En 1965, six adolescents tongiens ont survécu 15 mois sur l'île déserte d'ʻAta après une tempête en mer. Avec un couteau comme seul outil, ils ont construit une communauté organisée : jardin, poulaillers, gymnase et même un terrain de badminton.
L’histoire commence par une fugue : ces six garçons, âgés de 13 à 19 ans, fuyaient leur pensionnat à Nukuʻalofa, la capitale des Tonga. Pris dans une tempête, leur petit bateau a dérivé pendant huit jours avant de s'échouer sur ʻAta, une île déserte depuis plus d’un siècle. Là, ils ont transformé leur situation désespérée en un exemple remarquable de coopération et d'organisation.
En utilisant un vieux couteau trouvé dans les ruines d'une ex-colonie, ils ont créé un véritable mode de vie autarcique. Ils ont creusé des troncs d’arbre pour récupérer l’eau de pluie, cultivé un jardin pour assurer leur alimentation, dressé des poulaillers avec des poulets redevenus sauvages et maintenu un feu allumé en permanence. Pour rester actifs et positifs, ils ont même construit un gymnase et un terrain de badminton.
Cette aventure a duré 15 mois avant que le pêcheur australien Peter Warner ne les découvre et les ramène chez eux. Il a ensuite vendu les droits de leur histoire à une chaîne de télévision afin de payer le coût du bateau volé et les faire libérer de prison.
Commentaires préférés (3)
Le simple terme « d’ appropriation culturelle » est déjà stupide, mais là on atteint des sommets…
Si l’idée est de mettre en avant l’ingéniosité de ces jeunes, leur détermination, et les connaissances pratiques qu’ils ont vraisemblablement obtenues grâce à leur culture et éducation, moi ça me semble plutôt positif…
Évidemment que cette histoire serait romancée au cinéma ou en bouquin, mais je voit pas le rapport si c’est l’argument de défense. Ou alors une autre (et meilleure) raison à laquelle je n’ai pas pensé ?
Déjà publié il y un peu plus de 6 mois: secouchermoinsbete.fr/94753-des-naufrages-retrouves-15-mois-plus-tard
Ce qui est reproché à l'auteur c'est donc 1) d'avoir tiré un profit économique en exploitant le récit de personnes pauvres, 2) de l'avoir fait en racontant n'importe quoi sur la culture de ces personnes.
On ne peut ne pas être d'accord (pour ça il faudrait j'imagine avoir lu le livre et les propos originaux dont parle l'article wikipédia), mais de là à crier au wokisme il va peut être falloir pondérer un peu.
Tous les commentaires (25)
Moundir et ses aventuriers n’ont qu’à bien se tenir…
Le Wikipedia parle de réactions woke assez intéressantes en cette période de grand retour en arrière…
« La médiatisation de l'histoire des six adolescents tongiens suscite des débats sur l'appropriation culturelle des récits autochtones polynésiens par les Occidentaux. »
Les anglais de "Sa Majesté des Mouches" peuvent en prendre de la graine
Le simple terme « d’ appropriation culturelle » est déjà stupide, mais là on atteint des sommets…
Si l’idée est de mettre en avant l’ingéniosité de ces jeunes, leur détermination, et les connaissances pratiques qu’ils ont vraisemblablement obtenues grâce à leur culture et éducation, moi ça me semble plutôt positif…
Évidemment que cette histoire serait romancée au cinéma ou en bouquin, mais je voit pas le rapport si c’est l’argument de défense. Ou alors une autre (et meilleure) raison à laquelle je n’ai pas pensé ?
Déjà publié il y un peu plus de 6 mois: secouchermoinsbete.fr/94753-des-naufrages-retrouves-15-mois-plus-tard
C'est le retour de l'anecdote du mois ?
Ce qui est reproché à l'auteur c'est donc 1) d'avoir tiré un profit économique en exploitant le récit de personnes pauvres, 2) de l'avoir fait en racontant n'importe quoi sur la culture de ces personnes.
On ne peut ne pas être d'accord (pour ça il faudrait j'imagine avoir lu le livre et les propos originaux dont parle l'article wikipédia), mais de là à crier au wokisme il va peut être falloir pondérer un peu.
