L'influence de la trainée pour les cyclistes

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Dans les compétitions cyclistes, la trainée due à la résistance de l'air peut-être réduite de moitié et même de 95% en se positionnant dans la partie arrière du peloton. Un cycliste bien placé fournira ainsi 3 à 4 fois moins d'efforts pour maintenir sa place dans le peloton qu'un cycliste en tête.

C'est pourquoi les cyclistes se relaient en tête du peloton.


Commentaires préférés (3)

Sport de fainéant : d'abord, on est assis, ensuite on cherche à se faire remorquer par les copains de devant... .
^^

a écrit : 4 fois moins d’effort ? Devant nous en conclure que c’est dans quatre fois plus facile ? 

C’est très étonnant…

Quand je fais du vélo, il me semble que c’est la résistance au sol qui est plus puissante que celle de l’air, mais bon, je peux me tromper… 
Probablement parce que tu vas, la plus part du temps, à moins de 30km/h.
La résistance à l'air augmente considérablement avec la vitesse.

Je n’ai pas réussi à retrouver sur SCMB, je l’attribue donc à « l’effet SCMB » (qui consiste pour ma part lorsque je ne me souviens plus où avoir appris une information à l’attribuer automatiquement à SCMB^^), mais l’anecdote m’a fait immédiatement penser à cette vidéo.

youtu.be/IcAyu47Wic8

Ps : je reste quand même persuadé que c’était une anecdote du dimanche à la Hollandais volant ! C’est ce que je dirai en tout cas si on me demande d’où je sors cette vidéo :)


Tous les commentaires (19)

Sport de fainéant : d'abord, on est assis, ensuite on cherche à se faire remorquer par les copains de devant... .
^^

4 fois moins d’effort ? Devant nous en conclure que c’est dans quatre fois plus facile ? 

C’est très étonnant…

Quand je fais du vélo, il me semble que c’est la résistance au sol qui est plus puissante que celle de l’air, mais bon, je peux me tromper… 

a écrit : 4 fois moins d’effort ? Devant nous en conclure que c’est dans quatre fois plus facile ? 

C’est très étonnant…

Quand je fais du vélo, il me semble que c’est la résistance au sol qui est plus puissante que celle de l’air, mais bon, je peux me tromper… 
Probablement parce que tu vas, la plus part du temps, à moins de 30km/h.
La résistance à l'air augmente considérablement avec la vitesse.

Je n’ai pas réussi à retrouver sur SCMB, je l’attribue donc à « l’effet SCMB » (qui consiste pour ma part lorsque je ne me souviens plus où avoir appris une information à l’attribuer automatiquement à SCMB^^), mais l’anecdote m’a fait immédiatement penser à cette vidéo.

youtu.be/IcAyu47Wic8

Ps : je reste quand même persuadé que c’était une anecdote du dimanche à la Hollandais volant ! C’est ce que je dirai en tout cas si on me demande d’où je sors cette vidéo :)

a écrit : Probablement parce que tu vas, la plus part du temps, à moins de 30km/h.
La résistance à l'air augmente considérablement avec la vitesse.
La perte de charge (dans notre cas, appelée ‘résistance au vent’), évolue au carré de la vitesse. Si la vitesse double, la résistance sera multipliée par quatre. 

Le même principe en F1 et en motoGP.

Les dopés à l'arrière doivent avoir l'impression de rouler à mobylette !

a écrit : 4 fois moins d’effort ? Devant nous en conclure que c’est dans quatre fois plus facile ? 

C’est très étonnant…

Quand je fais du vélo, il me semble que c’est la résistance au sol qui est plus puissante que celle de l’air, mais bon, je peux me tromper… 
Les résistances en cyclisme évoluent selon l’environnement.
Si tu fais du VTT sur du plat avec de gros pneus crantés sur du plat à 15km/h, la résistance de l’effet de succion au sol sera prédominante
Si tu fais du vélo urbain à 10km/h dans une côte à 8% c’est la résistance due à la gravité qui sera prédominante
Si tu es sur un vélo de course à 40km/h sur du plat la résistance de l’air sera la principale force qui freinera ton avancée
Comme dit plus haut la résistance de l’air évolue avec le carré de la vitesse donc c’est exponentiel.
Autre chose importante dans le calcul de la résistance à l’air c’est la surface de contact et le coefficient de pénétration dans l’air (CX)
Voilà pourquoi quand le drafting (fait de rouler en peloton) est interdit les coureurs ont tendance à prendre des vélo ou ils sont allongés, pour réduire leur surface de contact et leur CX
C’est aussi pour ça qu’un voiture sportive de 2T consommera beaucoup moins qu’un utilitaire du même poids sur l’autoroute

a écrit : 4 fois moins d’effort ? Devant nous en conclure que c’est dans quatre fois plus facile ? 

