Des balles mises à l'envers contre les tanks

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Durant la Première Guerre mondiale, les Allemands adoptèrent une technique originale en réponse à l'utilisation de tanks blindés par les Anglais : ils chargeaient leurs balles à l'envers. Elles percutaient ainsi les blindés sans être déviées et provoquaient des projections métalliques à l'intérieur. La technique n'était toutefois pas totalement fiable et pouvait être dangereuse pour le tireur.

Par la suite, les Allemands développèrent les balles "K", capables de pénétrer le blindage des tanks.


Commentaires préférés (3)

L’anecdote laisse penser que les soldats chargeaient les balles classiques à l’envers, mais en lisant les sources on comprend que non (et de toute facon ca n’aurait eu aucun sens

a écrit : Déjà n’y a-t-il pas confusion dans l’intitulé entre “balle” et “cartouche” ? Justement non et c’est donc bien la balle (le projectile) que l’on monte à l’envers dans l’étui.
C’est l’ensemble (balle+etui) qui constitue une cartouche.

D'après "À l'ouest, rien de nouveau", roman allemand sur la guerre de 1914-18, le fait de retourner la balle dans l'étui était surtout pour provoquer des blessures très graves aux adversaires. C'était une initiative individuelle, non recommandée par la hiérarchie. Les deux côtés pratiquaient, et quand un soldat était capturé, la première chose qui était vérifiée était sa cartouchière, s'ils avait des balles retournées, il était abattu sur place
Ensuite, si certains ont évoqué le perçage (percement?) des blindés, c'est plus une justification "morale" (est-ce que "la guerre" est morale?) qu'une pratique tactique

fr.wikipedia.org/wiki/À_l'Ouest,_rien_de_nouveau


Tous les commentaires (31)

Pourquoi ne pas prendre des balles purement cylindriques à ce moment là ?

L’anecdote laisse penser que les soldats chargeaient les balles classiques à l’envers, mais en lisant les sources on comprend que non (et de toute facon ca n’aurait eu aucun sens

Déjà n’y a-t-il pas confusion dans l’intitulé entre “balle” et “cartouche” ?

a écrit : Déjà n’y a-t-il pas confusion dans l’intitulé entre “balle” et “cartouche” ? Justement non et c’est donc bien la balle (le projectile) que l’on monte à l’envers dans l’étui.
C’est l’ensemble (balle+etui) qui constitue une cartouche.

D'après "À l'ouest, rien de nouveau", roman allemand sur la guerre de 1914-18, le fait de retourner la balle dans l'étui était surtout pour provoquer des blessures très graves aux adversaires. C'était une initiative individuelle, non recommandée par la hiérarchie. Les deux côtés pratiquaient, et quand un soldat était capturé, la première chose qui était vérifiée était sa cartouchière, s'ils avait des balles retournées, il était abattu sur place
Ensuite, si certains ont évoqué le perçage (percement?) des blindés, c'est plus une justification "morale" (est-ce que "la guerre" est morale?) qu'une pratique tactique

fr.wikipedia.org/wiki/À_l'Ouest,_rien_de_nouveau

a écrit : D'après "À l'ouest, rien de nouveau", roman allemand sur la guerre de 1914-18, le fait de retourner la balle dans l'étui était surtout pour provoquer des blessures très graves aux adversaires. C'était une initiative individuelle, non recommandée par la hiérarchie. Les deux côtés pratiquaient, et quand un soldat était capturé, la première chose qui était vérifiée était sa cartouchière, s'ils avait des balles retournées, il était abattu sur place
Ensuite, si certains ont évoqué le perçage (percement?) des blindés, c'est plus une justification "morale" (est-ce que "la guerre" est morale?) qu'une pratique tactique

fr.wikipedia.org/wiki/À_l'Ouest,_rien_de_nouveau
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En lisant l'anecdote, j'ai l'impression qu'on a conservé ce "bon état esprit".

Par exemple, la 5.56 OTAN qui est une munition qu'on utilise dans les FAMAS de l'armée française est réputée pour deux choses :
- elle est légère et équilibrée vers l'arrière. Au moment du tir, souvent elle tournoie sur elle même au moment de la pénétration dans une cible et provoque bien plus de dégâts qu'une autre munition classique.
- le deuxième effet kiss-cool provient de sa faible solidité. Elle éclate en morceau dès qu'elle touche un os ce qui provoque des blessures bien plus difficiles à soigner. De la même façon elle éclate en morceau dès qu'elle touche une surface solide ce qui permet de toucher éventuellement la cible même après l'avoir raté de quelques mètres.

A la guerre, c'est plus intéressant de faire des blessés que des morts dans le camps adverse. Cela consomme plus de ressources.

