Sur l'île de Pâques, il n'y a pas que les statues qui interrogent

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L’île de Pâques ne renferme pas que le mystère de ses statues. On y a trouvé également de mystérieux glyphes écrits sur divers objets, qu’on a appelés système Rongorongo. Ces glyphes sont une forme d’écriture qui donnerait certainement des indices sur la civilisation qui a construit les statues. Découvertes en 1864 par un missionnaire, ces inscriptions ont résisté à toutes les tentatives de déchiffrement.

Les signes des tablettes présentent l'aspect d'homoncules et d'animaux stylisés, parfois de plantes, souvent de formes géométriques, et d'objets que l'on a du mal à interpréter.
Il n’y a que 27 pièces originales avec des inscriptions Rongorongo, dispersées dans les musées du monde entier, la majorité des tablettes ayant été brûlées, considérées comme sataniques par les missionnaires de l'île.


Commentaires préférés (3)

L'île de pâques me fascine.
Il n'y a (presque) pas d'arbre sur l'île. Et pourtant, ces tablettes sont en bois : preuve qu'il devait y avoir + d'arbres par le passé. Il semble que les auteurs de ces tablettes aient un peu trop déboisés l'île.
Concernant l'écriture en elle-même, il y a une chose que l'on sait : elle ne se lit pas de gauche à droite... Ni de droite à gauche. Elle se lit en "S" (le sens de lecture alterne à chaque ligne).
Le saviez-vous ? Tous les moaïs (statues) regardent vers l'intérieur de l'île... Sauf sept d'entre-eux, côte à cote et alignés, qui regardent la mer.

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Il existe encore plusieurs écritures, proto-écritures ou ensembles de symboles écrits pouvant être interprétés comme des écritures, qui restent encore à déchiffrer.
La liste de trouve ici:
fr.m.wikipedia.org/wiki/%C3%89criture_non_d%C3%A9chiffr%C3%A9e

Encore récemment, l'écriture Maya appartenait à cette liste.
Bien que ce soit quelque peu surprenant, c'est l'intérêt d'un enfant pour les travaux de ses parents ( père archéologue et mère écrivaine) qui le conduira à ses douze ans, à participer aux travaux de Recherche en épigraphie, de Linda Scheler, à Palenque (Mexique).
À quinze ans, en tant qu'épigraphiste au sein d'une équipe d'archéologues, David Stuart fit une découverte fondamentale dans la compréhension du système d'écriture des pétroglyphes Mayas.
Sa découverte permit de faire évoluer grandement la lecture et compréhension.
L'écriture Maya est actuellement considérée comme déchiffrée à plus de 90%.
Quant à David Stuart, il est actuellement Professeur d'Art et d'Ecriture Mésoaméricaine à l'université d'Austin, au Texas.
------------------
Parmi les autres mystères de Rapa Nui, se trouve aussi la plateforme cérémonielle (appelé ahu) de Vinapu.
À la différence des autres ahu de Rapa Nui, celle-ci est composée de grands blocs de basalte très finement joints, tout comme les constructions Incas de Cusco.
Selon l'hypothèse de l'Historien Péruvien José Antonio del Busto, le site de Vinapu daterait de l'époque de l'expédition maritime dans l'océan Pacifique, du Souverain Inca Tupak Yupanqui, en 1465.
Une légende de Rapa Nui se réfère d'ailleurs à l'arrivée par mer, d'un roi nommé TUPA.
Les chroniques Incas, écrites par les Espagnols de la Conquista (Pedro Sarmiento de Gamboa, Martín de Murua, Miguel Cabello Balboa, etc...) citent le voyage maritime de Tupac Yupanqui, durant deux ans, dans l'océan Pacifique Sud.
L'Historien Péruvien recense une trentaine de preuves, étayant son hypothèse.
À celles-ci se rajoute l'étude du patrimoine génétique des autochtones de Rapa Nui, présentant une petite proportion de gènes Incas.

