Une tasse conçue pour boire le café dans l'espace

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Pour permettre aux astronautes de boire leur café dans l'espace, la NASA a conçu une tasse "capillaire". En microgravité, les liquides ont tendance à coller aux parois sous l'effet de la tension de surface, ou à s'échapper du récipient. La forme particulière de la tasse capillaire permet d'exploiter la tension de surface pour accumuler le liquide à une extrémité en forme de bec verseur : le liquide s'écoule alors à l'extérieur, comme s'il était aspiré par une paille.


Commentaires préférés (3)

Génial!! Après la machine à café, le mug adapté à l'apesenteur.
Maintenant, il faut se mettre d'accord sur la qualité du café. ,,☕ et négocier le morceau de chocolat qui va avec!!

Il n'y a donc que le café qui pose problème? les astronautes ne boivent pas d'eau?

a écrit : Il n'y a donc que le café qui pose problème? les astronautes ne boivent pas d'eau? Ils boivent l'eau classiquement à la paille. Tu as déjà essayé de boire une boisson chaude à la paille, c'est pas idéal et c'est un coup à se brûler, d'où la tasse. On pourrait dire aussi pour les soupes, mais une soupe tiède ça se prend facilement contrairement à un café


Tous les commentaires (25)

Génial!! Après la machine à café, le mug adapté à l'apesenteur.
Maintenant, il faut se mettre d'accord sur la qualité du café. ,,☕ et négocier le morceau de chocolat qui va avec!!

Il n'y a donc que le café qui pose problème? les astronautes ne boivent pas d'eau?

a écrit : Il n'y a donc que le café qui pose problème? les astronautes ne boivent pas d'eau? Ils boivent l'eau classiquement à la paille. Tu as déjà essayé de boire une boisson chaude à la paille, c'est pas idéal et c'est un coup à se brûler, d'où la tasse. On pourrait dire aussi pour les soupes, mais une soupe tiède ça se prend facilement contrairement à un café

L'utilisation du terme microgravité est incorrecte. En effet, même à cette altitude, la force de gravité y est encore très présente.

Le bon terme est apesanteur/impesanteur.

a écrit : Ils boivent l'eau classiquement à la paille. Tu as déjà essayé de boire une boisson chaude à la paille, c'est pas idéal et c'est un coup à se brûler, d'où la tasse. On pourrait dire aussi pour les soupes, mais une soupe tiède ça se prend facilement contrairement à un café Je ne suis pas entièrement d'accord avec ton commentaire: Le chocolat chaud peut et le maté doit se boire avec une paille par exemple. La paille, surtout si elle est en en métal, refroidit efficacement la boisson. Je pense que c'est surtout un exercise intéressant pour les designers de cette tasse et/ou un must pour ne pas choquer les italiens ;)

a écrit : L'utilisation du terme microgravité est incorrecte. En effet, même à cette altitude, la force de gravité y est encore très présente.

Le bon terme est apesanteur/impesanteur.
Impesanteur ou micropesanteur.

L'apesanteur n'existe pas.

C'est d'ailleurs étonnant que la source Science et avenir fasse plusieurs fois l'erreur.

a écrit : Ils boivent l'eau classiquement à la paille. Tu as déjà essayé de boire une boisson chaude à la paille, c'est pas idéal et c'est un coup à se brûler, d'où la tasse. On pourrait dire aussi pour les soupes, mais une soupe tiède ça se prend facilement contrairement à un café Personnellement, je consomme soupes et potages bien chauds, et le café tiède ne poserait aucun problème

a écrit : Impesanteur ou micropesanteur.

L'apesanteur n'existe pas.

C'est d'ailleurs étonnant que la source Science et avenir fasse plusieurs fois l'erreur.
Suf erreur, si l'impesanteur est la résultante nulle de l'ensemble des forces inertielles et gravitationnelles auxquels un corps est soumis, alors ce corps n'a plus de poids. C'est-à-dire en apesanteur.

a écrit : Impesanteur ou micropesanteur.

L'apesanteur n'existe pas.

C'est d'ailleurs étonnant que la source Science et avenir fasse plusieurs fois l'erreur.
Eh bien oui Jammy tu as raison :-)
Je complète le propos de Tybs. Dans l’ISS, on parle souvent d’apesanteur (a-pesanteur avec ‘a’ comme ‘privatif’, cad ‘sans pesanteur) mais ce terme est techniquement faux : la gravité terrestre y est encore forte, environ 90 % de celle au sol (a 400 km de la terre). Les astronautes flottent parce que la station et tout ce qu’elle contient sont en chute libre permanente autour de la Terre, ce qui donne la sensation de ne plus peser. Le terme impesanteur est plus correct : il désigne l’absence de ressenti du poids, même si la gravité existe toujours. Cependant, le terme scientifique le plus exact est microgravité, utilisé par la NASA et l’ESA. Il décrit un environnement où la gravité ressentie est extrêmement faible, en raison de petites forces résiduelles comme les vibrations ou les corrections d’orbite. En résumé, dans l’ISS, il n’y a pas absence de gravité mais une gravité presque annulée par la chute libre, ce qui provoque la sensation de flottement.

