On peut citer également le Château du Haut Koenigsbourg en Alsace détruit lors de la guerre de trente ans au XVIIe siècle et reconstruit à l’initiative de Guillaume II, empereur d’Allemagne au début du XXe siècle - l’Alsace étant allemande depuis la guerre de 1870.

Dans le même domaine, les maisons « à colombages » sont démontables et transportables. À ce titre elles étaient classées dans le mobilier du propriétaire.

C’est ainsi qu’à l’Ecomusée d’Alsace, on peut admirer deux maisons « importées » et de même il y en a au moins deux « exportées » à l’étranger : l’une au Texas et l’autre au Japon !

lalsaciennesepromene.com/maison-alsacienne-a-colombage/

Tristram a écrit : On peut citer également le Château du Haut Koenigsbourg en Alsace détruit lors de la guerre de trente ans au XVIIe siècle et reconstruit à l’initiative de Guillaume II, empereur d’Allemagne au début du XXe siècle - l’Alsace étant allemande depuis la guerre de 1870.

Dans le même domaine, les maisons « à colombages » sont démontables et transportables. À ce titre elles étaient classées dans le mobilier du propriétaire.

C’est ainsi qu’à l’Ecomusée d’Alsace, on peut admirer deux maisons « importées » et de même il y en a au moins deux « exportées » à l’étranger : l’une au Texas et l’autre au Japon !

lalsaciennesepromene.com/maison-alsacienne-a-colombage/ Afficher tout La château du haut Koeningsborg a été reconstruit avec des méthodes contemporaines. Ici l anecdote parle de reconstruction avec des méthodes d un autre âge. Mais ça enlève rien de la difficulté du travail effectué.

Je suis d’accord avec cette remarque et je me permets juste d’exprimer mon sentiment sur la problématique des restaurations :

Sur les restaurations quelles qu’elles soient, si on utilise des méthodes dites anciennes, il y a toujours des biais.
Déjà, au départ, pour un ouvrage important, on fait référence à quelle époque ? Le château du Haut Koenigsbourg a été construit au XIIe siècle et a subi de nombreux avatars jusqu’à son incendie et sa destruction quasi complète au XVIIe siècle.
La notice sur Wikipedia est intéressante pour conclure que « la restitution de Bobo Ebhardt (l’architecte) est admise comme plausible… »
fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_du_Haut-Koenigsbourg
Ensuite, pour les outils et les matériaux utilisés, les choix sont également hasardeux… etc.
J’ai eu l’occasion de discuter avec un responsable de « L’œuvre Notre Dame », l’organisme en charge de la restauration permanente de la Cathédrale de Strasbourg. Outre le problème de la documentation, il y a des choses qu’on ne peut faire à l’identique et de citer le grès utilisé à l’origine qui est trop friable… etc.
Pour l’anecdote également, pour des raisons faciles à comprendre, tout est hissé (matériaux, outils et personnes) au niveau de la plateforme par ascenseur, sinon, de mémoire, il y a 303 marches (je les ai comptées).
Tout ça pour dire que la restauration selon les moyens de l’époque est une utopie sympathique mais il faut rester modeste et il y a toujours des adaptations.
Pour finir sur le chapitre, j’espère que la restauration plus ou moins à l’identique de Notre Dame de Paris n’a pas gardé l’ancien système de sécurité qui n’a pas empêché l’incendie…
Sur d’autres techniques d’entretien et de restauration, on trouve les mêmes problèmes : on ne remplace pas sur un tableau un vernis de mauvaise qualité qui n’a pas tenu le temps par le même… etc.
J’ai connu des restaurateurs de tableaux, il y a toujours des choix difficiles…

En tout cas, c’est un sujet passionnant car il y a toujours une nostalgie du passé à vouloir y retourner alors que la machine à remonter le temps n’existe que dans les œuvres de fiction.

On peut citer également le Château du Haut Koenigsbourg en Alsace détruit lors de la guerre de trente ans au XVIIe siècle et reconstruit à l’initiative de Guillaume II, empereur d’Allemagne au début du XXe siècle - l’Alsace étant allemande depuis la guerre de 1870.

Dans le même domaine, les maisons « à colombages » sont démontables et transportables. À ce titre elles étaient classées dans le mobilier du propriétaire.

