Les gardiens de phare appellent "paradis" un phare côtier, "purgatoire" un phare situé sur une île proche, et "enfer" un phare situé sur un rocher en pleine mer, où le gardien reste isolé dans le bâtiment pendant plusieurs semaines.
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Les gardiens de phare appellent "paradis" un phare côtier, "purgatoire" un phare situé sur une île proche, et "enfer" un phare situé sur un rocher en pleine mer, où le gardien reste isolé dans le bâtiment pendant plusieurs semaines.
Commentaires préférés (3)
Un boulot assez dantesque, finalement.
Alors, je me suis demandé si ce métier existait encore parce que, avec l’automatisation, c’est vraiment très simple de gérer des lumières. Après des recherches, ce métier est bien en voie de disparition, le dernier gardien de phare de France, Henri Richard, gardien du phare au Cap Fréhel (Côtes-d’Armor) a pris sa retraite après 42 ans de service, à 66 ans, l’année dernière.
Les gardiens de phares gravissait les échelons. En général, ils commençait dans un enfer, pour ensuite finir dans un paradis pour une douce retraite bien méritée.
Je vous laisse une source qui nous raconte le travail saisissant de cet homme, aux allures typiques d’un gardien de phare : actu.fr/societe/bretagne-dernier-gardien-phare-cap-frehel-part-la-retraite_26396276.html
"...Henri Richard, gardien du phare du Cap Fréhel, devient le dernier représentant du métier en France. Il claque la porte de son phare la veille de son départ à la retraite, le 31 août 2019..."
Et oui, tout passe
idata.over-blog.com/1/81/83/49/mes-tableaux/phare-du-four.jpg
Tous les commentaires (21)
Un boulot assez dantesque, finalement.
Alors, je me suis demandé si ce métier existait encore parce que, avec l’automatisation, c’est vraiment très simple de gérer des lumières. Après des recherches, ce métier est bien en voie de disparition, le dernier gardien de phare de France, Henri Richard, gardien du phare au Cap Fréhel (Côtes-d’Armor) a pris sa retraite après 42 ans de service, à 66 ans, l’année dernière.
Les gardiens de phares gravissait les échelons. En général, ils commençait dans un enfer, pour ensuite finir dans un paradis pour une douce retraite bien méritée.
Je vous laisse une source qui nous raconte le travail saisissant de cet homme, aux allures typiques d’un gardien de phare : actu.fr/societe/bretagne-dernier-gardien-phare-cap-frehel-part-la-retraite_26396276.html
"...Henri Richard, gardien du phare du Cap Fréhel, devient le dernier représentant du métier en France. Il claque la porte de son phare la veille de son départ à la retraite, le 31 août 2019..."
Et oui, tout passe
idata.over-blog.com/1/81/83/49/mes-tableaux/phare-du-four.jpg
Une des sources nous indique que chaque phare a sa propre "signature" lumineuse, afin que les marins puissent se repérer davantage. Je pensais qu'au contraire il y avait une uniformité nécessaire. JMC donc MB ce soir :) Merci de l'info.
Paradis? Hummm ça dépend quelle côte hein!
Pour les feux de secteur, la couleur indique également le niveau de danger en mer. Selon où le bateau sera situé, il pourra voir la lumière d'une autre couleur. Vert ou rouge pour un danger, blanc quand tout va bien. Il faudra donc que le bateau se déplace jusqu'à ce que la lumière redeviennent blanche de visu.
En France, le dernier phare en pleine mer (à 7km de la côte), encore habité, est le phare de Cordouan, 3 gardiens de phare font des roulements de 2 semaines avec une semaine de chevauche chacun. Il est magnifique et c’est impressionnant de voir les vagues s’abattre parfois au-dessus des zones de vie qui se situent au rez-de-chaussée !
D’ailleurs, fun fact, c’est le seul phare au monde contenant une chapelle. :)
Ce phare est d'ailleurs candidat à l'entrée au patrimoine mondial de l'UNESCO. La décision devait être rendue fin juin, mais le congrès a été reporté. On peut encore apporter son soutien à la candidature, cela ne coûte rien et si ça peut faire pencher la balance...
www.phare-de-cordouan.fr/candidature-unesco.html
S'ils étaient tous pareils on seraient bien embête pour la navigation. Les phares sont surtout des repères soit pour faire des relèvements, soit pour suivre une route
Et les cartes maritimes portent des indications sur chacun: hauteur, portée, couleur(s), type (occultation, scintillants...), période.
Il faut donc qu'ils soient bien différents pour qu'on puis les reconnaitre et ensuite se reporter sur sa carte pour identifier le phare.
A contrario les balises de danger sont uniformes. Si elles ont un feu, les caractéristique de celui-ci sont codifié et seront internationalement les mêmes pour toutes les balises de ce type.
C'est logique. L'information importante est le danger a éviter et pas la localisation. Si vous croisez une balise inconnue, il faut bien sûr que vous puissiez immédiatement connaitre la nature du danger (et donc l'attitude à adopter), sans avoir besoin de vous reporter à une carte maritime pour l'identifier et apprendre le risque encouru.
www.facebook.com/GardiensCordouan/
Et cela ne ressemble pas vraiment à un enfer
Et j'espère qu'ils n'interviennent pas du tout sur le fonctionnement de celui-ci
Dans le milieu marin Breton, il y a un dicton assez connu : "Qui voit Ouessant voit son sang, qui voit Molène voit sa peine, qui voit Sein voit sa fin, qui voit Groix voit sa croix".
Ce dicton est assez représentatif des véritables conditions infernales qu'était la vie sur ces bouts de rochers, et dont la relève du/des gardien(s) du phare n'était jamais assurée, cause de mauvais temps oblige.
À l'Ouest de l'île de Sein, se trouvait "l'enfer des enfers" pour les gardiens: le phare d'Ar-men". En 1922, le mauvais temps empêcha le ravitaillement et relève des gardiens, durant 89 jours ! Près de trois mois supportant le bruit des déferlantes donnant des coups de béliers contre la structure, et n'ayant plus que la réserve de biscuits pour se nourrir.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Phare_d%27Ar-Men
Suite à la Première Guerre Mondiale, parmis les "emplois réservés" aux "gueules cassées" du conflit, fut celui de gardien de phare. L'emploi pouvait certes être un certain paradis pour ces handicapés physiques issus du conflit, mais certainement pas quand vous vous retrouvez comme gardien de phare au "phare de la Vieille", au large de la pointe du Raz, donc en plein dans la passe de "l'enfer de Sein".
En 1926, eut lieu l'incident le plus médiatisé de l'histoire des gardiens de phares. La norme fut révisée, suite à cette affaire.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Phare_de_la_Vieille
J imagine même pas les hommes qui construisaient ces phares ...
Cordouan, "le Roi des phares et le phare des Rois".
Puisque que les sujets sont les gardiens de phares, je vous conseille le film « The Lighthouse » de Robert Eggers, mettant en scène Willem Dafoe et Robert Pattinson.
Cela raconte l’histoire d’un jeune gardien de phare qui vient donner un coup de main à un vieux gardien de phare dans un enfer.
Le synopsis en somme est tout simple, et pourtant..
Des ouvriers viennent aussi l'hiver pour divers travaux, je suppose qu'ils dorment sur place par commodité.
Donc oui, sur le fond tu as raison.
Il a été construit au 19ème siècle en 4 ans en pierre de taille sur un bout de rocher submergé à chaque marée haute en mer du Nord, une des pires au monde.
Toute une aventure, avec ses drames...