La découverte du Pôle Sud grâce aux Inuits

Proposé par
le
dans

Le 14 décembre 1911, Roald Amundsen et son équipe furent les premiers à atteindre le pôle Sud, battant l'expédition britannique de Robert F. Scott. Leur succès fut en grande partie dû à l'expérience acquise auprès des Inuits : Amundsen adopta notamment leurs vêtements et leur mode de locomotion : les traîneaux tirés par des chiens s'avérèrent bien plus pratiques que les traîneaux motorisés ou les poneys des Anglais.


Commentaires préférés (3)

Ce fut donc un norvégien qui arriva le premier, devançant l'expédition britannique de 33 jours.

A noter qu'ils sont partis avec 52 chiens et sont revenus avec 11, une grande partie ayant servi de casse-croûte sur le trajet retour.

Et les 5 anglais de Robert F. Scott. , en plus de ne pas avoir réussi à atteindre le pôle sud en premier, mourront tous sur le chemin du retour. N'ayant plus de chiens ni de poneys, ils tentent le retour à pied.
Tous touchés par de graves engelures et avec les yeux brûlés par le reflet du soleil sur la neige (photokératite), ils abandonnent un premier membre, Edgar Evans, qui n'arrive plus à se relever après une chute.
Sous une météo très difficile, Lawrence Oates est de plus en plus affaibli, il décide de se sacrifier en quittant la tente en pleine tempête. Il craignait probablement de trop ralentir le reste de l'équipe. (une anecdote à ce sujet a d'ailleurs été publiée il y a peu de temps).
Malheureusement le reste de l'équipe (Scott lui même, Henry Robertson Bowers et Edward Adrian Wilson) trouvent la mort peu après, de nouveau coincée par une tempête de neige.
Nous savons ce qui leur est arrivé car Scott tiendra jusqu'au dernier moment un journal. Il n'y remettra jamais en question son commandement, accusant surtout le mauvais temps et à un manque de chance.
Aujourd'hui, leur corps reposent sous un cairn et une croix où sont gravés leur noms ainsi que cette citation du poème Ulysse d'Alfred Tennyson : To strive, to seek, to find, and not to yield (« Travailler, chercher, trouver, et ne pas céder »).

a écrit : Et les 5 anglais de Robert F. Scott. , en plus de ne pas avoir réussi à atteindre le pôle sud en premier, mourront tous sur le chemin du retour. N'ayant plus de chiens ni de poneys, ils tentent le retour à pied.
Tous touchés par de graves engelures et avec les yeux brûlés par le reflet du soleil sur la neig
e (photokératite), ils abandonnent un premier membre, Edgar Evans, qui n'arrive plus à se relever après une chute.
Sous une météo très difficile, Lawrence Oates est de plus en plus affaibli, il décide de se sacrifier en quittant la tente en pleine tempête. Il craignait probablement de trop ralentir le reste de l'équipe. (une anecdote à ce sujet a d'ailleurs été publiée il y a peu de temps).
Malheureusement le reste de l'équipe (Scott lui même, Henry Robertson Bowers et Edward Adrian Wilson) trouvent la mort peu après, de nouveau coincée par une tempête de neige.
Nous savons ce qui leur est arrivé car Scott tiendra jusqu'au dernier moment un journal. Il n'y remettra jamais en question son commandement, accusant surtout le mauvais temps et à un manque de chance.
Aujourd'hui, leur corps reposent sous un cairn et une croix où sont gravés leur noms ainsi que cette citation du poème Ulysse d'Alfred Tennyson : To strive, to seek, to find, and not to yield (« Travailler, chercher, trouver, et ne pas céder »).
Afficher tout
Beau complément qui aurait trouvé également toute sa place dans l'anecdote en question
secouchermoinsbete.fr/95920-lawrence-oates-s-est-sacrifie-mais-pour-rien


Tous les commentaires (8)

Ce fut donc un norvégien qui arriva le premier, devançant l'expédition britannique de 33 jours.

A noter qu'ils sont partis avec 52 chiens et sont revenus avec 11, une grande partie ayant servi de casse-croûte sur le trajet retour.

Et les 5 anglais de Robert F. Scott. , en plus de ne pas avoir réussi à atteindre le pôle sud en premier, mourront tous sur le chemin du retour. N'ayant plus de chiens ni de poneys, ils tentent le retour à pied.
Tous touchés par de graves engelures et avec les yeux brûlés par le reflet du soleil sur la neige (photokératite), ils abandonnent un premier membre, Edgar Evans, qui n'arrive plus à se relever après une chute.
Sous une météo très difficile, Lawrence Oates est de plus en plus affaibli, il décide de se sacrifier en quittant la tente en pleine tempête. Il craignait probablement de trop ralentir le reste de l'équipe. (une anecdote à ce sujet a d'ailleurs été publiée il y a peu de temps).
Malheureusement le reste de l'équipe (Scott lui même, Henry Robertson Bowers et Edward Adrian Wilson) trouvent la mort peu après, de nouveau coincée par une tempête de neige.
Nous savons ce qui leur est arrivé car Scott tiendra jusqu'au dernier moment un journal. Il n'y remettra jamais en question son commandement, accusant surtout le mauvais temps et à un manque de chance.
Aujourd'hui, leur corps reposent sous un cairn et une croix où sont gravés leur noms ainsi que cette citation du poème Ulysse d'Alfred Tennyson : To strive, to seek, to find, and not to yield (« Travailler, chercher, trouver, et ne pas céder »).

