Pour tenter de prouver que les études scientifiques sur les régimes publiées dans les revues ne sont pas toujours fiables, une équipe de documentalistes mit sur pied une étude volontairement fausse qu'ils réussirent à faire publier et diffuser. Le thème : faire croire que le chocolat est un aliment amaigrissant.
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Il ne fait pas tout mettre dans le même panier ! Ce qui se vend avec des arguments pseudo-scientifiques, des articles à sensations dans la presse, ou des faux débats lancés par des personnes ayant quelque chose à vendre, ou une idéologie à propager.
Tout cela n'a rien à voir avec la science.
Bio ou non-bio, au final on a la même chose dans notre assiette, on a juste payé plus cher.
Une autre étude américaine dit qu'il est déconseillé aux manchots de prendre du chocolat...
Plus sérieusement, j'ai étudié que c'est une forme de "légitimité par l'autorité" :
le lecteur lit "une étude scientifique" faite par un "expert" = le lecteur ne se pose pas de questions & estime que l'auteur sait de quoi il parle...
Ca ne s'applique pas uniquement au domaine scientifique, un politicien,un policier...
Toute personne supposée s'y connaitre dans un domaine où l'on n'est pas vraiment à l'aise peut nous faire gober cela...
Je n avais pas connaissance de cette "déclaration d absence de conflits d intérêts".
Pourriez-vous nous indiquer par qui est elle faite ? Émane t elle d une institution ou bien est ce une simple déclaration sur l honneur ? En cas de déclaration erronée, à quels types de sanctions peut on s attendre?
Il faut un lien, un article qui argumente et appuie ses arguments avec des sources indépendantes, pas une interview sans rien pour supporter les dires.
C'est assez technique, mais une entreprise se voit attribuer une plage d'IP fixe, elle ne peut pas en changer comme cela. C'est pareil avec ton fournisseur d'accès en tant que particulier !
Les bannis de SCMB sont au courant ;).
Le chercheur qui cherche sur un sujet qui le passionne n'existe quasiment plus de nos jours.
Aujourd'hui, on embauche un chercheur, on lui demande de trouver, par exemple, une pillule qui fait maigrir et on exige des résultats en deux ans sinon, viré.
Le chercheur n'a souvent pas d'autre choix que de biaiser les résultats s'il ne veut pas être fichu à la porte et voir son nom trainé dans la boue et on se retrouve aujourd'hui avec des tas de pillules et de bidules hors de prix, au mieux; rarement; plus efficace, très souvent quasi identique que le même truc découvert 30 ans plus tôt et au pire carrément dangereux mais vendu quand même.
Bonnes vidéos selon moi: quand l auteur de l étude doit répondre à certains détracteurs. Il ne s'en sort pas toujours bien, d ailleurs.
Pour ceux que la question de la dangerosité des ogm intéresse, en allant simplement sur youtube vous trouverez pas mal de vidéos concernant l étude de seralini. Pour vous faire votre propre opinion.
Vous être en train de nous dire qu un labo pharmaceutique ne peut pas payer des gens qui feront sa propagande sur Wikipedia depuis n importe quelle IP ? Par exemple, un banni de cette appli, sous un autre pseudo et depuis une autre IP, ne peut il pas continuer à participer ?
Bon peut-être que j ai pas bien compris c est vrai que"c est assez technique ", mais c est ça qu est bien sur cette appli, on apprend des trucs quoi. Même des trucs techniques !
Il me semble pour ma part que là où vous parlez de malformations il s agit de tumeurs? C est pourquoi si j ai bien compris ces rats sont de plus en plus utilisés en cancérologie, car ils développent facilement des tumeurs.
Quant aux autres études que vous qualifiez d "officielles" ( les " sont de vous) vous auriez pu aussi les dire "privées ", réalisées par les mêmes entreprises qui fabriquent les produits alimentaires, études validées ou non par des organismes dont certains contestent l indépendance. Il n y a pas d institution publique qui vérifie systématiquement les produits, c est super coûteux,; elles ne font qu analyser des études produites par les fabricants mêmes.
Il y a même des analyses de sang de rats de Monsanto qui sont gardées secrètes au nom du secret industriel, si j ai bien compris beaucoup de firmes font cela.
Lorsque tu sors de ton entreprise depuis ton ordinateur, tu sors avec une ou plusieurs (peu) IP qui sont celles de la société. Tu ne peux pas les changer, l'entreprise ne possède que peu d'IP publiques.
Techniquement, puisque tu veux des détails et que c'est de mon domaine d'expertise ;), on utilise un moyen technique pour permettre à un nombre très important de terminaux IP (ordinateurs, smartphones, objets connectés) d'accéder à Internet à partir d'un nombre limité d'adresses IP publiques : c'est ce que l'on appelle le NAT, pour Network Address Translation (traduction d'adresse réseau).
