Les hauts et les bas du mastiff tibétain

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Le mastiff tibétain est un chien dont certains individus furent parmi les chiens les plus chers au monde. Il possède une opulente fourrure pour résister au froid et pèse 90 Kg. Très recherché à une époque en Chine, certains se sont vendus des millions d'euros, et leur cote était si élevée que des escrocs vendirent des chiots qui s’avéraient en réalité être des oursons. Depuis, sa "cote" s'est effondrée et de nombreux chiens furent abandonnés.


Commentaires préférés (3)

Le danger de la mode. Quand c'est des vêtements ça se jette aisément. Mais quand il s'agit d'animaux, c'est l'abandon d'une vie sur le bord d'un trottoir.

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Ça me rappelle un peu les poissons clowns achetés par milliers après la sortie du film d'animation NEMO alors que très peu d'aquarium réunissent les conditions nécessaires à leurs bien-être.
Les effets de mode sont des catastrophes, encore plus lorsqu'il s'agit d'être vivant.

Cette anecdote tombe à pic, avant les vacances, au moment où des centaines de chiens et chats vont être laissés attachés à des arbres sur l'autoroute... Quelle honte !
Un abandon est passible d'une peine de 30 000€ et deux ans de prison (alors que la maltraitance d'à peine un PV ! C'est un autre débat).
Le problème c'est que ces peines ne sont pas appliquées. Si on regarde les jurisprudences on s'apperçoit que les salauds prennent 700€ et le remboursement des frais de vétos à la SPA... et basta. Ah oui, assorti de "vous ne pouvez pas avoir un animal pendant deux ans"... Tu parles ; qui vérifie ?


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Le danger de la mode. Quand c'est des vêtements ça se jette aisément. Mais quand il s'agit d'animaux, c'est l'abandon d'une vie sur le bord d'un trottoir.

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Ça me rappelle un peu les poissons clowns achetés par milliers après la sortie du film d'animation NEMO alors que très peu d'aquarium réunissent les conditions nécessaires à leurs bien-être.
Les effets de mode sont des catastrophes, encore plus lorsqu'il s'agit d'être vivant.

C'est un peu l'histoire des chiens de race en général, beaucoup de gens ne les aiment pas authentiquement, et cherchent à augmenter à travers leur possession leur statut social (en réalité leur amour-propre). Puis on se rend compte que c'est un être vivant, qui devient problématique si l'on ne sait pas s'en occuper (qu'on l'aime ou pas d'ailleurs), si on a la flemme, si on n'a pas le budget ou l'espace. Au final une voiture ou un téléphone permet de faire le beau à moins de frais. Demande toi au moment d'acquérir un chien, si tu l'aimerais aussi avec une patte en moins et un oeil crevé. Sinon achète une montre!

Si vous choisissez de vous séparer de votre chien, ne vous culpabilisez pas: ce n'est pas un abandon tant que vous faites le nécessaire pour lui trouver des gens aimants et responsables. Cela arrive qu'on ne s'entende pas avec un chien ou ne puisse l'emmener.

Cette anecdote tombe à pic, avant les vacances, au moment où des centaines de chiens et chats vont être laissés attachés à des arbres sur l'autoroute... Quelle honte !
Un abandon est passible d'une peine de 30 000€ et deux ans de prison (alors que la maltraitance d'à peine un PV ! C'est un autre débat).
Le problème c'est que ces peines ne sont pas appliquées. Si on regarde les jurisprudences on s'apperçoit que les salauds prennent 700€ et le remboursement des frais de vétos à la SPA... et basta. Ah oui, assorti de "vous ne pouvez pas avoir un animal pendant deux ans"... Tu parles ; qui vérifie ?

a écrit : Ça me rappelle un peu les poissons clowns achetés par milliers après la sortie du film d'animation NEMO alors que très peu d'aquarium réunissent les conditions nécessaires à leurs bien-être.
Les effets de mode sont des catastrophes, encore plus lorsqu'il s'agit d'être vivant.
La majorité des gens sont de véritables cons sans une once de matière grise dans le ciboulot ! C’est effectivement bien triste ...

a écrit : Cette anecdote tombe à pic, avant les vacances, au moment où des centaines de chiens et chats vont être laissés attachés à des arbres sur l'autoroute... Quelle honte !
Un abandon est passible d'une peine de 30 000€ et deux ans de prison (alors que la maltraitance d'à peine un PV ! C'est un aut
re débat).
Le problème c'est que ces peines ne sont pas appliquées. Si on regarde les jurisprudences on s'apperçoit que les salauds prennent 700€ et le remboursement des frais de vétos à la SPA... et basta. Ah oui, assorti de "vous ne pouvez pas avoir un animal pendant deux ans"... Tu parles ; qui vérifie ?
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Personnellement, cela ne me fait ni chaud ni froid dans la mesure où votre réaction et celles des autres est du domaine de l'affect irraisonnée.