Quand vous savez ça, vous n'avez aucune envie que les militaires du plan Vigipirate ouvre le feu dans un hall de gare ou d'aéroport au milieu de la foule....

a écrit : En lisant l'anecdote, j'ai l'impression qu'on a conservé ce "bon état esprit".

Par exemple, la 5.56 OTAN qui est une munition qu'on utilise dans les FAMAS de l'armée française est réputée pour deux choses :
- elle est légère et équilibrée vers l'arrière.
Au moment du tir, souvent elle tournoie sur elle même au moment de la pénétration dans une cible et provoque bien plus de dégâts qu'une autre munition classique.
- le deuxième effet kiss-cool provient de sa faible solidité. Elle éclate en morceau dès qu'elle touche un os ce qui provoque des blessures bien plus difficiles à soigner. De la même façon elle éclate en morceau dès qu'elle touche une surface solide ce qui permet de toucher éventuellement la cible même après l'avoir raté de quelques mètres.

A la guerre, c'est plus intéressant de faire des blessés que des morts dans le camps adverse. Cela consomme plus de ressources.

Quand vous savez ça, vous n'avez aucune envie que les militaires du plan Vigipirate ouvre le feu dans un hall de gare ou d'aéroport au milieu de la foule....
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L’oscillation d’une balle au moment de sa pénétration dans le corps crée un effet de cavitation. C’est ce phénomène qui est à l’origine de blessures plus étendues que le simple trajet de la balle.

Pas très blindé le tank si une balle de 8 mm peut le percer…

a écrit : En lisant l'anecdote, j'ai l'impression qu'on a conservé ce "bon état esprit".

Par exemple, la 5.56 OTAN qui est une munition qu'on utilise dans les FAMAS de l'armée française est réputée pour deux choses :
- elle est légère et équilibrée vers l'arrière.
Au moment du tir, souvent elle tournoie sur elle même au moment de la pénétration dans une cible et provoque bien plus de dégâts qu'une autre munition classique.
- le deuxième effet kiss-cool provient de sa faible solidité. Elle éclate en morceau dès qu'elle touche un os ce qui provoque des blessures bien plus difficiles à soigner. De la même façon elle éclate en morceau dès qu'elle touche une surface solide ce qui permet de toucher éventuellement la cible même après l'avoir raté de quelques mètres.

A la guerre, c'est plus intéressant de faire des blessés que des morts dans le camps adverse. Cela consomme plus de ressources.

Quand vous savez ça, vous n'avez aucune envie que les militaires du plan Vigipirate ouvre le feu dans un hall de gare ou d'aéroport au milieu de la foule....
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Ca valait le coup d'interdire les balles doum-doum.

-Bawi, on a pire! ... Autant en profiter hein!

a écrit : En lisant l'anecdote, j'ai l'impression qu'on a conservé ce "bon état esprit".

Par exemple, la 5.56 OTAN qui est une munition qu'on utilise dans les FAMAS de l'armée française est réputée pour deux choses :
- elle est légère et équilibrée vers l'arrière.
Au moment du tir, souvent elle tournoie sur elle même au moment de la pénétration dans une cible et provoque bien plus de dégâts qu'une autre munition classique.
- le deuxième effet kiss-cool provient de sa faible solidité. Elle éclate en morceau dès qu'elle touche un os ce qui provoque des blessures bien plus difficiles à soigner. De la même façon elle éclate en morceau dès qu'elle touche une surface solide ce qui permet de toucher éventuellement la cible même après l'avoir raté de quelques mètres.

A la guerre, c'est plus intéressant de faire des blessés que des morts dans le camps adverse. Cela consomme plus de ressources.

Quand vous savez ça, vous n'avez aucune envie que les militaires du plan Vigipirate ouvre le feu dans un hall de gare ou d'aéroport au milieu de la foule....
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C'est bien pour ça qu'il n'ouvriront pas forcément le feu dans de telles conditions... L'environnement est la première chose prise en compte. Même un policier ou un gendarme avec un petit 9mm n'ouvrira pas le feu si l'environnement n'est pas propice. Il peut l'être même s'il y a du monde proche, ça dépend de l'arme, de la distance etc, etc... Tout ça en 1 seconde en s'assurant de la cible également...

Les militaires sont formés au métier des armes et connaissent leurs possibilités, leurs limites, et savent quand et comment les utiliser.

a écrit : Pas très blindé le tank si une balle de 8 mm peut le percer… On parle du tout premier tank là, et déjà rien que ça était suffisant pour le mettre à l’abri de toutes les munitions classiques.

a écrit : En lisant l'anecdote, j'ai l'impression qu'on a conservé ce "bon état esprit".

