La dysmorphophobie est la phobie de la laideur. Les individus souffrant de ce trouble psychiatrique ont la certitude inébranlable d'avoir le visage ou une partie du corps monstrueux. Ils ont une image dégradée d'eux-mêmes et ont souvent recours à la chirurgie esthétique pour se soulager lorsqu'ils ne sont pas diagnostiqués.
Commentaires préférés (3)
Un doc très intéressant est passé à la télé il y a quelques années.
C'était une femme qui pensait que ses jambes ne faisaient pas partie d'elle et voulait se les faire amputer.
Je crois qu'à l'époque, il n'y avait qu'en Angleterre que l'opération était autorisée.
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Bizarre, j'ai l'image des Bogdanov qui me vient subitement en tête...
Comme les frères Bogdanoff, sauf que ça n'a pas marché avec eux..
On peut dire dysmorphophobie ou bien dysmorphobie, les deux sont corrects.
Un doc très intéressant est passé à la télé il y a quelques années.
C'était une femme qui pensait que ses jambes ne faisaient pas partie d'elle et voulait se les faire amputer.
Je crois qu'à l'époque, il n'y avait qu'en Angleterre que l'opération était autorisée.
Mal orthographié dans l'anecdote, c'est dysmorphophobie ou body dismorphing disorder (BDD)en anglais.
Michael Jackson en était peut être atteint?
L’anorexie est par exemple une dysmorphophobie.
C’est un trouble qui n’est quand même pas très fréquent à l’état isolé. En effet, c’est plutôt la complication d’une pathologie cérébrale comme un accident vasculaire cérébrale.
Tiens, j'ai écrit discréditer avec un i ! Alors dans ce cas c'est le préfixe latin dis- qui donne le sens contraire à son radical donc pour dire que c'est carrément le contraire, pas que c'est mauvais comme dys-.
C'est en effet la base de l'anorexie mentale, où les patientes bien que cachectiques sont persuadées d'être grosses et cherchent à maigrir toujours plus !
Étant psychiatre, je me permets d’apporter quelques précisions. Comme plusieurs commentaires le précisaient à juste titre, je confirme que l’on dit bien dysmorphoPHObie. De plus il s’agit plutôt d’un symptôme que d’un trouble à part entière.Néanmoins ce terme est assez galvaudé (pour en avoir parler avec des collègues) car l’exemple cité dans l’anecdote se décrirait plus comme une dysmorphESTHESIE (fait de percevoir son corps de façon anormal)
Ceci est d’autant plus vrai que d’un point de vue définition, la phobie est la peur irrationnelle de quelque chose et le patient arrive très bien à dire que c’est « absurde » alors que dans cet exemple, le patient est intimement persuadé d’être moche