En 1940, la Tour Eiffel résista à sa manière. Peu avant la visite d'Hitler, qui avait prévu de se faire prendre en photo à son sommet, les câbles des ascenseurs furent sabotés. Par manque de temps, le führer se contenta d'une photo prise en bas.
Les soldats allemands durent donc monter à pied pour installer le drapeau nazi. Qui plus est, ce dernier, trop grand, fut emporté par le vent deux heures après son installation. Les Allemands furent obligés d'en monter un autre, plus modeste.
Commentaires préférés (3)
C'est sur que ce genre d'histoires dans l'Histoire fait du bien à l'égo du français martirisé par les Allemands en quelques semaines. Cette histoire émerge d'ailleurs après la guerre comme une dizaine d'autres permettant de redorer un peu le blason d'une France détruite, collaboratrice mais heureusement dans le camp des vainqueurs.
On se saura jamais si cette histoire de sabotage est vrai car aucun document historique ne l'atteste. On sait par contre que la Tour Eiffel était fermée aux visiteurs dès le début de la guerre et non entretenue. Pas de pièce de rechange, pas d'entretien, pas de technicien et donc des ascenseurs en panne.
On ne saura jamais non plus si Hitler voulait réellement y monter car durant sa visite éclair, il ne s'est pas approché plus de la Tour que depuis l'esplanade du Trocadéro.
Donc sabotage, concours de circonstances, légende urbaine, peu importe. L'histoire est belle.
Si la collaboration et l'occupation sont une réalité, on passe souvent sous silence les FFL et leurs participations à de grandes opérations. Pourtant, ces dernières se sont illustrées et n'ont pas que participées de manière "illusoire" avec 1 pelé et 2 tondus.
On ne fait aucun film sur ces hommes, aucune série... la où certains pays (USA, Angleterre, Russie...) n'hésitent pas à en faire des caisses pour se mettre encore plus avant qu'il ne l'était en réalité, comme les USA montrant la capture de la machine Enigma... par eux même et non par les britanniques. Ou encore la Russie qui a des taux de pertes très acceptables et pulvérise de l'Allemands par millier avec un fusil à poudre noire.
La où je te rejoins également, c'est sur le mythe chez certains d'une France entièrement résistante.
Oui, si la collaboration avec l’ennemi a existé, il ne faut pas oublier la résistance qui s’est certes fournie de ceux qui voulaient échapper à l’embrigadement en Allemagne pour les alsaciens-mosellans (les malgré-nous) ainsi que de ceux et celles qui voulaient également échapper au STO (Service du Travail Obligatoire) en Allemagne.
Et, comme souligné, le travail de la résistance n’a pas été symbolique : il a entretenu un esprit français pour l’avenir (C’est un des facteurs qui a permis d’échapper à une administration américaine à la libération) et a été très important pour préparer le débarquement et la libération de la France par le renseignement et les sabotages.
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C'est sur que ce genre d'histoires dans l'Histoire fait du bien à l'égo du français martirisé par les Allemands en quelques semaines. Cette histoire émerge d'ailleurs après la guerre comme une dizaine d'autres permettant de redorer un peu le blason d'une France détruite, collaboratrice mais heureusement dans le camp des vainqueurs.
On se saura jamais si cette histoire de sabotage est vrai car aucun document historique ne l'atteste. On sait par contre que la Tour Eiffel était fermée aux visiteurs dès le début de la guerre et non entretenue. Pas de pièce de rechange, pas d'entretien, pas de technicien et donc des ascenseurs en panne.
On ne saura jamais non plus si Hitler voulait réellement y monter car durant sa visite éclair, il ne s'est pas approché plus de la Tour que depuis l'esplanade du Trocadéro.
Donc sabotage, concours de circonstances, légende urbaine, peu importe. L'histoire est belle.
Si la collaboration et l'occupation sont une réalité, on passe souvent sous silence les FFL et leurs participations à de grandes opérations. Pourtant, ces dernières se sont illustrées et n'ont pas que participées de manière "illusoire" avec 1 pelé et 2 tondus.
