Parmi les signes de ponctuation les moins utilisés figure le "point exclarrogatif". Ce point permet de ponctuer une phrase exclamative et interrogative à la fois sans aucune prédominance particulière. Il s'écrit en superposant les deux points : ‽
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Parmi les signes de ponctuation les moins utilisés figure le "point exclarrogatif". Ce point permet de ponctuer une phrase exclamative et interrogative à la fois sans aucune prédominance particulière. Il s'écrit en superposant les deux points : ‽
Tous les commentaires (51)
Pratique ça car il me semble qu'en français il n'est pas correct de faire suivre des ponctuations (sauf pour le point de suspension), on devrait apprendre ça en français.
À la réflexion, je maintiens, tout en faisant du sarcasme une sorte d'ironie, et non son contraire. L'ironie doit en effet se signaler d'une manière ou d'une autre, par un indice qui fasse comprendre à l'interlocuteur que l'on dit le contraire de ce que l'on pense. Mais cet indice n'est pas forcément textuel ou langagier, c'est pour cela que le point d'ironie est une idée stupide : dans une situation de dialogue, soit par indices non verbaux (gestes, expressions faciales, intonation...), soit simplement par connaissance mutuelle des interlocuteurs, on saura ce que pense l'autre alors que son langage dit volontairement le contraire. Exemple : mon ami sait que je suis gay et que donc les propos musclés que je tiens sur les homos sont ironiques, sont des plaisanteries visant à railler ceux qui tiennent les mêmes propos sérieusement.
Le sarcasme, dans ce cas, serait une sorte d'ironie inversée, à sens unique, où l'émetteur ne donne pas les indices nécessaires pour déceler la contradiction entre ce qui est dit et ce qui est pensé. C'est une tromperie volontaire de son interlocuteur, là où l'ironie joue au contraire sur une connivence, ce qui en fait une forme d'humour considérée comme un peu cruelle (étymologiquement, "sarcasme" renvoie à la chair que l'on mord).
L'ironie réclame donc une connaissance commune, un code partagé entre les interlocuteurs, et cette connaissance, qu'elle soit de leur personne respective, ou du domaine dans lequel ils dialoguent, ou au minimum des codes gestuels, langagiers, culturels que nous partageons plus ou moins largement, permet au récepteur d'identifier l'ironie.
Si aucune connaissance n'est partagée, l'ironie devient impossible et là seulement, le point d'ironie serait utile. Cependant, je pense qu'il vaut mieux se rabattre sur des formes d'humour moins subtiles tant que l'on ne partage pas un minimum de codes avec son interlocuteur. Et si l'un des deux interlocuteurs ne souhaite pas mettre en place un code commun, comme malheureusement cela arrive, eh bien tant pis, il n'y aura pas d'ironie entre eux, il n'y aura que des propos littéraux.
Tout ça illustre finalement très bien l'adage "On peut rire de tout, ça dépend avec qui."
Je pense que le langage, verbal et non verbal, se suffit à lui-même sans ces préservatifs. Et l'humour n'a pas vocation à plaire à tous, de toute façon. C'est un petit cadeau que se font les participants à un dialogue plus ou moins large, et je ne supporte pas l'idée de passer chaque blague par le comité de censure et de bon goût.
Il pourrait mériter sa place dans la langue française quand on sait qu'une pièce écrite doit l'être afin de afin de donner un maximum d'indices au lecteur pour pouvoir adapter la pièce.
Dans le genre langue française
la lettre ù s'utilise dans un seulement mot français "où".
Exemple :
GÉRARD (ironique) : "Des choux de Bruxelles ! Quelle bonne idée, belle-maman !"
J'adore trouver des perles de ce type...
ça change pas ma vie mais j'ai un peu plus de confiture à étaler ‽
Pour les curieux "comment il fait pour mettre le ‽ ??"
Le bon vieux NotePad, alt+8253, puis copier/coller (à l'ancienne, celui des puristes, ctrl+inser , puis maj+inser (pour les novices, maj+supp = couper)
Il est disponible sur un clavier iPhone ?