Certains pays n'ont pas de cours d'eau. Ce sont principalement des pays du Moyen-Orient, comme l'Arabie saoudite, le Yémen ou le Bahreïn, des micros états comme Monaco ou le Vatican, ou bien des îles (les Maldives par exemple) et des archipels (Tonga, Tuvalu).
Commentaires préférés (3)
Alors que le Yémen avait a peine une population de 5 millions d'habitants dans les années 50 du siècle passé, celle-ci à septuplé en 70 ans !
Ceci s'est inévitablement traduit par une pression hydrique dépassant toute stratégie de Développement Durable...surtout dans un pays où il n'y a pas de rivière permanente, et où le niveau des nappes phréatiques est... aujourd'hui effrayant. 50 ans en arrière, creuser un puits de 30 mètres de profondeur, assurait l'approvisionnement en eau. Actuellement, certains forages doivent descendre à plus d'un kilomètre, pour trouver le même liquide...
Mais de plus ! N'ayant pas du tout eu une politique de contrôle des naissances (d'où une population ayant septuplé...), l'Agriculture Yéménite engloutit... 90% de l'eau disponible.... et ceci est encore plus ahurissant, quand on apprend que près de 40% de cette eau, n'est pas destinée à irriguer des potagers et vergers, mais à produire du khat, une plante allucinogène dont les Yéménites sont très friands.
Est-ce vraiment raisonnable ?...
Actuellement, le coût de dessalement n'est plus que de 0,52$/M3.
Afin de réduire le ph de l'eau de mer dessalée, il se rajoutent des minéraux (magnésium et potassium) dans l'eau devenue potable, avant qu'elle ne soit versée dans le réseau de distribution. Cet ajout de minéraux est important, car ceci a une incidence directe bénéfique... surtout le nombre de crises cardiaques au sein de la population abreuvée en eau de mer dessalée.
Si d'aucuns, par principe (Idéologique), sont contre le dessalement d'eau de mer, ont peut néanmoins citer un fait économique incontestable: un pays en situation de stress hydrique, aura plus de problèmes pour maintenir son Taux de Croissance. L'Espagne, par exemple, enregistre une moindre Croissance Économique, les années où la sécheresse est importante. Donc, on peut tout de même se poser la question suivante: doit-on interdire l'usage d'eau emmagasinée dans des barrages, et interdire le dessalement d'eau de mer, au nom de la Protection de l'environnement ?... ou accepter la part négative, afin de fournir un bien aussi basique que l'eau, à sa population ?
Ce fut pourtant le cas quand furent instaurés à l'indépendance du sud l'égalité formelle homme/femme, un service de santé gratuit et l'éducation universelle. Mais bon, ca faisait un peu trop socialiste, alors il a fallut freiner tout ça à grand coups de bombes britanniques et de financement saoudien de l'intégrisme religieux.
Etait-ce vraiment raisonnable de leur part aussi ?
Caricatural certes, mais pas plus...
Mais pour en revenir à la problématique de l'eau. Comme tu le soulignes le secteur agricole engloutit 90% des réserves, donc la pression démographique est loin d'être le seul facteur. Si la population a été multiplié par 7, les terres cultivées l'ont été par 10. Au profit de grands propriétaires, afin d'assoir le pouvoir central de Saleh. Principalement donc pour les cultures les plus rentables : mangues et bananes pour l'exportation, et en effet khat pour la consommation locale autrefois réservée à une riche élite.
C'est cette agriculture libérale qui a entrainé l'appauvrissement du sous-sol et a englobé l'intégralité des investissements. Il ne faut pas oublier qu'une bonne partie de l'agriculture locale était une une agriculture pluviale. Le Yemen étant un pays de mousson (mot arabe soit dit en passant), plutôt montagneux où se sont développés les cultures en terrasse.
Tous les commentaires (7)
Alors que le Yémen avait a peine une population de 5 millions d'habitants dans les années 50 du siècle passé, celle-ci à septuplé en 70 ans !