C’est très étonnant…

Quand je fais du vélo, il me semble que c’est la résistance au sol qui est plus puissante que celle de l’air, mais bon, je peux me tromper… 
Pour comprendre, roule derrière une camionnette (en faisant attention) un jour, tu verras que tu vas au moins 20 à 30% plus vite pour le même effort

Même principe pour les grues qui volent au-dessus de nos têtes en ce moment!

a écrit : Le même principe en F1 et en motoGP. D'ailleurs, dans les différentes catégories de moto GP, ce sont les petites cylindrées, les moto 3, qui offrent le plus d'aspiration, la catégorie reine n'en n'offrant que très peu.
Si quelqu'un a une explication à ce phénomène, merci d'avance ;)

a écrit : Les résistances en cyclisme évoluent selon l’environnement.
Si tu fais du VTT sur du plat avec de gros pneus crantés sur du plat à 15km/h, la résistance de l’effet de succion au sol sera prédominante
Si tu fais du vélo urbain à 10km/h dans une côte à 8% c’est la résistance due à la gravité qui sera prédomi
nante
Si tu es sur un vélo de course à 40km/h sur du plat la résistance de l’air sera la principale force qui freinera ton avancée
Comme dit plus haut la résistance de l’air évolue avec le carré de la vitesse donc c’est exponentiel.
Autre chose importante dans le calcul de la résistance à l’air c’est la surface de contact et le coefficient de pénétration dans l’air (CX)
Voilà pourquoi quand le drafting (fait de rouler en peloton) est interdit les coureurs ont tendance à prendre des vélo ou ils sont allongés, pour réduire leur surface de contact et leur CX
C’est aussi pour ça qu’un voiture sportive de 2T consommera beaucoup moins qu’un utilitaire du même poids sur l’autoroute
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« la résistance de l'air évolue avec le carré de la vitesse donc c'est exponentiel. »

On a tous bien compris ce que tu voulais dire mais tu as tué 3 profs de maths là… :-)

Mimétisme comportemental (cf des oiseaux migrateurs)

tout le cyclisme sur route est dimensionné pour optimiser ce phénomène, c'est bien pour ça qu'on trouve une organisation en équipes, avec des coureurs de fond, des sprinters qui sont préservés par les copains jusqu'au sprint final, des grimpeurs qui sont capables de se débrouiller tous seuls, etc. j'imagine que chacun a des capacités et des entraînements dédiés à ces rôles.

a écrit : D'ailleurs, dans les différentes catégories de moto GP, ce sont les petites cylindrées, les moto 3, qui offrent le plus d'aspiration, la catégorie reine n'en n'offrant que très peu.
Si quelqu'un a une explication à ce phénomène, merci d'avance ;)
Les MotoGP n'offrent pas moins d'aspiration, c'est juste qu'elles ont beaucoup plus de puissance.

Les 250cc ont une puissance limitée, elles sont rapidement au max de ce que leur moteur peut donner donc le moindre gain aérodynamique fait une différence. Elles sont sous-motorisées.

Les 1000cc sont beaucoup moins tributaires du phénomène d'aspiration qu'elles peuvent compenser grace à leur puissance moteur. Elles sont sur-motorisées.

En gros en MotoGP ce qui compte est de bien sortir du dernier virage, de réussir a accélérer tôt en exploitant grip et puissance. En Moto3 il faut conserver un Max de vitesse en courbe et prendre une bonne aspi.

a écrit : Les MotoGP n'offrent pas moins d'aspiration, c'est juste qu'elles ont beaucoup plus de puissance.

Les 250cc ont une puissance limitée, elles sont rapidement au max de ce que leur moteur peut donner donc le moindre gain aérodynamique fait une différence. Elles sont sous-motorisées.
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Les 1000cc sont beaucoup moins tributaires du phénomène d'aspiration qu'elles peuvent compenser grace à leur puissance moteur. Elles sont sur-motorisées.

En gros en MotoGP ce qui compte est de bien sortir du dernier virage, de réussir a accélérer tôt en exploitant grip et puissance. En Moto3 il faut conserver un Max de vitesse en courbe et prendre une bonne aspi.
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Je ne fais que relayer les commentaires des consultants (anciens pilotes) qui expliquent qu'en moto3, ils bénéficient d'une aspiration à partir de 15/20 m alors qu'en motoGP, le phénomène est plus court. D'où mon interprétation, peut-être fausse ;)

a écrit : Je ne fais que relayer les commentaires des consultants (anciens pilotes) qui expliquent qu'en moto3, ils bénéficient d'une aspiration à partir de 15/20 m alors qu'en motoGP, le phénomène est plus court. D'où mon interprétation, peut-être fausse ;) Ah ça ça va dépendre de pleins de choses. L'aspiration consiste a rouler dans le trou d'air formé par le gars devant. Certaines auto/moto formeront un beau et long tunnel derrière elles, d'autres une bulle plus courte.

Il y a de fortes chances que les Moto3 à l'aérodynamique simpliste forme de longs tunnels là où les MotoGP et leurs aérodynamiques plus développés laissent de l'air plus chaotique et perturbé derrière elles.

Imagine une rivière avec un bel écoulement laminaire. Si tu plantes un poteau en forme de goutte d'eau au milieu il fendra le flot d'eau proprement et créera un minimum de perturbations, comme une Moto3.. Imagine maintenant que le poteau a une forme moins régulière, disons comme un rocher plus large que long, là il y aura un max de perturbations dans le flux comme en MotoGP.

En F1 ils ont réduit la quantité d'ailerons pour avoir un air plus propre en sortie et donc de plus beaux combats en piste. L'air sale, chaotique, empêche celui qui est derrière d'attaquer car il perd ses appuis aérodynamiques et dégrade ses pneus lorsqu'il est trop prêt.