Par exemple, la 5.56 OTAN qui est une munition qu'on utilise dans les FAMAS de l'armée française est réputée pour deux choses :
- elle est légère et équilibrée vers l'arrière.
Au moment du tir, souvent elle tournoie sur elle même au moment de la pénétration dans une cible et provoque bien plus de dégâts qu'une autre munition classique.
- le deuxième effet kiss-cool provient de sa faible solidité. Elle éclate en morceau dès qu'elle touche un os ce qui provoque des blessures bien plus difficiles à soigner. De la même façon elle éclate en morceau dès qu'elle touche une surface solide ce qui permet de toucher éventuellement la cible même après l'avoir raté de quelques mètres.

A la guerre, c'est plus intéressant de faire des blessés que des morts dans le camps adverse. Cela consomme plus de ressources.

Quand vous savez ça, vous n'avez aucune envie que les militaires du plan Vigipirate ouvre le feu dans un hall de gare ou d'aéroport au milieu de la foule....
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"souvent elle tournoie sur elle même au moment de la pénétration dans une cible" Beaucoup d'arme moderne on un canon rayé qui donne un effet gyroscopique à la balle, cela n'est pas spécifique à la 5,56 OTAN, les autres balles dans d'autres calibres tournoient tout autant, 7,62x39, 5,45x39, 7,62x51 OTAN, ect...
C'est une légende urbaine que j'ai beaucoup entendu sur les balles de FAMAS, mais non, elles ne font pas plus de dégâts que les autres.

a écrit : "souvent elle tournoie sur elle même au moment de la pénétration dans une cible" Beaucoup d'arme moderne on un canon rayé qui donne un effet gyroscopique à la balle, cela n'est pas spécifique à la 5,56 OTAN, les autres balles dans d'autres calibres tournoient tout autant, 7,62x39, 5,45x39, 7,62x51 OTAN, ect...
C'est une légende urbaine que j'ai beaucoup entendu sur les balles de FAMAS, mais non, elles ne font pas plus de dégâts que les autres.
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Je pense qu'il voulait dire qu'elle tournois vers l'arrière en raison de son équilibre quand elle entre dans une cible. Il ne parle pas de sa rotation sur son axe longitudinale comme toute les munitions d'armes à feu contemporaines. Et ce n'est pas une caractéristique des munitions de FAMAS mais des balles de 5.56 en général.

fr.m.wikipedia.org/wiki/5,56_%C3%97_45_mm_OTAN#:~:text=Performances%20balistiques,-P%C3%A9n%C3%A9tration&text=Une%20balle%20de%205%2C56,d'acier%20%C3%A0%20550%20m%20.

Le Famas n’équipe plus l’armée française

a écrit : En lisant l'anecdote, j'ai l'impression qu'on a conservé ce "bon état esprit".

Par exemple, la 5.56 OTAN qui est une munition qu'on utilise dans les FAMAS de l'armée française est réputée pour deux choses :
- elle est légère et équilibrée vers l'arrière.
Au moment du tir, souvent elle tournoie sur elle même au moment de la pénétration dans une cible et provoque bien plus de dégâts qu'une autre munition classique.
- le deuxième effet kiss-cool provient de sa faible solidité. Elle éclate en morceau dès qu'elle touche un os ce qui provoque des blessures bien plus difficiles à soigner. De la même façon elle éclate en morceau dès qu'elle touche une surface solide ce qui permet de toucher éventuellement la cible même après l'avoir raté de quelques mètres.

A la guerre, c'est plus intéressant de faire des blessés que des morts dans le camps adverse. Cela consomme plus de ressources.

Quand vous savez ça, vous n'avez aucune envie que les militaires du plan Vigipirate ouvre le feu dans un hall de gare ou d'aéroport au milieu de la foule....
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Raison pour laquelle on a des règles d'engagement ou règles d'ouverture du feu où que l'on soit dans le monde.
En France c'est la légitime défense, attaque réelle, actuelle et injuste. La riposte quant à elle doit être immédiate, proportionnée et strictement nécessaire.
PS: évidemment nous sommes armés d'armes de guerre (faites pour un maximum de victimes blessés) on ne va pas tirer au fusil d'assaut dans Montparnasse ou devant l'entrée de Disney... Graduation de la menace=graduation de la réponse, le fusil d'assaut c'est le dernier recours.

a écrit : C'est bien pour ça qu'il n'ouvriront pas forcément le feu dans de telles conditions... L'environnement est la première chose prise en compte. Même un policier ou un gendarme avec un petit 9mm n'ouvrira pas le feu si l'environnement n'est pas propice. Il peut l'être même s'il y a du monde proche, ça dépend de l'arme, de la distance etc, etc... Tout ça en 1 seconde en s'assurant de la cible également...