Pourquoi ne pas s'indigner des conditions d'abattage du bétail ou des conditions d'expérimentation dans les laboratoires pharmaceutiques ?

Le chat et le chien sont simplement plus mignons mais ils ne sont pas plus ni moins des animaux comme les autres. Il est évidemment ignoble d'abandonner un animal mais théoriquement pas plus ignoble que de manger un steak.

a écrit : Personnellement, cela ne me fait ni chaud ni froid dans la mesure où votre réaction et celles des autres est du domaine de l'affect irraisonnée.

Pourquoi ne pas s'indigner des conditions d'abattage du bétail ou des conditions d'expérimentation dans les laboratoires pharmaceutiques ? <
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Le chat et le chien sont simplement plus mignons mais ils ne sont pas plus ni moins des animaux comme les autres. Il est évidemment ignoble d'abandonner un animal mais théoriquement pas plus ignoble que de manger un steak.
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Théoriquement si.

Le chien est de par nature fidèle et dévoué à l'homme.

L'abandonner revient à une sorte de trahison et à un acte lâche / irresponsable.

Ma vache a été élevé pour son steak. A aucun moment il n'y a trahison. Surtout que la vache ne m'est pas fidèle et dévouée.

Par contre si on rentre dans le débat des conditions d'abattage de ces animaux doté de conscience... La c'est autre chose et ce n'est pas trop le sujet de l'anecdote.

a écrit : Théoriquement si.

Le chien est de par nature fidèle et dévoué à l'homme.

L'abandonner revient à une sorte de trahison et à un acte lâche / irresponsable.

Ma vache a été élevé pour son steak. A aucun moment il n'y a trahison. Surtout que la vache ne m'est
pas fidèle et dévouée.

Par contre si on rentre dans le débat des conditions d'abattage de ces animaux doté de conscience... La c'est autre chose et ce n'est pas trop le sujet de l'anecdote.
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Sur ce sujet, je conseille à tous l'excellent livre de Vincent Message: "Défaite des maîtres et possesseurs". Titre qui fait référence à la célèbre formule de Descartes qui considérait que le savoir, la science, avait pour but de rendre l'Homme "maître et possesseur de la Nature".

Dans ce roman, notre planète a été colonisée par des créatures plus fortes et plus intelligentes que nous. Ces êtres supérieurs ont asservi les êtres humains et ne les élèvent que pour 3 raisons: les faire travailler, les utiliser comme créatures de compagnie et enfin les manger. La chair humaine étant pour eux un mets de choix.

Difficile de ne pas se questionner sur notre rapport aux autres animaux après une telle lecture.

a écrit : Personnellement, cela ne me fait ni chaud ni froid dans la mesure où votre réaction et celles des autres est du domaine de l'affect irraisonnée.

Pourquoi ne pas s'indigner des conditions d'abattage du bétail ou des conditions d'expérimentation dans les laboratoires pharmaceutiques ? <
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Le chat et le chien sont simplement plus mignons mais ils ne sont pas plus ni moins des animaux comme les autres. Il est évidemment ignoble d'abandonner un animal mais théoriquement pas plus ignoble que de manger un steak.
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Ce n'est pas parce que l'on s'indigne d'une chose qu'on est dans l'incapacité de s'indigner d'autre chose.. Oui, OK, les conditions d'abattages et tant d'autres choses encore plus indignes... Et alors ? Ce n'est pas le débat.
Donc, si je comprends bien ton raisonnement, pour avoir "le droit selon Tyb" de s'indigner de quelque chose sur les animaux, il faut être végan ? Sinon on ferme sa gueule, C'est ça ?.. Abandonner son chien sur l'autoroute et manger un steak même combat, même, punition ?
Désolé mais là c'est tellement ridicule que je n'ai pas envie de développer. Pourtant j'aime bien le débat ; mais là on part de trop loin :)

a écrit : Personnellement, cela ne me fait ni chaud ni froid dans la mesure où votre réaction et celles des autres est du domaine de l'affect irraisonnée.

