Le syndrome de la schtroumpfette décrit comment dans les arts et les médias, l'unique personnage féminin dans une communauté masculine tend à être stéréotypé et défini par son seul genre. Ce syndrome est récurrent dans le cinéma et la télévision.
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Le syndrome de la schtroumpfette décrit comment dans les arts et les médias, l'unique personnage féminin dans une communauté masculine tend à être stéréotypé et défini par son seul genre. Ce syndrome est récurrent dans le cinéma et la télévision.
Tous les commentaires (96)
Je n'ai pas lu tous les commentaires (des avis plutôt intéressants - et polis, ce qui est assez rare quand on aborde ce genre de sujet sur le web), mais la première chose qui me vient à l'esprit c'est que, de manière très générale, une exception est identifiée par ... le trait qui en fait une exception justement.
Exemples :
*1 femme parmi des hommes : on l'identifie comme "la femme"
*1 homme parmi des femmes : mention spéciale à un ami coiffeur qui était "le mec" pendant sa formation
* 1 <couleur de peau / ethnie 1> parmi des <couleur de peau / ethnie 2> : quand je vivait en Chine j'étais "l'occidental" ou "le français" parmi mes potes chinois
* 1 chauve parmi des chevelus
* 1 grand parmi des plus petits
* 1 intello parmi des moins bons élèves / gens avec des formations courtes ou pro
* 1 citadin parmi des campagnards
* etc., je pourrais continuer loooongtemps.
À noter que 100% des cas sont interchangeables, et que c'est d'autant plus vrai sur les caractéristiques physiques.
Du coup je ne vois pas en quoi ce "syndrome" serait spécifique aux cas de femmes parmi des hommes, ni au milieu de l'art et des médias.
Et donc par extension, je rejoins les avis qui parlent de "créer un problème qui n'existe pas" (sur ce "syndrome" précis que je trouve foireux, en tout cas).
On peut juger que cette "première identification par l'exception" est peut-être pas très maline, mais c'est comme ça que l'humain fonctionne ...
Imposer l'équité en donnant à n'importe qui les même chances de départ de réussite et les même conditions, oui c'est tout à fait le but vers lequel nous devons faire tendre la société.
Imposer l'égalité en donnant absolument la même chose à tout le monde à travers des quotas, c'est un jeu dangereux qui amènera de la stigmatisation et finalement à la discrimination du plus grand nombre.
"L’équité, c’est l’égalité avec une juste dose d’inégalité".
Je suis contre l'égalité, et l'égalitarisme en général, car donner la même chose à des gens qui sont, à l'origine, dans une situation inégalitaire, c'est entretenir et faire perdurer cette inégalité.
L'équité, comme tu le dis, suppose l'inégalité. "Donnons plus à ceux qui ont moins", pour reprendre la devise des zones d'éducation prioritaires (ZEP). Les quotas ne donnent pas la même chose à tous, comme tu le dis, ils donnent uniquement à certains, et crée donc une inégalité. Ainsi, dans le même ordre d'idées, le petit salarié ne paiera pas d'impôts sur le revenu. Les femmes auront une place réservée dans les listes électorales. Les écoles de banlieue seront mieux dotées que celles des campagnes.
Cela ne me choque pas. Mais je comprends que cela puisse en heurter certains.
Les quotas sont efficaces mais ils ont un côté arbitraire indéniable. La vérité c'est qu'imposer un quota, cela coûte moins cher qu'une vraie politique publique d'information et de formation en direction des moins favorisés.
Premièrement je déteste la politique du c'est pas une bonne solution donc on fait rien, le problème perdure. C'est clairement le cas.
Deuxièmement quand je vois les quotas aux USA sur les Afro-américains dans les médias ou dans les films, je me rends compte que ça a beaucoup contribué à faire changer les mentalités. Il ne faut pas oublier que les USA était bien plus racistes dans les années 50-60 que nous (Malcom X, Martin Luther...). Il y avait une vraie ségrégation entre noirs et blancs. Pourtant ils ont eu un président noir en 2009, nous on en est trèèès loin. Bien sûr les USA c'est le pays de tous les extrêmes, des meurtres de noirs il y en a encore tous les jours mais les faits sont là. Bon le président américain actuel ne m'aide pas sur ce point.
Cela fait bouger les lignes, c'est un concept pragmatique même si ça déplait à certains. Et après l'instauration des quotas, bien souvent, après quelques années, on en a plus besoin.
