Le témoignage de l'aventurier qui faillit être mangé

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Hans Staden est un aventurier allemand dont le navire fit naufrage au large du Brésil en 1552. Il fut capturé par une tribu cannibale qui le retint neuf mois avant qu'il ne réussisse à s'échapper et à revenir en Europe en 1555. Il publia le récit de sa captivité à son retour qui fut un grand succès.

Le récit de Hans Staden sur les pratiques cannibales de la tribu des Tupinamba est une source primordiale pour la compréhension de l'anthropophagie dans la région à cette époque. Staden analyse en effet les pratiques dont il a été témoin (et dont les Tupinamba l'ont régulièrement menacé d'être la victime lors de sa captivité) avec une neutralité et un recul rare pour l'époque.


Commentaires préférés (3)

Encore un qui a choisi "TCHI-TCHI"...

Désolé pour ce commentaire un peu hors sujet, mais je serai pour retirer le lien vers la boutique Amazon. Cette entreprise est connue pour esquiver une bonne partie des impôts et exploiter leurs employés...

Et vu la situation, faisons preuve de solidarité envers les libraires françaises qui s'en prennent plein la tronche : regardez si près de chez vous il n'y aurait pas une qui aurait mis en place un système "click-and-collect" (parfois il suffit de leur envoyer un mail ou les appeler). Cela vous fera une bonne raison d'aller faire un tour dehors... Et s'il n'y en a pas regardez du côté des plateformes type Decitre, Dialogues, Chapitre, Placedeslibraires, Lalibrairie, etc. (et les réseaux locaux) De toute façon, le prix des bouquins est le même partout.

Pour ceux qui comme moi se demandaient comment on peut s'échapper d'une île et revenir en Europe en 1555, l'article Wikipedia nous donne l'explication : il parvint à convaincre les cannibales qu'il avait un dieux très puissant, et ils finirent par le vendre à un navire français. Quand le bluff te sauve la vie !


Tous les commentaires (25)

Encore un qui a choisi "TCHI-TCHI"...

Désolé pour ce commentaire un peu hors sujet, mais je serai pour retirer le lien vers la boutique Amazon. Cette entreprise est connue pour esquiver une bonne partie des impôts et exploiter leurs employés...

Et vu la situation, faisons preuve de solidarité envers les libraires françaises qui s'en prennent plein la tronche : regardez si près de chez vous il n'y aurait pas une qui aurait mis en place un système "click-and-collect" (parfois il suffit de leur envoyer un mail ou les appeler). Cela vous fera une bonne raison d'aller faire un tour dehors... Et s'il n'y en a pas regardez du côté des plateformes type Decitre, Dialogues, Chapitre, Placedeslibraires, Lalibrairie, etc. (et les réseaux locaux) De toute façon, le prix des bouquins est le même partout.

Pour ceux qui comme moi se demandaient comment on peut s'échapper d'une île et revenir en Europe en 1555, l'article Wikipedia nous donne l'explication : il parvint à convaincre les cannibales qu'il avait un dieux très puissant, et ils finirent par le vendre à un navire français. Quand le bluff te sauve la vie !

Excellente anecdote à relier avec cette d'avant hier, au sujet de la fondation de la ville Brésilienne de Sao Luis.

Selon ce qui est avancé (car il existe encore un très léger doute), c'est le nom de Tupinamba, qui a conduit à qu'un tubercule originaire d'Amérique du Nord, porte le nom de... topinambour.
Introduit en France au début du 17eme siècle, ce tubercule se fait connaître au même moment que l'arrivée d'un groupe d'Amerindiens Tupinambas à Paris, en 1613.
Ceci conduira même le botanicien Suédois Karl von Linné, à penser que le topinambour était originaire du Brésil, et non pas plusieurs milliers de kilomètres plus au Nord.
-------------------------
Pour revenir à Hans Staden.
Il y a quelques années, à circulé sur le Net en Espagnol et Portugais, la "théorie" que l'un des quatrains de Nostradamus, lui était attribué...
Ca vaut ce que ça vaut...

a écrit : Pour ceux qui comme moi se demandaient comment on peut s'échapper d'une île et revenir en Europe en 1555, l'article Wikipedia nous donne l'explication : il parvint à convaincre les cannibales qu'il avait un dieux très puissant, et ils finirent par le vendre à un navire français. Quand le bluff te sauve la vie ! Ça fait penser à l’anecdote que celui qui avait fait croire à une tribu (ou autre appellation) qu’il cacherait le soleil bientot alors qu’il savait qu’une éclipse allait arriver

a écrit : Désolé pour ce commentaire un peu hors sujet, mais je serai pour retirer le lien vers la boutique Amazon. Cette entreprise est connue pour esquiver une bonne partie des impôts et exploiter leurs employés...