Pourquoi ne pas s'indigner des conditions d'abattage du bétail ou des conditions d'expérimentation dans les laboratoires pharmaceutiques ? <
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Le chat et le chien sont simplement plus mignons mais ils ne sont pas plus ni moins des animaux comme les autres. Il est évidemment ignoble d'abandonner un animal mais théoriquement pas plus ignoble que de manger un steak.
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T'est au courant que c'est légal en France de manger ses animaux de compagnie à condition qu'ils soient abattus selon la législation en vigueur?

Abandonner un animal aussi est légal, à condition de faire appel aux services concernés (SPA) car comme dit plus bas, cela arrive que les choses changent et qu'on ne soit plus en capacité de garder un animal (déménagement où maladie par exemple).

Ce qui est illégal, c'est de faire n'importequoi avec les animaux, que ce soit une vache, un chien où un piaf, il est interdit de le balancer dans la nature quand on en a plus envie, c'est tout.

Avoir un animal, que ce soit pour le bouffer où le caresser c'est une responsabilité qu'on décide de prendre, et cette responsabilité est soumise à des lois et des règles.

Pour l'anecdote, je rejoins les commentaires de jonfronchoin, les effets de mode, avec des objets, soit. C'est couillon mais bon, on a le droit de se faire plaisir, mais pas avec des animaux. C'est un peu comme ces abrutis qui prennent des chats et qui les amputent des griffes...
-"Pourquoi t'as pris un chat espèce de crétin, tu pouvais pas prendre un cochon d'inde si t'aime pas les animaux à griffes?" ^^

a écrit : Ce n'est pas parce que l'on s'indigne d'une chose qu'on est dans l'incapacité de s'indigner d'autre chose.. Oui, OK, les conditions d'abattages et tant d'autres choses encore plus indignes... Et alors ? Ce n'est pas le débat.
Donc, si je comprends bien ton r
aisonnement, pour avoir "le droit selon Tyb" de s'indigner de quelque chose sur les animaux, il faut être végan ? Sinon on ferme sa gueule, C'est ça ?.. Abandonner son chien sur l'autoroute et manger un steak même combat, même, punition ?
Désolé mais là c'est tellement ridicule que je n'ai pas envie de développer. Pourtant j'aime bien le débat ; mais là on part de trop loin :)
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Je n’ai pas dit qu’il était impossible de s’indigner d’une chose sans parler d’une autre, je pose la question du « Pourquoi » l’humain ne met pas en parallèle deux notions qui me paraissent pourtant relever du même ordre.
Je ne suis pas du tout végan et j’adore les animaux domestiques, je mange parfois de la viande et me fiche un peu comme tout un chacun que les vaches aillent à l’abattoir et que l’on injecte des produits toxiques dans les souris et les singes. Ce n’est pas le débat effectivement.

Je m’interroge simplement sur le côté philosophique du sujet, car je trouve nos comportements contradictoires même s’ils sont en partie justifiés :
– Nous, humains considérons donc qu’abandonner un animal tel qu’un chien ou un chat est un délit. Très bien, je le conçois, il y acte d’abandon.
– Par contre, nous ne considérons pas le fait de les stériliser ou de les faire piquer comme un délit. Déjà, le raisonnement me parait particulier. Je rappelle que PETA fait piquer énormément de chiens et de chats chaque année alors qu’elle est « sensé » les protéger…
– Nous, humains, considérons qu’il est tout à fait possible de tuer la plupart des animaux destinés à nous nourrir. Là, le raisonnement est contradictoire, car il y a acte de tuer.
– Nous, humains, considérons qu’il est tout à fait normal d’expérimenter les expériences les plus horribles sur certains animaux. Là, le raisonnement est encore plus contradictoire, car il y a souffrance volontaire.

JE SAIS très bien qu’il nous faut manger et qu’il nous faut expérimenter les médicaments. Je trouve juste nos raisonnements juridiques contradictoires avec nos autres relations envers les animaux. Finalement, la loi dispose qu’abandonner un animal est un délit et cela relève donc bien de l’émotion et de l’affect, car d’autres actes comme la mort ou la stérilisation ou les expériences pratiqués sur d’autres animaux qui en soient ont avoir le même statut juridique que les premiers ne sont pas considérés de façon identique.

