Grenoble s'appela Grelibre par haine des riches

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Beaucoup d'autres exemples au quotidien montraient cette aversion envers la noblesse.
Par exemple, on ne s'appelait plus "monsieur Untel" mais "citoyen Untel" ; le tutoiement était obligatoire (une loi a été promulguée pour ça), car le vouvoiement rappelait la servilité envers les nobles ; certains vêtements comme les chapeaux pour les dames ou les culottes pour les hommes (pantalons de l'époque, rentrés dans des bas) vous rendaient tout de suite suspect et vous valaient une rossée si vous tombiez contre des "sans-culotte" (révolutionnaires, pour la plupart anti-nobles, appelés ainsi car justement ils ne portaient pas la culotte, vêtement de noble/bourgeois), etc.

Grelibre : un nom assez iglibre.

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Pendant la Révolution française, les adversaires de la religion débaptisèrent les communes ou les personnes dont le nom commençait par la syllabe/sin/ ( écrite "saint" ou autrement ) . Ce dialogue a été rapporté par un témoin :

"- Comment t'appelles-tu ?
- Symphorien .
- Y a pas de saint, tu t'appelleras désormais Phorien !
- Tiens, c'est "gulier" ça !"


Tous les commentaires (54)

Grelobre sonne bien aussi ^_^

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Grelibre ça me fait rire quand on pense que Grenoble est dans une vallée, donc en forme de cuvette...

Beaucoup d'autres exemples au quotidien montraient cette aversion envers la noblesse.
Par exemple, on ne s'appelait plus "monsieur Untel" mais "citoyen Untel" ; le tutoiement était obligatoire (une loi a été promulguée pour ça), car le vouvoiement rappelait la servilité envers les nobles ; certains vêtements comme les chapeaux pour les dames ou les culottes pour les hommes (pantalons de l'époque, rentrés dans des bas) vous rendaient tout de suite suspect et vous valaient une rossée si vous tombiez contre des "sans-culotte" (révolutionnaires, pour la plupart anti-nobles, appelés ainsi car justement ils ne portaient pas la culotte, vêtement de noble/bourgeois), etc.

Grelibre : un nom assez iglibre.

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Pendant la Révolution française, les adversaires de la religion débaptisèrent les communes ou les personnes dont le nom commençait par la syllabe/sin/ ( écrite "saint" ou autrement ) . Ce dialogue a été rapporté par un témoin :

"- Comment t'appelles-tu ?
- Symphorien .
- Y a pas de saint, tu t'appelleras désormais Phorien !
- Tiens, c'est "gulier" ça !"

a écrit : Pendant la Révolution française, les adversaires de la religion débaptisèrent les communes ou les personnes dont le nom commençait par la syllabe/sin/ ( écrite "saint" ou autrement ) . Ce dialogue a été rapporté par un témoin :

"- Comment t'appelles-tu ?
- Symphorien .
- Y a
pas de saint, tu t'appelleras désormais Phorien !
- Tiens, c'est "gulier" ça !"
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Ne Melenchon pas tout ! Sinon comment appelait-on les "seins" d'une femme ?

Au final ce sont les bourgeois qui ont remporté cette révolution.
Le peuple se bat, le peuple gagne la bataille, mais ce ne sont pas eux qui gagne la bataille

C est impressionant de voir à quel point les bourgeois ont réussi à remonter le peuple contre la noblesse durant la révolution française... Surtout quand on voit comment ces mêmes bourgeois ont traité ce peuple peu de temps après

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Voir la page Wikipedia donnant la liste de tous les changements de noms. Noble était supprimé mais également tout ce qui rappelle la religion (église, Saint,...). De mémoire, Saint malo est devenue Port malo.

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a écrit : Ne Melenchon pas tout ! Sinon comment appelait-on les "seins" d'une femme ? Notons qu'à partir de 1789 la particule n'est pas toujours déclarée à l'état civil et que, pendant la Révolution, certains nobles préfèrent la " couper " plutôt que de se faire couper la tête !
Les républicains faisaient l'amalgame "particule égale noblesse" . Ainsi cette anecdote : un jeune aristocrate comparaît et l 'un des juges demande son nom :
-" François , comte de Saint-Cyr répond l'accusé .
- Il n'y a plus de comtes.
- Alors : François de Saint-Cyr.
- Les particules sont supprimées.
- Alors : François Saint-Cyr
- Il n'y a plus de saints.
- François Cyr.
- Il n'y a plus de sire ....

Pour en revenir à votre remarque , les révolutionnaires s'en prirent particulièrement aux villes dont le toponyme comportait le mot saint , roi , reine ou château :

Bourg-la-Reine : Bourg - L'Égalité
Bourg-Saint- Maurice : Nargue Sarde
Saint-Chamond : Val - Rousseau
Saint- Dénis : Franciade
Saint- Malo : Port-Malo
Saint - Mandé : La Révolution
Etc ... Etc ....

Et dire que de nos jours l'adjectif noble n'est plus lié à l'aristocratie !

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"Grenade" aurait était plus approprié en temps de révolution

a écrit : Au final ce sont les bourgeois qui ont remporté cette révolution.
Le peuple se bat, le peuple gagne la bataille, mais ce ne sont pas eux qui gagne la bataille
C'est toujours comme ça, le peuple fait nombre mais c'est une élite qui tire les marrons du feu. Voir les révolutions récentes dans le monde arabe...

a écrit : Beaucoup d'autres exemples au quotidien montraient cette aversion envers la noblesse.
Par exemple, on ne s'appelait plus "monsieur Untel" mais "citoyen Untel" ; le tutoiement était obligatoire (une loi a été promulguée pour ça), car le vouvoiement rappelait la servilité envers les n
obles ; certains vêtements comme les chapeaux pour les dames ou les culottes pour les hommes (pantalons de l'époque, rentrés dans des bas) vous rendaient tout de suite suspect et vous valaient une rossée si vous tombiez contre des "sans-culotte" (révolutionnaires, pour la plupart anti-nobles, appelés ainsi car justement ils ne portaient pas la culotte, vêtement de noble/bourgeois), etc. Afficher tout
Sous le Directoire, on assiste a la mode inverse et il est de bon ton de bannir tout ce qui peut rappeler la Révolution. Les Merveilleuses et les Incroyables vont même jusqu'à supprimer pour cette raison le R de leur langage. Les incroyables ont pour habitude de se balader avec un gourdin qu'ils nomment leur Pouvoir Exécutif, qui leur sert à rosser les partisans de la Révolution...

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a écrit : Grelibre ça me fait rire quand on pense que Grenoble est dans une vallée, donc en forme de cuvette... Alors là je ne trouve pas où est l humour

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Grenoble s'est aussi appelé Cularo à une certaine époque.

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Juste pour dire que les commentaires sont aussi intéressants et instructifs que l'anecdote. Merci à tous

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a écrit : Pendant la Révolution française, les adversaires de la religion débaptisèrent les communes ou les personnes dont le nom commençait par la syllabe/sin/ ( écrite "saint" ou autrement ) . Ce dialogue a été rapporté par un témoin :

"- Comment t'appelles-tu ?
- Symphorien .
- Y a
pas de saint, tu t'appelleras désormais Phorien !
- Tiens, c'est "gulier" ça !"
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D'ailleurs, un tout petit village de bourgogne (dont je viens) s'appelle saint symphorien

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Et pour les vig-nobles?

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