Les données publiées par Santé Publique France indiquent que la grippe de l'hiver 2018-2019 a provoqué en France 1,8 millions de consultations, nécessité 65 622 admissions aux urgences et provoqué 9900 décès. Le nombre de décès au niveau mondial atteint 650 000 morts certaines années.
Tous les commentaires (128)
Mais je peux vous dire que mon conjoint travaille, à diplômes égaux, 3 fois plus que moi, y compris à la maison, alors qu'il est moins payé que moi (en net).
Moi aussi je suis parfois chahutée et je pense parfois à démissionner car ce métier est très mal reconnu. Mais pas très mal payé. Nous sommes fonctionnaires de l'État, nous ne pouvons pas nous permettre plus. C'est un sacerdoce, pas une carrière pour gagner de l'argent.
Bref... c'est mignon les profs qui se disent surchargés mais franchement je n'y crois pas.
Tout s'équilibre donc.
Descendons dans la rue comme ceux qui ont fait le carnaval de Dunkerque ils ont osé ils ont bravé pour la liberté, boostés leurs immunité... et aujourd'hui (majoritairement) avec un tuyau qui leurs permets de respirer....
Il y a un matraquage mais pas assez de sévérité très peu sont ceux qui ont respectés le confinement sans comprendre la gravité de ce qui se passait....
La grippe espagnole avait au final un taux de mortalité assez faible d'environ 2-3%, comme le Covid-19. Elle était surtout très contagieuse, comme le Covid-19, notamment grâce à une phase d'incubation précédant les premiers symptômes durant laquelle les gens pouvaient être contagieux, comme avec le Covid-19.
Elle a quand même fait 50 à 100 millions de morts et duré deux ans.
Pour ce qui est des responsabilités, laisse moi pointer du doigt : tu es responsable. Moi aussi, certes, mais si je dis ça avec autant de confiance c'est que je suis à peu près sûr que tu n'avais pas chez toi un stock de masques, vu qu'à peu près aucun français n'en achetait. Dans beaucoup de pays asiatiques les gens ont l'habitude de porter ces masques et ce simple fait explique qu'il y ait pénurie ici et pas chez eux, la demande a augmenté là bas mais explosé chez nous. Pour le reste même avant le confinement très peu de gens respectaient les gestes barrière qui auraient pourtant du être de mise, et maintenant certains inventent des excuses bidons pour sortir toutes les 5 minutes pour aller voir tatie à l'autre bout de la ville. On aura vite fait de jeter la pierre au gouvernement mais c'est surtout parce qu'on ne sait pas s'avouer nous mêmes responsables.
J'adhère largement à ce que vous dites. Les nombreuses grèves du corps professoral mon toujours laissé pantoi.
Je vois les prof aussi comme des privilégiers : emplois du temps léger, la difficulté du travail à fournir assez bas (il y a même de la jalousie entre collègues en fonction de la matière, j'ai déjà entendu un prof de français râler sur la facilité du travail préparatoire a fournir pour un cours de maths), la pression hiérarchique quasiment nulle, et le tout en pouvant vivre décemment. On est d'accord que vous n'allez pas rouler en Ferrari, mais comme le commun des mortels, qui, pour la plupart, ne bénéficient pas de ces avantageuses conditions.
Les deux personnes les plus fainéantes que j'ai connu (assumé et revendiqué) étaient prof, et ils ont tous les deux vivement encourager leurs enfants à suivre la même voie.
Ceci étant dit, je préfère faire 70h par semaine, être sous le couperet de mon bosse si je ne fais pas mon chiffre et risquer la crise cardiaque à 50 ans pour a peine 1/3 de plus d'un salaire de prof, plutôt que d'être prof dans certains endroits de France. Par exemple où la République a reculé devant la religion, ou dans des quartiers à fortes délinquences.
Et même, s'en parler de ces cas "marginaux", être un prof conspué par ses petits cons d'élèves de 15 ans, ça doit être tellement dure à vivre. Je le sais car moi même plutôt sage pendant ma scolarité j'ai pu être un petit con avec des profs qui ne le méritait pas (ça ne remonte pas si loin, à peine 5 ans). C'est courant, une violence du quotidien, entre les fameux éléments perturbateurs, constants dans cette violence, et ceux (comme moi) qui ont simplement tester jusqu'où ils pouvaient aller.