L’article 521-1 du Code pénal nous dit :
« Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. »

L’article R214-65 du code rural nous dit :
« Toutes les précautions doivent être prises en vue d’épargner aux animaux toute excitation, douleur ou souffrance évitable pendant les opérations de déchargement, d’acheminement, d’hébergement, d’immobilisation, d’étourdissement, d’abattage ou de mise à mort. »

Je repose donc ma question, pourquoi légiférer sur l’abandon des chiens et chats alors que nous autorisons certains sévices et la mise à mort d’autres animaux tout aussi sensibles et conscients ? Finalement le droit se couvre en estimant que la cruauté volontaire est un délit mais la mise à mort ou les expériences avec le "moins possible" de cruauté est normal. Je trouve cela paradoxal, d'autant plus que la cruauté est une notion bien floue.

a écrit : Je n’ai pas dit qu’il était impossible de s’indigner d’une chose sans parler d’une autre, je pose la question du « Pourquoi » l’humain ne met pas en parallèle deux notions qui me paraissent pourtant relever du même ordre.
Je ne suis pas du tout végan et j’adore les animaux domestiques, je mange parfois de la via
nde et me fiche un peu comme tout un chacun que les vaches aillent à l’abattoir et que l’on injecte des produits toxiques dans les souris et les singes. Ce n’est pas le débat effectivement.

Je m’interroge simplement sur le côté philosophique du sujet, car je trouve nos comportements contradictoires même s’ils sont en partie justifiés :
– Nous, humains considérons donc qu’abandonner un animal tel qu’un chien ou un chat est un délit. Très bien, je le conçois, il y acte d’abandon.
– Par contre, nous ne considérons pas le fait de les stériliser ou de les faire piquer comme un délit. Déjà, le raisonnement me parait particulier. Je rappelle que PETA fait piquer énormément de chiens et de chats chaque année alors qu’elle est « sensé » les protéger…
– Nous, humains, considérons qu’il est tout à fait possible de tuer la plupart des animaux destinés à nous nourrir. Là, le raisonnement est contradictoire, car il y a acte de tuer.
– Nous, humains, considérons qu’il est tout à fait normal d’expérimenter les expériences les plus horribles sur certains animaux. Là, le raisonnement est encore plus contradictoire, car il y a souffrance volontaire.

JE SAIS très bien qu’il nous faut manger et qu’il nous faut expérimenter les médicaments. Je trouve juste nos raisonnements juridiques contradictoires avec nos autres relations envers les animaux. Finalement, la loi dispose qu’abandonner un animal est un délit et cela relève donc bien de l’émotion et de l’affect, car d’autres actes comme la mort ou la stérilisation ou les expériences pratiqués sur d’autres animaux qui en soient ont avoir le même statut juridique que les premiers ne sont pas considérés de façon identique.

L’article 521-1 du Code pénal nous dit :
« Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. »

L’article R214-65 du code rural nous dit :
« Toutes les précautions doivent être prises en vue d’épargner aux animaux toute excitation, douleur ou souffrance évitable pendant les opérations de déchargement, d’acheminement, d’hébergement, d’immobilisation, d’étourdissement, d’abattage ou de mise à mort. »

Je repose donc ma question, pourquoi légiférer sur l’abandon des chiens et chats alors que nous autorisons certains sévices et la mise à mort d’autres animaux tout aussi sensibles et conscients ? Finalement le droit se couvre en estimant que la cruauté volontaire est un délit mais la mise à mort ou les expériences avec le "moins possible" de cruauté est normal. Je trouve cela paradoxal, d'autant plus que la cruauté est une notion bien floue.
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Je ne vois aucun paradox ici: pour le confort (visuelle, morale..) de l’homme, celui-ci n’autorise pas l’abandon de chien (ou autre) car sa lui fait de la peine de le voir souffrir.
Mon raisonnements est peut-être pas du tout vrais cela-dit...

a écrit : Personnellement, cela ne me fait ni chaud ni froid dans la mesure où votre réaction et celles des autres est du domaine de l'affect irraisonnée.

