Un chef d'oeuvre sur le poêle de la cuisine

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"La Dérision du Christ" est un tableau du peintre florentin Cimabue, réalisé vers 1280, dont l'existence fut découverte par hasard en 2019 seulement : une nonagénaire qui le conservait sur le poêle de sa cuisine le fit expertiser sur les conseils d'un spécialiste, au moment de vendre sa maison. Après authentification, le minuscule tableau fut vendu aux enchères pour plus de 24 millions d'euros, puis acquis par l'État pour le Musée du Louvre, en 2023.


Commentaires préférés (3)

Découvrir la veille de sa mort qu'on a eu un trésor sous les yeux toute sa vie... la blase.

Est ce que cela veut dire que l'état français a payé un tableau au moins 24 millions d'euros ?

a écrit : Est ce que cela veut dire que l'état français a payé un tableau au moins 24 millions d'euros ? Pour compléter ma réponse précédente.
Le vrai “rapport” du Louvre à l’État réside dans ses retombées économiques globales, estimées bien plus élevées que sa subvention :
• Une étude de 2009 (Centre économique de la Sorbonne) chiffrant l’impact indirect à 600 millions à 1 milliard d’euros par an (via le tourisme : hôtels, restaurants, transports). Cela génère des recettes fiscales (TVA, impôts sur les sociétés) pour l’État, estimées à plusieurs fois la subvention versée.
• En 2023, avec 8,9 millions de visiteurs (dont 68 % d’étrangers), le musée a contribué à ~14 milliards d’euros de valeur ajoutée touristique pour la France (estimation sectorielle globale pour Paris).


Tous les commentaires (12)

Découvrir la veille de sa mort qu'on a eu un trésor sous les yeux toute sa vie... la blase.

Est ce que cela veut dire que l'état français a payé un tableau au moins 24 millions d'euros ?

a écrit : Est ce que cela veut dire que l'état français a payé un tableau au moins 24 millions d'euros ? Pour compléter ma réponse précédente.
Le vrai “rapport” du Louvre à l’État réside dans ses retombées économiques globales, estimées bien plus élevées que sa subvention :
• Une étude de 2009 (Centre économique de la Sorbonne) chiffrant l’impact indirect à 600 millions à 1 milliard d’euros par an (via le tourisme : hôtels, restaurants, transports). Cela génère des recettes fiscales (TVA, impôts sur les sociétés) pour l’État, estimées à plusieurs fois la subvention versée.
• En 2023, avec 8,9 millions de visiteurs (dont 68 % d’étrangers), le musée a contribué à ~14 milliards d’euros de valeur ajoutée touristique pour la France (estimation sectorielle globale pour Paris).

a écrit : Est ce que cela veut dire que l'état français a payé un tableau au moins 24 millions d'euros ? Possible. Mais ne t’en fait pas, sur la longue le Louvre a du très vite le rentabiliser.

a écrit : Est ce que cela veut dire que l'état français a payé un tableau au moins 24 millions d'euros ? Il le semble que lors de ces ventes aux enchère d'art, l'Etat peut faire une offre (souvent bien plus basse que le montant espéré) et qu'il a le dernier mot car personne ne peut surenchérir. En gros une sorte de réquisition avec une petite compensation.
Quelqu'un saurait confirmer ?

a écrit : Il le semble que lors de ces ventes aux enchère d'art, l'Etat peut faire une offre (souvent bien plus basse que le montant espéré) et qu'il a le dernier mot car personne ne peut surenchérir. En gros une sorte de réquisition avec une petite compensation.
Quelqu'un saurait confirmer ?
C’est aussi comme quand tu trouves un trésor par hasard . Quelques pièces d’or ça passe ( suivant l’époque) suffit qu’il y est des bijoux et hop l’état garde tout.

a écrit : Il le semble que lors de ces ventes aux enchère d'art, l'Etat peut faire une offre (souvent bien plus basse que le montant espéré) et qu'il a le dernier mot car personne ne peut surenchérir. En gros une sorte de réquisition avec une petite compensation.
Quelqu'un saurait confirmer ?
La préemption se fait au prix de la dernière enchère. Dans ce cas le Musée se substitue à celui qui aurait du acheter. Et seulement si le prix de réserve est dépassé (le minimum que souhaite le vendeur). De ce fait, le vendeur n’est pas lésé. Le plus énervé, c’est le dernier enchérisseur qui passe à côté d’un objet qui a convoité…

a écrit : Il le semble que lors de ces ventes aux enchère d'art, l'Etat peut faire une offre (souvent bien plus basse que le montant espéré) et qu'il a le dernier mot car personne ne peut surenchérir. En gros une sorte de réquisition avec une petite compensation.
Quelqu'un saurait confirmer ?
Ça s’appelle le droit depuis préemption,l’Etat peut préempter n’importe quelle vente ,à savoir être prioritaire,sur le prix de vente indiqué,et cela même si un acheteur s’est déjà prononcé avec offre ferme et acompte séquestre de Résa déjà versé pour bloquer son achat . Les mairies ont
Des y également ce droit de préemption sur tous les bâtiments et maisons de leur commune. Source: ça m’est personnellement arrivé.

a écrit : Est ce que cela veut dire que l'état français a payé un tableau au moins 24 millions d'euros ? Il y a eu très récemment une anecdote sur le sujet.

Les musées nationaux ont un droit de préemption https://share.google/Ctx9Rpe8UEiqUxMwz

Je suis sûr qu'il était presque plus en sécurité chez son ancien propriétaire .