La pièce d'échec appelée "fou" est appelée "bishop" (évêque) en Angleterre. Ceci provient de l'histoire du jeu d'échec : l'ancêtre" indien du jeu comprenait des éléphants qui, par la suite, ont été représentés par des défenses. Les Européens y ont vu un bonnet de bouffon ou une crosse d'évêque.
La représentation des éléphants par leurs seules défenses aurait eu lieu lors du "passage" du jeu d'échec par les terres d'Islam. L'interdit religieux de représenter des êtres vivants, qui ne porte pourtant que sur les objets et bâtiments religieux, aurait favorisé un goût pour une esthétique plus stylisée.
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D'ailleurs, en français, nous l'appelons "fou" mais le design "Staunton" (le plus connu) le représente bien comme un évêque avec à son sommet une mitre dotée d'une encoche symbolisant le mouvement en diagonale.
Toutefois, je reste sceptique quant à l'anecdote. Nous avons surtout calqué l'organisation médiévale occidentale sur ce jeu de stratégie de guerre. Ainsi, le vizir est devenu la reine. Le char est devenu la Tour, l'éléphant est devenu l'évêque ou le fou du roi.
Le même phénomène s'est produit avec les cartes à jouer. Le roi, le vice-roi, le second et l'assistant sont devenu le roi, la reine, le cavalier et le valet.
Échec et mat : el cheik met (le cheik est mort). C'est de l'arabe. Ce jeu a transité par l'Arabie avant d'arriver en Europe
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D'ailleurs, en français, nous l'appelons "fou" mais le design "Staunton" (le plus connu) le représente bien comme un évêque avec à son sommet une mitre dotée d'une encoche symbolisant le mouvement en diagonale.
Toutefois, je reste sceptique quant à l'anecdote. Nous avons surtout calqué l'organisation médiévale occidentale sur ce jeu de stratégie de guerre. Ainsi, le vizir est devenu la reine. Le char est devenu la Tour, l'éléphant est devenu l'évêque ou le fou du roi.
Le même phénomène s'est produit avec les cartes à jouer. Le roi, le vice-roi, le second et l'assistant sont devenu le roi, la reine, le cavalier et le valet.
Attention, d après wikipédia et" ça m intéressé" l étymologie proviendrait d ailleurs: L’explication de sa présence est à chercher du côté de l’étymologie. Arabes et Persans, premiers amateurs du jeu d’échecs tel que nous le connaissons aujourd’hui, nommaient la pièce al-fil, autrement dit « l’éléphant »… Ce qui faisait tout de même plus sérieux dans une armée. En ancien français, ce mot sonnait comme « fol », c’est-à-dire fou. C’est donc tout simplement par glissement de langage que l’éléphant est devenu le fou.
Échec et mat : el cheik met (le cheik est mort). C'est de l'arabe. Ce jeu a transité par l'Arabie avant d'arriver en Europe
- un mot « fol » pour éléphant qui sonne comme fou
- une pièce stylisée ressemblant à un bouffon du roi et/ou un évêque
- une volonté de calquer à l’organisation de l’époque avec le fou du roi présent à la cour et ayant une place importante
- voire même une volonté de tourner en dérision l’évêque confondu avec le fou (il s’agit d’un jeu donc pas improbable)
le tout en plusieurs dizaines d’années avec plusieurs versions de jeu.
A l'origine, la dame (reine) avait très peu de pouvoir, un peu comme le roi, déplacement d'une case seulement.
En arrivant en Europe, Isabelle la Catholique aurait demandé à ce que ses pouvoirs soient étendues (source France Info). Sur la source wikipedia, cela viendrait des femmes dans les principautés italiennes.
Toujours d'après la source France Info, le pion ne peut manger que depuis la révolution (égalité républicaine).
www.francetvinfo.fr/replay-radio/les-pourquoi/les-pourquoi-pourquoi-au-jeu-dechecs-cest-la-reine-la-plus-puissante-et-non-le-roi_2147665.html
fr.wikipedia.org/wiki/Dame_(%C3%A9checs)
Du coup Walter Bishop dans la série Fringe c'était voulu
Petite auto-correction : la ressemblance, d'après ma première source, serait plus avec la mitre de l'évêque qu'avec sa crosse. Ce qui a plus de sens si l'on imagine une paire de défenses.
Mes excuses j'ai mis un espace en trop : الشيخ مات
Le terme échec et mat vient vraisemblablement de l'arabe الشاه مات (aš-šāh māta, « le roi est mort »), qui lui-même aurait été une traduction erronée du persan شاه مات (šâh mât, « le roi [est] étonné »2 ou « surpris », avec le sens militaire d'« être pris en embuscade » ou d'« être confondu »3)4 ou de شاه ماند (šâh mând, « le roi resta », avec le sens d'« être abandonné »)3. Ces deux dernières étymologies correspondraient mieux au jeu, puisque le roi est la seule pièce à ne pas être « tuée » sur l'échiquier, mais à se rendre (le joueur couche la pièce) lorsque la partie est perdue.
Merci Wikipedia