Observer une expérience modifie ses résultats

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L'effet Hawthorne est un phénomène scientifique où le simple fait d'introduire un observateur va modifier les résultats d'une expérience. Les ouvriers observés au début du XXe siècle montraient ainsi une plus grande motivation et donc une meilleure productivité induite par la présence du psychologue.

Cet effet découle des expériences d'Elton Mayo, chercheur en psychologie du travail, qui étudia les ouvriers d'une usine aux États-Unis. Ces recherches aboutirent à plusieurs conclusions: d'abord d'un point de vue expérimental, le simple fait d'observer un phénomène va entraîner une modification de celui-ci; ensuite que la présence d'un psychologue sur le lieu de travail donnait l'impression aux ouvriers de faire l'objet d'une attention particulière de la part de l'entreprise, et donc encourageait une motivation collective, ce qui entrainait une hausse significative de la productivité collective. Mayo pensa alors qu'il avait joué le rôle, malgré lui, de leader participatif.
Cet effet eut un grand retentissement dans les disciplines expérimentales, particulièrement dans les sciences de l'homme, quant au fait que l'action même d'observer va entraîner une certaine modification du fonctionnement habituel d'un groupe ou d'un individu.


Tous les commentaires (25)

a écrit : Ce n'est pas exactement cela. Quand on observe une particule on a une position précise, mais si on ne l'avait pas observée, elle serait peut-être ailleurs. Le fait de l'observer à un impact sur sa position. De ce que j’ai entendu, mais peut être mal compris, par rapport aux fentes de Young, c’est que la particule se comporte comme une onde lorsque non observée et comme un corps physique lors d’une observation.
C’est ce que j’ai retenu. Mais c’est tellement vulgarisé qu’on perds peut être une part essentielle ?
Si quelqu’un a la patience d’en dire un peu plus mais on dévie pas mal du sujet...

a écrit : En mécanique quantique les particules sont dans un état de superposition quantique.

Si on essaye de donner une définition physique de cet état on dira que les particules sont dans plusieurs états et à plusieurs positions simultanément. C'est un abus de langage visant à expliquer un phénomène quantiqu
e avec des mots du registre physique.

Reste que c'est bien l'observation (par la mesure) qui va projeter une particule de cet état de superposition quantique dans le monde physique et nous permettra de quantifier un de ses observables comme sa position. (Ou son spin, sa quantité de mouvement, etc.).
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C'est effectivement une interprétation possible et celle souvent enseignée à l'école...
Mais une autre interpretation développée par le Prof Sean Carroll (www.preposterousuniverse.com/) me semble plus vraisemblable:

Les particules, bien qu'individuellement en superposition quantique, sont mêler les unes aux autres.
Dans l'expérience de pensée du Shrodinger, le chat est dans une boîte avec un poison qui ne se libère que si un atome radioactif spécifique subit une désintégration radioactive.
Les états quantiques "atome non desintegré"="poison non libéré" = "chat en vie" sont mêlés, de même que les états "atome désintégré" = "poison libéré" = "chat mort" sont aussi mêlés.

L'observateur étant lui même constitué de particule quantique, il subit aussi une subdivision en états quantiques.
Au début de l'expérience, il est dans un état "je ne sais pas l'état du chat dans la boîte" à 100%.
Lorsqu'il ouvre la boîte, deux états quantiques se superposent, chacun mêlé aux états quantiques només precedament: "je vois le chat mort"= "atome désintégré" = "poison libéré" = "chat mort" et "je vois le chat vivant"= "atome non desintegré"="poison non libéré" = "chat en vie".

La réalité physique des choses dans la boîte n'est pas changé par l'observateur, mais plutôt L'observateur subit une subdivision en états quantiques.

La vidéo de Veritasium sur le sujet l'explique peut être plus clairement que moi: youtu.be/kTXTPe3wahc

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a écrit : C'est effectivement une interprétation possible et celle souvent enseignée à l'école...
Mais une autre interpretation développée par le Prof Sean Carroll (www.preposterousuniverse.com/) me semble plus vraisemblable:

Les particules, bien qu'individuellement en superposition quan
tique, sont mêler les unes aux autres.
Dans l'expérience de pensée du Shrodinger, le chat est dans une boîte avec un poison qui ne se libère que si un atome radioactif spécifique subit une désintégration radioactive.
Les états quantiques "atome non desintegré"="poison non libéré" = "chat en vie" sont mêlés, de même que les états "atome désintégré" = "poison libéré" = "chat mort" sont aussi mêlés.

L'observateur étant lui même constitué de particule quantique, il subit aussi une subdivision en états quantiques.
Au début de l'expérience, il est dans un état "je ne sais pas l'état du chat dans la boîte" à 100%.
Lorsqu'il ouvre la boîte, deux états quantiques se superposent, chacun mêlé aux états quantiques només precedament: "je vois le chat mort"= "atome désintégré" = "poison libéré" = "chat mort" et "je vois le chat vivant"= "atome non desintegré"="poison non libéré" = "chat en vie".

La réalité physique des choses dans la boîte n'est pas changé par l'observateur, mais plutôt L'observateur subit une subdivision en états quantiques.

La vidéo de Veritasium sur le sujet l'explique peut être plus clairement que moi: youtu.be/kTXTPe3wahc
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Oui c'est une façon de s'expliquer les choses mais je ne trouve pas ça spécialement sexy car ça n'apporte aucune réponse supplémentaire.

Je préfère la théorie des champs du point 0 à ce compte là. Une façon de se figurer les choses complètement différente mais séduisante à bien des égards.

Pour ceux que ça intéresse qui auront le courage de lire:

www.spirit-science.fr/Matiere/phys4-electrodynamique.html

Un peu comme la physique quantique quand on essaye de l'observer.

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Pour mener certaines études, les scientifiques cachent aux participants l'objet réel de l'étude. Cela évite que les cobayes agissent en fonction de ce qu'ils pensent qu'on attend d'eux, au lieu d'être spontanés.