Et vu la situation, faisons preuve de solidarité envers les libraires françaises qui s'en pre
nnent plein la tronche : regardez si près de chez vous il n'y aurait pas une qui aurait mis en place un système "click-and-collect" (parfois il suffit de leur envoyer un mail ou les appeler). Cela vous fera une bonne raison d'aller faire un tour dehors... Et s'il n'y en a pas regardez du côté des plateformes type Decitre, Dialogues, Chapitre, Placedeslibraires, Lalibrairie, etc. (et les réseaux locaux) De toute façon, le prix des bouquins est le même partout. Afficher tout
Moi, je suis pour conserver ce lien : les libraires ont aidé à faire bloquer les prix de vente en France, nous avons hérité des livres les plus chers du monde, pendant que les éditeurs se goinfrent
Dans les pays occidentaux où les prix ne sont pas bloqués, les libraires, les éditeurs et les auteurs continuent à vivre, certains avec des revenus "indécents"
Le problème, c'est que les "petits" commerçants français (y compris les libraires) sont restés à l'époque du poujadisme et n'ont pas su s'adapter : 60% des TPE n'ont pas de sites internet en France, contre une moyenne de 25% en UE.
Impossible de planifier un rendez vous chez le coiffeur, impossible de savoir si un produit est en stock dans une supérette ou un quincailler, et dans certains cas, on n'a même pas les heures d'ouverture.
Dans ma campagne, même le magasin d'"informatique" (7 km - 14 AR, ne répond pas au téléphone quand "il est occupé") n'a pas de site, quand on lui confie une commande ou une réparation, on ne sait pas où il en est...
Les Carrefour, les Auchan, les Leclerc (et les Amazon) ne sont pas apparus par génération spontanée, ce sont à la base des épiciers (ou des... libraires) qui ont su investir, innover, se développer et qui ont compris leur clientèle, tandis que les autres planquaient leur black sous le matelas à mamie
Par exemple, les médecins et les para-médicaux ont Doctolib, pourquoi ne pas développer le concept pour d'autres activités?
Ha, ça coute des sous? oui, on est dans une société capitaliste, va falloir que les commerçants s'y fassent, il est plus que temps
"On" pleure la disparition des commerces de centre ville, mais "on" vire les places de stationnement, "on" piétonnise tout (le Diesel, ça pue)... ben les courses de la semaine en trottinette, c'est pas pour tout de suite

a écrit : Moi, je suis pour conserver ce lien : les libraires ont aidé à faire bloquer les prix de vente en France, nous avons hérité des livres les plus chers du monde, pendant que les éditeurs se goinfrent
Dans les pays occidentaux où les prix ne sont pas bloqués, les libraires, les éditeurs et les auteurs continuent à v
ivre, certains avec des revenus "indécents"
Le problème, c'est que les "petits" commerçants français (y compris les libraires) sont restés à l'époque du poujadisme et n'ont pas su s'adapter : 60% des TPE n'ont pas de sites internet en France, contre une moyenne de 25% en UE.
Impossible de planifier un rendez vous chez le coiffeur, impossible de savoir si un produit est en stock dans une supérette ou un quincailler, et dans certains cas, on n'a même pas les heures d'ouverture.
Dans ma campagne, même le magasin d'"informatique" (7 km - 14 AR, ne répond pas au téléphone quand "il est occupé") n'a pas de site, quand on lui confie une commande ou une réparation, on ne sait pas où il en est...
Les Carrefour, les Auchan, les Leclerc (et les Amazon) ne sont pas apparus par génération spontanée, ce sont à la base des épiciers (ou des... libraires) qui ont su investir, innover, se développer et qui ont compris leur clientèle, tandis que les autres planquaient leur black sous le matelas à mamie
Par exemple, les médecins et les para-médicaux ont Doctolib, pourquoi ne pas développer le concept pour d'autres activités?
Ha, ça coute des sous? oui, on est dans une société capitaliste, va falloir que les commerçants s'y fassent, il est plus que temps
"On" pleure la disparition des commerces de centre ville, mais "on" vire les places de stationnement, "on" piétonnise tout (le Diesel, ça pue)... ben les courses de la semaine en trottinette, c'est pas pour tout de suite
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Je comprends ta frustration en termes de manque de services à distance (moi aussi ça m'embête quand je dois envoyer certains documents à l'administration en trois exemplaires par la poste). Cela étant dit, ce n'est pas une raison de taper sur les petits commerçants alors que l'on se plaint de la mort des centres villes. Je suis d'accord que les petits commerces sont à la traîne en termes de numérique, mais comment veux-tu comparer les marges de manœuvre de multinationales qui brassent des milliards et celui de la petite librairie au coin de la rue ?