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a écrit : Il s’agit d’une théorie popularisée par l’historien américain Jared Diamond dans son livre Effondrement - la disparition de civilisations en raison de la surexploitation de leur milieu. Elle a même été reprise il y a plusieurs année dans une publicité d’EDF pour l’énergie renouvelable, avec une photo des statues de l’Ile de Pâques.
On a appris depuis, et Jared Diamond a corrigé les éditions ultérieures de son livre, que si sa théorie et probablement exacte pour de nombreuses civilisations qu’il a étudiées - les mayas par exemple - elle est fausse concernant l’Ile de Pâques : la population a disparu à cause de son enlèvement et sa réduction en esclavage par des colons sud-américains pour travailler dans des mines d’Amérique du Sud.
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À la moitié du 19eme siècle, la population native de l'île de Pâques, est estimée à 3000 personnes.

Les expeditions esclavagistes envers la population native de Rapa Nui, eurent lieu entre 1959 et 1962. Il est estimé que 1500 furent réduites à l'esclavage et envoyées sur les sites d"'extraction du guano à El Callao, Pérou.
Parmi les prisonniers, de trouvaient le dernier roi de l'île, Maurata, ainsi que les Sages, seules personnes possédant la connaissance pour lire les Rongorongo.
C'est sur intervention des gouvernements Anglais et Français que les quelques survivants revinrent finalement à leur île natale, en 1863. Malheureusement, 99% des esclaves avaient péri à cause des mauvais traitements physiques, de variole ou de tuberculose.
Les 15 rescapés introduisirent malgré eux ces deux maladies dans l'île, ce qui conduisit à un autre épisode de mort, rabaissant la population à 900 personnes en 1872.
L'installation de missionnaires sur l'île, en 1864, puis d'un capitaine de marine marchande française (travaillant pour le compte d'un commerçant anglais de Tahiti) en 1870, divisa la population locale en deux clans.
Le "clan des missionnaires" fut vaincu, et abandonna l'île, suivi de sa population de fidèles. L'île ne compta maintenant plus que 175 habitants, baissant jusqu'à 111, en 1877.

En un quart de siècle, 97% de la population native abusée de Rapa Nui, avait sucombée ou s'était expatriée, à cause de l'esclavage, des maladies importées et de rivalités entre blancs avides de profits financiers ou de prêcher la "bonne parole de Dieu".

Sources: diverses pages Net Chiliennes.

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Tous les commentaires (20)

L'île de pâques me fascine.
Il n'y a (presque) pas d'arbre sur l'île. Et pourtant, ces tablettes sont en bois : preuve qu'il devait y avoir + d'arbres par le passé. Il semble que les auteurs de ces tablettes aient un peu trop déboisés l'île.
Concernant l'écriture en elle-même, il y a une chose que l'on sait : elle ne se lit pas de gauche à droite... Ni de droite à gauche. Elle se lit en "S" (le sens de lecture alterne à chaque ligne).
Le saviez-vous ? Tous les moaïs (statues) regardent vers l'intérieur de l'île... Sauf sept d'entre-eux, côte à cote et alignés, qui regardent la mer.

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a écrit : L'île de pâques me fascine.
Il n'y a (presque) pas d'arbre sur l'île. Et pourtant, ces tablettes sont en bois : preuve qu'il devait y avoir + d'arbres par le passé. Il semble que les auteurs de ces tablettes aient un peu trop déboisés l'île.
Concernant l'écriture en e
lle-même, il y a une chose que l'on sait : elle ne se lit pas de gauche à droite... Ni de droite à gauche. Elle se lit en "S" (le sens de lecture alterne à chaque ligne).
Le saviez-vous ? Tous les moaïs (statues) regardent vers l'intérieur de l'île... Sauf sept d'entre-eux, côte à cote et alignés, qui regardent la mer.
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Cela avait été le sujet d'une autre anecdote, il s'agit d'écriture en boustrophédon

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a écrit : L'île de pâques me fascine.
Il n'y a (presque) pas d'arbre sur l'île. Et pourtant, ces tablettes sont en bois : preuve qu'il devait y avoir + d'arbres par le passé. Il semble que les auteurs de ces tablettes aient un peu trop déboisés l'île.
Concernant l'écriture en e
lle-même, il y a une chose que l'on sait : elle ne se lit pas de gauche à droite... Ni de droite à gauche. Elle se lit en "S" (le sens de lecture alterne à chaque ligne).
Le saviez-vous ? Tous les moaïs (statues) regardent vers l'intérieur de l'île... Sauf sept d'entre-eux, côte à cote et alignés, qui regardent la mer.
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J'avais lu dans un livre d'Alain Decaux que les indigènes avaient utilisé les arbres comme leviers pour ériger les statues, et qu'à force de construire ces statues ils avaient déboisé l'île. De plus, ils auraient ce faisant détruit la biodiversité, ce qui aurait provoqué une famine et probablement même du cannibalisme.
Cela reste des hypothèses mais je me souviens que ce livre m'avait fasciné à l'époque.

