L'homme qui survécut à une barre de fer dans le crâne

Proposé par
Bigbouv
le

Phineas Gage est l'un des cas les plus connus de la médecine moderne et de la neurologie. En 1848, alors qu'il travaillait à la construction d'un chemin de fer, une explosion projeta une barre de fer qui lui transperça complètement le crâne. Il survécut avec pour seule séquelle physique la perte d'un oeil. Son caractère fut en revanche profondément changé.

Ceci permit des avancées médicales majeures, car on comprit alors en analysant son caractère avant et après l'accident que les lobes frontaux avaient un rôle important dans les émotions et le caractère.


Tous les commentaires (97)

D'apres ce que je sais je peux vous assurer que l'orsque qu'un objet vous traverse le crane la vie vous dit aurevoir donc ..

Posté le

android

(0)

Répondre

et moi qui me plaint des mal de tete le lendemain de bringue

Posté le

android

(0)

Répondre

Il y a aussi les célèbres cas cliniques de M. HM et M. NA (mais eux c'était les lobes temporaux médians et donc la memoire avec amnésie rétrograde et antérograde)

Posté le

android

(0)

Répondre

Petite précision sur la manière, ce cher monsieur travaillant a la construction du chemin de fer était charge de dégager la voie, pour cela il utilisait de la poudre a canon qu'il insérait dans des failles de la roche et la tassant avec une bar de fer, en tassant il "rippa" contre la paroi et la friction entre les deux matériaux provoqua une étincelle qui fit exploser et la poudre et projeter la barre a tracée son crâne
Source : SVJ spécial cerveau

a écrit : Il avait des réponses émotives inappropriées , ce qui a surpris ses proches, il me semble même qu'il a été repoussé par don entourage à force parce qu'il n'était plus "lui même" ... Ça fait réfléchir, non?
Un autre cas célèbre, s'il n'est pas déjà passé sur scmb est celui de kor
sakoff à qui on a enlevé l'hypocampe pour arrêter d'avoir des crises d'épilepsie : il n'avait plus de mémoire immédiate et oubliait au fur et à mesure, il a fini comme un coq en pâte, cobaye à vie dans un pavillon indépendant d'un hôpital. Afficher tout
Juste à noter que H.M. (dont on parle ici) n'était pas un Korsakov mais bien un épileptique pharmacoresistant à qui on a enlevé la partie médiane des lobes temporaux dont les hippocampes :) d'où incapacité de création de nouveaux souvenirs mais assez bonne conservation de sa mémoire : à chaque fois que sa femme entrait dans la pièce, il sautait vers elle comme si il ne l'avait plus vue depuis des années, avec à chaque fois le même enthousiasme :) de plus il resta un assez bon pianiste. Il resta en effet sujet d'experimentations sur la mémoire pendant fort longtemps et était lors de chaque séance très content d'aider les chercheurs qu'il n'a jamais reconnus et s'étonnait de sa "compétence soudaine" en des domaines de mémoire procédurale, tels que l'écriture a l'envers, qu'on lui faisait pratiquer de nombreuses fois :)

Posté le

android

(4)

Répondre

a écrit : Cela me fait penser à une légende urbaine, mais qui est pourtant véridique: Un homme aux Etats Unis avait d'affreux maux de têtes qui lui empechaient de profiter de la vie. Il a alors décidé de mettre fin à ses jours : Il se tira une balle dans le crane et celle-ci travera son cerveau. Mais aussi surprenant que soit-il il survécut: la balle a effectué une lobectomie du cerveau et aucune partie vitale n'a été endomagé. Les seuls effets ont été la disparition des fameuses migraines et également comme dans l'anecdote un changement de caractère. La plus surprise fut sa femme qui a découvert son mari avec le crane troué et le sourire aux levres. Afficher tout C'est intéressant ce que tu raconte mais en même temps, je crois que je vais faire un cauchemar avec cette dernière phrase. . . ^.^"

a écrit : pendant les guerres napoléoniennes, on s'est aperçu que nombre de blessés à la nuque (traversée par une flèche) devenaient aveugles, ce qui permit d'en déduire que la vue était assurée par la zone arrière du cerveau On comprend pourquoi ils ont gagné si on leur tirait des flèches x)

Posté le

android

(0)

Répondre

Ca me fait penser à un mec qui pendant une guerre (je ne sais plus laquelle), s'est pris une balle dans la tête et le seul effet était qu'il n'avait plus envie de dormir ni le besoin et n'avait plus la sensation de fatigue.

Posté le

android

(1)

Répondre

Ils y a plus de cas de survie après une balle dans la tête que ce que l'on peut penser de prime abord.

Un cas français dans les années 1950 : Albert MILLET, s'est pris 3 balles (oui, trois) dans la tête et à survécu (pour pouvoir se rendre à son procès et se faire condamner à mort. Ironie, quand tu nous tiens!!).

Et il y en a beaucoup d'autres. Mais NE TENTEZ PAS À L'ÉCOLE OU À LA MAISON ;)

Posté le

android

(2)

Répondre

On a ainsi découvert la plasticité cérébrale. Je m explique, le cerveau est composé de plusieurs zones. Chaque zone correspond ( dirige ) une partie du corps humain. Après un accident, certaines zones sont affectées rendant ainsi impossible, de façon temporaire, la realisation temporaire de certain mouvement. Le cerveau va alors être capable de s adapter en développant d autres zones capables de réaliser les mouvements affectés par l accident. La plasticité cérébrale est ainsi à la base de la rééducation

Posté le

android

(3)

Répondre

Cet exemple a joué un rôle important dans la philosophie, en tant que critique de la dualité de Descartes (la substance du moi qui est pensée n'est pas un absolu et est bien en relation avec la matière) et aussi du comportement freudien, de la psychanalyse. Un livre en parle d'ailleurs: L'erreur de Descartes

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : Cela me fait penser à une légende urbaine, mais qui est pourtant véridique: Un homme aux Etats Unis avait d'affreux maux de têtes qui lui empechaient de profiter de la vie. Il a alors décidé de mettre fin à ses jours : Il se tira une balle dans le crane et celle-ci travera son cerveau. Mais aussi surprenant que soit-il il survécut: la balle a effectué une lobectomie du cerveau et aucune partie vitale n'a été endomagé. Les seuls effets ont été la disparition des fameuses migraines et également comme dans l'anecdote un changement de caractère. La plus surprise fut sa femme qui a découvert son mari avec le crane troué et le sourire aux levres. Afficher tout Précisément ce n'était pas une migraine mais des troubles obsessionnel compulsif (TOC). Je ne connais bien cette histoire, qui en effet est vraie.

a écrit : Tu parles sûrement de Klaus Barbie, qui a fait de nombreuses expériences sur les hommes... Dit pas nimp Barbie a pas fait grand chose à part obéir aux ordres en raflant des juifs et en luttant contre la résistance francaise