Si je reprends ton exemple du cinéma et de la TV, on n'a rien en France comparé à la diversité de talents racisés aux USA. Tu veux un acteur noir en France, ben tu as Omar Sy et c'est tout. Quant aux acteurs arabes, n'en parlons pas, c'est affligeant.
Quand tu vois qu'il n'ont rien trouvé d'autre que Roschdy Zem pour former un couple mixte avec Cécile de France ("Mauvaise foi"). Couple improbable et totalement pas crédible.
Il existe donc ce plafond de verre invisible où finalement on ne se rend pas compte qu’une femme possède les compétences pour diriger ou occuper un poste important, car on ne lui propose jamais. En ce sens, les quotas sont bénéfiques et permettent « par la force » de la loi de débloquer un grand nombre de situations.
Toutefois, cela reste une solution à court terme et qui à mon sens doit être abandonnée dès que la parité est atteinte et/ou que les mentalités ont changées. Il est certes bien difficile d’en juger, mais le risque existe en continuant à utiliser des quotas de réduire la femme à son statut biologique par la seule force de la loi et de dévaloriser ces compétences réelles devant son genre.
Les quotas sont des solutions qui s’attaquent uniquement aux symptômes tel un traitement symptomatique pour un rhume. L’éducation, la déspécialisation des rôles dans la société, la lutte contre les stéréotypes et certaines traditions sont des solutions s’attaquant aux causes.
Celui qui a rédigé l'article Wikipédia ne semble pas lui-même avoir bien compris la nature du phénomène décrit. À savoir, la présence dans une œuvre d'un unique personnage féminin qui sera stéréotypé, dont l'identité et les caractéristiques seront réduits à cette seule nature féminine.
Les exemples choisis le prouvent:
- Le haut de l'article est illustré par une photo de "12 hommes en colère" où il n'y a tout simplement pas de femme. On pourrait éventuellement parler de cette totale absence de femme mais c'est n'est exactement la même question. Toutefois il faudrait avant vérifier s'il ne s'agissait pas d'une simple réalité de l'époque. Car les femmes n'ont pas toujours été autorisée à être juré.
- les Marvel: la veuve noire et gamora sont peut-être les uniques membres féminines de leur équipe au départ mais elles sont loin d'être stéréotypées. Et elles ne sont pas non plus une caricature à l'extrême opposé, bourré de cliché masculin type force démesurée, caractère bagarreur, etc. Ce sont d'excellentes combattantes, avec un style basés sur l'agilité mais aussi sur une certaine force physique. La veuve noire sait utiliser ses charmes pour manipuler et obtenir ce qu'elle veut, mais c'est une espionne donc rien d'anormal. James Bond fait la même chose.
- penny dans TBBT: oui et non. Elle est certes stéréotypée sur sa féminité, mais au moins autant de sur son statut de personne lambda au milieu d'un groupe de geek/nerd. D'autant que tous les personnages de la série sont stéréotypés: le juif attaché à sa mère, le génie autiste inadapté socialement, etc. La présence d'un unique personnage féminin vient souligner le côté nerd du groupe, et notamment du personnage principal, par son inaptitude à communiquer avec les femmes.
L'objectivitisation de la femme dans les médias n'est plus à prouver.
Donc dire que nous sommes à 'égalité' sur ce point là je ne peux pas être d'accord avec toi.
youtu.be/_XBj3jQ_4PM
youtu.be/w_7tgHf8d1c
youtu.be/P2BYQql3ydA
youtu.be/Uv83ZKIZSoI
Des hommes nus et sexy à la télé ou au cinéma il y en a beaucoup au même titre que des femmes nues et sexy.
On nous vend du sexe dans les médias peu importe le genre. Ce n’est pas mysogine ou androgyne c’est simplement du marketing.
Les représentations des dieux dans les toiles de l’antiquité sont ils habillés ?
L’homme de Vitruve est il habillé ?
La nudité est une caractéristique intrinsèque de l’être humain et n’a jamais posé problème. Elle n’a jamais été exploité depuis la nuit des temps, c’est une jolie hyperbole mais c’est faux.
C’est sa commercialisation à outrance qui est un vrai problème et cela date de pas si longtemps et cela concerne les hommes comme les femmes. L’objectivation de l’humain dans les médias est un problème. Ce n’est certainement pas la nudité que je reproche aux pubs, c’est la façon dont il traite l’humain uniquement comme un objet de fantasme.