En plus, tu mélanges beaucoup de choses qui sont parfois inexactes. J'essaie de répondre à tes différents points.

Le prix unique a été mis en place afin de préserver les librairies de détail et pour permettre une offre éditoriale diversifiée. Ce dispositif existe dans la plupart des pays européens. Le problème des marges des éditeurs n'a rien à voir : tous les acteurs qui contrôlent l'étape de distribution des produits auprès des consommateurs on tendance à s'en mettre plein les fouilles, prix uniques ou pas (coucou les maisons de disques).

Le poujadisme est devenu un terme péjoratif, détourné de son sens premier et qui n'a de toute façon rien à voir avec la numérisation. Il désignait à la base un mouvement des artisans-commerçants contre le développement des grandes surfaces à l'issue de la fin de la 2e guerre mondiale. Ces grandes surfaces ou plus généralement ces grands acteurs de la distribution sont la cause de la disparition des petits commerces des centres villes.

Ces acteurs type Carrefour, Auchan, Leclerc et Amazon n'ont été possibles que grâce à d'immenses investissements de départ. De ce fait, ils appartiennent tous à de grandes fortunes qui exigent un retour sur investissement impitoyable. D’ailleurs, habituellement, ils pratiquent une politique initiale de tarifs très attractifs pour tuer toute concurrence et une fois cela accompli ils réaugmentent les prix.

Le problème du manque de numérisation des commerces est lié au fait que la culture numérique n'est par encore très implantée en France et à cause d'un manque d'initiative de la part de l'État et de grands capitaux français (oui il faut investir massivement). En ce qui concerne la demande de services numérique, elle n'est pas encore au rendez-vous, car (pour faire simple) la France est un pays de vieux qui ne sont pas familiers avec le numérique (regarde nos parents...). Autrement dit, les outils évoluent plus vite que les pratiques... il faut être patient. Cela dit les services numériques sont en train de se développer énormément (doctolib, click-and-collect, livraison à domicile, applications, etc.).

a écrit : Je comprends ta frustration en termes de manque de services à distance (moi aussi ça m'embête quand je dois envoyer certains documents à l'administration en trois exemplaires par la poste). Cela étant dit, ce n'est pas une raison de taper sur les petits commerçants alors que l'on se plaint de la mort des centres villes. Je suis d'accord que les petits commerces sont à la traîne en termes de numérique, mais comment veux-tu comparer les marges de manœuvre de multinationales qui brassent des milliards et celui de la petite librairie au coin de la rue ?

En plus, tu mélanges beaucoup de choses qui sont parfois inexactes. J'essaie de répondre à tes différents points.

Le prix unique a été mis en place afin de préserver les librairies de détail et pour permettre une offre éditoriale diversifiée. Ce dispositif existe dans la plupart des pays européens. Le problème des marges des éditeurs n'a rien à voir : tous les acteurs qui contrôlent l'étape de distribution des produits auprès des consommateurs on tendance à s'en mettre plein les fouilles, prix uniques ou pas (coucou les maisons de disques).

Le poujadisme est devenu un terme péjoratif, détourné de son sens premier et qui n'a de toute façon rien à voir avec la numérisation. Il désignait à la base un mouvement des artisans-commerçants contre le développement des grandes surfaces à l'issue de la fin de la 2e guerre mondiale. Ces grandes surfaces ou plus généralement ces grands acteurs de la distribution sont la cause de la disparition des petits commerces des centres villes.

Ces acteurs type Carrefour, Auchan, Leclerc et Amazon n'ont été possibles que grâce à d'immenses investissements de départ. De ce fait, ils appartiennent tous à de grandes fortunes qui exigent un retour sur investissement impitoyable. D’ailleurs, habituellement, ils pratiquent une politique initiale de tarifs très attractifs pour tuer toute concurrence et une fois cela accompli ils réaugmentent les prix.

