Un médecin mangea des champignons mortels pour tester ses remèdes

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Bien que controversées, les expérimentations du docteur Pierre Bastien furent reconnues par une revue scientifique britannique. Il ingéra à trois reprises, devant les caméras de télévision, des champignons mortels et se soigna grâce à un protocole qui a pris son nom, fait de vitamines, de levures et d'une désinfection intestinale.


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a écrit : Cette expérience me fait penser à ceux qui disent qu'il est possible de guérir du sida. Pareil en ingérant de grandes quantités de vitamines et antioxydants.
Et bien sûr c'est très critiqué mais en même temps comment une chose qui paraît inconcevable peut être prise au sérieux ?
Impossible mais pas tout à fait, il existe à ce jour 2 personnes qui ont pu guerrir du sida grâce à une greffe de moelle osseuse comme quoi la science n'a pas dit son dernier mot
sante.lefigaro.fr/actualite/2013/07/03/20887-deux-patients-greffes-gueris-sida

a écrit : Cela me rappelle une autre histoire de savant fêlé.
un certain William J. Baerg, zoologiste à l'université de l'Arkansas, s'était fait, volontairement mordre par une veuve noire, une des araignées les plus dangereuses du continent nord-américain.

William J. Baerg expliquait que, mêm
e si les récits de malheureux mordus par des araignées venimeuses abondaient aucun de ces témoignages ne pouvait prétendre au rang de preuve scientifique. William J. Baerg décida donc qu'il allait faire de son corps un terrain d'expérience.

le zoologiste américain, assisté d'un étudiant, présenta, le 10 juillet 1922, le majeur de sa main gauche à une araignée.
Sept minutes seulement après la morsure, le majeur, très rouge, commença à enfler. Au bout d'une heure, la douleur se manifesta dans tout le bras gauche puis gagna du terrain : l'épaule, la poitrine, les hanches puis, enfin, les jambes. Quatre heures après le début de l'expérience, Baerg éprouva des difficultés à respirer et à parler. Il ne pouvait plus tenirdebout. Son état s'aggrava Alors que ses rongeurs cobaye avaient mis huit heures à se remettre, Baerg s'aperçut que, au bout du même délai, il se trouvait dans un état de souffrance inouï, ce qui lui fit sans doute mieux prendreconscience qu'il n'était pas un rat.
Il ne put dormir de la nuit, incapable de tenir plus de trente secondes immobile. Au bout de vingt-quatre heures, la douleur commença à refluer non sans avoir généré quelques hallucinations.
Pendant le reste de sa carrière, William J. Baerg continua de se faire mordre par des bestioles (mille-pattes, insectes divers, scorpions). En 1970, à l'âge de 85 ans, il se porta volontaire pour tester le venin d'une autre araignée.
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Il a du être mitridatisé à force de poison.

a écrit : Il a du être mitridatisé à force de poison. Il existe une variante à la mithridatisation classique qui permet d'arriver très vite à la dose d'entretien ( dose cible maximale de poison) et ce, en quelques jours au lieu de plusieurs années ou mois. Elle s'appelle Rush et ne doit se faire qu'en milieu hospitalier car agressive et potentiellement mortelle.
P.S : j'ignorais completement ce mot .Merci Spartabox.

a écrit : Cette expérience me fait penser à ceux qui disent qu'il est possible de guérir du sida. Pareil en ingérant de grandes quantités de vitamines et antioxydants.
Et bien sûr c'est très critiqué mais en même temps comment une chose qui paraît inconcevable peut être prise au sérieux ?
Si ça « paraît inconcevable » étudions le au lieu de ne pas le prendre au sérieux, non ?
Peut être qu’un scientifique dira que ce cas précis est stupide théoriquement parlant, j’en sais rien ! Mais étudions avant de juger...