Les samouraïs sont souvent représentés avec 2 sabres (le katana, sabre long, et le wakizashi, sabre court) à la ceinture. Le plus court servait essentiellement à combattre dans des espaces restreints (couloir étroit ou forêt dense), lorsqu’ils n'avaient pas la place suffisante pour dégainer et utiliser le katana.
Commentaires préférés (3)
Cette paire d'épée se nomme le Daishô
Pour leurrer un ennemi on pouvait aussi porter deux katana, l'adversaire pensant qu'on allait dégainer son wakisashi se rapprochait trop et, se trouvait alors à porter de katana (risqué quand même)
Sauf pour le légendaire Musashi Miyamoto, sabreur qui vécu au début de l'ere Edo et qui est connu encore aujourd'hui pour son style de combat à deux sabres et son palmarès impressionnant. Il assiste à la fin d'une époque et le début d'une autre. L'ère Edo marqué l'unification du pays sous la houlette des Tokugawa qui mettent en place le shogunat, gouvernement militaire, marquant le retrait politique de l'empereur. Les seigneurs ne sont désormais plus en guerre le uns contre les autres et petit à petit ils deviennent des fonctionnaires plus que des guerriers. La transition n'est pas encore terminée à l'époque où Musashi vit mais on en voit déjà les effets.
Il a défait l'ensemble de l'école Yoshioka aux pieds des pins parasols. On raconte qu'il y aurait vaincu une soixantaine de disciple en utilisant pour la première fois sa technique à deux lames.
Il est vainqueur de dizaine de duels dont le dernier l'oppose a Kojiro Sasaki. Il n'a alors pas 30 ans mais déjà il s'assagit et met fin à sa carrière de Ronin (samurai errant). On dit qu'il était doué d'une force formidable et que même avec des bokkens, armes en bois, ses coups brisaient les os de ses adversaires à chaque fois.
Il créé un style de combat, le Niten Ryu - école des cieux- et écrit un ouvrage aussi connu que l'art de la guerre au Japon: le traité des cinq roues. Pour la petite anecdote c'est le fameux bouquin que lit sans cesse le personnage de Whitaker dans Ghost Dog.
Bref je conseillerai le roman biographique de Eiji Yoshikawa, la pierre et le sabre suivi de la parfaite lumière qui bien que paru il y a près d'un siècle, restent extrêmement facile à lire !
Comme la majorité des samouraïs portaient katana + wakisashi, sortir un deuxième katana à la place de ton wakisahi (ce qui était attendu par l'adversaire) pouvait provoquer la surprise, et déterminer l'issue d'un combat.
Je sais que je suis pas très clair mais j'arrive pas trop à l'expliquer sans retrouver la source :/
Je l'avais lu dans un livre se situant avant la "chasse aux épées" et racontait comment des ronins utilisaient des techniques "déshonorantes" pour gagner certains combats (je regarderais chez mon grand père si je remets la main dessus)
EDIT : je suis quasiment sûr par contre de l'avoir lu dans un "Genzo le Marionnettiste" (très bon manga d'ailleurs) où l'héroine affronte un tueur en série utilisant cette technique.
Bon après c'est un manga et c'est un peu n'importe quoi mais l'idée est là :
Pour rappel le tueur lance (?!) son katana sur son adversaire (qui le pare facilement) et lorsque ce dernier s'élance en comptant sur l'avantage de son katana, le tueur dégaine son deuxième katana, alors que l'adversaire s'attendait à voir un wakisashi... Game Over.
Tous les commentaires (32)
Cette paire d'épée se nomme le Daishô
Pour leurrer un ennemi on pouvait aussi porter deux katana, l'adversaire pensant qu'on allait dégainer son wakisashi se rapprochait trop et, se trouvait alors à porter de katana (risqué quand même)
Sauf pour le légendaire Musashi Miyamoto, sabreur qui vécu au début de l'ere Edo et qui est connu encore aujourd'hui pour son style de combat à deux sabres et son palmarès impressionnant. Il assiste à la fin d'une époque et le début d'une autre. L'ère Edo marqué l'unification du pays sous la houlette des Tokugawa qui mettent en place le shogunat, gouvernement militaire, marquant le retrait politique de l'empereur. Les seigneurs ne sont désormais plus en guerre le uns contre les autres et petit à petit ils deviennent des fonctionnaires plus que des guerriers. La transition n'est pas encore terminée à l'époque où Musashi vit mais on en voit déjà les effets.
Il a défait l'ensemble de l'école Yoshioka aux pieds des pins parasols. On raconte qu'il y aurait vaincu une soixantaine de disciple en utilisant pour la première fois sa technique à deux lames.
Il est vainqueur de dizaine de duels dont le dernier l'oppose a Kojiro Sasaki. Il n'a alors pas 30 ans mais déjà il s'assagit et met fin à sa carrière de Ronin (samurai errant). On dit qu'il était doué d'une force formidable et que même avec des bokkens, armes en bois, ses coups brisaient les os de ses adversaires à chaque fois.
Il créé un style de combat, le Niten Ryu - école des cieux- et écrit un ouvrage aussi connu que l'art de la guerre au Japon: le traité des cinq roues. Pour la petite anecdote c'est le fameux bouquin que lit sans cesse le personnage de Whitaker dans Ghost Dog.
Bref je conseillerai le roman biographique de Eiji Yoshikawa, la pierre et le sabre suivi de la parfaite lumière qui bien que paru il y a près d'un siècle, restent extrêmement facile à lire !
Une arme plus courte pour les espaces restreints ? Ben... c'est logique.
