Né esclave en 1782 à Haïti, Faustin Soulouque fut citoyen libre en 1793. Ne sachant ni lire ni écrire, il devint soldat et atteint le plus haut poste de l'armée, commandant suprême de la Garde présidentielle. Élu président de la république en 1847, il s'autoproclama Faustin 1er, empereur d'Haïti en 1849. Son règne de 9 ans fut marqué par une violente répression contre l'opposition et par de nombreux meurtres perpétrés par les Zinglins, une milice privée de son invention.
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Une partie des traites orientales, voire leur totalité après la chute de l'empire byzantin pour ce qui concerne le lieu d'origine des esclaves, s'est déroulée en Afrique, avec des routes qui partaient au Sud du Sahara et qui se terminaient dans les différents royaumes et empires musulmans de l'Orient et d'Afrique du Nord, dont en majorité l'empire ottoman grandissant.
La traite transatlantique, cela va sans dire, est aussi une traite africaine.
Concernant la traite des slaves, elle faisait partie des traites orientales, mais s'est éteinte avec la disparition de l'empire byzantin ; les régions slaves alors conquises pas l'empire ottoman au XVème siècle sont devenues de facto musulmanes, et donc non sujettes à la traite d'esclaves (l'Islam interdisant à un musulman d'asservir un autre musulman). Contrairement à ce que j'ai pu lire, ce ne fut pas la traite la plus importante (et de loin! ).
On peut donc dire que les traites d'Afrique furent les plus importantes.
Voilà, j'espère que mon commentaire aura été utile !
Je rajouterais de plus que l'on ne peut pas comprendre les systèmes esclavagistes sans le prisme de la violence.
De même, parler d'un volontariat des esclaves (pour appuyer le propos de Sangoky) est une absurdité ! Le principe même de "volontariat des esclaves" fait appel à une contradiction :
Être libre de proposer sa force de travail "en tant qu'esclave" (idée du volontariat), c'est ne pas être esclave puisqu'on est libre de proposer et de quitter cette condition servile (toujours selon l'idée du volontariat), et là, cela va à l'encontre de la condition d'esclave (qui par définition nie une telle liberté).
L'auteur parle lui de 14 millions d'européens vendus comme esclave en Afrique, contre 4 millions d'africains vendus en Amérique. Mais certains trouvent le chiffre exagéré, et le consensus c'est 10 millions (ce que j'avais écrit).
C'est bien pour ça qu'en anglais on dit "slave" pour esclave, car la plupart étaient des slaves.
Quant à la légende (bonjour les films de propagande progressistes type "Roots") qui consiste à faire croire que les esclavagistes étaient des tortionnaires, imaginez 2 min un commerçant qui s'amuse à déprécier sa marchandise…
Franchement, ayey un peu de respect pour le travail de M. Pétré-Grenouilleau, et contentez-vous d'aller lire son livre.
Je ne dit pas que l'on doive être d'accord avec tout ce qu'il dit, mais sachez un minimum son argumentaire avant de sortir de telles bêtises.