En 2011, à l'initiative de Barcelone est né le projet de la Fab City. 28 métropoles, dont Paris et Toulouse se sont engagées à devenir autonomes en électricité, en nourriture et biens de consommation d'ici quelques décennies. Ce projet s'appuie sur des Fab Labs, petites usines à l'intérieur des villes. En 2018, on comptait 30 Fab labs à Paris, l'objectif étant de devenir autonome à 50% en 2054.
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Et si j'ai envie de tester une nouvelle approche sur un problème?
Les plus grandes inventions, elles ont pas été faites par des financements de conglomérats, mais dans des garages, avec du scotch et des bouts de ficelle.
J'ai quelques idées de concepts, mais je n'ai pas les moyens de les fabriquer... mon père a eu l'idée de faire des patins à roulette avec les roues alignées (parce qu'il adore faire du ski) en 1950, il a inventé le "roller" 20 ans avant tout le monde, avec un fablab, il aurait pu faire un prototype, déposer un brevet et aujourd'hui je serais riche! ^^
Tu vois le truc? (P.S mon papa n'est pas ingénieur)
Un autre exemple : je fais de la bière avec des amis. Bah la bière maison, c'est pas franchement rentable. Entre le coût du matos et les matières premières, tu payes assez cher au litre, plus qu'une bière industriel plutôt bonne, et ça te prend très longtemps. Clairement si notre but était de boire des bières souvent et le moins cher possible, ça ne serait pas la bonne solution. On le fait parce que c'est cool.
Le soucis, c'est que certains truc (comme produire son énergie) ne sont pas dépendant de ça mais on des impératifs différents, comme le fait d'en produire suffisamment et d'avoir un bon rapport énergie produise/énergie consommée (+ faible pollution), donc la rentabilité est une question pertinente, tu veux au moins que ça soit au dessus de 1 (donc que l'énergie activement dépensée (au sens de celle qu'on dépense pour fabriquer le truc ou extraire les matériaux, pas le vent) soit moindre que celle produite.
Mais surtout, ça se base sur l'idée que les bonds technologiques vont être du à un "génie qui aura l'occasion de s'exprimer" et pas à une équipe collaborant pour relevé des défis difficiles. Même les génies ont besoin de s'appuyer sur des découvertes antérieure pour avancer, on ne peut pas réinventer l'eau chaude à chaque fois, on perd trop de temps.
A l'inverse, il serait pertinent de n'exclure personne de ces dispositifs. Une idée géniale peut surgir de n'importe où, mais tout le monde n'est pas capable de l'exploiter, du coup il est d'autant plus intéressant d'avoir un groupe de gens à qui s'adresser quand on pense avoir une idée, d'autant qu'il seront aptes à voir rapidement si c'est pertinent ou non. Parce qu’honnêtement, la plupart des tentatives d'inventions qu'on voit passer n'ont été conçues que parce que des gens n'ont pas de formation scientifiques et pensent avoir fait quelque chose de révolutionnaire (coucou les moteurs à énergie infinis, particulièrement avec les aimants).
Je fait également ma propre bière. Effectivement, le coût du matos ne rend pas cela rentable au début, même avec un matos "bricolé" et peu automatisé. D'autre part, les matières premières ne coutent pas un bras bon plus, et reviennent à un prix au litres plus que correct, voir intéressant selon le type de bière que tu veux faire (Par exemple, ma dernière bière, une pale ale assez simple, m'est revenue à environ 1€/L en matière première. Ce qui est, je crois, plus intéressant que le prix d'une bière correcte en super marché).
Vient donc deux observations :
- si le but c'est de boire de la bière industrielle type kro/carlsberg/heineken, effectivement le brassage amateur ne sera pas rentable. On peut dire la même chose pour des bières industrielles un peu meilleures, sans exemple ici parce que ça dépend des gouts.