Pourquoi ne pas s'indigner des conditions d'abattage du bétail ou des conditions d'expérimentation dans les laboratoires pharmaceutiques ? <
br />
Le chat et le chien sont simplement plus mignons mais ils ne sont pas plus ni moins des animaux comme les autres. Il est évidemment ignoble d'abandonner un animal mais théoriquement pas plus ignoble que de manger un steak.
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L'un n'empêche pas l'autre...?
C'est pas un concours : on peut trouver un truc ignoble , ça ne l' annule pas par rapport à un truc tout autant voire + atroce. (Exemple : le bilan de morts russes et la shoah)

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android

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a écrit : Je n’ai pas dit qu’il était impossible de s’indigner d’une chose sans parler d’une autre, je pose la question du « Pourquoi » l’humain ne met pas en parallèle deux notions qui me paraissent pourtant relever du même ordre.
Je ne suis pas du tout végan et j’adore les animaux domestiques, je mange parfois de la via
nde et me fiche un peu comme tout un chacun que les vaches aillent à l’abattoir et que l’on injecte des produits toxiques dans les souris et les singes. Ce n’est pas le débat effectivement.

Je m’interroge simplement sur le côté philosophique du sujet, car je trouve nos comportements contradictoires même s’ils sont en partie justifiés :
– Nous, humains considérons donc qu’abandonner un animal tel qu’un chien ou un chat est un délit. Très bien, je le conçois, il y acte d’abandon.
– Par contre, nous ne considérons pas le fait de les stériliser ou de les faire piquer comme un délit. Déjà, le raisonnement me parait particulier. Je rappelle que PETA fait piquer énormément de chiens et de chats chaque année alors qu’elle est « sensé » les protéger…
– Nous, humains, considérons qu’il est tout à fait possible de tuer la plupart des animaux destinés à nous nourrir. Là, le raisonnement est contradictoire, car il y a acte de tuer.
– Nous, humains, considérons qu’il est tout à fait normal d’expérimenter les expériences les plus horribles sur certains animaux. Là, le raisonnement est encore plus contradictoire, car il y a souffrance volontaire.

JE SAIS très bien qu’il nous faut manger et qu’il nous faut expérimenter les médicaments. Je trouve juste nos raisonnements juridiques contradictoires avec nos autres relations envers les animaux. Finalement, la loi dispose qu’abandonner un animal est un délit et cela relève donc bien de l’émotion et de l’affect, car d’autres actes comme la mort ou la stérilisation ou les expériences pratiqués sur d’autres animaux qui en soient ont avoir le même statut juridique que les premiers ne sont pas considérés de façon identique.

L’article 521-1 du Code pénal nous dit :
« Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. »

L’article R214-65 du code rural nous dit :
« Toutes les précautions doivent être prises en vue d’épargner aux animaux toute excitation, douleur ou souffrance évitable pendant les opérations de déchargement, d’acheminement, d’hébergement, d’immobilisation, d’étourdissement, d’abattage ou de mise à mort. »

Je repose donc ma question, pourquoi légiférer sur l’abandon des chiens et chats alors que nous autorisons certains sévices et la mise à mort d’autres animaux tout aussi sensibles et conscients ? Finalement le droit se couvre en estimant que la cruauté volontaire est un délit mais la mise à mort ou les expériences avec le "moins possible" de cruauté est normal. Je trouve cela paradoxal, d'autant plus que la cruauté est une notion bien floue.
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Ah ok je comprends mieux : en soi on pourrait se dire qu' un défenseur des animaux et de la vie qui massacre un frelon qui passe à coups de journaux passe pour un hypocrite, mais bon notre société est fondée sur pleins de biais (e.g. : bétail vs animaux de compagnie)...
Le contexte peut énormément altérer les choses quitte à changer leur nature (éthiques dans un cas, abjectes dans d'autres).
On peut aller très loin, et arriver aux limites de notre côté civilisé face aux aspects reptiliens de nos cerveaux (qui ne cherche qu' à assouvir des besoins primaires).

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android

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a écrit : Je n’ai pas dit qu’il était impossible de s’indigner d’une chose sans parler d’une autre, je pose la question du « Pourquoi » l’humain ne met pas en parallèle deux notions qui me paraissent pourtant relever du même ordre.
Je ne suis pas du tout végan et j’adore les animaux domestiques, je mange parfois de la via
nde et me fiche un peu comme tout un chacun que les vaches aillent à l’abattoir et que l’on injecte des produits toxiques dans les souris et les singes. Ce n’est pas le débat effectivement.

