Le "Schadenfreude" est le sentiment de plaisir ressenti lors du malheur d'autrui. Ce sentiment, tout à fait naturel et inconscient, vient du striatum ventral du cerveau. Ce sentiment est exploité par les émissions de télé-réalité afin que le spectateur se réjouisse du malheur des candidats.
Le mot vient de l'allemand "Schaden" qui signifie "blesser" ou "faire du tort" et de "Freude" qui signifie "la joie".
Le striatum ventrale, noyau situé au centre du cerveau, gère également la motivation et l'appétit.
Commentaires préférés (3)
Ce concept est brillamment illustré par nos amis Allemands dans le livre et dessin animé "Max und Moritz".
On suit les bêtises de plus en plus ignobles de deux jeunes garçons qui sont de véritables "enleveurs de branches d'arbres"'. Au début on se réjouit du malheur des villageois et à la fin on se réjouit du malheur de Max et Moritz qui sont tués par les villageois en les jettant dans un moulin pour les écraser et les transformer en nourriture pour les oies.
Ah on déconne pas chez les Allemands au niveau de l'éducation.
En vieillissant tu acquiers de l expérience.
Il t est donc plus facile de t identifier à une personne se faisant mal adulte au adolescent et de faire preuve de plus de compassion.
Après se réjouir du malheur d exemple est peut être mal illustré avec l exemple de la télé réalité.
Ce sentiment s applique peut être plus simplement à la vengeance ou à la satisfaction de voir la roue tourner. C est moche mais voir quelqu’un qui t a fait un coup bas être victime d un retour de bâton fait toujours plaisir (dans la limite du raisonnable).
Il me semble qu’il y a :
Compassion : le malheur de quelqu’un rend malheureux
Compersion : le bonheur de quelqu’un rend heureux
Jalousie : le bonheur de quelqu’un rend malheureux
Schadenfreude : le malheur de quelqu’un rend heureux
Tous les commentaires (69)
Chez moi ça suscite plutôt le sentiment de Schaden Verlegenheit
(je ne suis pas vraiment germanophone, j'ai demandé à l'ami Google de me traduire "embarras" pour construire cette expression plus proche de mon sentiment)
Ce concept est brillamment illustré par nos amis Allemands dans le livre et dessin animé "Max und Moritz".
On suit les bêtises de plus en plus ignobles de deux jeunes garçons qui sont de véritables "enleveurs de branches d'arbres"'. Au début on se réjouit du malheur des villageois et à la fin on se réjouit du malheur de Max et Moritz qui sont tués par les villageois en les jettant dans un moulin pour les écraser et les transformer en nourriture pour les oies.
Ah on déconne pas chez les Allemands au niveau de l'éducation.
Et pour info, je me suis marché sur les lacets (on ne surveille jamais assez ses lacets) et boum, un côte fêlée et un coude (droit) cassé. Ça ne m'a pas fait rire non plus
En vieillissant tu acquiers de l expérience.
Il t est donc plus facile de t identifier à une personne se faisant mal adulte au adolescent et de faire preuve de plus de compassion.
Après se réjouir du malheur d exemple est peut être mal illustré avec l exemple de la télé réalité.
Ce sentiment s applique peut être plus simplement à la vengeance ou à la satisfaction de voir la roue tourner. C est moche mais voir quelqu’un qui t a fait un coup bas être victime d un retour de bâton fait toujours plaisir (dans la limite du raisonnable).
Mais si l'anecdote dit que ça existe, c'est surement vrai.
L'empathie se développe avec l'âge (pas toujours), ceci explique certainement cela.
Enfant/ado on est beaucoup plus spontané/naturel. On a moins de filtres et moins conscience des conséquences potentielles. Donc à mon avis le sentiment perdure il est juste étouffer par la raison.
En temps qu'adulte, lorsque l'humeur est légère, voir quelqu'un chuter sans conséquence me fait rire. Parce que ça relève d'une erreur/prise de risque/étourderie facilement évitable et que c'est sans conséquence. En revanche si la chute m'a l'air préjudiciable ça ne génère pas du tout le même sentiment.
Il me semble qu’il y a :
Compassion : le malheur de quelqu’un rend malheureux
Compersion : le bonheur de quelqu’un rend heureux
Jalousie : le bonheur de quelqu’un rend malheureux
Schadenfreude : le malheur de quelqu’un rend heureux
youtu.be/OgDZ3szraiY
« Le malheur des uns fait le bonheur des autres ».
Et le jour où je ne rirai plus, c'est que je fais une dépression.
À écouter avec le son absolument:
www.youtube.com/watch?v=kq8NF5TrkAQ
La différence est la, je pense.
Cela n'a pas été abordé jusqu'ici mais ce qui fait rire dans la chute, ce n'est pas le malheur des autres, pas du tout même, c'est l'inattendu, la surprise, la routine du quotidien qui se brise d'un coup sec, la partition répétitive de l'ordinaire qu'on déchire.
Je te rassure quand je vois un crash en F1, la seule chose que j'attends c'est de voir le pilote sortir de sa voiture sur ses 2 jambes. Se gaufrer, c'est autre chose, ça fait partie de la vie, on se relève, on ramasse son amour-propre (parce que c'est là que ça fait le plus mal) et on repart pour un tour.
Alors tu me diras, comment différencier quelqu'un qui s'est gaufré de quelqu'un qui tombe ? C'est simple, il a plus honte que mal.
« Lorsqu'un bien ou un mal nous est représenté comme appartenant à d’autres hommes, nous pouvons les en estimer dignes ou indignes; et lorsque nous les en estimons dignes, cela excite en nous la joie, en tant que c’est pour nous quelque bien de voir que les choses arrivent comme elles doivent. Il y a seulement cette différence que la joie qui vient du bien est sérieuse, au lieu que celle qui vient du mal est accompagnée de rire et de moquerie. Mais si nous les en estimons indignes, le bien excite l’envie, et le mal la pitié, qui sont des espèces de tristesse. ».
René Descartes (Les passions de l’âme, art. 61 et 62).