Si le basketteur Latrell Sprewell a eu une grande carrière en NBA, c'est une petite phrase qu'il a prononcée à la fin de sa carrière qui l'a fait passer à la postérité. Mécontent d'un nouveau contrat de 21 millions de dollars sur 3 ans, il lâcha "J'ai une famille à nourrir" et mit même en scène ses enfants, en demandant à l'un d'eux durant une conférence de presse s'il avait envie de "mourir affamé", lequel répondit non.
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Mais à quoi sert cette dernière remarque ? On devrait être plus redevable aux GJ qu'à un autre ?
Le dernier des connards contribue aussi à financer les études dans le public. Et aussi le coiffeur, le PDG, le trader, le prof, le curé, l'essayiste, l'islamiste, le hooligan, la secrétaire,... Tous contribuent. On doit en tirer quelle conclusion ? Aucune. Tout le monde finance, et personne ne mérite plus d'éloge qu'un autre à ce sujet. Il y en a marre de voir certaines populations érigées en plus citoyennes que les autres.
Cette remarque soulignait l'ironie de cette situation où l'une des institutions permettant de maintenir une classe sociale au pouvoir est financé en grande partie par la classe qui en est exclue...
Mais en quoi est-ce notable que les classes populaires participent à l'effort national via l’impôt ?
C'est injuste ? Il y aurait des pays ou un modèle de société où ce ne serait pas le cas ?
Je ne suis pas en train de leur cracher au visage, mais juste de réagir à la phrase "les études en général dans le public sont notamment financées par des gens comme les GJ" par quelque chose comme "et alors ?".
Il réagissait au discours qui tendrait à faire croire que les pauvres ou les classes populaires ne participent pas à l impôt dont l emploi profiterait à tous.
Il n a jamais dit que les GJ valaient mieux ou moins que d autres.
Il a juste souligné auprès de celui qui soutenait le contraire que tout le monde participait, y compris les GJ décriés par son interlocuteurs.
Si il est en panne ? prends l’escalier!
Le coût des études ne se résume pas au prix de l’école. Dans beaucoup de familles, il n’est pas envisageable qu’un enfant reste une charge pour ses parents après 18 ans.
Quand on parle de déconnexion entre riches et réalité...
Sans parler de la difficulté à atteindre ces écoles. En effet, il sera toujours plus facile d'accéder aux prepas prestigieuses (top 10 et pas moins si on veut intégrer les meilleures écoles) en étant issu d'un milieu aisé. Je sais de quoi je parle vu que j'ai fait mon lycée dans un établissement privé.
Ou alors j’ai oublié de payer.