(préparons-nous à répondre aux gens qui vont dire : pourquoi chute libre ?)

a écrit : Eh bien oui Jammy tu as raison :-)
Je complète le propos de Tybs. Dans l’ISS, on parle souvent d’apesanteur (a-pesanteur avec ‘a’ comme ‘privatif’, cad ‘sans pesanteur) mais ce terme est techniquement faux : la gravité terrestre y est encore forte, environ 90 % de celle au sol (a 400 km de la terre). Les astronau
tes flottent parce que la station et tout ce qu’elle contient sont en chute libre permanente autour de la Terre, ce qui donne la sensation de ne plus peser. Le terme impesanteur est plus correct : il désigne l’absence de ressenti du poids, même si la gravité existe toujours. Cependant, le terme scientifique le plus exact est microgravité, utilisé par la NASA et l’ESA. Il décrit un environnement où la gravité ressentie est extrêmement faible, en raison de petites forces résiduelles comme les vibrations ou les corrections d’orbite. En résumé, dans l’ISS, il n’y a pas absence de gravité mais une gravité presque annulée par la chute libre, ce qui provoque la sensation de flottement.

(préparons-nous à répondre aux gens qui vont dire : pourquoi chute libre ?)
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Parler de chute libre n'est pas spécialement plus juste à mon sens. Pour chuter faut se rapprocher du sol. L'ISS ne chute pas puisque sa chute est compensé par la force centrifuge.

a écrit : Eh bien oui Jammy tu as raison :-)
Je complète le propos de Tybs. Dans l’ISS, on parle souvent d’apesanteur (a-pesanteur avec ‘a’ comme ‘privatif’, cad ‘sans pesanteur) mais ce terme est techniquement faux : la gravité terrestre y est encore forte, environ 90 % de celle au sol (a 400 km de la terre). Les astronau
tes flottent parce que la station et tout ce qu’elle contient sont en chute libre permanente autour de la Terre, ce qui donne la sensation de ne plus peser. Le terme impesanteur est plus correct : il désigne l’absence de ressenti du poids, même si la gravité existe toujours. Cependant, le terme scientifique le plus exact est microgravité, utilisé par la NASA et l’ESA. Il décrit un environnement où la gravité ressentie est extrêmement faible, en raison de petites forces résiduelles comme les vibrations ou les corrections d’orbite. En résumé, dans l’ISS, il n’y a pas absence de gravité mais une gravité presque annulée par la chute libre, ce qui provoque la sensation de flottement.

(préparons-nous à répondre aux gens qui vont dire : pourquoi chute libre ?)
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On parle rarement de microgravité justement :
cnes.fr/dossiers/impesanteur#:~:text=On%20parle%20plut%C3%B4t%20de%20micropesanteur,faible%2C%20mais%20pas%20totalement%20nulle.&text=On%20parle%20parfois%20aussi%20de,une%20tr%C3%A8s%20faible%20force%20gravitationnelle.

a écrit : Parler de chute libre n'est pas spécialement plus juste à mon sens. Pour chuter faut se rapprocher du sol. L'ISS ne chute pas puisque sa chute est compensé par la force centrifuge. Cela dépend de ton référentiel.

Dans l’ISS il y a un effet centrifuge (ou vulgairement une force fictive centrifuge).
Dans le référentiel terrestre, juste de la gravité et une chute libre.

La station se rapproche bien du sol mais c’est le sol arrondi qui se « dérobe » sous elle. C’est pareil avec la Lune. Ou la Terre et le Soleil.

a écrit : Cela dépend de ton référentiel.

Dans l’ISS il y a un effet centrifuge (ou vulgairement une force fictive centrifuge).
Dans le référentiel terrestre, juste de la gravité et une chute libre.

La station se rapproche bien du sol mais c’est le sol arrondi qui se « dérobe » sous elle. C’est
pareil avec la Lune. Ou la Terre et le Soleil. Afficher tout
Ouais c'est l'inverse. Dans un référentiel inertiel Newtonien classique, donc dans le satellite, on considère la vitesse du satellite tangeante au cercle à chaque instant. Pour justifier que le satellite suit une courbe et non pas une droite on dit que la gravité le fait chuter à tout instants.

