Le prix de vente de l'Angélus de Millet, tableau vendu initialement pour une somme modique n’a cessé de grimper par la suite au détriment des héritiers de l'artiste qui vivaient dans la pauvreté. Le droit de suite fut ainsi créé en France en 1920 : il s'agit d'un pourcentage reversé à l’auteur ou ses héritiers sur les cessions ultérieures à la première vente faites par un professionnel. Ce droit est spécifique aux œuvres originales des arts graphiques et plastiques et s'applique aujourd'hui dans de nombreux pays.
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La logique voudrait que l'artiste et sa descendance ne touche qu'un pourcentage de la plus-value réalisée par la revente
Une œuvre prenant subitement de la valeur rapportait tout de même une belle part a son auteur.
Une œuvre déjà très bien vendue rapportait moins si l'augmentation de son prix reste stable
Avant, passé la première vente l'artiste ne touchait plus rien. Même en cas d'envolée des prix.
Maintenant, il touche un petit pourcentage capé à 12500€. S'il est mort, ses héritiers percevront la somme jusqu'à 70 ans après sa mort.
C'est a chacun de produire sa propre richesse. Faut arrêter de compter sur de l'argent tombé du ciel.
Si les enfants bénéficiaient systématiquement des accomplissements de leurs parents en quelques générations on aurait une famille toute puissante possédant le monde entier.
En quoi est-ce plus légitime/équitable de créer une "dynastie" d'héritiers rentiers ?
Dès lors que l'auteur a été rémunéré pour son travail.. Les enfants hériteront déjà des possessions de l'artiste.