Le problème du manque de numérisation des commerces est lié au fait que la culture numérique n'est par encore très implantée en France et à cause d'un manque d'initiative de la part de l'État et de grands capitaux français (oui il faut investir massivement). En ce qui concerne la demande de services numérique, elle n'est pas encore au rendez-vous, car (pour faire simple) la France est un pays de vieux qui ne sont pas familiers avec le numérique (regarde nos parents...). Autrement dit, les outils évoluent plus vite que les pratiques... il faut être patient. Cela dit les services numériques sont en train de se développer énormément (doctolib, click-and-collect, livraison à domicile, applications, etc.).
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Je ne suis pas "frustré", je fais part de ce qui est mon cœur de métier, le commerce.
Je ne tape gratuitement sur les petits commerçants, ce sont de simples faits. Les lessiveuses ne sont pas une invention de ma part, et je dois préciser que les poujadistes en tant que parti politique a périclité plusieurs années AVANT l'ouverture des premières "grandes surfaces". Seule la mentalité a perduré. Je ne me plaints pas de la mort des centres villes, je préfère faire mes courses dans des magasins propres, modernes, ou on ne coupe pas les frigos la nuit, parce que ça coute l'électricité (et ça c'est du vécu), ou les balances donnent un poids réel, et où on enregistre tout le CA (les hypers sont les champions en terme de paiement d’impôts et taxes
J'ai touché mon premier ordinateur en 1974, et ce n'est pas faute de l'État d'être intervenu (parfois maladroitement, il est vrai) pour inciter les populations à s'y intéresser. Mais bon, c'est plus une histoire culturelle qu'un problème de moyens : les commerçants des souks de la bande de Gaza sont mieux équipés que la majorité des TPE françaises (je n'ai rien contre les commerçants des souks de Gaza) et ce malgré l’absence de "grands investisseurs". Et personnellement, je peux te dire que les vieux ne sont pas plus en reste que les jeunes dans l'usage du numérique. Avoir une PS4 à la maison ne te fait pas un grand maitre de l'informatique (pas plus q'une alarme, d'ailleurs)
Le Minitel était déjà un problème pour leur parents, alors le web, pour eux...
Quand tu dis qu'"ils" éliminent la concurrence en baissant les prix avant de les remonter, tu "poujades" à fonds. Un hyper est là pour gagner des sous, pas pour jouer "à la marchande" avec le dinette de la petite sœur. Quand le grand quincailler (5 salariés) de la même ville (et plein centre, en plus) que mon "informaticien" a pris sa retraite, personne n'a voulu prendre la suite, et le bricomachin les plus proche est à environ 30 km, pas de concurrence. Résultat, 2 ans plus tard, quand un petit bricotruc s'est installé, on a tous poussé un soupir de soulagement. Mais maintenant c'est une grande surface qui livre le fioul (chauffage) dans toute la ville, c'est la seule qui veut bien faire 30 km pour venir chez nous.
Les applications qui sont le progrès inéluctable et dont personne ne se souvient 6 mois plus tard ne vont pas dans le sens de rassurer le public. On en connait tous, on pourrait les appeler "étoiles filantes" : elles apparaissent quand on ne s'y attend pas, elles brillent et disparaissent d'un coup
Je ne suis ni frustré ni aigri, je contemple - sans plaisir - le déclin de CSP qui s’accrochent désespéramment à des branches pourries, tout en criant au meurtre, alors qu'elles (les CSP) sont carrément responsables de leur disparition

Au fait, le petit épicier tunisien, avec sa blouse bleue, qui est ouvert de 7:00 à 22:30, qui vend le camembert 8 euros et l'eau minérale 2 euros la bouteille, il gagne des sous... non? mais il offre une prestation

enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000000327/l-operation-d-echange-des-billets-juin-1945.html

a écrit : Désolé pour ce commentaire un peu hors sujet, mais je serai pour retirer le lien vers la boutique Amazon. Cette entreprise est connue pour esquiver une bonne partie des impôts et exploiter leurs employés...

Et vu la situation, faisons preuve de solidarité envers les libraires françaises qui s'en pre
nnent plein la tronche : regardez si près de chez vous il n'y aurait pas une qui aurait mis en place un système "click-and-collect" (parfois il suffit de leur envoyer un mail ou les appeler). Cela vous fera une bonne raison d'aller faire un tour dehors... Et s'il n'y en a pas regardez du côté des plateformes type Decitre, Dialogues, Chapitre, Placedeslibraires, Lalibrairie, etc. (et les réseaux locaux) De toute façon, le prix des bouquins est le même partout. Afficher tout
Assez d’accord avec toi sauf pour le début.

Si Amazon « esquive » les impôts de manière illégale, c’est de la fraude fiscale, et elle est sanctionnée.
Si elle n’est pas sanctionnée, c’est qu’elle les « esquive » de manière légale : il s’agit alors d’optimisation fiscale et n’importe qui peut le faire.
Il ne faut pas confondre fraude, optimisation et évasion fiscale. Ce sont 3 notions très différentes.