Il existe encore plusieurs écritures, proto-écritures ou ensembles de symboles écrits pouvant être interprétés comme des écritures, qui restent encore à déchiffrer.
La liste de trouve ici:
fr.m.wikipedia.org/wiki/%C3%89criture_non_d%C3%A9chiffr%C3%A9e

Encore récemment, l'écriture Maya appartenait à cette liste.
Bien que ce soit quelque peu surprenant, c'est l'intérêt d'un enfant pour les travaux de ses parents ( père archéologue et mère écrivaine) qui le conduira à ses douze ans, à participer aux travaux de Recherche en épigraphie, de Linda Scheler, à Palenque (Mexique).
À quinze ans, en tant qu'épigraphiste au sein d'une équipe d'archéologues, David Stuart fit une découverte fondamentale dans la compréhension du système d'écriture des pétroglyphes Mayas.
Sa découverte permit de faire évoluer grandement la lecture et compréhension.
L'écriture Maya est actuellement considérée comme déchiffrée à plus de 90%.
Quant à David Stuart, il est actuellement Professeur d'Art et d'Ecriture Mésoaméricaine à l'université d'Austin, au Texas.
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Parmi les autres mystères de Rapa Nui, se trouve aussi la plateforme cérémonielle (appelé ahu) de Vinapu.
À la différence des autres ahu de Rapa Nui, celle-ci est composée de grands blocs de basalte très finement joints, tout comme les constructions Incas de Cusco.
Selon l'hypothèse de l'Historien Péruvien José Antonio del Busto, le site de Vinapu daterait de l'époque de l'expédition maritime dans l'océan Pacifique, du Souverain Inca Tupak Yupanqui, en 1465.
Une légende de Rapa Nui se réfère d'ailleurs à l'arrivée par mer, d'un roi nommé TUPA.
Les chroniques Incas, écrites par les Espagnols de la Conquista (Pedro Sarmiento de Gamboa, Martín de Murua, Miguel Cabello Balboa, etc...) citent le voyage maritime de Tupac Yupanqui, durant deux ans, dans l'océan Pacifique Sud.
L'Historien Péruvien recense une trentaine de preuves, étayant son hypothèse.
À celles-ci se rajoute l'étude du patrimoine génétique des autochtones de Rapa Nui, présentant une petite proportion de gènes Incas.

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Comme d’habitude, on remercie les missionnaires du XIXème pour détruire les traces d’autres cultures. C’était manifestement le sport national à l’époque.

a écrit : Comme d’habitude, on remercie les missionnaires du XIXème pour détruire les traces d’autres cultures. C’était manifestement le sport national à l’époque. Autres temps, autres mœurs. C'est regrettable mais excusable

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a écrit : Comme d’habitude, on remercie les missionnaires du XIXème pour détruire les traces d’autres cultures. C’était manifestement le sport national à l’époque. Il ya beaucoup d'autres exemples d'écritures détruites par les missionnaires ?

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a écrit : J'avais lu dans un livre d'Alain Decaux que les indigènes avaient utilisé les arbres comme leviers pour ériger les statues, et qu'à force de construire ces statues ils avaient déboisé l'île. De plus, ils auraient ce faisant détruit la biodiversité, ce qui aurait provoqué une famine et probablement même du cannibalisme.
Cela reste des hypothèses mais je me souviens que ce livre m'avait fasciné à l'époque.
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Hypothèse de plus en plus remise en question, il s'agirait plutôt des conséquences d'une modification du climat local, mais évidement, les activités humaines n'ont pas du arranger les choses.
Pour ce qui est des leviers, ca ne nécessite pas forcément beaucoup de bois, par contre, pour les embarcations nécessaires pour l'alimentation de base, ca a du beaucoup plus en consommer.
Ce qui m'étonne dans cette affaire, c'est que les humains ne sont pas idiots, en voyant les forêts se réduire, ils ont forcément essayé de planter des arbres, même aujourd'hui, sur cette ile, avec les techniques modernes, c'est quasiment mission impossible, je pense vraiment que les humains ne sont pas les seuls responsable de la destruction de la forêt de l'ile, mais ce n'est que mon point de vue.