Ceci s'est inévitablement traduit par une pression hydrique dépassant toute stratégie de Développement Durable...surtout dans un pays où il n'y a pas de rivière permanente, et où le niveau des nappes phréatiques est... aujourd'hui effrayant. 50 ans en arrière, creuser un puits de 30 mètres de profondeur, assurait l'approvisionnement en eau. Actuellement, certains forages doivent descendre à plus d'un kilomètre, pour trouver le même liquide...
Mais de plus ! N'ayant pas du tout eu une politique de contrôle des naissances (d'où une population ayant septuplé...), l'Agriculture Yéménite engloutit... 90% de l'eau disponible.... et ceci est encore plus ahurissant, quand on apprend que près de 40% de cette eau, n'est pas destinée à irriguer des potagers et vergers, mais à produire du khat, une plante allucinogène dont les Yéménites sont très friands.
Est-ce vraiment raisonnable ?...
Je me pose la question, les îles, est-ce qu'elles recuperaient l'eau de pluie ? Parce désalinisé l'eau de l'océan c'est un travail à plein temps , et les peuples indigènes de ses îles sont la depuis plusieurs siècles
Actuellement, le coût de dessalement n'est plus que de 0,52$/M3.
Afin de réduire le ph de l'eau de mer dessalée, il se rajoutent des minéraux (magnésium et potassium) dans l'eau devenue potable, avant qu'elle ne soit versée dans le réseau de distribution. Cet ajout de minéraux est important, car ceci a une incidence directe bénéfique... surtout le nombre de crises cardiaques au sein de la population abreuvée en eau de mer dessalée.
Si d'aucuns, par principe (Idéologique), sont contre le dessalement d'eau de mer, ont peut néanmoins citer un fait économique incontestable: un pays en situation de stress hydrique, aura plus de problèmes pour maintenir son Taux de Croissance. L'Espagne, par exemple, enregistre une moindre Croissance Économique, les années où la sécheresse est importante. Donc, on peut tout de même se poser la question suivante: doit-on interdire l'usage d'eau emmagasinée dans des barrages, et interdire le dessalement d'eau de mer, au nom de la Protection de l'environnement ?... ou accepter la part négative, afin de fournir un bien aussi basique que l'eau, à sa population ?
Ce fut pourtant le cas quand furent instaurés à l'indépendance du sud l'égalité formelle homme/femme, un service de santé gratuit et l'éducation universelle. Mais bon, ca faisait un peu trop socialiste, alors il a fallut freiner tout ça à grand coups de bombes britanniques et de financement saoudien de l'intégrisme religieux.
Etait-ce vraiment raisonnable de leur part aussi ?
Caricatural certes, mais pas plus...
Mais pour en revenir à la problématique de l'eau. Comme tu le soulignes le secteur agricole engloutit 90% des réserves, donc la pression démographique est loin d'être le seul facteur. Si la population a été multiplié par 7, les terres cultivées l'ont été par 10. Au profit de grands propriétaires, afin d'assoir le pouvoir central de Saleh. Principalement donc pour les cultures les plus rentables : mangues et bananes pour l'exportation, et en effet khat pour la consommation locale autrefois réservée à une riche élite.
C'est cette agriculture libérale qui a entrainé l'appauvrissement du sous-sol et a englobé l'intégralité des investissements. Il ne faut pas oublier qu'une bonne partie de l'agriculture locale était une une agriculture pluviale. Le Yemen étant un pays de mousson (mot arabe soit dit en passant), plutôt montagneux où se sont développés les cultures en terrasse.
Pourtant il y a bien des cours d'eau à Monaco, même si aujourd'hui ils sont presque entièrement canalisés et presque plus visibles à l'air libre.
Le vallon de Ste Devote qui se jette dans le port Hercule (encore visible coté français à Beausoleil) le vallon de la Rousse (on en voit encore un bout au niveau du boulevard d'Italie) et un troisième dont le nom m'échappe qui marque une partie de la frontière avec Roquebrune-Cap Martin et dont on voit l'embouchure sur la plage dite du pont de fer (et on voyait encore un peu le cours d'eau il y a quelques années avant la construction des tours Testimonio II)