Je m’interroge simplement sur le côté philosophique du sujet, car je trouve nos comportements contradictoires même s’ils sont en partie justifiés :
– Nous, humains considérons donc qu’abandonner un animal tel qu’un chien ou un chat est un délit. Très bien, je le conçois, il y acte d’abandon.
– Par contre, nous ne considérons pas le fait de les stériliser ou de les faire piquer comme un délit. Déjà, le raisonnement me parait particulier. Je rappelle que PETA fait piquer énormément de chiens et de chats chaque année alors qu’elle est « sensé » les protéger…
– Nous, humains, considérons qu’il est tout à fait possible de tuer la plupart des animaux destinés à nous nourrir. Là, le raisonnement est contradictoire, car il y a acte de tuer.
– Nous, humains, considérons qu’il est tout à fait normal d’expérimenter les expériences les plus horribles sur certains animaux. Là, le raisonnement est encore plus contradictoire, car il y a souffrance volontaire.

JE SAIS très bien qu’il nous faut manger et qu’il nous faut expérimenter les médicaments. Je trouve juste nos raisonnements juridiques contradictoires avec nos autres relations envers les animaux. Finalement, la loi dispose qu’abandonner un animal est un délit et cela relève donc bien de l’émotion et de l’affect, car d’autres actes comme la mort ou la stérilisation ou les expériences pratiqués sur d’autres animaux qui en soient ont avoir le même statut juridique que les premiers ne sont pas considérés de façon identique.

L’article 521-1 du Code pénal nous dit :
« Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. »

L’article R214-65 du code rural nous dit :
« Toutes les précautions doivent être prises en vue d’épargner aux animaux toute excitation, douleur ou souffrance évitable pendant les opérations de déchargement, d’acheminement, d’hébergement, d’immobilisation, d’étourdissement, d’abattage ou de mise à mort. »

Je repose donc ma question, pourquoi légiférer sur l’abandon des chiens et chats alors que nous autorisons certains sévices et la mise à mort d’autres animaux tout aussi sensibles et conscients ? Finalement le droit se couvre en estimant que la cruauté volontaire est un délit mais la mise à mort ou les expériences avec le "moins possible" de cruauté est normal. Je trouve cela paradoxal, d'autant plus que la cruauté est une notion bien floue.
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Je comprends mieux ce que tu voulais dire... Je passe sur les stérilisations dont tu parles, qui sont d'un autre ressort et n'ont rien à voir avec le débat.
Je vois quand même une grande différence entre avoir un élevage pour la nourriture et l'abandon d'un animal de compagnie ; d'un côté on tue pour nourrir l'Humanité (alors je suis d'accord sur les conditions d'abattages, et je suis sans compromis sur le sujet !), et de l'autre on attache à un arbre un animal que l'on a choisi un jour pour nous tenir compagnie ; qu'on a aimé sûrement. C'est précisément le côté "humain" de la chose qui est très différent. Je serai aussi dur avec un éleveur qui maltraite sa vache, qu'un propriétaire qui bat son chien... Et je serai aussi dur avec un éleveur qui attacherait sa vache (parce qu'elle ne donne plus de lait ou devient encombrante), quelque part, dans l'espoir qu'on ne s'en rende pas compte et qu'elle crève de faim et de soif.
Ce n'est donc pas à mon sens une histoire de vache ou chien ou bébé phoque ; ni même de mort ou abandon ou maltraitance... Ce ne sont pas les mots qui ont leur importance : c'est le côté "humain" de toutes ces choses (ou plutôt "inhumain") qui me choque et que je punirais encore plus sévèrement qu'aujourd'hui.

a écrit : Cette anecdote tombe à pic, avant les vacances, au moment où des centaines de chiens et chats vont être laissés attachés à des arbres sur l'autoroute... Quelle honte !
Un abandon est passible d'une peine de 30 000€ et deux ans de prison (alors que la maltraitance d'à peine un PV ! C'est un aut
re débat).
Le problème c'est que ces peines ne sont pas appliquées. Si on regarde les jurisprudences on s'apperçoit que les salauds prennent 700€ et le remboursement des frais de vétos à la SPA... et basta. Ah oui, assorti de "vous ne pouvez pas avoir un animal pendant deux ans"... Tu parles ; qui vérifie ?
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Par frais de véto tu entends un check-up rassure moi? Pas l'euthanasie j'espère... (C'est une vraie interrogation ^^)