Les militaires sont formés au métier des armes et connaissent leurs possibilités, leurs limites, et savent quand et comment les utiliser.
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Mais l'utilisation des balles qui se fragmentent à l'impact n'a pas été interdite ?

a écrit : Le Famas n’équipe plus l’armée française Oui mais c'était pour illustrer car peu de monde connait le HK416 lui même dérivé du M4. Ca ne change rien au propos, le HK416 tire du 5,56 OTAN ^^.

Puis j'imagine qu'il reste encore quelques famas dans les régiments et qu'ils n'ont pas encore était tous remplacés. D'autant plus que le FAMAS Félin est toujours supérieur au HK416. Après il est possible que de nouvelles versions du HK ait été livrée.

a écrit : Raison pour laquelle on a des règles d'engagement ou règles d'ouverture du feu où que l'on soit dans le monde.
En France c'est la légitime défense, attaque réelle, actuelle et injuste. La riposte quant à elle doit être immédiate, proportionnée et strictement nécessaire.
PS: évidemment
nous sommes armés d'armes de guerre (faites pour un maximum de victimes blessés) on ne va pas tirer au fusil d'assaut dans Montparnasse ou devant l'entrée de Disney... Graduation de la menace=graduation de la réponse, le fusil d'assaut c'est le dernier recours. Afficher tout
Du coup quel est l'intérêt de poster de jeunes voire très jeunes militaires dans les gares avec uniquement des fusils d'assault et qui n'ont pas nécessairement l'expérience du combat urbain ?
Je ne nie pas évidemment l'aspect psychologique et la vision sécuritaire que cela apporte mais autant leur donner une arme plus adaptée à la rispote proportionnée dans un cadre de lieu public avec foule. Ou alors on leur donne les deux pour une première riposte graduée puis passage à l'arme de guerre si en face il y a des armes de guerre.

a écrit : Mais l'utilisation des balles qui se fragmentent à l'impact n'a pas été interdite ? Elle n'a pas été conçu exprès pour se fragmenter. Elle est simplement légère et bon marché. Au niveau du commandement, on raconte que c'est une balle vulnérante (qui abime la chair sans tuer) et au niveau des militaires du rang, on raconte que c'est une munition faiblarde.
D'ailleurs, pas mal de militaires disent qu'une rafale de 5,56 est presque insuffisante pour arrêter un homme (comme par exemple un terroriste drogué qui ne sent pas la douleur) et qu'il faudrait repasser au 7,62 qui lui fait beaucoup plus mal.

Sur un champs de bataille, blesser l'adversaire pour lui faire utiliser des hommes pour évacuer les blessés, c'était intéressant il y a quelques dizaines d'années. Aujourd'hui sur les opérations antiterroristes, cela ne sert à rien, ils n'ont aucune logistique pour évacuer les blessés et iront de toute manière jusqu'à la mort.
Sur les théatre de guerre de haute intensité, c'est également de moins en moins vrai car les opérations sont devenus bien plus complexes que de simples combats urbains et le mieux c'est de ne pas envoyer d'hommes du tout.

a écrit : Elle n'a pas été conçu exprès pour se fragmenter. Elle est simplement légère et bon marché. Au niveau du commandement, on raconte que c'est une balle vulnérante (qui abime la chair sans tuer) et au niveau des militaires du rang, on raconte que c'est une munition faiblarde.
D'ailleurs, pas mal
de militaires disent qu'une rafale de 5,56 est presque insuffisante pour arrêter un homme (comme par exemple un terroriste drogué qui ne sent pas la douleur) et qu'il faudrait repasser au 7,62 qui lui fait beaucoup plus mal.

Sur un champs de bataille, blesser l'adversaire pour lui faire utiliser des hommes pour évacuer les blessés, c'était intéressant il y a quelques dizaines d'années. Aujourd'hui sur les opérations antiterroristes, cela ne sert à rien, ils n'ont aucune logistique pour évacuer les blessés et iront de toute manière jusqu'à la mort.
Sur les théatre de guerre de haute intensité, c'est également de moins en moins vrai car les opérations sont devenus bien plus complexes que de simples combats urbains et le mieux c'est de ne pas envoyer d'hommes du tout.
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Exact. Pendant les 1ere et 2e guerres mondiales, les unités de traitement medical étaient très souvent surchargées, et l’ennemi pouvait compter dessus et essayer de les surcharger encore plus. Mais ce n’est plus vrai de nos jours à l’échelle de nos engagements.