Concernant les employés, ils ne peuvent pas être exploités pour une raison très simple : ils ont postulé pour rentrer chez Amazon, ce n’est pas Amazon qui est allé chez eux les chercher.
Ils savaient donc dans quoi ils s’engageaient avant de postuler et rien ne les oblige à rester s’ils ne s’y plaisent pas.

Moralité, le seul argument qui tienne debout c’est le deuxième paragraphe : il faut soutenir les entreprises françaises en ces temps difficiles et là dessus je te rejoins.

a écrit : Je ne suis pas "frustré", je fais part de ce qui est mon cœur de métier, le commerce.
Je ne tape gratuitement sur les petits commerçants, ce sont de simples faits. Les lessiveuses ne sont pas une invention de ma part, et je dois préciser que les poujadistes en tant que parti politique a périclité plusie
urs années AVANT l'ouverture des premières "grandes surfaces". Seule la mentalité a perduré. Je ne me plaints pas de la mort des centres villes, je préfère faire mes courses dans des magasins propres, modernes, ou on ne coupe pas les frigos la nuit, parce que ça coute l'électricité (et ça c'est du vécu), ou les balances donnent un poids réel, et où on enregistre tout le CA (les hypers sont les champions en terme de paiement d’impôts et taxes
J'ai touché mon premier ordinateur en 1974, et ce n'est pas faute de l'État d'être intervenu (parfois maladroitement, il est vrai) pour inciter les populations à s'y intéresser. Mais bon, c'est plus une histoire culturelle qu'un problème de moyens : les commerçants des souks de la bande de Gaza sont mieux équipés que la majorité des TPE françaises (je n'ai rien contre les commerçants des souks de Gaza) et ce malgré l’absence de "grands investisseurs". Et personnellement, je peux te dire que les vieux ne sont pas plus en reste que les jeunes dans l'usage du numérique. Avoir une PS4 à la maison ne te fait pas un grand maitre de l'informatique (pas plus q'une alarme, d'ailleurs)
Le Minitel était déjà un problème pour leur parents, alors le web, pour eux...
Quand tu dis qu'"ils" éliminent la concurrence en baissant les prix avant de les remonter, tu "poujades" à fonds. Un hyper est là pour gagner des sous, pas pour jouer "à la marchande" avec le dinette de la petite sœur. Quand le grand quincailler (5 salariés) de la même ville (et plein centre, en plus) que mon "informaticien" a pris sa retraite, personne n'a voulu prendre la suite, et le bricomachin les plus proche est à environ 30 km, pas de concurrence. Résultat, 2 ans plus tard, quand un petit bricotruc s'est installé, on a tous poussé un soupir de soulagement. Mais maintenant c'est une grande surface qui livre le fioul (chauffage) dans toute la ville, c'est la seule qui veut bien faire 30 km pour venir chez nous.
Les applications qui sont le progrès inéluctable et dont personne ne se souvient 6 mois plus tard ne vont pas dans le sens de rassurer le public. On en connait tous, on pourrait les appeler "étoiles filantes" : elles apparaissent quand on ne s'y attend pas, elles brillent et disparaissent d'un coup
Je ne suis ni frustré ni aigri, je contemple - sans plaisir - le déclin de CSP qui s’accrochent désespéramment à des branches pourries, tout en criant au meurtre, alors qu'elles (les CSP) sont carrément responsables de leur disparition

Au fait, le petit épicier tunisien, avec sa blouse bleue, qui est ouvert de 7:00 à 22:30, qui vend le camembert 8 euros et l'eau minérale 2 euros la bouteille, il gagne des sous... non? mais il offre une prestation

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Et bah je me suis étonné moi même. J’ai lu tes commentaires et je m’attendais à ne pas être d’accord avec toi et finalement c’est tellement bien argumenté que je rejoins plus ou moins ton point de vue en un certain sens. J’applaudis la rhétorique en tout cas et je te rejoins sur le fait que certaines situations sont imputables à ceux qui les critiquent aujourd’hui. Le commerce a toujours été et sera toujours impitoyable.