a écrit : Et les 5 anglais de Robert F. Scott. , en plus de ne pas avoir réussi à atteindre le pôle sud en premier, mourront tous sur le chemin du retour. N'ayant plus de chiens ni de poneys, ils tentent le retour à pied.
Tous touchés par de graves engelures et avec les yeux brûlés par le reflet du soleil sur la neig
e (photokératite), ils abandonnent un premier membre, Edgar Evans, qui n'arrive plus à se relever après une chute.
Sous une météo très difficile, Lawrence Oates est de plus en plus affaibli, il décide de se sacrifier en quittant la tente en pleine tempête. Il craignait probablement de trop ralentir le reste de l'équipe. (une anecdote à ce sujet a d'ailleurs été publiée il y a peu de temps).
Malheureusement le reste de l'équipe (Scott lui même, Henry Robertson Bowers et Edward Adrian Wilson) trouvent la mort peu après, de nouveau coincée par une tempête de neige.
Nous savons ce qui leur est arrivé car Scott tiendra jusqu'au dernier moment un journal. Il n'y remettra jamais en question son commandement, accusant surtout le mauvais temps et à un manque de chance.
Aujourd'hui, leur corps reposent sous un cairn et une croix où sont gravés leur noms ainsi que cette citation du poème Ulysse d'Alfred Tennyson : To strive, to seek, to find, and not to yield (« Travailler, chercher, trouver, et ne pas céder »).
Afficher tout
Beau complément qui aurait trouvé également toute sa place dans l'anecdote en question
secouchermoinsbete.fr/95920-lawrence-oates-s-est-sacrifie-mais-pour-rien

a écrit : Ce fut donc un norvégien qui arriva le premier, devançant l'expédition britannique de 33 jours.

A noter qu'ils sont partis avec 52 chiens et sont revenus avec 11, une grande partie ayant servi de casse-croûte sur le trajet retour.
C'est triste pour les chiens

a écrit : C'est triste pour les chiens Ils sont peut-être mieux au Paradis des chiens qu’à tirer des traîneaux dans le froids sous les coups de fouet d’humains ?????

Nota : Je sais de quoi je parle, j’étais chien de traîneaux dans une précédente incarnation !

a écrit : Et les 5 anglais de Robert F. Scott. , en plus de ne pas avoir réussi à atteindre le pôle sud en premier, mourront tous sur le chemin du retour. N'ayant plus de chiens ni de poneys, ils tentent le retour à pied.
Tous touchés par de graves engelures et avec les yeux brûlés par le reflet du soleil sur la neig
e (photokératite), ils abandonnent un premier membre, Edgar Evans, qui n'arrive plus à se relever après une chute.
Sous une météo très difficile, Lawrence Oates est de plus en plus affaibli, il décide de se sacrifier en quittant la tente en pleine tempête. Il craignait probablement de trop ralentir le reste de l'équipe. (une anecdote à ce sujet a d'ailleurs été publiée il y a peu de temps).
Malheureusement le reste de l'équipe (Scott lui même, Henry Robertson Bowers et Edward Adrian Wilson) trouvent la mort peu après, de nouveau coincée par une tempête de neige.
Nous savons ce qui leur est arrivé car Scott tiendra jusqu'au dernier moment un journal. Il n'y remettra jamais en question son commandement, accusant surtout le mauvais temps et à un manque de chance.
Aujourd'hui, leur corps reposent sous un cairn et une croix où sont gravés leur noms ainsi que cette citation du poème Ulysse d'Alfred Tennyson : To strive, to seek, to find, and not to yield (« Travailler, chercher, trouver, et ne pas céder »).
Afficher tout
Je crois que lorsque les derniers membres de l'équipage Anglais sont morts, ils n'étaient qu'à 35 kilomètres seulement de leur objectif final (camp de base pour être rapatriés).

a écrit : Ils sont peut-être mieux au Paradis des chiens qu’à tirer des traîneaux dans le froids sous les coups de fouet d’humains ?????

Nota : Je sais de quoi je parle, j’étais chien de traîneaux dans une précédente incarnation !
Le «je sais de quoi je parle j’étais chien dans une précédente incarnation» était de trop

a écrit : Le «je sais de quoi je parle j’étais chien dans une précédente incarnation» était de trop ...ou alors, ça permet de bien affirmer la caractère comique de son commentaire et d'éviter un débat long et stérile sur le bien-être animal ^^