Dans la source wiki on apprend qu’un des garçons s’est même cassé la jambe à réussi à s’en remettre. Des vrais Warriors ces petits gars :)
J’admet de pas voir le rapport avec une « appropriation culturelle », ou j’en ai pas la bonne définition
De ce que tu décris, on est effectivement sur le grand classique du mec avec les contacts et le pognon qui se pointe pour profiter de l’histoire et se faire de l’argent sur le dos des autres
Moi ce qui me sidere sur cette planète, c'est qu'on se refugie H24 derrière des lois et des applications procédurières, sans jamais graire preuve de temps à autre de bon sens et se dire: ok, ils ont volé un bateau, ils devront se débrouiller pour rembourser le proprio.
Mais avec ce qu'ils ont vecu, la leçon a certainement été apprise et la prison n'a pas liei d'être...
Si on vole ton ordinateur et que le voleur se met un coup de jus avec, alors tu ne souhaites pas de dédommagement ?
Personne ne critique Émile Zola car il a écrit des livres sur des alcooliques et qu’eux ont pas eu l’argent
Arrêtez avec vos délires, ça va trop loin, vous politisez tout, vous venez faire vos hérauts de la bonne morale à adapter.
Non mais le gars a écrit une histoire sur des gamins qu’il est allé secourir en mer, sauver d’emmerdes judiciaires, et il a gagné de l’argent
Bah sans ça ils auraient juste fait de la taule et personne aurait entendu cette histoire, et rien ne vous empêche si vous êtes tellement indignés par cette inégalité de fait d’aller filer de l’argent à des tonguais directement, puisqu’il ne faut pas s’approprier leur culture mais bien sûr qu’ils adoptent notre système économique
C'est quand même dingue de refuser de comprendre que faire du profit économique sur le dos de cultures qui ne nous appartiennent pas c'est complètement malhonnête.
Si la personne l'avait fait sans aucun profit économique pour elle même, en n'etant pas mentionné ni rien, les aidant simplement a se faire de l'argent avec leur propre histoire, ce serait tout autre chose. Malheureusement c'est rarement comme ca que ça se passe, et c'est ce que l'appropriation culturelle dénonce.
Dans l'émission très sensationnelle "Retour à l'instinct primaire" - où un homme et une femme nue doivent survivre 21 jours avec juste 2 outils de le choix - il y a toujours un des deux qui est un ancien marines, chasseur, agriculteur, survivaliste etc.
Et vous savez quoi ? C'est presque toujours cette personne qui ne servira à rien. Perdu, déboussolé, ne sachant pas comment faire sans ses outils, la personne est vite "out".
Quand on se retrouve sur une île "déserte", avec aucun outil, fils d'agriculteur ou scout, ça ne change rien : tu es dans la merde. Survivre à partir de rien, ce n'est pas la même chose que de faire fonctionner une ferme ou de savoir chasser avec une ficelle et un couteau.
En l'occurrence, ici, les 6 ados venaient tous du pensionnat. Peu d'informations sur leur famille, si ce n'est qu'ils ont reçu au moins quelques connaissances de base de leur île et coutume.
Ils ont fugué, car ils voulaient explorer le monde... Mais avec 0 connaissance en navigation. Dès la première nuit le bateau est HS suite à une tempête. Ils vont dériver 8 jours e attrapant quelques poissons à mains nues. Ils allaient passer l'arme à gauche quand ils trouvèrent l'île.
Au début, pas besoin de talent particulier : noix de coco, œufs et oisillons et eaux de pluies.
Après trois mois difficiles... Ils trouvent les restes de l'ancien village tongien. L'île déserte ne devient plus si déserte. Ils trouvent du taro, bananiers, des poulets, et même un peu de matériel. A partir de là, la vie devient plus "facile". Ils pêchent, chassent, cultivent le taro, cueillent les bananes, font une guitare, du sport pour s'entretenir et, surtout, pour tuer l'ennuie. Ils ont même fait un système pour régler les disputes.
C'est surtout leur fraternité/compassion et créativité qui les ont préservés.
Pas besoin de scout ou d'agriculteur pour survivre, il faut des débrouillards avec une tête bien faite. »
Commentaire intéressant, laissé par @Raspa sur la primaire publication de cette anecdote. J’ai trouvé utile de le partager. Ps. Pas moyen de laisser un commentaire sans passer par répondre à un commentaire.
L’idée que tous les rapports sont vus sous une perspective dominants / dominés et qu’il faut dénoncer cette « appropriation culturelle » faite par les soi-disant dominants. D’autant que « l’appropriation culturelle » faite par les soi-disants dominés est totalement acceptée.
"Vous allez où les garnements ?"
"Ouai, on revient, on revient..."