a écrit : Je ne suis pas "frustré", je fais part de ce qui est mon cœur de métier, le commerce.
Je ne tape gratuitement sur les petits commerçants, ce sont de simples faits. Les lessiveuses ne sont pas une invention de ma part, et je dois préciser que les poujadistes en tant que parti politique a périclité plusie
urs années AVANT l'ouverture des premières "grandes surfaces". Seule la mentalité a perduré. Je ne me plaints pas de la mort des centres villes, je préfère faire mes courses dans des magasins propres, modernes, ou on ne coupe pas les frigos la nuit, parce que ça coute l'électricité (et ça c'est du vécu), ou les balances donnent un poids réel, et où on enregistre tout le CA (les hypers sont les champions en terme de paiement d’impôts et taxes
J'ai touché mon premier ordinateur en 1974, et ce n'est pas faute de l'État d'être intervenu (parfois maladroitement, il est vrai) pour inciter les populations à s'y intéresser. Mais bon, c'est plus une histoire culturelle qu'un problème de moyens : les commerçants des souks de la bande de Gaza sont mieux équipés que la majorité des TPE françaises (je n'ai rien contre les commerçants des souks de Gaza) et ce malgré l’absence de "grands investisseurs". Et personnellement, je peux te dire que les vieux ne sont pas plus en reste que les jeunes dans l'usage du numérique. Avoir une PS4 à la maison ne te fait pas un grand maitre de l'informatique (pas plus q'une alarme, d'ailleurs)
Le Minitel était déjà un problème pour leur parents, alors le web, pour eux...
Quand tu dis qu'"ils" éliminent la concurrence en baissant les prix avant de les remonter, tu "poujades" à fonds. Un hyper est là pour gagner des sous, pas pour jouer "à la marchande" avec le dinette de la petite sœur. Quand le grand quincailler (5 salariés) de la même ville (et plein centre, en plus) que mon "informaticien" a pris sa retraite, personne n'a voulu prendre la suite, et le bricomachin les plus proche est à environ 30 km, pas de concurrence. Résultat, 2 ans plus tard, quand un petit bricotruc s'est installé, on a tous poussé un soupir de soulagement. Mais maintenant c'est une grande surface qui livre le fioul (chauffage) dans toute la ville, c'est la seule qui veut bien faire 30 km pour venir chez nous.
Les applications qui sont le progrès inéluctable et dont personne ne se souvient 6 mois plus tard ne vont pas dans le sens de rassurer le public. On en connait tous, on pourrait les appeler "étoiles filantes" : elles apparaissent quand on ne s'y attend pas, elles brillent et disparaissent d'un coup
Je ne suis ni frustré ni aigri, je contemple - sans plaisir - le déclin de CSP qui s’accrochent désespéramment à des branches pourries, tout en criant au meurtre, alors qu'elles (les CSP) sont carrément responsables de leur disparition

Au fait, le petit épicier tunisien, avec sa blouse bleue, qui est ouvert de 7:00 à 22:30, qui vend le camembert 8 euros et l'eau minérale 2 euros la bouteille, il gagne des sous... non? mais il offre une prestation

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Je suis d'accord avec ta description. Qu'entends-tu par CSP ?
(par contre "je poujades" ? Euh... non, c'est juste un constat comme tu le dis d'ailleurs)

a écrit : Moi, je suis pour conserver ce lien : les libraires ont aidé à faire bloquer les prix de vente en France, nous avons hérité des livres les plus chers du monde, pendant que les éditeurs se goinfrent
Dans les pays occidentaux où les prix ne sont pas bloqués, les libraires, les éditeurs et les auteurs continuent à v
ivre, certains avec des revenus "indécents"
Le problème, c'est que les "petits" commerçants français (y compris les libraires) sont restés à l'époque du poujadisme et n'ont pas su s'adapter : 60% des TPE n'ont pas de sites internet en France, contre une moyenne de 25% en UE.
Impossible de planifier un rendez vous chez le coiffeur, impossible de savoir si un produit est en stock dans une supérette ou un quincailler, et dans certains cas, on n'a même pas les heures d'ouverture.
Dans ma campagne, même le magasin d'"informatique" (7 km - 14 AR, ne répond pas au téléphone quand "il est occupé") n'a pas de site, quand on lui confie une commande ou une réparation, on ne sait pas où il en est...
Les Carrefour, les Auchan, les Leclerc (et les Amazon) ne sont pas apparus par génération spontanée, ce sont à la base des épiciers (ou des... libraires) qui ont su investir, innover, se développer et qui ont compris leur clientèle, tandis que les autres planquaient leur black sous le matelas à mamie
Par exemple, les médecins et les para-médicaux ont Doctolib, pourquoi ne pas développer le concept pour d'autres activités?
Ha, ça coute des sous? oui, on est dans une société capitaliste, va falloir que les commerçants s'y fassent, il est plus que temps
"On" pleure la disparition des commerces de centre ville, mais "on" vire les places de stationnement, "on" piétonnise tout (le Diesel, ça pue)... ben les courses de la semaine en trottinette, c'est pas pour tout de suite
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Sans revenir sur le début de ta tirade absurde (d'autres ont déjà répondu), j'ajouterai que c'est au contraire le développement de la bagnole qui a aidé au déclin des commerces de centre ville, les gens ayant des voitures allant faire leur courses dans les hypermarchés excentrés. Au contraire, on constate que la (re)piétonisation revitalise les quartiers : les vieux et ceux n'ayant pas de voiture étant plus incités a fréquenter les commerces. C'est une idée reçue (et très entretenue par les lobbys de la bagnole) que développer la voiture aidera les petits commerces. Amis commerçants : demandez simplement a vos clients comment ils sont venus :)