Par contre, si tu bois de la bière artisanale, même produite avec un process "industriel", ça fait déjà plus mal au porte-monnaie, et produire sa propre bière, si ce n'est pas rentable au début, le devient une fois le prix du matériel amorti. Et là pour me coup je sais de quoi je parle parce que avec le matos que j'ai, je suis aujourd'hui rentable sur ma propre production, à usage personnel (Je brasse depuis 2015), et en plus j'ai la possibilité de faire la bière que je veux, qui me plaît, etc... après effectivement, je ne produit pas 300 hL par ans et mon but n'est pas de la vendre, juste de la boire chez moi, avec mes potes
- maintenant imagine un lieu où le matériel est partagé (donc les coûts d'achats également). Clairement mon matos je ne m'en sert pas tout les jours, ni même toutes les semaines. Si 15 personnes l'utilisaient aussi, ça aurait diminué par 15 mon investissement initial, et je serais rentable depuis bien plus longtemps. Certes, l'usure est plus importantes, etc, etc... mais concrètement, ce serait bien plus interessant, ça demande juste plus de temps que d'aller acheter un pack a Carouf.
Conclusion, si effectivement avoir ta propre éolienne ne sera pas "rentable", ils y a plein de domaine ou tu peux trouver un avantage a produire toi même au lieu de bêtement consommer. Et où mettre en commun les ressources, les connaissances et les "moyens de productions" est un moyen comme un autre de se faire plaisir sans se ruiner.
Par contre je suis absolument pour la mise en commun des outils de productions, quels qu'ils soient, et c'est d'ailleurs pour ça que j'aime bien les FabLabs et autres initiatives du même genre. Faire tous ensemble quelque chose me semble bien plus efficace que de le faire individuellement, que ça soit pour le coût, les connaissances ou les liens sociaux.
Mais effectivement, tout n'a pas été inventé dans un garage, mea culpa. (sincère)
La notion de rentabilité ne s'applique pas quand on bosse uniquement pour sa gueule, je trouve, si j'ai envie de fabriquer mon éolienne, c'est que j'ai envie de le faire, c'est comme écrire des bêtises ici, certains trouveront ça contre-productif et a eux, je répondrai: ZUT! ;)
Bon ne tente de répondre en 1 commentaire..
Nicocontrarié:
Pas rentable au sens large. Si chacun à sa propre installation ça n'est pas rentable financièrement pour l'individu, pas rentable energétiquement (mauvais rendement) car beaucoup d'énergie dépensée dans le cycle complet (création, distribution, utilisation, maintenance, recyclage) et peu de retour. Bref, être indépendant est séduisant, confortable (comme une voiture privé) mais pas interessant à l'echelle globale, et surtout pas dans une grande ville ou tout est là pour mutualiser les resources, réduire les couts (achat, prix du Kwh, entretien), les nuisances et pollutions (sonore, visuel, matériel).
C'est pareil pour tes tomates, ton potager, ton gazon, ton electricité, ton entretien auto. L'autonomie est confortable et séduisante mais pas souvent rentable. Ca peut paraitre interessant parce qu'on néglige des parametres. Mais si on compare des pommes avec des pommes, mutualiser des resources permet généralement de maximiser le retour sur investissement. (Investissement de temps, d'énergie, d'argent, etc.)
Si on veut optimiser ses actions, ses dépenses (d'argent ou d'energie) la notion de rentabilité cesse de s'appliquer lorsque tu considères que t'es près a supporter les couts superflue pour ton plaisirs perso, donc lorsque ça passe dans la catégorie loisirs :)
Et pour info, découvrir quelque chose inconnu jusque là (un phénomène naturel, un matériau, un continent, etc.) ca s'appelle "inventer". Pierre et Marie Currie ont inventé la radioactivité par exemple. (Via le Polonium qu'on a nommé en leur honneur)
Khanos:
T'as tout a fait compris le message que j'essaye de faire passer sur la rentabilité et je suis d'accord avec toi sur les aspects mutualisation des resources. Reste que l'individualisme est une valeur sur ^^
ThibaudClaudel:
Intéressant ton exemple sur la bière. Maintenant imagine que le cout de production de la bière industrielle est en fait 10% de son prix de vente (Le reste étant les couts de transport, intermediaire, vente et benefices fabricant). En comparant les couts de prod il apparait évident que faire sa bière n'est pas rentable. Entre le cout initial de l'installation, le cout des matière 1eres, de l'energie, du recyclage des dechets et surtout du temps passé qui lui aussi a une valeur.. Faire ça bière est sympa, gratifiant, peut etre rassurant mais c'est un loisirs comme vous le dites, pas une solution écologiquement ou économiquement intéressante.
