métaloïde.
Le curare est un mélange de plantes, de venin de serpents, et parfois de fourmis venimeuses. Recettes jalousement gardées
par les sorciers des différentes tribus.
Seuls rapports : la région du monde, et le fait que ce soient des poisons.
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Pour le curare, le principal ingrédient vient de deux variétés de lianes.

a écrit : J'ai cherché s'il y avait un rapport avec le curare, très employé historiquement par les Indiens d'Amazonie.
Rien à voir.
L'arsenic, naturel, est un métaloïde.
Le curare est un mélange de plantes, de venin de serpents, et parfois de fourmis venimeuses. Recettes jalousement gardées
par les sorciers des différentes tribus.
Seuls rapports : la région du monde, et le fait que ce soient des poisons.
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Je crains une confusion dans ta définition du curare.
Tu évoques le poison utilisé à la chasse par les locaux appelé de façon générique curare.
"Le" curare est à l'origine bien issu d'une liane.
Sa molécule, largement utilisée en médecine, est synthétisé depuis des lustres.
Pour finir, en médecine on désigne par curare toute substance paralysante/ anesthésiante.

a écrit : Je crains une confusion dans ta définition du curare.
Tu évoques le poison utilisé à la chasse par les locaux appelé de façon générique curare.
"Le" curare est à l'origine bien issu d'une liane.
Sa molécule, largement utilisée en médecine, est synthétisé depuis des lustres.
P
our finir, en médecine on désigne par curare toute substance paralysante/ anesthésiante. Afficher tout
Il me semble qu'en médecine, on dit: "les curares", ce sont des produits paralysants, qu'ils soient naturels où de synthèse, ca peut servir à empêcher un patient de bouger pendant une chirurgie même sous anesthésie générale (les réflexes, quoi), mais ca peut tuer aussi en arrêtant le coeur si mal dosé.

Je pense avoir raison mais si je me trompe n'hésitez pas à corriger.

a écrit : Il me semble qu'en médecine, on dit: "les curares", ce sont des produits paralysants, qu'ils soient naturels où de synthèse, ca peut servir à empêcher un patient de bouger pendant une chirurgie même sous anesthésie générale (les réflexes, quoi), mais ca peut tuer aussi en arrêtant le coeur si mal dosé.

Je pense avoir raison mais si je me trompe n'hésitez pas à corriger.
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C'est bien cela, la nomenclature des curares est très longue.
La page wiki en fait une liste.
Les curieux ou futurs Brinvilliers peuvent aller sur les sites médicaux, là c'est exhaustif avec posologie, DL50, etc...

Souvent représenté comme un peuple contestataire, révolution de 1789, 1830, 1848, 1870... Et si on doit rester dans l'actualité récente, les bonnets rouges puis les gilets jaunes (demain les chaussures blanches ?). La France, plus précisément le français semble lui aussi avoir subit une mutation génétique qui semble s'être faite très rapidement en juste quelques années,



Un exemple parmi 1000 autres, il fallait descendre dans la rue pour un diesel a 1,60 euros, maintenant qu'il est à 1,80 minimum depuis plus d'un an, ça ne semble plus poser de problème.

Le français développe une résistance à l'inflation, les mauvaises langues diraient à l'entubage.

Une publication dans nature devrait être faite sur ce sujet.

a écrit : Souvent représenté comme un peuple contestataire, révolution de 1789, 1830, 1848, 1870... Et si on doit rester dans l'actualité récente, les bonnets rouges puis les gilets jaunes (demain les chaussures blanches ?). La France, plus précisément le français semble lui aussi avoir subit une mutation génétique qui semble s'être faite très rapidement en juste quelques années,



Un exemple parmi 1000 autres, il fallait descendre dans la rue pour un diesel a 1,60 euros, maintenant qu'il est à 1,80 minimum depuis plus d'un an, ça ne semble plus poser de problème.

Le français développe une résistance à l'inflation, les mauvaises langues diraient à l'entubage.

Une publication dans nature devrait être faite sur ce sujet.
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C'est pas ça le problème, le problème, c'est qu'on nous a incité depuis 40 ans à acheter des bagnoles à moteur Diesel qui coutent plus cher à acheter et à entretenir parce qu'on savait pas quoi en foutre, du gazole après raffinage du brut, et dès que ces moteurs sont devenus majoritaires, ils ont augmenté le prix du gazole.

Ne nous prendrais t'on pas légèrement un peu pour des cons? Je pose juste la question hein... Qu'en dites vous?

Vous croyez qu'il va se passer quoi avec la bagnole électrique? Vu que la moitié des travailleurs ne peut pas se passer de bagnole pour aller au turbin...

a écrit : C'est pas ça le problème, le problème, c'est qu'on nous a incité depuis 40 ans à acheter des bagnoles à moteur Diesel qui coutent plus cher à acheter et à entretenir parce qu'on savait pas quoi en foutre, du gazole après raffinage du brut, et dès que ces moteurs sont devenus majoritaires, ils ont augmenté le prix du gazole.

Ne nous prendrais t'on pas légèrement un peu pour des cons? Je pose juste la question hein... Qu'en dites vous?

Vous croyez qu'il va se passer quoi avec la bagnole électrique? Vu que la moitié des travailleurs ne peut pas se passer de bagnole pour aller au turbin...
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Chaque motorisation a son usage. Si on n'achète pas un diesel pour faire 3.000 km par an en centre ville, la différence de cout d'entretien est loin d’être évident de nos jours.