L.es étonnantes méthodes anti-gel des vignerons

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En hiver, les vignes et le gel ne font pas bon ménage. Pour protéger les bourgeons de leurs vignes, les vignerons ont à leur disposition deux techniques surprenantes : l'une consiste à disposer des braséros entre les vignes pour les réchauffer, et l'autre consiste à arroser en continu les bourgeons afin de leur éviter de tomber en dessous de 0°C.


Commentaires préférés (3)

C'est ce qu'il se passe en ce moment et les viticulteurs ont très peur des vendanges de cette année...

Une autre, consiste à laisser le raisin geler après fermentation très mûre (celle qui donne des grains pré fermentés très sucré avec ce qu'on appelle "la pourriture noble" ) on les récolte ainsi et produit ce qu'on appelle "un vin de glace" et c'est vraiment très bon ! C'est très sucré !

Quant à la protection des vignes, il y avait notamment une anecdote qui nous disait que des plans de rosiers étaient plantés aux alentours des vignes. En effet ces derniers étant attaqués plutôt que les vignes, ils permettent au vigneron de savoir quand traité ses plants.
Un peu comme les oiseaux qui s'évanouissait et annoncé donc au mineur un surplus de gaz.

Comme disait Pablo Neruda "Il meurt lentement celui qui ne se laisse jamais aider"


Tous les commentaires (48)

En Grèce, on peut voir au milieu de vergers des installations destinées à produire des fumées. Si surprenant que cela puisse paraître pour un touriste venant en été, il gèle parfois, et elles sont plus destinées à empêcher le dépôt de givre qu'à véritablement chauffer.

C'est ce qu'il se passe en ce moment et les viticulteurs ont très peur des vendanges de cette année...

Je suis justement tombé il y a quelques minutes sur une série de photos de ces braseros prisent de nuit et c'est vraiment magnifique.

Par contre je plains vraiment les vignerons.

Une autre, consiste à laisser le raisin geler après fermentation très mûre (celle qui donne des grains pré fermentés très sucré avec ce qu'on appelle "la pourriture noble" ) on les récolte ainsi et produit ce qu'on appelle "un vin de glace" et c'est vraiment très bon ! C'est très sucré !

a écrit : Une autre, consiste à laisser le raisin geler après fermentation très mûre (celle qui donne des grains pré fermentés très sucré avec ce qu'on appelle "la pourriture noble" ) on les récolte ainsi et produit ce qu'on appelle "un vin de glace" et c'est vraiment très bon ! C'est très sucré ! Je ne comprends pas le rapport: l'anecdote parle des gelées d'hiver, pas du traitement de grappes mûres?

a écrit : Une autre, consiste à laisser le raisin geler après fermentation très mûre (celle qui donne des grains pré fermentés très sucré avec ce qu'on appelle "la pourriture noble" ) on les récolte ainsi et produit ce qu'on appelle "un vin de glace" et c'est vraiment très bon ! C'est très sucré ! Et s'il se met à geler avant ?

Quant à la protection des vignes, il y avait notamment une anecdote qui nous disait que des plans de rosiers étaient plantés aux alentours des vignes. En effet ces derniers étant attaqués plutôt que les vignes, ils permettent au vigneron de savoir quand traité ses plants.
Un peu comme les oiseaux qui s'évanouissait et annoncé donc au mineur un surplus de gaz.

Comme disait Pablo Neruda "Il meurt lentement celui qui ne se laisse jamais aider"

Si certains (comme moi) se posaient la question concernant le braséro, c'est juste une sorte de chauffage ! (Brasier jadis...)

C'est bien connu.. Le temps c'est de l'argent, sauf que la le temps c'est le temps au sens météorologique...

Vu au jt de France 2 il y a 2 jours. Les braseros sont des espèces de grosses bougies. Les vignerons restent debout toute la nuit pour vérifier la température et les allumer lorsque celle-ci devient trop basse.

Je ne sais pas si Maroon est suisse, mais c'est pile dans l'actu.

Avant-hier des agriculteurs du Valais n'ont pas eu d'autre choix que d'installer des chaufferettes presque sous chaque abricotier pour qu'ils ne gèlent pas et éviter ainsi de grosses pertes.

Le problème est qu'au petit matin, une épaisse fumée noire avait envahi la vallée sur plusieurs kilomètres, si bien que beaucoup ont cru à un incendie.

La norme pour le taux de pollution a été dépassée, entrainant un risque de santé, beaucoup se sont plaint qu'il fasse en arriver à polluer pour maintenir la récolte.