Pour ce qui est des grandes inventions, des avancés significatives, ca n'est pas leur mode de financement qui compte. Leur dénominateur commun est un homme avec une vision qui se dévouera corps et ame à son projet et surmontera toutes les difficultés qu'il rencontrera. Ca existe en mode entrepreneurs galérien au fond d'un garage (Bill Gates, Louis Renault) ou dans une multinationale (Elon Musk) ou on appelera ça un intrapreneur. C'est la nature des problèmes a surmonter qui varie. C'est l'intime conviction et la résiliance qui permettent de reussir. A noter que même les meilleurs inventeurs/entrepreneurs on un taux d'echec de plus de 50%.
La notion de rentabilité ne s'applique qu'au commerce, j'en ai rien a foutre de savoir combien je vais vendre les tomates de mon potager, et d'une, parce que je ne compte pas les vendre, et de deux je les échange contre autre chose, et de trois, je considère qu'elles ne m'ont rien couté à part un peu de temps mais vu que je fais ça autant pour le plaisir que pour les bouffer, je suis gagnant gagnant et j'emmerde Intermarché.
Si t'arrive pas à comprendre ça,... je sais pas moi, essaie de faire pousser deux fraisiers dans une jardinière sur le rebord de ta fenêtre et va les vendre, où bouffe les, où jette les à la figure des gens dans la rue... je sais pas, faire pousser des trucs dans son jardin pour manger mieux et gratos, c'est quoi que tu comprends pas dans le processus?
Tout n'est pas que Pognon, rentabilité et bénéfices, crénom, le pognon, c'est un outil, c'est pas une finalité!
Pour ce qui est de l'entreprenariat, je te rejoins. Musk fait ce qu'il veut de son fric, et moi aussi. ;) ca fait quatre ans que je fais mes propres graines d'une année sur l'autre et j'en suis FIER!
-J'emmerde les gendarmes, la haut, la haut, j'emmerde les gendarmes, et la maréchaussée, et la maréchaussée.
Biz
Je fais partie de plusieurs Fab Lab en France et à l'étranger. Nous sommes tout sauf des petites usines et je vois très mal comment nous pourrons le devenir.
Le principe d'un Fab Lab est tout le contraire d'une usine. Nous ne cherchons pas la standardisation, nous cherchons au contraire l'innovation et à fabriquer des prototypes de choses nouvelles. C'est très rare de voir 2 fois la même chose sortir d'un Fab Lab. Tout est en exemplaire unique et a été assemblé de manière semi-artisanale
Anecdote très très approximative
Je répond aussi d'un coup :
Déjà, je ne suis pas vraiment d'accord avec votre vision des inventions. Il s'agit très souvent de gens qui avaient les MOYENS de le faire (que ça soit Guttenberg financé par Johann Fust, Bill Gates qui est issu d'une famille aisé, les différents savants avec leurs bourses, etc) et qui se basaient aussi sur tout en tas de technologie et d'idée antérieur. Bref, on invente/créer rarement seul entre 2 jobs alimentaires, c'est souvent une activité à plein temps avec un taux d’échec élevé, sans compter le biais du survivant qui va nous faire croire que "c'est l'intime conviction et la résilience qui permettent de réussir", alors que c'est juste nécessaire pour ne pas échouer, mais pas suffisant.
