L'un des incendies les plus dramatiques de l'Histoire moderne est sans aucun doute celui de 1871 à Chicago. Survenu du 8 au 10 octobre, il détruisit l'intégralité du centre-ville, tua 300 personnes et mit à la rue plus de 100 000 autres.
Suite à ce drame, la municipalité, des spéculateurs fonciers et des hommes d'affaires mirent en place la reconstruction de la ville. Les autorisations de reconstruction sont délivrées le jour même de l'extinction des derniers immeubles incendiés. La ville devient dès lors un laboratoire de l'architecture moderne dont l'École d'architecture de Chicago reste de nos jours la plus prestigieuse. C'est ainsi à Chicago, en 1885, que le premier gratte ciel (55 mètres) voit le jour : le "Home Insurance Building" de William Le Baron Jenney.
Commentaires préférés (3)
L'anecdote dit "un des plus dramatiques", pas "meurtrier".
Les incendies que tu cites n'ont pas tué les 400.000 et 35.000 personnes dont tu parles.
Va falloir revoir ce qui est comparable.
Votre comparaison est hors sujet.
Bien à vous
Ps : non reçu aux concours des examens du dimanche
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2 exemples :
Incendie de Tokyo, en 1923, dû à un tremblement de terre : 400 000 morts 2 000 000 sans abris
Dresde 1945 incendie causé volontairement par les Alliés, plusieurs jours de bombardement à la thermite : 35 000 morts dont 25 000 corps identifiés
Va falloir revoir les échelles de valeurs
L'anecdote dit "un des plus dramatiques", pas "meurtrier".
Les incendies que tu cites n'ont pas tué les 400.000 et 35.000 personnes dont tu parles.
Va falloir revoir ce qui est comparable.
Les morts et destructions de Tokyo l'ont été par un incendie, même si celui-ci est dû a un tremblement de terre, le bombardement de Dresde est un bombardement dont le but est d'incendier la ville.
On parle d'incendie ou d'origine d'incendie?
Dans l'anecdote, le plus remarquable est surtout la réaction des spéculateurs avant même la fin de cet incendie
Votre comparaison est hors sujet.
Bien à vous
Ps : non reçu aux concours des examens du dimanche
Deuxième ps : je suis occupé pour des raisons scolaires. Je vous répondrai durant un moment de « détente ».
Merci
La remarque de rené1953 est légitime. Le début de l’anecdote est aguicheur, mais peu réaliste. Sur la page Wikipedia des grands incendies, il y en a même un bien plus dramatique et meurtrier la même année (fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_des_grands_incendies) :
« 1871 (8-9 octobre) : incendie de Peshtigo, une petite ville de l’État du Wisconsin aux États-Unis, dans la région des Grands Lacs, à l’ouest du lac Michigan. Des incendies dans les forêts environnantes, attisés par un vent violent soufflant du sud-ouest, atteignent une intensité telle qu’une tornade de vent et de flammes se forme et, se déplaçant à 10 km/h, atteint la ville dans la soirée du 8 octobre vers 20 heures 30, et la raye de la carte en quelques heures. On estime que plus de 800 personnes auraient été tuées à Peshtigo même, et que pour l’ensemble de la zone et les dix-sept villes, villages et hameaux des 500.000 hectares parcourus par le feu, le nombre des morts se situerait entre 1.200 et 2.500, sans qu’il ait été possible de procéder à une évaluation précise, tant les cadavres étaient carbonisés. »
La deuxième partie de l’anecdote et la façon dont la reconstruction a été gérée sont, me semble-t-il, bien plus intéressantes.
De penser que ces mêmes investisseurs étaient les instigateurs de cet incendie infrayable, il n'y a qu'un pas.
Toutes les remarques sont légitimes. Là n'est pas la question.
Tout comme René1953, vous n'êtes pas assez rigoureux concernant les mots utilisés ainsi que le sens de l'anecdote.
Premièrement, le mot "meurtriers" n'a pas était employé; deuxièmement, il ne s'agissait pas d'aborder la question pour établir un concours entre les catastrophes du XIXe s. Troisièmement, René1953 confond deux termes qu'il faut maîtriser quand on aborde la question des catastrophes ou des drames de ce genre : les aléas naturels, les risques. Comme le précise l'excellent site "Géoconfluences" : " Il ne faut pas confondre aléa, risque et vulnérabilité. L'aléa est un phénomène (naturel, technologique) plus ou moins probable sur un espace donné. La vulnérabilité exprime le niveau d'effet prévisible de ce phénomène sur des enjeux (l'homme et ses activités). Le risque (risk en anglais) peut être défini comme la probabilité d’occurrence de dommage compte tenu des interactions entre facteurs d’endommagement (aléas) et facteurs de vulnérabilité (peuplement, répartition des biens)".
En aucun cas, selon moi, il ne s'agit d'écrire des anecdotes pour vendre un produit, pour aguicher les masses. Mais pour amener à réfléchir à travers un événement ou un fait. Enfin, la deuxième partie de l'anecdote fait partie de la première : elles sont inséparables. C'est en ce sens qu'elle fut écrite.
Bien à vous.
La rédaction s’excuse pour cette faute impardonnable due à l’apéro du midi ainsi que le cours ennuyant de M Mejean.
Bien à vous chers collègues de SCMB.
" La ville de Chicago, après un incendie qui détruisit l'intégralité du centre-ville, devient dès lors un laboratoire de l'architecture moderne en architecture.... "
Je voulais cependant lier les deux. Beaucoup de drames en ce temps (et de nos jours) ont permis plusieurs choses : 1) une évolution de l’urbanisme (interdiction des maisons en bois; des immeubles à encorbellement; trames-viaires plus larges etc pour éviter la propagation du feu) 2) des réformes judiciaires (même si nous savons ce que valent certaines lois en ce siècle où la priorité est l’industrie...).
Je vous remercie du conseil cher collègue.
Léon
C'est ce qu'on appelle renaitre de ses cendres
L'incendie de Texas City en 1947 suite à l'incendie d'un cargo français à lui aussi était très impressionnant