Le nombre de fois où à la place des profs j'aurais lâché quelques baffes. Même d'un point de vu d'élève, des baffes bien méritées.
Bref, si vous inspiré le respect et l'autorité à vos élèves et que vous êtes dans un endroit tranquil de France et de Navarre : c'est LE métier planqué. Mais à défaut ça peut vite être un cauchemar.
J'ai pu voir la différence entre l'éducation modeste mais stricte et la non éducation d'un élève venant d'une très bonne famille bourgeoise... et franchement, je crois que je préfère largement avoir une classe d'élèves issus de milieux défavorisés mais bien élevés plutôt que des idiots d'élèves élevés comme des enfants roi et qui vous parlent comme de la m***. Une fois un parent me dénigrait et ne m'écoutait pas, jusqu'à ce que je glisse que j'étais agrégée, et là il s'est exclamé " ah ! Mais ça change tout !" ,et a écouté mes conseils. J'en ai été écoeurée.
Bref. Pour revenir aux conditions de travail, je crois qu'entre un poste en REP et un poste dans un lycée tranquille c'est totalement différent
... et c'est insupporable de penser qu'il y a autant d'écarts. Ce que vous dites est totalement vrai : il y a énormément de planqués dans ce métier. Vraiment énormément.
Grosse pensée à mes collègues qui bossent dans des établissements difficiles... eux mériteraient une médaille car ils en prennent souvent plein la g***.
Agathe33 > J'ai lu plusieurs de vos interventions sous quelques anecdotes dernièrement, et elles ont finalement eu raison de mon envie de ne pas participer à la discussion sur les enseignants. Je me permets donc d'apporter mon point de vue de professeur des écoles (PE).
« Je suis prof et franchement je trouve que je suis super bien payée. […] Par rapport aux horaires de travail et aux vacances, je me sens privilégiée. »
Vous avez précisé que vous étiez agrégée, ce qui signifie :
- 15 h devant élèves contre 24 h au primaire (et même 25 h avec les APC, mais je ne sais pas comment cela se passe pour vous au secondaire, donc je reste sur 24 h) ;
- à l'échelon 8 (le mien actuellement), un agrégé touche chaque mois 569 € nets de plus qu'un PE ;
- vous avez indiqué bénéficier de 5 heures supplémentaires, ce qui vous rapporte entre 500 et 600 € nets par mois ? Corrigez-moi si je me trompe, j'ai peut-être mal calculé ou compris de travers les documents que je viens de lire.
Les agrégés représentent moins de 7 % des enseignants du public en France. Vous avez tout à fait raison de trouver que vous êtes super bien payée, mais n'oubliez pas que les 93 autres pourcents le sont moins… voire beaucoup moins : au primaire, pas d'heures supplémentaires, pas d'agrégation, 9 h de plus devant élèves (salaire horaire moindre). Nous représentons la moitié des enseignants, donc ne parlez pas en notre nom, s'il vous plaît !
« concernant la préparation des cours et la correction des copies, c'est un peu comme dans le privé : si tu mets vraiment tant de temps que ça, c'est que tu n'es peut-être pas si compétent que ça... »
Vous direz cela à votre conjoint (« mon conjoint travaille 3 fois plus que moi, y compris à la maison […]. »), ça lui fera plaisir ;-).
Blague à part, il y a tellement de façons de faire ce métier et tellement de matières différentes à enseigner que votre généralisation est insultante. De plus, quel lien faites-vous entre la vitesse de correction/préparation et la compétence à enseigner ? Pour ma part, je corrige lentement (je suis maniaque, ça n'aide pas) et je prépare en faisant attention à de nombreux détails plus ou moins utiles, mais qui me permettent d'avoir des choses toutes propres. Vous en concluez donc que je suis un mauvais enseignant ?
« c'est mignon les profs qui se disent surchargés mais franchement je n'y crois pas. »
Et moi, j'y crois. Elles sont pratiques, ces affirmations irréfragables !
Allez discuter avec les PE qui assurent également les fonctions de direction, et peut-être y croirez-vous à votre tour.
« Ce que vous dites est totalement vrai : il y a énormément de planqués dans ce métier. Vraiment énormément. »
Pouvez-vous vous appuyer sur des statistiques ? Ou nous parler de votre longue expérience en tant qu'enseignante ayant travaillé dans plusieurs établissements, dans plusieurs villes, dans plusieurs régions ?
