Il faut un peu plus de 8 minutes pour que les photons (particules élémentaires de la lumière) du Soleil nous parviennent sur Terre. Mais cette durée ne vaut qu'à partir de la surface du Soleil. En effet, pour arriver du centre où ils sont créés à la surface de celui-ci, ils peuvent mettre des millions d'années, le temps de se frayer un chemin parmi les différentes couches très denses du Soleil, par un voyage chaotique appelé la marche aléatoire du photon.
La pression au centre du soleil est telle que les photons rentrent en contact avec d'autres éléments, leur donnant des trajectoires aléatoires, et rendant le temps de sortie très long.
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Les décalages temporel provoquant des accélérations du temps pour les voyageurs se produisent au contraire pour une vitesse inférieure à la vitesse de la lumière.
La superbe BD "La guerre éternelle" en fait d'ailleurs état : les voyageurs revenant d'un voyage stellaire arrivent sur une Terre où beaucoup plus d'années et générations ont passé. Je ne prétends pas que c'est parce que c'est écrit dans une BD que c'est vrai, bien sûr, c'est juste pour que les personnes intéressées puissent en trouver une illustration.
Merci de m'avoir corrigé mais il me semblait que la composition des vitesses était une loi de mécanique newtonienne...mon prof a insisté sur le fait que ça ne fonctionne pas en relativité restreinte justement parce qu'on ne peut pas dépasser la vitesse de la lumière ! Si tu pouvais m'éclairer sur ce point également, ça m'arrangerait beaucoup ! :)
De plus sans faire de démonstration de physique que je suis bien incapable de mener, l'expérience des horloges atomiques prouve que plus la vitesse est grande, plus le temps s'écoule lentement. Par conséquent si il était possible de dépasser la vitesse de la lumière, j'imagine que logiquement le temps s'écoulerait à l'envers...bien sûr il s'agit d'une expérience de pensée et j'imagine qu'il y a quelque chose qui cloche dans mon raisonnement, mais si tu pouvais à nouveau me faire profiter de ton savoir à ce sujet, ce serait vraiment sympa ! :)
Merci Alainric pour cette précision j'ai appris quelques trucs ;)
J'ajouterais qu'un trou noir ne dévore pas tout ce qui est tout autour comme un aspirateur, son champ de gravité est le même ni plus ni moins que l'étoile dont il est l'origine, il faut entrer dans ce fameux diamètre pour y être bloqué.
Et non toutes les étoiles ne forment pas de trou noir bien sur, ça reste assez rare, le soleil par exemple est trop petit pour en devenir. Wikipedia pour les précisions ;)
Ensuite, pour les neutrinos, une autre mesure avait été faite bien avant : un labo sous terrain avait détecté un rayonnement de neutrinos, puis de photon avec un décalage cohérent avec la mesure récente qui a fait débat.
La thèse de la défaillance matérielle ne semble pas expliquer cette déférence de vitesse selon Etienne Klein dans une de ses conférences (dispo sur le site de la bnf).
La vitesse de la lumière a-t-elle été dépassée par des neutrinos ? - Conférence d'Etienne Klein à Centrale Paris - 11 octobre 2011
www.dailymotion.com/video/xly5n7_la-vitesse-de-la-lumiere-a-t-elle-ete-depassee-par-des-neutrinos-conference-d-etienne-klein-a-centra_tech
En parlant des trous noirs, le Soleil compressé dans une sphère de 3.000 km de rayon deviendrait un trou noir.
La Terre compressée dans un volume de quelque millimètres cubes deviendrait aussi un trou noir.
Mais effectivement, on ne prévoit pas cette fin à notre Soleil.
Ahh cool, non je ne connais pas cette vidéo, bien que ce soit le bon intervenant !
Je vais regarder ça, merci !
En effet, j'en ai parlé plus haut dans mes messages pages 3 et 4, un trou noir n'est qu'un effondrement de la matière sur elle même peut importe l'objet impliqué, simplement les étoiles les plus massives y sont plus sujette au vue de leur grande masse donc et de leur composition je suppose aussi.
Mais je te confirme que pour l'instant, aucune expérience (vérifiée, si on parle d'OPERA) n'a montré que des particules pouvaient de déplacer plus vite que la lumière.
D'accord, c'est compris !
Encore une précision, la théorie de la relativité exprimée exige l'existence d'une vitesse limite, mais rien ne dit que c'est la lumière. Einstein et tout le monde le supposent, mais il est incorrect de dire (comme les médias l'ont fait), que trouver quelque chose qui irait plus vite que la lumière rend cette théorie fausse.
Ca dis juste que C n'est pas la vitesse limite. bien que pour l'instant tout laisse a le croire.
(d'après Etienne Klein toujours)
Il y a en effet dilatation des temps impropres, tout est question de référentiel (tout est relatif comme dirait l'autre). En accélérant des particules à des vitesses relativistes leur durée de vie, mesurée dans le référentiel du laboratoire, est bien plus grande que celle au repos (bien pratique pour les synchrotron etc.). Celle au repos est d'ailleurs celle de la particule dans son référentiel propre. Cette dilatation des temps impropre est proportionnelle au facteur gamma des transformations de Lorentz, celui-ci est infini lorsque la vitesse de la particule atteint la vitesse de la lumière, un photon dans le vide ne "vieillit" donc pas pour l'observateur.
A noter que pour les particules c'est nous qui veillissons moins vite. Le pseudo-paradoxe des jumeaux de Langevin nous permet de démontrer que le jumeau voyageant dans la fusée reviens plus jeune que son frère car sa fusée accélère, le référentiel n'est donc plus galiléen. Le temps propre est alors mesuré dans le repéré terrestre (approximé galiléen).
Ainsi on peut imaginer que les atomes composant cette étoile sont très rapproché ( en même temps l'hydrogène fusionné dans le soleil donc on sait que sa densité ( peut être faut il dire compacité ??) est forte ).
Les atomes absorbe les photon pour en remettre un autre d'un niveau d'énergie ( longueur d'onde ) différent. Donc si un atome absorbe un photon en émet un autre qui est absorbé par l'atome voisin etc on peut facilement imaginé que ce photon mettra plus de temps à nous parvenir.
Maintenant si on prend en compte la taille du soleil on se rend compte qu'il faudra beaucoup d'émission absorption avant que ce photon soit libéré dans l'espace.
La physique certe c'est des maths mais c'est surtout un gymnastique intellectuelle.
Ensutie pour en revenir à ce que tu disais, lorsqu'un atome absorbe un photon il n'en réémet pas forcément un, il peut se desexciter de manière non radiative (par exemple lors d'un choc, ce qui est très courant dans les milieux denses). De plus lors de la desexcitation radiative (spontanée ou stimulée) le photon émis peut être de fréquence/longueur d'onde identique à celui absorbé. D'ailleurs tout photon ne peut pas être absorbé par tout atome, cela va dépondre de l'état des atomes et de la longueur d'onde du photon incident etc... Cependant si l'atome absorbe un photon il peut très bien se desexciter à un niveau inférieur de manière non radiative puis se desexciter encore (si son état le permet) de manière radiative, émettant un photon de longueur d'onde différente de celle du photon absorbé.
Dans tous les cas, la vitesse de la lumière dépend de la distance qui nous sépare de l'interrupteur