Il existe d'autre solution , avec du gaz notamment, mais elle coute trop cher, et avec de l'eau , mais il y a un risque de glissement de terrain pour les plantations situées sur les coteaux.

Un article qui relate le fait divers : www.20min.ch/ro/lecteurreporter/story/Le-ciel-de-Sion-dispara-t-sous-une-epaisse-fumee-13635671

a écrit : Une autre, consiste à laisser le raisin geler après fermentation très mûre (celle qui donne des grains pré fermentés très sucré avec ce qu'on appelle "la pourriture noble" ) on les récolte ainsi et produit ce qu'on appelle "un vin de glace" et c'est vraiment très bon ! C'est très sucré ! L'anecdote parle de techniques anti gel pour justement pouvoir récolter du raisin

a écrit : Vu au jt de France 2 il y a 2 jours. Les braseros sont des espèces de grosses bougies. Les vignerons restent debout toute la nuit pour vérifier la température et les allumer lorsque celle-ci devient trop basse. Tout ce travail et ce sacrifice pour saouler les gens.

Je ne vois pas bien en quoi ces techniques sont surprenantes, surtout celle des "braseros"...

a écrit : Une autre, consiste à laisser le raisin geler après fermentation très mûre (celle qui donne des grains pré fermentés très sucré avec ce qu'on appelle "la pourriture noble" ) on les récolte ainsi et produit ce qu'on appelle "un vin de glace" et c'est vraiment très bon ! C'est très sucré ! Désolé ceci est faux sur plusieurs points. L'anecdote parle de bourgeons donc nous somme de fin mars à fin avril. Donc pas de raisins. Ensuite les raisins ne fermentent jamais sur pieds mais se dessèchent donc perdent l'eau contenue à l'intérieur et concentre le taux de sucre. La pourriture noble est une chose pour des Vins type Sauterne c'est une forme de champignon (moisissure) qui apporte aromatiquement au raisin que l'ont vendange tardivement. Le vin de glace est un vin issu de raisins récoltés durant l'hiver donc encore plus tard, après quelques gelées et souvent pressés en état gelé ou givré.

a écrit : Une autre, consiste à laisser le raisin geler après fermentation très mûre (celle qui donne des grains pré fermentés très sucré avec ce qu'on appelle "la pourriture noble" ) on les récolte ainsi et produit ce qu'on appelle "un vin de glace" et c'est vraiment très bon ! C'est très sucré ! Cela n'a pas grand chose à voir, l'anecdote parle de la manière de protéger les bourgeons de vigne des gelées pour la récolte suivante et non le raisin de l'année précédente, qui dans le cas que vous évoquez est simplement récolté très tardivement pour justement qu'il gèle auparavant.

Pas en hiver mais au printemps. L'hiver la vigne supporte très bien les températures négatives. Au printemps (lorsqu'il y a les bourgeons, et des gelées tardives d'avril comme en 2016) l'opération est extrêmement rare car coûteuse et chronophage. Donc réservé au parcelles destinées à produire des Grands vins.

C'est malheureusement ce qui s'est passé ces derniers jours en Bourgogne, avec le gel... Ceux qui n'avait pas prévu ces aménagements ont perdu 80% de leur récolte !
Le Meursault (hummmm !) notamment, va coûter une blinde !

a écrit : Quant à la protection des vignes, il y avait notamment une anecdote qui nous disait que des plans de rosiers étaient plantés aux alentours des vignes. En effet ces derniers étant attaqués plutôt que les vignes, ils permettent au vigneron de savoir quand traité ses plants.
Un peu comme les oiseaux qui s'évan
ouissait et annoncé donc au mineur un surplus de gaz.

Comme disait Pablo Neruda "Il meurt lentement celui qui ne se laisse jamais aider"
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Au passage je vous prie de m'excuser pour la quantité de fautes dans mon commentaire, la relecture a été faite après les 15 minutes...

a écrit : Au passage je vous prie de m'excuser pour la quantité de fautes dans mon commentaire, la relecture a été faite après les 15 minutes... C'est bien un rare commentaire, celui qui présente des excuses pour ses fautes, et tout à l'honneur de son auteur.

Mais la citation, d'ailleurs trahie car extraite de l'ensemble, est de la brésilienne Martha Medeiros, pas du beaucoup plus connu, à juste titre, Neruda. La fondation Pablo Neruda elle-même ne cesse de vouloir rétablir la vérité, en vain.

halleyjc.blog.lemonde.fr/2008/11/01/il-meurt-lentement-de-pablo-neruda-prix-nobel-de-litterature/