Dans le référentiel terrestre non-inertiel, on a besoin de la force centrifuge pour contrebalancer la gravité et noter gravité+force centrifuge=O.

Et en relativité générale, la gravité est une force inertielle au même titre que que la force centrifuge. Les corps en orbite suivent des géodésiques de l'espace-temps courbe.

a écrit : Ouais c'est l'inverse. Dans un référentiel inertiel Newtonien classique, donc dans le satellite, on considère la vitesse du satellite tangeante au cercle à chaque instant. Pour justifier que le satellite suit une courbe et non pas une droite on dit que la gravité le fait chuter à tout instants.

D
ans le référentiel terrestre non-inertiel, on a besoin de la force centrifuge pour contrebalancer la gravité et noter gravité+force centrifuge=O.

Et en relativité générale, la gravité est une force inertielle au même titre que que la force centrifuge. Les corps en orbite suivent des géodésiques de l'espace-temps courbe.
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Oui moi aussi j’ai lu ça dans picsou magasine il me semble

a écrit : Ouais c'est l'inverse. Dans un référentiel inertiel Newtonien classique, donc dans le satellite, on considère la vitesse du satellite tangeante au cercle à chaque instant. Pour justifier que le satellite suit une courbe et non pas une droite on dit que la gravité le fait chuter à tout instants.

D
ans le référentiel terrestre non-inertiel, on a besoin de la force centrifuge pour contrebalancer la gravité et noter gravité+force centrifuge=O.

Et en relativité générale, la gravité est une force inertielle au même titre que que la force centrifuge. Les corps en orbite suivent des géodésiques de l'espace-temps courbe.
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Dans le satellite on peut difficilement considérer sa vitesse si c’est le référentiel.

La Terre est un référentiel inertiel si et seulement si tu ne considères pas sa rotation. Et pas besoin de prendre en compte sa rotation pour analyser le mouvement de l’ISS et calculer le PFD des astronautes.
Le référentiel ISS est non inertiel car justement elle tourne autour de la Terre et ne suit pas une ligne droite.

En RG la gravité n’est certainement pas une force….(ou une force d’inertie apparente mais pas une force)

a écrit : Dans le satellite on peut difficilement considérer sa vitesse si c’est le référentiel.

La Terre est un référentiel inertiel si et seulement si tu ne considères pas sa rotation. Et pas besoin de prendre en compte sa rotation pour analyser le mouvement de l’ISS et calculer le PFD des astronautes.
Le
référentiel ISS est non inertiel car justement elle tourne autour de la Terre et ne suit pas une ligne droite.

En RG la gravité n’est certainement pas une force….(ou une force d’inertie apparente mais pas une force)
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Si le référentiel est inertiel c'est l'inertie qui contrebalance la gravité. Si le référentiel est non-inertiel on a besoin d'une force centrifuge pour contrebalancer la gravité.

Si on envisage le cas d'un satellite géostationnaire pour simplifier, on peut s'expliquer son immobilité apparente par le fait que ses masses et vitesse tangentielle donc inertie tendent à le faire échapper son orbite et que c'est la gravité qui le fait chuter perpétuellement et le maintien à l'équilibre.

Inversement, on peut s'expliquer son immobilité apparente par le fait que sa masse accélérée par la force centrifuge est contrebalancée par la force d'attraction gravitationnelle.

Et si on envisage la gravité comme une courbure de l'espace temps, on peut s'expliquer que le satellite se retrouve juste au point d'équilibre sur sa géodésique.

a écrit : Si le référentiel est inertiel c'est l'inertie qui contrebalance la gravité. Si le référentiel est non-inertiel on a besoin d'une force centrifuge pour contrebalancer la gravité.

Si on envisage le cas d'un satellite géostationnaire pour simplifier, on peut s'expliquer son immobilit
é apparente par le fait que ses masses et vitesse tangentielle donc inertie tendent à le faire échapper son orbite et que c'est la gravité qui le fait chuter perpétuellement et le maintien à l'équilibre.

Inversement, on peut s'expliquer son immobilité apparente par le fait que sa masse accélérée par la force centrifuge est contrebalancée par la force d'attraction gravitationnelle.

Et si on envisage la gravité comme une courbure de l'espace temps, on peut s'expliquer que le satellite se retrouve juste au point d'équilibre sur sa géodésique.
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Pour le coup je suis d’accord mais ce n’est pas exactement ce que tu disais auparavant. D’ailleurs cette fois tu le dis toi même le satellite est en chute libre.