Une histoire de bottes au Vietnam

Proposé par
le
dans

Durant la Guerre du Vietnam, les soldats américains avaient beaucoup de mal à couvrir leurs traces car les empreintes de leurs grandes bottes tranchaient avec celles des pieds nus des Vietnamiens. Après avoir testé des bottes à semelles en forme de pied, l'armée américaine trouva une autre solution : elle largua 20 000 paires de bottes usagées qui furent immédiatement récupérées et utilisées par leurs ennemis. Les traces laissées devinrent alors beaucoup plus difficiles à identifier.


Tous les commentaires (21)

a écrit : "notre intelligence trouve son paroxysme dans la guerre et la destruction"

Difficile d'être d'accord avec cette formulation. Alors certes l'économie de guerre permet d'allouer des budgets colossaux pour la recherche sur de nouvelles armes (nucléaire entre autres), de nouvelle
s technologies voire de nouvelles médecines (pénicilline entre autres). Mais c'est oublier toutes les inventions qui ont eu lieu en temps de paix et lié à la collaboration entre humains et entre états (vaccins, asepsie, moteurs à vapeurs, électricité, smartphones, savon, CERn, le génome humain, l'ADN, etc...). C'est également oublier que la compétition économique peut être tout aussi féroce que la guerre pour la course à l'innovation. C'est oublier que la guerre permet des avancées technologiques militaires tout en retardant de nombreux projets civils a cause des destructions, des changements de budget, de la destruction de ressources.
La guerre est certainement un catalyseur d'innovations militaires mais loin de là, la seule source de progrès technologique, ni même son paroxysme.
Afficher tout
C’est juste mais beaucoup d’inventions en « temps de paix » sont le résultat de découvertes fortuites. En « temps de guerre », il y a une certaine ingéniosité des solutions trouvées, parfois assez surprenante. C’est peut-être ce que soulignait le commentaire.

D’autant qu’en temps de guerre, il y a une forte pression pour trouver des solutions, dues aux peurs engendrées par celle-ci. Probablement le sentiment de « sauver sa patrie ».