On ne fait aucun film sur ces hommes, aucune série... la où certains pays (USA, Angleterre, Russie...) n'hésitent pas à en faire des caisses pour se mettre encore plus avant qu'il ne l'était en réalité, comme les USA montrant la capture de la machine Enigma... par eux même et non par les britanniques. Ou encore la Russie qui a des taux de pertes très acceptables et pulvérise de l'Allemands par millier avec un fusil à poudre noire.
La où je te rejoins également, c'est sur le mythe chez certains d'une France entièrement résistante.
Pour aller dans votre sens, ce qui me dérange, c'est la formulation de l'anecdote qui met en avant la tour eiffel mais qui au final n'est que le "support" de l'acte de résistance (s'il s'agit bien de sabotage des câbles).
On oublierai donc dans ce cas les mains qui y ont participé.
Oui, si la collaboration avec l’ennemi a existé, il ne faut pas oublier la résistance qui s’est certes fournie de ceux qui voulaient échapper à l’embrigadement en Allemagne pour les alsaciens-mosellans (les malgré-nous) ainsi que de ceux et celles qui voulaient également échapper au STO (Service du Travail Obligatoire) en Allemagne.
Et, comme souligné, le travail de la résistance n’a pas été symbolique : il a entretenu un esprit français pour l’avenir (C’est un des facteurs qui a permis d’échapper à une administration américaine à la libération) et a été très important pour préparer le débarquement et la libération de la France par le renseignement et les sabotages.
Je remarque comme toi qu'Albert Speer, proche de Hitler, ministre de l'armement et qui a publié ses mémoires en 69, donne des informations sur le passage d'Hitler à Paris (il était avec lui), sa joie d'aller sur la tombe de Napoleon, son choix de ne pas faire une parade de la victoire à Paris, mais ne mentionne pas du tout un éventuel souhait de monter à la tour Eiffel...
Si les cables ont été sabotés, chapeau. Mais sinon, oui l'histoire est belle.
PS: une vidéo est visible ici, précisement à 1m18 : www.criticalpast.com/video/65675021843_Battle-of-France_unfurl-Nazi-flag_Palace-of-Versailles_Eiffel-Tower_Place-de-la-Concorde
On pourrait par exemple commencer par redorer le blason des forces armées qui se sont battues dans la ligne maginot jusqu'à la fin, dans les Ardennes, en Belgique ou à Dunkerque pour sauver les troupes qui retournait en Angleterre (merci Nolan d'avoir passé sous silence ce pan de l'histoire important dans ton film...). La bataille de France c'est tout de même 60000 morts français en 6 semaines.
Tous le monde n'a pas collaboré mais tous le monde n'était pas résistant non plus. L'écrasante majorité des Français a juste essayé de vivre sous l'occupation sans s'attirer trop de problèmes
Je pense que c'est assez vrai, avec seulement 3% d'une population déterminée à faire bouger les choses, on peut renverser un pays.
La France n'a pas à rougir de la seconde guerre mondiale, le gouvernement et les haut dirigeants militaires peut-être mais pas la population française et encore moins nos militaires. Ras-le-bol d'être traité de collabo et d'entendre parler de la rafle du vel d'hiv. 39-45 c'est 200k militaires français morts (les US c'est 400k pour info). On s'est tellement battu avec les dents qu'on était aussi les derniers à se battre dans Berlin avec la division Charlemagne. Sans nous les anglais se seraient fait éparpiller façon puzzle.
39-45 c'est le dernier souffle de la population française, après le massacre des vendéens, Napoléon, la grande guerre, on a brillé une dernière fois avec une toute petite saillie. Le baroud d'honneur d'une nation qui a donné beaucoup de monde pour une république très peu reconnaissante au final quand on voit les manuels d'histoire et les commémorations où l'on fait des révérences à ces v*oleurs et destructeurs que sont les américains. On a perdu plus que la guerre, on a perdu notre rayonnement international, notre or, nos gars les plus valeureux et bien sûr notre souveraineté. On a certainement pas à rougir de quoi que ce soit.