Comme la majorité des samouraïs portaient katana + wakisashi, sortir un deuxième katana à la place de ton wakisahi (ce qui était attendu par l'adversaire) pouvait provoquer la surprise, et déterminer l'issue d'un combat.
Je sais que je suis pas très clair mais j'arrive pas trop à l'expliquer sans retrouver la source :/
Je l'avais lu dans un livre se situant avant la "chasse aux épées" et racontait comment des ronins utilisaient des techniques "déshonorantes" pour gagner certains combats (je regarderais chez mon grand père si je remets la main dessus)
EDIT : je suis quasiment sûr par contre de l'avoir lu dans un "Genzo le Marionnettiste" (très bon manga d'ailleurs) où l'héroine affronte un tueur en série utilisant cette technique.
Bon après c'est un manga et c'est un peu n'importe quoi mais l'idée est là :
Pour rappel le tueur lance (?!) son katana sur son adversaire (qui le pare facilement) et lorsque ce dernier s'élance en comptant sur l'avantage de son katana, le tueur dégaine son deuxième katana, alors que l'adversaire s'attendait à voir un wakisashi... Game Over.
En ça il y a une vraie différence entre les Tokugawa et les Ashikaga: le pouvoir des premiers est bien plus centralisé et absolu.
#genji
J'adore la période Féodale japonaise mais les noms des clans, noms des armes etc ca me fait perdre le file et du coup je ne retiens jamais rien -_-
C'est là où est toute l'astuce, le port du kimono et du hakama octroi une silhouette assez ample (et brouillon) et permettait aux combattants de dissimuler leurs mouvements mais aussi des informations cruciales comme leurs armes (ou ici la taille de ces armes).
Au détriment de la vitesse bien sûr car le hakama et le kimono étaient communément attaché à la ceinture (pour le hakama) et aux épaules (avec un tasuki, pour les manches du kimono) avant un combat pour faciliter les mouvements.
A noter que je parle ici de combat déshonorant, souvent mené par les bandits de grand chemin, les ronins ou les samouraïs à la solde des mafias locales. Il ne faut donc pas s'imaginer le samouraï dans son armure rutilante (où là en effet, la taille des saya est visible immédiatement).
Edit :
Pardon j'ai pas mis les traductions désolé :
hakama : pantalon ample de cavalerie porté par les samouraïs, les nobles et en fait tout ce qui était amené à posséder ou monter un cheval
tasuki : petite bande de tissu souvent tenue dans une manche ou sous le kimono (parfois la ceinture) qui servait à un petit peu tout et en particulier tenir les manches en position retroussée. Si vous avez déjà vu un film/animé avec un combat de samouraïs, c'est un des moments assez classe où tu sens que dans deux minutes ça va chier ;)
Si un combattant porte 2 armes longues (katana), il sera très désavantagé en cas de combat rapproché avec, pour seule option, une arme longue. Ne serait-ce que pour dégainer.
Par ailleurs, l'assaillant lui va rester à distance car il sait que la portée de son adversaire est importante.
Ne crois-tu pas plutôt que l'astuce était faire croire à son adversaire que l'on ne porte que des armes courtes. À ce moment, l'assaillant pourrait se rapprocher à une distance où il se croit inaccessible, alors qu'il est en danger (à portée de katana).
C'est plutôt cela je crois.
Dans le cas d'un combat normal, les deux combattants commencent toujours au katana.
Pour une raison x ou y (désarmé, bris de sabre, genre "oups mon sabre est tombé"...) le feinteur va lâcher son katana et laisser l'adversaire "confiant" s'approcher.
Celui-ci va s'avancer en se disant "si je reste là je peux l'atteindre très facilement avec mon katana, mais lui ne pourra m'atteindre de son wakisashi"
Et c'est là qu'il perd le combat : au moment où le feinteur dégaine son deuxième katana dont il avait dissimulé la longueur du saya dans ses habits/ou posture...
Ton dernier paragraphe est exactement ce que je disais :)
Pour rappel les combats au sabre japonais sont censé être très rapide. Ca rigolait pas, la moindre ouverture, le moindre avantage jouait énormément.
Les sabres étaient de très mauvaise qualité (matières premières médiocres) et ne résistaient pas à des coups répétés, aussi on cherchait à mettre son adversaire hors jeu assez vite. On visait en priorité les artères, surtout aux jambes car difficile à protéger et même si on rate l'artère, la mobilité en est réduite (boitement).
Tout se jouait au premier assaut (bien souvent à la sortie du fourreau !)
Mais ça reste très risqué si le combat a lieu en zone restreinte.
Pour ce qui est de la qualité des lames, un maître en aïkido, amoureux et grand connaisseur du Japon m'avait raconté que lorsque les pouvoirs publics avait interdit le port du sabre dans les lieux publics, il y eut autant de morts dans les combats les années qui suivirent. Avec des sabres en bois (bokken).
Et tu as raison, il suffit de voir un combat de kendo pour se rendre compte que les échanges de coups sont très furtifs, très soudains. Un assaut, pas plus en général.
J avais vu dans une émission télévisée que les samouraïs utilisaient également le katana pour grimper aux murs en prenant appui dessus
Moi qui était persuadé que le Wakizashi n'avait qu'un rôle rituel / d'apparat ... Je me coucherais moins bête.
En parlant de Musashi Miyamoto, on pourrait faire des dizaines d’anecdotes sur ce mec.
Dont une, si me souviens bien, qui veut qu'il ait vaincu un adversaire avec un bokken taillé dans la rame d'une barque qui lui servait à rejoindre son adversaire.