Ensuite @Nicontrarié, bah déjà faire son potager c'est cool, personne ne te reproche ça, ni un exemple particulier d'ailleurs.
Mais le concept de rentabilité est indispensable dans toute société et pas forcément lié à l'économie, sinon tu t'effondre inévitablement.
Voila un exemple : imagine que pour produire de l'énergie pour une journée, tu as besoin de travailler 16h par jour (par exemple à activer une dynamo). Après tu es crevé et tu ne fais presque rien avant de dormir. Clairement, en faisant ça tu n'as pas la possibilité de te procurer de la nourriture/de l'eau (sans compter les autres commodités) et tu vas t'épuiser à la tache : ça n'est pas rentable, puisque le bénéfice que tu en tire (de l’énergie pour la journée) ne compense pas le coût de l'activité (d'une part la fatigue et d'autre part tout le temps que tu ne passes PAS à faire autre chose d'utile). Ca c'est une histoire de rentabilité de ton temps.
Prenons un autre exemple : des éoliennes miniatures. Mettons que, avant qu'elle ne casse, l'éolienne produise E1 unité d'énergie. Mais cette éolienne a aussi demandé beaucoup d'énergie pour être produite, E2. Il a fallut extraire des matériaux, souvent loin (c'est encore plus vrai pour les panneaux solaires), les transporter, les transformer dans des usines spécialisés, l'assembler, l'entretenir. Si E2>E1, clairement on a un problème de rentabilité énergétique (a noté qu'on peut aussi comparer, par exemple, le bilan carbone ou tout autre paramètre, on peut être rentable sur certains point et moins sur d'autres).
Maintenant, vivant dans une société, on peut aussi se dire que des actions doivent être rentable pour la société, pour le groupe, et non pas uniquement individuellement (à moins d'être en autarcie totale, mais bon courage parce qu'il est presque impossible d'avoir de la technologie avancée dans ce cas). Du coup, il ne suffit plus que E2<E1 (même si ça reste nécessaire), il faut en plus chercher à minimiser E1 pour le groupe. Et à ce moment là, une mutualisation des ressources est souvent plus efficaces et a des répercussion multiples (on doit dépenser moins de son temps (que ça soit du temps à travailler ou de l'argent ou du troc, tout ça s'obtient avec du temps), on pollue moins, on peut produire plus d’énergie donc éventuellement avoir plus de confort, etc etc). Et cette mutualisation marche à parce que souvent, le coût associé à la taille d'une tache évolue sous linéairement, c'est à dire que si on veut doubler les bénéfices, on n'a pas besoin de doubler le coût (note que même si ce sont des termes économiques, ils s'appliquent assez généralement). Si une tache est complétement linéaire, il n'est plus spécialement inintéressant de mutualisé, et si elle est sur-linéaire, il est beaucoup plus intéressant que chacun produise individuellement : tout ça est bien une question de rentabilité.
www.atlantico.fr/decryptage/3589544/comme-michael-moore-je-hais-les-eoliennes--documentaire-petrole-biomasse-planet-of-the-humans-benoi-rayski-
Tellement pleins de promesses et séduisant.
C'est d'ailleurs bien plus large que les éoliennes (ou les panneaux solaires), mais il est toujours bon de le rappeler qu'il n'y a pas vraiment de solution miracle et que tout a un coût, même s'il est caché.
Nicocontrarié, tu as une vision trop réductrice des choses.. au lieu de t'exciter essaye de comprendre/apprendre, c'est le but lorsque tu viens ici. C'est surprenant, mais oui, en science, chimie, archéologie et bien d'autres domaines ce qu'on aurait tendance a qualifier de "découverte" sont en fait bien souvent des "inventions". Libre a toi d'approfondir la question si ça t'intéresse. Sinon quelque chose est rentable lorsque le bilan de l'opération est positif. Qu'il soit financier, énergétique, humain.. quoique t'en penses ça ne concerne pas que le secteur financier. Si tu consommes 10.000kcal et que t'en récupères 5000, l'opération n'est pas rentable. Un moteur à combustion avec un rendement de 0.3 n'est pas rentable. La rentabilité c'est aussi le rendement, l'efficience (efficiency). T'as tout à fait le droit d'occuper ton temps avec des choses non rentables (c'est le concept des loisirs) mais ça ne fera pas un modèle économique/sociétal viable. Une éolienne privative pourquoi pas, des éoliennes privatives pour tout le monde, non.