Les IP "publiques" sont celles qui sont accessibles depuis l'extérieur. Un composant réseau appelé routeur (comme ta box internet) "traduit" ton adresse IP locale (les objets connectés de ta maison dans le cas de ta box) en leur permettant de passer par l'adresse publique : elle seule est visible de l'extérieur.
Mais ça ne marche que dans un sens : personne ne peut se connecter à ton smartphone depuis l'extérieur si ton smartphone n'a pas sa propre IP publique, ce qui n'est pas le cas derrière ta box.
Lorsque tu accèdes à Internet depuis n'importe quel ordinateur/objet connecté comme dans une entreprise, tu es toujours visible avec la même adresse IP : si elle est bloquée sur un site, aucun objet connecté derrière le routeur NAT ne pourra y accéder.
Les IP arrivent à pénurie mondialement, avec le protocole IP version 4. C'est à dire qu'il est difficile, selon les localisations, d'obtenir de nouvelles IP.
La version 6 du protocole IP (Internet Protocole) devrait résoudre cette pénurie pour un moment, mais il n'est pas encore appliqué globalement. Et de toutes les façons, obtenir une IP, ou une plage contiguë d'adresses IP coûte cher.
J'espère que c'était assez clair :).
fr.m.wikipedia.org/wiki/Network_address_translation
m.actu-environnement.com/actualites/risques-sanitaires-ogm-phyto-seralini-16864.html
Il y a aussi le fil de discussion sur les OGM dans le forum, qui permettent d'échanger à ce sujet, qui ne concerne pas l'anecdote.
forum.secouchermoinsbete.fr/topic/162-les-ogm/
Concernant les payeurs, ce qui est intéressant avec la science, c'est que même si on n'y croit pas et que cela contredit nos croyances, un fait scientifique reste vrai quoi qu'il arrive, et quel que soit la personne qui l'a trouvé ;). D'autant plus si l'expérience a pu être reproduite avec succès par une équipe indépendante !
Les résultats d'études n'ont que peu de valeur pour le grand public, s'il n'a pas compris comment fonctionne la science. Et leurs résultats préliminaires, demandant validation et revue par la communauté, sont souvent interprétés à tord comme définitifs par des journalistes incompétents ou peu scrupuleux, avides d'information sensationnelle à publier.
Les chercheurs se basent sur des faits pour élaborer des hypothèses et aboutir à d'autres faits, même si ces faits contredisent les idées du départ : une étude correctement réalisée permet d'enrichir nos connaissances et aller plus loin.
Si le "payeur" n'a pas les résultats escomptés, il peut :
- décider de tenter de la reproduire afin d'être sûr des résultats,
- ne pas la publier,
- la publier en toute honnêteté intellectuelle, sachant que tout résultat le fait avancer sur le sujet, - tenter de publier une étude falsifiée : données partielle, sélectionnées afin de coller au résultat escompté, erreurs volontaires de statistiques, etc.
Après, quelles sont les conséquences de ce dernier point, qui est bien sûr déjà arrivé, bien que de manière très marginale ?
Les études scientifiques sont la matière pour avancer dans la recherche : il ne suffit pas de conjecturer, il faut vérifier que l'on n'est pas dans l'erreur. Les chercheurs de diverses communautés vont donc baser leurs travaux sur les études précédentes, et vite s'apercevoir de la supercherie, puisqu'ils n'arriveront pas aux mêmes conclusions.
La communauté scientifique va aussi chercher à reproduire les résultats cruciaux pour la suite de la recherche, analyser le protocole décrit, les mesures, le groupe témoin, la taille des échantillons, etc : là encore, les études truquées ne font pas long feu. Sans compter les "anti-" qui rêvent de pointer une erreur méthodologique pour marquer des points pour leur camp.
Et le retour de bâton est sévère : le chercheur est désavoué et il est très difficile pour lui de regagner sa crédibilité. Et quel serait l'intérêt pour une entreprise de publier des études réalisées par un chercheur désavoué ? Toute crédibilité serait alors perdue. Ce ne sont des conséquences souhaitables pour personnes, on cherche donc à les éviter.
Un peu de contexte :
lejournal.cnrs.fr/billets/osons-parler-de-la-fraude-scientifique
histoire-cnrs.revues.org/566
Voici ce qui fait que le "qui paie" n'a que peu d'importance par rapport à la qualité du contenu de l'étude. S'il faut plus de détails, je t'invite à en discuter sur le forum, on risquerait d'être hors-sujet.