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a écrit : Par frais de véto tu entends un check-up rassure moi? Pas l'euthanasie j'espère... (C'est une vraie interrogation ^^) Oui, bien sûr :) un animal récupéré va passer obligatoirement chez le véto : check up, soins, vaccinations, etc... Ces frais sont ajoutés à la condamnation de l'ordure... quand il est choppé.

a écrit : Je n’ai pas dit qu’il était impossible de s’indigner d’une chose sans parler d’une autre, je pose la question du « Pourquoi » l’humain ne met pas en parallèle deux notions qui me paraissent pourtant relever du même ordre.
Je ne suis pas du tout végan et j’adore les animaux domestiques, je mange parfois de la via
nde et me fiche un peu comme tout un chacun que les vaches aillent à l’abattoir et que l’on injecte des produits toxiques dans les souris et les singes. Ce n’est pas le débat effectivement.

Je m’interroge simplement sur le côté philosophique du sujet, car je trouve nos comportements contradictoires même s’ils sont en partie justifiés :
– Nous, humains considérons donc qu’abandonner un animal tel qu’un chien ou un chat est un délit. Très bien, je le conçois, il y acte d’abandon.
– Par contre, nous ne considérons pas le fait de les stériliser ou de les faire piquer comme un délit. Déjà, le raisonnement me parait particulier. Je rappelle que PETA fait piquer énormément de chiens et de chats chaque année alors qu’elle est « sensé » les protéger…
– Nous, humains, considérons qu’il est tout à fait possible de tuer la plupart des animaux destinés à nous nourrir. Là, le raisonnement est contradictoire, car il y a acte de tuer.
– Nous, humains, considérons qu’il est tout à fait normal d’expérimenter les expériences les plus horribles sur certains animaux. Là, le raisonnement est encore plus contradictoire, car il y a souffrance volontaire.

JE SAIS très bien qu’il nous faut manger et qu’il nous faut expérimenter les médicaments. Je trouve juste nos raisonnements juridiques contradictoires avec nos autres relations envers les animaux. Finalement, la loi dispose qu’abandonner un animal est un délit et cela relève donc bien de l’émotion et de l’affect, car d’autres actes comme la mort ou la stérilisation ou les expériences pratiqués sur d’autres animaux qui en soient ont avoir le même statut juridique que les premiers ne sont pas considérés de façon identique.

L’article 521-1 du Code pénal nous dit :
« Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. »

L’article R214-65 du code rural nous dit :
« Toutes les précautions doivent être prises en vue d’épargner aux animaux toute excitation, douleur ou souffrance évitable pendant les opérations de déchargement, d’acheminement, d’hébergement, d’immobilisation, d’étourdissement, d’abattage ou de mise à mort. »

Je repose donc ma question, pourquoi légiférer sur l’abandon des chiens et chats alors que nous autorisons certains sévices et la mise à mort d’autres animaux tout aussi sensibles et conscients ? Finalement le droit se couvre en estimant que la cruauté volontaire est un délit mais la mise à mort ou les expériences avec le "moins possible" de cruauté est normal. Je trouve cela paradoxal, d'autant plus que la cruauté est une notion bien floue.
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Ton raisonnement est intéressant mais si on réfléchit on peut se le poser pour tout. Les lois sont parfois faites de manière contradictoires. Pourquoi condamne t on un violeur à 10 ans de prison et la possibilité que quelqu’un qui décroche un portrait de macron risque 10 ans de prison aussi? Jprends le 1er exemple qui me passe par la tête. Bref les lois sont contradictoires.
Mais le traitement de tout ce qui régit notre société et en particulier ici les animaux est basé sur notre affect, notre vision en tant que maillon en haut de la chaine alimentaire.
On élève des animaux pour les manger. Donc oui on n’est pas affectés puisqu’on veut les manger! Je trouve affreux qu’on torture les animaux inutilement qui vont de toute façon à l’abattoir mais ça m’empêchera pas d’en manger.
Je prefere tester les médicaments et maquillages sur les animaux que sur les humains, c’est triste mais c’est mieux que sur les humains puisqu’ils n’ont pa notre conscience.
Les chiens, chats et autres animaux de compagnie sont proches des humains qui les considére comme êtres particuliers qui selon l’humain ont le privilège de vivre à leurs cotés et de ne pas être mangés.
Bref le débat est large, la philo sur tout ca aussi (big up au bac de philo lundi) et que les vegans balaient devant leur porte avant de regarder devant celle du voisin.