Pour prélever les organes d'une personne en état de mort cérébrale en vue d'une greffe, celle-ci doit être anesthésiée. Non pas parce qu'elle peut ressentir la douleur, mais parce que son corps reste sensible et peut avoir des réactions à l'opération : les muscles peuvent par exemple se contracter et rendre l'opération difficile.
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Il disait s'imaginer faire des voyages pour passer le temps.
Pour tout ceux qui sont encore curieux, qui veulent, comme moi, lire des témoignages de personnes qui ont vécu ça, ou des personnes qui ont accompagnées celles qui étaient dans le coma.
Et à toutes celles qui sont dans ce dernier cas et qui passent par la : un grand mot : COURAGE.
Sinon, même étant dans ce corps de métier, Je me coucherai moins bête :)
Édit : et encore une fois j'ai été devancée ;)
Beaucoup confondent coma profond et mort encéphalique. Lors d'une mort encéphalique il n'y à plus d'irrigation sanguine du cerveau et plus d'activité électrique de ce dernier. Le diagnostic est fait a l'aide de 2encéphalo electrogramme (qui ne démontrera aucune activité) ou d'un scanner cérébral injecté (aucun flux sanguin).Il n'y à plus aucune chance que la personne se réveille, les neurones ne se régénérant pas, ces dernières sont mortes par hypoxie (manque d'O2) et donc la mort est définitive.
De plus, Il est extrêmement difficile de maintenir un corps "en vie" dans ce cas. Cela ne dure rarement plus de 24h (le temps de l'organisation du prélèvement d'organes). Effectivement toutes les fonctions primordiales du corps humain sont régulées par le cerveau. Une personne atteinte de mort encéphalique devra bien entendu être maintenue sous respiration artificielle mais les fonctions tels que la tension artérielle, la température, le volume hydrique (...) devront être surveillées et contrôlées par des drogues et autres dispositifs.
Enfin pour finir, l'anecdote n'est pas tout a fait exacte, le donneur est curarisé et non sédaté. Cela empêche toute contraction musculaire
Et croyez moi dans ce cas ont ce fout totalement des autre patients qui ont besoin d'une chambre...
A bon entendeur.
Ce n'est pas de l'égoïsme mais de l'espoir !
Si pour vous d'écrire quelqu'un de malade de tas de viande signifie avoir du bon sens, si nous qui pensons autrement que vous sommes égoïste, alors qu'est-ce que vous êtes VOUS ?!
Et pour terminer je ne vois pas en quoi, ne pas arriver à admettre la mort de quelqu'un qui nous est cher (mon père pour ma part), a un rapport avec vouloir "avoir la conscience légère"... ! C'est aberrant de lire des choses comme ça !
Récemment, j'ai vu un documentaire sur ce sujet.
Et j'ai appris qu'on pouvait communiquer avec les personnes en état de mort cérébrale.
C'est a dire que si une personne est dans cet état, on lui demande si il veut qu'on lui fasse ressentir qu'il est en train de se baigner a la mer, et pour répondre il doit penser a une image (qui lui a été demandée) grâce a sa conscience.
Puis, après obtention de sa réponse, on lui envoi l'image et la sensation d'une baignade.
Bref, les gens dans cet état ne seraient plus dans cette prison qu'est la mort cérébrale. Ils pourraient faire ce qu'ils veulent.
Dans ce genre de cas, il ne faut pas penser à ce qu'on veut nous (à savoir que la personne se réveille), mais à ce que la personne voudrait ! Oui, garder son corps en vie alors qu'il n'y a aucun espoir de rémission, c'est être égoïste, il n'y a pas d'autre mots pour qualifier ça.
De plus, je n'ai jamais dis que traiter quelqu'un de "tas de viande", c'était faire preuve de bon sens. C'est un terme insultant et moralement innaproprié, mais, même si c'est brutal, ça reste la vérité (bien qu'il aurait été plus acceptable de le dire autrement). Là où on fait preuve de bon sens, c'est quand on accepte la réalité et qu'on débranche quelqu'un en mort cérébrale, déjà par respect pour la personne, ensuite pour sauver des vies (grâces aux transplantations).
