Quand Paris comptait 80 000 chevaux

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Au début du XXe siècle, les grandes villes comptaient un nombre considérable de chevaux, utilisés pour de nombreux services. Paris par exemple en comptait environ 80 000. Afin de loger et soigner ces animaux malgré le manque de place, on fit construire de nombreuses écuries, parfois sur plusieurs étages. Certaines étaient même équipées d'ascenseurs.

La quantité de crottin généré et l’odeur dégagée étaient aussi un problème : certaines voies étaient aménagées, avec des couloirs réservés aux chevaux, et on en vint à plébisciter les voitures, dont les fumées avaient l’avantage de se dissiper plus facilement.


Commentaires préférés (3)

Honnêtement je trouve pas que 80.000 soit un chiffre si considérable que ça, au début du siècle il y avait presque 3 millions d'habitants, bien plus qu'aujourd'hui, ça fait un cheval pour une bonne trentaine de parisien, alors qu'aujourd'hui, un parisien sur trois a une voiture

a écrit : Honnêtement je trouve pas que 80.000 soit un chiffre si considérable que ça, au début du siècle il y avait presque 3 millions d'habitants, bien plus qu'aujourd'hui, ça fait un cheval pour une bonne trentaine de parisien, alors qu'aujourd'hui, un parisien sur trois a une voiture Certes, mais bon, un cheval, ca mange, ca boit, ca doit avoir une écurie, des gens pour s'en occuper, nettoyer le crottin... il ne suffit pas de le garer dans un parking souterrain et de le fermer à clé quand on en a pas besoin!^^

A noter qu'il s'agit de Paris-Centre, une ville déjà bien surpeuplée... D'après ton calcul, je vis dans un petit bled de 1100 hab, ca ferait donc 40 chevaux à entretenir, et si on veut rester dans le contexte, pas moyen de les envoyer aux champs, ils doivent rester DANS le village, et franchement je trouve que ca fait beaucoup. Mais bon, chacun son point de vue. ;)

L'énorme quantité de crottin produites a permis aux maraîchers parisiens de produire suffisamment de fruits et légumes pour nourrir tous les parisiens, et ce malgrès la réduction drastique des terres agricoles à l'époque.
Les maraîchers vont alors, sans aucun apport d'intrants chimiques, énormément augmenter les rendements des cultures, été comme hivers.
Ces techniques nous ont parvenues grâce à des écrits, et ont été de nouveau mis sur le devant de la scène en France grâce à Perrine et Charles Hervé-Gruyer dans leur ferme du Bec Hellouin.
Le plus drôle est qu'eux mêmes ont redécouvert les techniques de maraîchage parisien au début des années 2000 avec l'aide d'auteurs anglo-saxons, quand ils ont cherché à regrouper l'ensemble des connaissances actuelles sur l'agriculture naturelle.
Je vous conseille leur livre qui détail tout ça : "Permaculture" chez Domaine du possible.


Tous les commentaires (53)

Honnêtement je trouve pas que 80.000 soit un chiffre si considérable que ça, au début du siècle il y avait presque 3 millions d'habitants, bien plus qu'aujourd'hui, ça fait un cheval pour une bonne trentaine de parisien, alors qu'aujourd'hui, un parisien sur trois a une voiture

a écrit : Honnêtement je trouve pas que 80.000 soit un chiffre si considérable que ça, au début du siècle il y avait presque 3 millions d'habitants, bien plus qu'aujourd'hui, ça fait un cheval pour une bonne trentaine de parisien, alors qu'aujourd'hui, un parisien sur trois a une voiture Certes, mais bon, un cheval, ca mange, ca boit, ca doit avoir une écurie, des gens pour s'en occuper, nettoyer le crottin... il ne suffit pas de le garer dans un parking souterrain et de le fermer à clé quand on en a pas besoin!^^

A noter qu'il s'agit de Paris-Centre, une ville déjà bien surpeuplée... D'après ton calcul, je vis dans un petit bled de 1100 hab, ca ferait donc 40 chevaux à entretenir, et si on veut rester dans le contexte, pas moyen de les envoyer aux champs, ils doivent rester DANS le village, et franchement je trouve que ca fait beaucoup. Mais bon, chacun son point de vue. ;)

a écrit : Honnêtement je trouve pas que 80.000 soit un chiffre si considérable que ça, au début du siècle il y avait presque 3 millions d'habitants, bien plus qu'aujourd'hui, ça fait un cheval pour une bonne trentaine de parisien, alors qu'aujourd'hui, un parisien sur trois a une voiture En 2019, 86% des foyers français possèdent au moins une voiture, et ça peut monter à 95% dans les zones rurales. Seul Paris fait figure d'exception avec 34% et 68% en région parisienne.

www.leparisien.fr/economie/les-francais-toujours-aussi-accros-a-la-voiture-13-07-2019-8115909.php

a écrit : Honnêtement je trouve pas que 80.000 soit un chiffre si considérable que ça, au début du siècle il y avait presque 3 millions d'habitants, bien plus qu'aujourd'hui, ça fait un cheval pour une bonne trentaine de parisien, alors qu'aujourd'hui, un parisien sur trois a une voiture Un cheval de trait faisant en moyenne 750 kilos, et un humain 75kg, ça fait le poids de 800.000 humains :)

a écrit : Un cheval de trait faisant en moyenne 750 kilos, et un humain 75kg, ça fait le poids de 800.000 humains :) Et ? Où est le rapport ?