Khanos, bien sur qu'innover/inventer demande des moyens. Bien sur que la resilience n'est pas l'unique qualité requise, mais elle est indispensable. Inventer/innover ça n'est pas concevoir des choses de A à Z. Toutes les notions et concepts de base ont été théorisés depuis longtemps. Et personne n'invente en partant de 0. Un inventeur est avant tout quelqu'un avide de connaissances qui a collecté des idées et les synthétisera pour donner vie à un nouvel objet. Inventer c'est effectivement réutiliser des solutions/concepts/sous-ensembles/composants pré-existants pour en faire quelque chose de nouveau, de mieux, de plus élaboré, de plus grand, de plus innovant. Quelque chose qui répond à un besoin et que les gens voudront posséder. Ce que j'essayais de dire c'est qu'une grande idée porté par un homme motivé et convaincant finira par trouver son financement (avec ou sans l'inventeur d'ailleurs). Mais là effectivement on parle d'une démarche entreprenariale et d'un travail à temps plein.. on s'éloigne du sujet FabLab.
Sinon, que le concept de rentabilité soit indispensable, je suis d'accord effectivement, peu importe l'échelle prise en compte, que ce soit individuel ou collectif.
Je pense que Nicontrarié est "rentable", a titre personnel, de cultiver ses légumes, parce que ça ne lui coûte (presque) rien à part du temps qu'il aurait pris de toutes façon par plaisir.
C'est la même chose pour ma bière.
Par contre, et c'est là ou je nuancerais, c'est que on est pas forcé de penser que acheter sa tomates ou sa bière au supermarché est rentable pour la société.
Si je reprend ton exemple des coûts de fabrication de la bière à 10%, ce serait rentable par rapport au brassage amateur si on pouvais aller l'acheter directement en sortie d'usine.
Parce que là, concrètement, l'acheter en supermarché c'est pas rentable pour moi, ni même pour celui qui la produit, mais pour celui qui la transporte et distribue.
On en reviens à ce qu'on disait plus haut : mutualiser c'est top, ça réduit les coût, on peut aussi faire des économies d'échelle, etc... mais si on doit y rajouter d'autres coûts, de distribution, de transport, de je ne sais quoi, à titre individuel, ce n'est plus forcément rentable.
Ceci étant dit, quand je parlais de mutualisé, ça n'était pas du tout pour les supermarchés. En aucun je ne veux laisser penser que produire ces propres trucs est moins bien que de les prendre au supermarché avec des chaines de productions à rallonge et des exploitations à tous les niveaux. Je parlais d'une vrai mutualisation où les gens décident ensemble de ce qu'il faut produire et se répartissent ensuite pour produire, pas un truc dicté par des lois marketing où on t'ancres dans la tête que tu as BESOIN de coca-cola.
Je pense que Paris est loin dans ce projet contrairement à Toulouse ou une partie de la ville la nuit les lumière sont éteinte et s'allume grâce à nos pas c'est déjà une grande initiative sur le projet que dois appliquer nombre d'enseigne pour l'économie électrique et surtout de la planète
Je te conseille de regarder les vidéos d’expérimentboy qui teste pas mal de trucs et d’installations et il explique également pourquoi c’est pas si simple à l’échelle individuelle. Les facteurs d’échelle dans l’énergie sont super important et permettent de combler en partie la variabilité des énergies renouvelables.
youtu.be/5ChSggLBbjI