Les recherches sont toujours en cours, d'ailleurs.

a écrit : Il ya beaucoup d'autres exemples d'écritures détruites par les missionnaires ? Pour les missionnaires je ne sais pas mais en règle générale, quand un peuple en absorbait un autre, le vainqueur cherche systématiquement à détruire la culture du vaincu, et les écrits sont une cible prioritaire.
Ce n'est pas excusable, mais c'est logique.

a écrit : L'île de pâques me fascine.
Il n'y a (presque) pas d'arbre sur l'île. Et pourtant, ces tablettes sont en bois : preuve qu'il devait y avoir + d'arbres par le passé. Il semble que les auteurs de ces tablettes aient un peu trop déboisés l'île.
Concernant l'écriture en e
lle-même, il y a une chose que l'on sait : elle ne se lit pas de gauche à droite... Ni de droite à gauche. Elle se lit en "S" (le sens de lecture alterne à chaque ligne).
Le saviez-vous ? Tous les moaïs (statues) regardent vers l'intérieur de l'île... Sauf sept d'entre-eux, côte à cote et alignés, qui regardent la mer.
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Voici une vidéo retraçant la façon utilisée par les Pasquans, pour déplacer les Moaï.
youtu.be/yvvES47OdmY

En référence aux arbres de l'île de Pâques.
Lors de l'expédition du Kon Tiki, Thor Heyerdhal recueillit quelques graines du dernier exemplaire du Sophora Toromiro, encore vivant dans l'île. Il fut abattu au début des années 60, pour fabriquer des souvenirs pour les touristes.
Ultérieurement confiées au Jardin Botanique de Goteborg, les graines germirent. Cependant, la réintroduction des plantules sur l'île, ne prospéra pas.
Actuellement, les Autorités Chiliennes font de grands efforts pour réintroduir l'emblématique Toromiro sur l'île.
En attendant, ces Autorités utilisent des aitos (Casuarino Equisetifolia), dans un programme de reforestation, afin de limiter l'érosion. Cependant, le manque de fonds financiers limite la pratique.

Une récente étude ( incomplète) laisse entendre que la déforestation de l'île ( avant sa découverte en 1722), n'est pas due à une surexploitation de l'homme, mais à des changements graduels du climat, durant les 3000 dernières années.

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a écrit : J'avais lu dans un livre d'Alain Decaux que les indigènes avaient utilisé les arbres comme leviers pour ériger les statues, et qu'à force de construire ces statues ils avaient déboisé l'île. De plus, ils auraient ce faisant détruit la biodiversité, ce qui aurait provoqué une famine et probablement même du cannibalisme.
Cela reste des hypothèses mais je me souviens que ce livre m'avait fasciné à l'époque.
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Il s’agit d’une théorie popularisée par l’historien américain Jared Diamond dans son livre Effondrement - la disparition de civilisations en raison de la surexploitation de leur milieu. Elle a même été reprise il y a plusieurs année dans une publicité d’EDF pour l’énergie renouvelable, avec une photo des statues de l’Ile de Pâques.
On a appris depuis, et Jared Diamond a corrigé les éditions ultérieures de son livre, que si sa théorie et probablement exacte pour de nombreuses civilisations qu’il a étudiées - les mayas par exemple - elle est fausse concernant l’Ile de Pâques : la population a disparu à cause de son enlèvement et sa réduction en esclavage par des colons sud-américains pour travailler dans des mines d’Amérique du Sud.

a écrit : Il s’agit d’une théorie popularisée par l’historien américain Jared Diamond dans son livre Effondrement - la disparition de civilisations en raison de la surexploitation de leur milieu. Elle a même été reprise il y a plusieurs année dans une publicité d’EDF pour l’énergie renouvelable, avec une photo des statues de l’Ile de Pâques.
On a appris depuis, et Jared Diamond a corrigé les éditions ultérieures de son livre, que si sa théorie et probablement exacte pour de nombreuses civilisations qu’il a étudiées - les mayas par exemple - elle est fausse concernant l’Ile de Pâques : la population a disparu à cause de son enlèvement et sa réduction en esclavage par des colons sud-américains pour travailler dans des mines d’Amérique du Sud.
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À la moitié du 19eme siècle, la population native de l'île de Pâques, est estimée à 3000 personnes.