De mon point de vue mono-départemental, c'est plutôt le contraire : écrasante majorité de personnes faisant un super boulot, et extrême minorité de personnes qu'il faudrait virer. Je précise tout de même que j'occupe un poste fractionné dans plusieurs écoles (campagne et REP+), que j'ai effectué pas mal de remplacements et que j'ai enseigné à tous les niveaux du primaire. Je n'ai pas vu de planqués ; j'en ai juste entendu parler de temps à autre.
Cependant, les personnes dont la parole serait la plus fiable sont les inspecteurs, et aucun n'a participé ici, il me semble.
J'en ai fini avec ce long message qui visait à apporter quelques nuances à vos propos, histoire que vos affirmations ne soient pas considérées par tout le monde comme décrivant correctement les 870 000 profs du pays.
TybsXckZ > Je me permets également de vous répondre !
« vous êtes pour la plupart très bien payé par rapport à votre volume horaire. Même en comptant la correction de copie et la préparation des cours (qui diminue fortement avec l’expérience) on est très très loin du volume horaire du privé. »
Qui représente précisément ce « la plupart » ? Combien vaut « très très loin » ? Quel est ce « privé » englobant un grand nombre de métiers ? À partir de quel salaire horaire est-on « très bien payé » ?
En ce qui concerne la préparation des cours, l'expérience peut, au contraire, amener à tenter de plus en plus de projets importants, à se lancer dans des façons d'enseigner différentes, à peaufiner à l'extrême ses préparations, à modifier celles que l'on a pour éviter de se répéter ou s'ennuyer, etc. La tendance n'est pas toujours à la baisse, et si baisse il y a, elle n'est certainement pas forte.
J'ai vu que vous aviez des parents enseignants, mais je peux vous garantir que tant que l'on n'a pas soi-même enseigné, on ne sait pas ce que c'est (c'est d'ailleurs valable pour beaucoup de métiers, mais j'ai toujours l'impression qu'il y a 67 millions d'enseignants en France). Je parle par expérience : ma mère est une ancienne institutrice et je prenais plaisir à l'aider à corriger ses cahiers quand j'étais petit, et malgré cela, je n'ai réellement découvert le métier qu'en l'exerçant.
« ça m’hérisse le poil quand j’entends des profs râler ou faire grève de leur conditions alors que la plupart ont entre 12 et 14 semaines de vacances par an »
Les conditions de travail des enseignants sont les conditions de travail des élèves. Ça fait longtemps que l'on ne fait plus grève uniquement pour réclamer un meilleur salaire. Les grèves signalent un ras-le-bol à plusieurs autres niveaux (réformes ineptes, manque de postes, fermetures de classes, mauvaises conditions matérielles, « paperasserisation » du métier, etc.), ou se font dans un contexte interprofessionnel.
Un de mes amis a accédé récemment à un bon poste dans la gestion de projets informatiques, et son nombre de semaines de vacances est passé à 9. J'imagine donc que même dans le privé, il y des cas particuliers.
Et sous prétexte que l'on a de nombreuses semaines de vacances, il nous est donc interdit de nous plaindre de ce qu'il se passe pendant les semaines de travail ?
« Ce qui tombe bien c'est que même en considérant que 1h de cours vaut 3h de travail, avec 16 semaines de vacances, vous en avez encore 3 fois plus que les employés du privé. Tout s'équilibre donc. »
Je travaille environ 45 heures par semaine, soit 1620 heures par an (36 semaines de classe). Si j'effectuais ces heures-là sur 47 semaines (5 semaines de congés payés dans le privé), j'arriverais à 34 h 30 de travail hebdomadaire. Ce calcul est approximatif et ne prend pas en compte le temps de travail pendant les vacances. Je précise également que je n'ai pas de classe attitrée, ce qui me fait économiser de nombreuses heures. Enfin, les classes à double ou triple niveau sont très chronophages, et j'ai l'impression que leur nombre augmente à cause des fermetures.
Bref, je ne travaille ni plus ni moins que les gens du privé qui sont à 35 heures. C'est juste réparti différemment. L'enseignement a des avantages et des inconvénients, comme les autres métiers. J'aimerais juste que l'on nous laisse tranquilles, tout comme je laisse tranquilles les autres métiers…