Un avion monomoteur à hélice part d'un côté au décollage

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Lors du décollage d'un avion monomoteur à hélice, celui-ci ne part pas droit ! En effet, il aura tendance à virer brutalement à gauche (l'hélice tournant vers la droite) à cause de l'accélération. Le pilote doit alors compenser grâce aux palonniers. Le même effet peut également se produire en vol, même si les avions modernes ont des technologies permettant de limiter cet effet.

Il s'agit en fait d'une application de la loi de Newton selon laquelle à toute force existe une force opposée de même ampleur. Cela s'appelle en aéronautique le couple de renversement, dépendant du couple gyroscopique étant lui-même en corrélation avec le souffle hélicoïdale.


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a écrit : Pour moi le "lacet inverse" est du à la différence de portance mais aussi de traînée des ailes lors d'un virage. Pour tourner à droite l'aileron de droite est relevé et sa portance devient plus faible que l’aileron de gauche que l'on abaisse. Cela se traduit par un couple et une rotation de lacet en sens inverse du virage. Afficher tout Oui aussi mais il se fait ressentir au décollage pour les monomoteurs. C est pour ça qu il faut mettre du pied pour décoller "droit".

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a écrit : Oui aussi mais il se fait ressentir au décollage pour les monomoteurs. C est pour ça qu il faut mettre du pied pour décoller "droit". Absolument pas ! On garde les ailes à plat au décollage !
J'explique en détail les effets lors de la mise en puissance et lors du décollage. J'explique aussi à quoi est dû le lacet inverse en page 3.
Il suffit de lire !

a écrit : Absolument pas ! On garde les ailes à plat au décollage !
J'explique en détail les effets lors de la mise en puissance et lors du décollage. J'explique aussi à quoi est dû le lacet inverse en page 3.
Il suffit de lire !
Oula on se detend ! J ai écrit du "pied" ! Tu devrait savoir que mettre du pied sert à corriger l axe de lacet et non de tangage (pour les ailes) qui est reservé au manche tout comme l axe de roulis ( l empennage horizontal) ce qui a pour effet de contrer le couple au decollage.

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Petite erreur dans mon com précédent j ai inversé tangage et roulis. Mea culpa.

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a écrit : Sans te contredire un hélicoptère n a pas d hélice mais un rotor,en général un rotor principal et un rotor anticouple ( rotor de queue).
Comme tu le précise, certaine machine n ont pas de rotor anticouple pour contrer l effet de couple du rotor principal. Le chinook ou le Kamov en sont des exemples.
D'une certaine façon les pales du rotor principal sont à la fois des ailes et une hélice...
La forme bombée des pales assurent la portance comme les ailes d'un avion (ou la voilure d'un planeur). On parle de voilure tournante pour les hélicoptères et les autogires.
D'autre part l'inclinaison opposée de chaque pale donnent le pas comme pour une hélice. Et c'est bien la rotation de ce rotor (pseudo hélice) qui est à la base du déplacement (ou l'inverse pour les autogires).
OK c'est un peut "retors", je vais me coucher pour ne "pas"avoir la "tête" qui tourne... ;-)

a écrit : Oula on se detend ! J ai écrit du "pied" ! Tu devrait savoir que mettre du pied sert à corriger l axe de lacet et non de tangage (pour les ailes) qui est reservé au manche tout comme l axe de roulis ( l empennage horizontal) ce qui a pour effet de contrer le couple au decollage. Mais c'est quoi cette salade ?
En parlant de lacet inverse, vous répondez "Oui aussi mais il se fait ressentir au décollage pour les monomoteurs".
Non et définitivement non, il n'y a pas de lacet inverse au décollage.
Le lacet inverse est dû à une différence de trainée au niveau des ailerons. Au décollage, on garde les ailes à plat et les ailerons ne sont pas actionnés (sauf cas très particuliers).
Si au décollage, on met du pied, c'est à cause du souffle hélicoïdal.
D'ailleurs au décollage, on appuie de moins en moins fort sur la pédale, parce que le vent relatif contribue progressivement à aligner l'avion (et les commandes sont de plus en plus réactives). Si la rotation était due au lacet inverse, il faudra, au contraire, intensifier l'effort parce la différence de trainée s'intensifierait avec la vitesse.
Quand au "couple au décollage", je ne connais pas cette notion.

a écrit : D'une certaine façon les pales du rotor principal sont à la fois des ailes et une hélice...
La forme bombée des pales assurent la portance comme les ailes d'un avion (ou la voilure d'un planeur). On parle de voilure tournante pour les hélicoptères et les autogires.
D'autre part l'
;inclinaison opposée de chaque pale donnent le pas comme pour une hélice. Et c'est bien la rotation de ce rotor (pseudo hélice) qui est à la base du déplacement (ou l'inverse pour les autogires).
OK c'est un peut "retors", je vais me coucher pour ne "pas"avoir la "tête" qui tourne... ;-)
Afficher tout
Oui je connais bien le principe de base d une aile d avion ou d une pale d helico ( pilotage avion).
Mais ma curiosité pour l helicoptere m a poussé à en savoir un peu plus.
par exemple sur le comportement de l écoulement de l air turbulent ou liminaire sur le profile d une pale, ou bien le comportement du vortex du flux d air autour d un rotor en rotation et j en passe..
Bref il y a toujours à apprendre ; )

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a écrit : A savoir que cela s'applique aussi dans le secteur nautique. Il y a ce qu'on appelle le "pas" de l'hélice. Ainsi le bateau aura tendance a viré d'un bord plutôt de l'autre. Rien à voir compte-tenu du ratio entre le poids de l'hélice et celui du bateau !!

Le fait qu'un bateau à moteur "tire" d'un côté vient de la différence de pression de l'eau entre le bas de l'hélice et le haut...
Ce phénomène est d'autant plus présent que le bateau va lentement tout en accélérant.

Le pire de ce cas de figure est lorsqu'un bateau à l'arrêt commence une marche arrière en poussant les gaz.

À ce moment (pour un bateau traditionnel ayant son safran derrière l'hélice - pas pour un hors-bord...), l'hélice décale l'arrière du bateau, et ce dernier n'a pas assez de vitesse pour que la barre agisse.

Il faut attendre une certaine vitesse (on dit que le bateau ait une certaine "erre"), puis couper les gaz pour arriver à rattraper...

Pas évident à maîtriser, mais fait la fortune des marchands de propulseurs d'étraves !!

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