Les expeditions esclavagistes envers la population native de Rapa Nui, eurent lieu entre 1959 et 1962. Il est estimé que 1500 furent réduites à l'esclavage et envoyées sur les sites d"'extraction du guano à El Callao, Pérou.
Parmi les prisonniers, de trouvaient le dernier roi de l'île, Maurata, ainsi que les Sages, seules personnes possédant la connaissance pour lire les Rongorongo.
C'est sur intervention des gouvernements Anglais et Français que les quelques survivants revinrent finalement à leur île natale, en 1863. Malheureusement, 99% des esclaves avaient péri à cause des mauvais traitements physiques, de variole ou de tuberculose.
Les 15 rescapés introduisirent malgré eux ces deux maladies dans l'île, ce qui conduisit à un autre épisode de mort, rabaissant la population à 900 personnes en 1872.
L'installation de missionnaires sur l'île, en 1864, puis d'un capitaine de marine marchande française (travaillant pour le compte d'un commerçant anglais de Tahiti) en 1870, divisa la population locale en deux clans.
Le "clan des missionnaires" fut vaincu, et abandonna l'île, suivi de sa population de fidèles. L'île ne compta maintenant plus que 175 habitants, baissant jusqu'à 111, en 1877.

En un quart de siècle, 97% de la population native abusée de Rapa Nui, avait sucombée ou s'était expatriée, à cause de l'esclavage, des maladies importées et de rivalités entre blancs avides de profits financiers ou de prêcher la "bonne parole de Dieu".

Sources: diverses pages Net Chiliennes.

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a écrit : À la moitié du 19eme siècle, la population native de l'île de Pâques, est estimée à 3000 personnes.

Les expeditions esclavagistes envers la population native de Rapa Nui, eurent lieu entre 1959 et 1962. Il est estimé que 1500 furent réduites à l'esclavage et envoyées sur les sites d"'
extraction du guano à El Callao, Pérou.
Parmi les prisonniers, de trouvaient le dernier roi de l'île, Maurata, ainsi que les Sages, seules personnes possédant la connaissance pour lire les Rongorongo.
C'est sur intervention des gouvernements Anglais et Français que les quelques survivants revinrent finalement à leur île natale, en 1863. Malheureusement, 99% des esclaves avaient péri à cause des mauvais traitements physiques, de variole ou de tuberculose.
Les 15 rescapés introduisirent malgré eux ces deux maladies dans l'île, ce qui conduisit à un autre épisode de mort, rabaissant la population à 900 personnes en 1872.
L'installation de missionnaires sur l'île, en 1864, puis d'un capitaine de marine marchande française (travaillant pour le compte d'un commerçant anglais de Tahiti) en 1870, divisa la population locale en deux clans.
Le "clan des missionnaires" fut vaincu, et abandonna l'île, suivi de sa population de fidèles. L'île ne compta maintenant plus que 175 habitants, baissant jusqu'à 111, en 1877.

En un quart de siècle, 97% de la population native abusée de Rapa Nui, avait sucombée ou s'était expatriée, à cause de l'esclavage, des maladies importées et de rivalités entre blancs avides de profits financiers ou de prêcher la "bonne parole de Dieu".

Sources: diverses pages Net Chiliennes.
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Incroyable avec quelle efficacité la "civilisation" a anéanti ce peuple!
Par contre, "1959 et 1962", je t'ai connu plus pointilleux sur les dates. ^^

a écrit : Incroyable avec quelle efficacité la "civilisation" a anéanti ce peuple!
Par contre, "1959 et 1962", je t'ai connu plus pointilleux sur les dates. ^^
Merci de me signaler cette coquille centenaire.
"1859 et 1862", bien évidemment.

Veuillez m'en excuser.
-------------

Avec la même efficacité, la "civilisation" détruira aussi les derniers Peuples Indigènes de l'Amazonie.