a écrit : Sans revenir sur le début de ta tirade absurde (d'autres ont déjà répondu), j'ajouterai que c'est au contraire le développement de la bagnole qui a aidé au déclin des commerces de centre ville, les gens ayant des voitures allant faire leur courses dans les hypermarchés excentrés. Au contraire, on constate que la (re)piétonisation revitalise les quartiers : les vieux et ceux n'ayant pas de voiture étant plus incités a fréquenter les commerces. C'est une idée reçue (et très entretenue par les lobbys de la bagnole) que développer la voiture aidera les petits commerces. Amis commerçants : demandez simplement a vos clients comment ils sont venus :) Afficher tout Catégorie Socio-professionnelle

a écrit : Désolé pour ce commentaire un peu hors sujet, mais je serai pour retirer le lien vers la boutique Amazon. Cette entreprise est connue pour esquiver une bonne partie des impôts et exploiter leurs employés...

Et vu la situation, faisons preuve de solidarité envers les libraires françaises qui s'en pre
nnent plein la tronche : regardez si près de chez vous il n'y aurait pas une qui aurait mis en place un système "click-and-collect" (parfois il suffit de leur envoyer un mail ou les appeler). Cela vous fera une bonne raison d'aller faire un tour dehors... Et s'il n'y en a pas regardez du côté des plateformes type Decitre, Dialogues, Chapitre, Placedeslibraires, Lalibrairie, etc. (et les réseaux locaux) De toute façon, le prix des bouquins est le même partout. Afficher tout
Les librairies en France = 12 000 salariés, salaire entre le smic et 2000e net. Amazon = environ 10 000 salariés en france, salaire médian 1800 brut.

Évidemment je ne parle pas de tous les sous traitants d'Amazon (transporteurs, ent de nettoyage, ent informatique etc).

Et pour les impôts, ils utilisent les avantages d'un système que nous français et européens avons mis en place. Et ils reversent quand même en france une belle somme en TVA.

Arrêtons de vouloir toujours taper sur ceux qui réussissent, demandons nous plutôt comment faire pour que le prochain Amazon, Apple ou autre soit français.

Et n'oubliez pas qu'Amazon aide aussi des milliers de commerçants et marques français et françaises à vendre..

On adore nos libraires mais il faut se rendre à l'évidence, le monde change et on peut bien regarder en arrière mais on sera encore en retard au prochain rdv.

a écrit : Sans revenir sur le début de ta tirade absurde (d'autres ont déjà répondu), j'ajouterai que c'est au contraire le développement de la bagnole qui a aidé au déclin des commerces de centre ville, les gens ayant des voitures allant faire leur courses dans les hypermarchés excentrés. Au contraire, on constate que la (re)piétonisation revitalise les quartiers : les vieux et ceux n'ayant pas de voiture étant plus incités a fréquenter les commerces. C'est une idée reçue (et très entretenue par les lobbys de la bagnole) que développer la voiture aidera les petits commerces. Amis commerçants : demandez simplement a vos clients comment ils sont venus :) Afficher tout Amis commerçants des centres-villes, dites nous le montant de votre panier moyen ! (chiffre d'affaires divisé par le nombre de tickets)
Et pensez vous être des "dépanneurs" de votre proche voisinage, ou croyez vous qu'on vient chez vous de toute la ville pour faire ses courses hebdomadaires?

Pour info, des centres villes comme ceux de grandes villes de proche banlieue parisienne ont été "sauvés" par la mise en place de parkings situés à proximité immédiate...
Ma grand-mère faisait ses courses tous les jours (il y avait une telle charge de travail à la maison qu'elle n'imaginait même pas pouvoir travailler à l'extérieur)
Pas de lave linge
cuisinière à charbon - pas d'eau chaude courante, tout à la bouilloire
Fers à repasser en fonte - chauffe sur la cuisinière
Pas d'aspirateur
Pas de frigo
(pas de télé, mais là c'était pas grave)
pas de douche (pas de baignoire non plus)
En centre ville d'une préfecture du Sud Ouest, pas dans une campagne perdue

...Et je pense que le réfrigérateur a au moins autant de responsabilités que la voiture pour le regroupement des achats, on ne va pas l'interdire ?