Pour finir, ce n'est pas "ne pas arriver à admettre la mort de quelqu'un de cher" qui permet d'avoir la conscience légère, mais plutôt ne pas vouloir admettre qu'il n'y a plus d'espoir et faire le geste ultime : débrancher. Tant qu'on ne prends pas la décision de débrancher quelqu'un, on ne peut pas s'en vouloir de sa mort puisque son corps reste en vie ! C'est ça "garder la conscience légère", pour moi.
Enfin, personnellement, ça ne m'est jamais arrivé d'avoir un de mes proches dans un tel état, mais je sais que ma mère et mon père (ils me l'ont dis plusieurs fois) ne veulent surtout pas rester branché à une machine et nous (moi et mes frères) ont déjà dit que si ça devait arriver, alors on devrait les laisser partir et les débrancher. C'est moche à dire, c'est horrible et je souhaite de toutes mes forces que ça n'arrive jamais, mais si ça devait se faire, alors je n'hésiterais pas à faire selon leur volonté à eux. C'est aussi ça être adulte, mature et responsable.
Ça se voit que ça t'es jamais arrivé. L'expérience, c'est des émotions et ça, ça fout toutes tes théories à l'envers...
Pour beaucoup il y a confusion entre coma et mort cérébrale ( et ce malgré les precisions donné es par plusieures personnes). Pour résumer : si le diagnostic de mort cerebrale est posé, le décès est prononcé. Les fonctions vitales sont maintenues en vue d'un éventuel don. La famille décide si ils sont ou non d'accord pour le don. S' il ne sont pas d'accord, le patient est débranché, puisque déjà déclaré mort( ce n'est donc pas de l'euthanasie).
Dans le cas d'un coma c'est différent. Il est vrai que l'on ne peut pas toujours savoir l'évolution. La la famille est consultée pour savoir quelle mesures ils souhaitent prendrent, en fonction de l'état du patient. Mais la, Îl n'est en aucun cas question de don.
J'en profite pour rapeler qu'il faut en parler a vos proche de votre avis concernant le don, car cela arrive toujours dans des moments tres difficile, et c'est délicat a prendre comme décision si on ne connait pas le souhait de la personne .
Pour info, légalement toute personne non inscrite sur la liste de refus peu être donneur ( avec ou sans accord de la famille), mais officieusement, le choix des proches est toujours respecté.
Comme déjà dit plus haut, bcp confondent mort cérébrale et coma avancé.
Ce qu'il faut retenir c est que la mort du cerveau = la mort de l individu.
Médicalement parlant, le diagnostic de mort cérébrale se pose devant des critères dits "cliniques":
- absence totale de conscience
- abolition de tous les réflexes du tronc cérébral
- absence de ventilation spontanée
- absence de motricité spontanée
Et devant des critères paracliniques:
- 2 tracés EEG de 30 min nuls et aréactifs a 4h d intervalle
- OU une angiographie a la fluoresceine objectivant l arrêt de la circulation encéphalique.
Et tout ceci en absence d hypothermie, de sédation et de troubles métaboliques.
Et ce diagnostic est confirmé par deux médecins différents n ayant pas de liens entre eux ou ac le patient.
Lorsque le diagnostic de mort cérébrale est posé, la question du prélèvement d organe est posée tout en sachant qu il est très difficile de maintenir les fonctions vitales (température, TA etc...) et que le temps fait que les organes commencent a se détériorer (comme pour toute mort), donc non on ne peut maintenir indéfiniment quelqu'un en état de mort encéphalique.
Et comme dit plus haut, il n y a pas d anesthésie mais une curarisation.
Donc non, ça ne fout pas mes théories en l'air. Pour certains je passe pour un sans-coeur, quelqu'un de froid, mais au moins ça me permet de prendre les bonnes décisions.