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Ah ! les missionnaires, ces calamités pour tout se qui leur est étranger, a st Nectaire c'est un curé qui a détruit presque toute les baignoires romaine ds la petite grotte petrifiantes, l'église a beaucoup détruit comme daesh l'a fait et le nazisme aussi

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a écrit : Ah ! les missionnaires, ces calamités pour tout se qui leur est étranger, a st Nectaire c'est un curé qui a détruit presque toute les baignoires romaine ds la petite grotte petrifiantes, l'église a beaucoup détruit comme daesh l'a fait et le nazisme aussi Tous les missionnaires n'étaient pas des gros tarés destructeurs même si y'en a eu, en vrai, c'est les conquérants qui se servaient des religions pour imposer leur pouvoir par la force, Daesh en est un bon exemple contemporain, les chefs de ce mouvement chient allègrement sur l'islam en y pompant que ce qui les arrangent mais en vrai ce ne sont que des seigneurs de guerre assoiffés de pouvoir. Ils en ont rien à foutre des religions, c'est juste un outil pour eux.

a écrit : L'île de pâques me fascine.
Il n'y a (presque) pas d'arbre sur l'île. Et pourtant, ces tablettes sont en bois : preuve qu'il devait y avoir + d'arbres par le passé. Il semble que les auteurs de ces tablettes aient un peu trop déboisés l'île.
Concernant l'écriture en e
lle-même, il y a une chose que l'on sait : elle ne se lit pas de gauche à droite... Ni de droite à gauche. Elle se lit en "S" (le sens de lecture alterne à chaque ligne).
Le saviez-vous ? Tous les moaïs (statues) regardent vers l'intérieur de l'île... Sauf sept d'entre-eux, côte à cote et alignés, qui regardent la mer.
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L'un des vitraux de la Sainte Chapelle se lit de cette façon. Le terme pour décrire ce type de lecture est "en boustrophédon".
Ce terme vient du grec "βους" = bœuf et " στροφη" = action de tourner puisque c'est une écriture qui se lit comme les sillons tracés par un bœuf qui tourne au bout du champ.
(Merci le guide de la Sainte Chapelle !)

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a écrit : L'île de pâques me fascine.
Il n'y a (presque) pas d'arbre sur l'île. Et pourtant, ces tablettes sont en bois : preuve qu'il devait y avoir + d'arbres par le passé. Il semble que les auteurs de ces tablettes aient un peu trop déboisés l'île.
Concernant l'écriture en e
lle-même, il y a une chose que l'on sait : elle ne se lit pas de gauche à droite... Ni de droite à gauche. Elle se lit en "S" (le sens de lecture alterne à chaque ligne).
Le saviez-vous ? Tous les moaïs (statues) regardent vers l'intérieur de l'île... Sauf sept d'entre-eux, côte à cote et alignés, qui regardent la mer.
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J’avais vu quelque part que si des habitants ont disparus c’est qu’ils avaient justement surconsommé leurs forêts ! Les conduisant à leur disparition...
Mais cela serait à confirmer par des spécialistes

Je ne connais pas l'île de Pâques nous le rôle que les missionnaires y ont joué mais je peux témoigner que dans d'autres pays, non seulement ils n'ont pas cherché à faire disparaître la culture locale mais au contraire ils ont contribué à sa conservation.
Je pense par exemple à Charles de Foucault qui a écrit le premier dictionnaire touareg-français.
À titre personnel, j'ai connu des missionnaires au Burkina Faso qui connaissaient très bien les subtilités des dialectes locaux et qui encourageaient les jeunes à perpétuer leur usage plutôt que d'utiliser des langues plus répandues comme le français.

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a écrit : L'île de pâques me fascine.
Il n'y a (presque) pas d'arbre sur l'île. Et pourtant, ces tablettes sont en bois : preuve qu'il devait y avoir + d'arbres par le passé. Il semble que les auteurs de ces tablettes aient un peu trop déboisés l'île.
Concernant l'écriture en e
lle-même, il y a une chose que l'on sait : elle ne se lit pas de gauche à droite... Ni de droite à gauche. Elle se lit en "S" (le sens de lecture alterne à chaque ligne).
Le saviez-vous ? Tous les moaïs (statues) regardent vers l'intérieur de l'île... Sauf sept d'entre-eux, côte à cote et alignés, qui regardent la mer.
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Pour creuser le sujet des arbres je te conseille de lire Effondrement de Jared Diamond