J avoue passer d un aventurier du xvi ème au capitalisme moderne... Impressionnant. Et les arguments des uns et des autres aussi. Notamment René : parfois je suis carrément en phase avec tes idées et parfois à l opposé total. Mais dans tous les cas faut avouer que tu sais argumenter et on sent le recul.
Je vais pas argumenter pour une fois ni faire de blague. Juste je voulais vous remercier d avoir partagé vos visions du commerces et par la de l évolution de la société. Personne ici semble avoir de stéréotypes du style "c était mieux avant" Amazon est le diable.. les p'tit commerçants on raison.. et inversement.
Et ça c est cool ;). Merci.

a écrit : Amis commerçants des centres-villes, dites nous le montant de votre panier moyen ! (chiffre d'affaires divisé par le nombre de tickets)
Et pensez vous être des "dépanneurs" de votre proche voisinage, ou croyez vous qu'on vient chez vous de toute la ville pour faire ses courses hebdomadaires?<
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Pour info, des centres villes comme ceux de grandes villes de proche banlieue parisienne ont été "sauvés" par la mise en place de parkings situés à proximité immédiate...
Ma grand-mère faisait ses courses tous les jours (il y avait une telle charge de travail à la maison qu'elle n'imaginait même pas pouvoir travailler à l'extérieur)
Pas de lave linge
cuisinière à charbon - pas d'eau chaude courante, tout à la bouilloire
Fers à repasser en fonte - chauffe sur la cuisinière
Pas d'aspirateur
Pas de frigo
(pas de télé, mais là c'était pas grave)
pas de douche (pas de baignoire non plus)
En centre ville d'une préfecture du Sud Ouest, pas dans une campagne perdue

...Et je pense que le réfrigérateur a au moins autant de responsabilités que la voiture pour le regroupement des achats, on ne va pas l'interdire ?
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Je vais rester dans le H.S, ce ne sont pas les supermarchés qui ont amoché les centre-ville, c'est la bagnole.

La bagnole a permis d'habiter loin, de se payer des maisons individuelles avec jardins, sans aucun services mais au calme et avec plus d'espace et moins de voisins^^

Puis les supermarchés ont poussé comme des champignons dans des champs de patates, des trucs où l'on trouve de tout, avec parking gratuit, et en plus, c'est moins cher...

La vente par correspondance existait déjà au 19àme siècle, Amazon n'a pas tué les petits commerces, elle a tué Les 3 Suisses et La Redoute, qui n'ont pas su prendre le virage du numérique, quand Amazon n'a pas un produit en stock, elle contacte une boutique qui l'a, et le revend sous sa marque, et livre PARTOUT, même dans mon bled paumé de 140 habitants (faut être patient, mais ils le font)

Le monde change en permanence, soit on s'adapte, soit on crève, il en a toujours été ainsi.

Paris-centre a perdu 800 000 habitants en 40 ans, les gens sont dégoûtés de la/des grande villes (et les évènements actuels ne font qu'amplifier le phénomène), la bagnole, c'est la liberté, mais la bagnole, la ville n'en veut plus, donc soit on a pas le choix et on prend le bus sauf quand ils sont en grève où on s'achète une trottinette et un parapluie, soit on part à 100 bornes avec sa bagnole, et malgré le prix qu'elle coûte qui ne fait qu'augmenter, la tendance ne s'inverse pas. Il suffit de demander à n'importe quel citadin son objectif, 80% répondront: m'achetter une baraque en cambrousse, les 20% qui restent aiment la ville, mais la plupart y vivent parce qu'ils n'ont pas le choix.

Le monde moderne change, c'est comme ça, maintenant on achète des bagnoles électriques pour pouvoir rouler avec une meilleure conscience, mais on continue à préférer payer cher une bagnole (et les PV qui vont avec^^) que payer cher une studette coquette près de son lieu de travail et des commodités.

Que faire? Rendre les centre ville plus attractifs? Ouais, faut bosser la dessus, et les petits commerces réouvriront, mais la, j'ai pas la solution miracle. Comment rendre le centre-ville pratique, moins cher et accessible? ca a toujours été le problème des villes.

dsl de rester dans le H.S mais j'aime bien ce H.S ;)

Je rejoins Nicontrarié et Pourquoipas en disant que j'ai bien aimé ce partage de points de vue différents. Et merci, René, pour tes commentaires, ils sont très intéressants même si je ne suis pas d'accord sur tout.

Désolé, je n'ai pas la force de répondre à tout ce qui a été dit (d'autant plus que ça part bien loin). De plus, ce n'est pas vraiment l'endroit pour discuter de ça et à la longue communiquer par commentaires interposés ce n'est pas pratique (autour d'une table ça serait mieux).