C’est ainsi qu’à l’Ecomusée d’Alsace, on peut admirer deux maisons « importées » et de même il y en a au moins deux « exportées » à l’étranger : l’une au Texas et l’autre au Japon !

lalsaciennesepromene.com/maison-alsacienne-a-colombage/

Tristram a écrit : On peut citer également le Château du Haut Koenigsbourg en Alsace détruit lors de la guerre de trente ans au XVIIe siècle et reconstruit à l’initiative de Guillaume II, empereur d’Allemagne au début du XXe siècle - l’Alsace étant allemande depuis la guerre de 1870.

Dans le même domaine, les maisons « à colombages » sont démontables et transportables. À ce titre elles étaient classées dans le mobilier du propriétaire.

C’est ainsi qu’à l’Ecomusée d’Alsace, on peut admirer deux maisons « importées » et de même il y en a au moins deux « exportées » à l’étranger : l’une au Texas et l’autre au Japon !

lalsaciennesepromene.com/maison-alsacienne-a-colombage/ Afficher tout La château du haut Koeningsborg a été reconstruit avec des méthodes contemporaines. Ici l anecdote parle de reconstruction avec des méthodes d un autre âge. Mais ça enlève rien de la difficulté du travail effectué.

Je suis d’accord avec cette remarque et je me permets juste d’exprimer mon sentiment sur la problématique des restaurations :

Sur les restaurations quelles qu’elles soient, si on utilise des méthodes dites anciennes, il y a toujours des biais.
Déjà, au départ, pour un ouvrage important, on fait référence à quelle époque ? Le château du Haut Koenigsbourg a été construit au XIIe siècle et a subi de nombreux avatars jusqu’à son incendie et sa destruction quasi complète au XVIIe siècle.
La notice sur Wikipedia est intéressante pour conclure que « la restitution de Bobo Ebhardt (l’architecte) est admise comme plausible… »
fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_du_Haut-Koenigsbourg
Ensuite, pour les outils et les matériaux utilisés, les choix sont également hasardeux… etc.
J’ai eu l’occasion de discuter avec un responsable de « L’œuvre Notre Dame », l’organisme en charge de la restauration permanente de la Cathédrale de Strasbourg. Outre le problème de la documentation, il y a des choses qu’on ne peut faire à l’identique et de citer le grès utilisé à l’origine qui est trop friable… etc.
Pour l’anecdote également, pour des raisons faciles à comprendre, tout est hissé (matériaux, outils et personnes) au niveau de la plateforme par ascenseur, sinon, de mémoire, il y a 303 marches (je les ai comptées).
Tout ça pour dire que la restauration selon les moyens de l’époque est une utopie sympathique mais il faut rester modeste et il y a toujours des adaptations.
Pour finir sur le chapitre, j’espère que la restauration plus ou moins à l’identique de Notre Dame de Paris n’a pas gardé l’ancien système de sécurité qui n’a pas empêché l’incendie…
Sur d’autres techniques d’entretien et de restauration, on trouve les mêmes problèmes : on ne remplace pas sur un tableau un vernis de mauvaise qualité qui n’a pas tenu le temps par le même… etc.
J’ai connu des restaurateurs de tableaux, il y a toujours des choix difficiles…

En tout cas, c’est un sujet passionnant car il y a toujours une nostalgie du passé à vouloir y retourner alors que la machine à remonter le temps n’existe que dans les œuvres de fiction.

Il n'y avait pas de château auparavant, à Guédelon.
Donc il vaudrait mieux parler de "construction" ou de "créations* me semble-t-il.

patou59 a écrit : Il n'y avait pas de château auparavant, à Guédelon.
Donc il vaudrait mieux parler de "construction" ou de "créations* me semble-t-il. Tu as tout à fait raison. C'est une construction expérimentale visant à "améliorer les connaissances en castellologie et en archéologie expérimentale", selon wikipedia.

fr.wikipedia.org/wiki/Gu%C3%A9delon?wprov=sfla1

Il existe d'ailleurs des échanges entre ces sites sur les méthodes utilisées pour la construction d'éléments architecturaux.

Je partage volontiers l’intérêt pour la compréhension des techniques et moyens utilisés autrefois.
La recherche et l’enseignement de l’histoire dans tous les domaines aide à comprendre d’où on vient pour envisager où on va.

L’expérimentation est toujours intéressante à tous points de vue mais elle a ses limites : pour pousser le bouchon un peu loin, on ne va pas refaire fonctionner la guillotine pour comprendre ses effets et espérer en tirer un enseignement.