L'énorme quantité de crottin produites a permis aux maraîchers parisiens de produire suffisamment de fruits et légumes pour nourrir tous les parisiens, et ce malgrès la réduction drastique des terres agricoles à l'époque.
Les maraîchers vont alors, sans aucun apport d'intrants chimiques, énormément augmenter les rendements des cultures, été comme hivers.
Ces techniques nous ont parvenues grâce à des écrits, et ont été de nouveau mis sur le devant de la scène en France grâce à Perrine et Charles Hervé-Gruyer dans leur ferme du Bec Hellouin.
Le plus drôle est qu'eux mêmes ont redécouvert les techniques de maraîchage parisien au début des années 2000 avec l'aide d'auteurs anglo-saxons, quand ils ont cherché à regrouper l'ensemble des connaissances actuelles sur l'agriculture naturelle.
Je vous conseille leur livre qui détail tout ça : "Permaculture" chez Domaine du possible.

a écrit : L'énorme quantité de crottin produites a permis aux maraîchers parisiens de produire suffisamment de fruits et légumes pour nourrir tous les parisiens, et ce malgrès la réduction drastique des terres agricoles à l'époque.
Les maraîchers vont alors, sans aucun apport d'intrants chimiques, énormément
augmenter les rendements des cultures, été comme hivers.
Ces techniques nous ont parvenues grâce à des écrits, et ont été de nouveau mis sur le devant de la scène en France grâce à Perrine et Charles Hervé-Gruyer dans leur ferme du Bec Hellouin.
Le plus drôle est qu'eux mêmes ont redécouvert les techniques de maraîchage parisien au début des années 2000 avec l'aide d'auteurs anglo-saxons, quand ils ont cherché à regrouper l'ensemble des connaissances actuelles sur l'agriculture naturelle.
Je vous conseille leur livre qui détail tout ça : "Permaculture" chez Domaine du possible.
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Ah ben c'est clair qu'à l'époque, le crottin (mais pas que, toutes les ordures étaient biodégradables où presque) valaient de l'or, les agriculteurs achetaient les déchets des villes (ce qui demandait encore plus de chevaux pour tirer les charrettes remplies de... devinez quoi?^^)

Par contre, ton commentaire se passe bien avant le début du 20ème siècle où la quasi totalité de Paris était urbanisée (j'ai regardé les plans de l'urbanisation à l'intérieur de l'enceinte de Tiers en 1900), avec un système d'égout efficace et où jeter à la poubelle coutait moins cher que de recycler, rendez-vous compte, Mr Le Préfet, les trains et les charrettes ne peuvent suffire à transporter toute cette merde, et c'est sans compter celle produite par 80 000 chevaux! ^^

-On va balancer tout ça dans la Seine via un réseau d'égouts moderne et BASTA! Ca coûtera moins cher. allez HOP! AU BOULOT!

Non seulement le crottin des 80 000 chevaux de Paris, était bienvenu pour les maraîchers, mais il servait également à fabriquer... du papier !
Crottin, bouse et autres "merdes" (pardonnez, mais c'est ainsi !), sont constituées de fibres végétales pouvant servir à cette fabrication. Ce papier était principalement utilisé pour l'emballage de la pâtisserie.
C'est en 1841, aucun certain M. Tripot, de Paris, déposa un brevet pour cette invention. Il est étonnant que personne n'en avait pensé auparavant, mais le fait est que la paille et le foin consommés par ces herbivores, subissent une première trituration, facilitant la fabrication de ce papier.

Et si vous pensiez que ceci n'a plus cours, eh bien détrompez-vous !
Depuis 1995, le moulin à papier de Brousses-et-Villaret (Aude), fabrique du papier à partir de la "merde" des éléphants de la réserve Africaine de Sigean.
www.terraeco.net/Le-crottin-d-elephant-se-recycle,45556.html

Mais encore ! ....
Il est également possible de fabriquer du papier, à partir de celle des humains !
Applied Cleantech est une Société Israélienne, qui a mis au point, la technologie permettant de collecter la fibre végétale présente dans les eaux de station d'épuration.
itrade.gov.il/france/2013/11/11/une-entreprise-israelienne-extrait-des-eaux-usees-une-ressource-valorisable/
www.slate.fr/lien/53187/papier-recycle-residus-eaux-usees?amp

Ce qu'on ne dit pas dans cette anecdote : avec l'émergence de la voiture, les chevaux sont devenus peu à peu inutiles et il fallut en faire toute autre chose... de la bonne viande et l'ouverture de beaucoup de boucheries chevalines...

a écrit : Ce qu'on ne dit pas dans cette anecdote : avec l'émergence de la voiture, les chevaux sont devenus peu à peu inutiles et il fallut en faire toute autre chose... de la bonne viande et l'ouverture de beaucoup de boucheries chevalines... En réalité, la consommation de la viande de cheval, fut remise à la mode en France, au moment de la Révolution.
L'Hippophagie, considérée comme une pratique Païenne, fut prohibée par l'Eglise Catholique, au Moye-Age.

Durant le Siège de Paris par les Prussiens (1870-71), tous les équidés de la capitale (pur-sangs hippiques inclus), alors au nombre de 60 000, furent abbatus, pour nourrir la population.
De même, presque tous les animaux exotiques des zoos, furent vendus et consommés:. Loups, ours, éléphants, oiseaux, félins, etc...
Seuls les primates y échapperont, de par leur similitude physique avec les humains, ainsi qu' un hippopotame, au prix de vente trop élevé.

a écrit : Non seulement le crottin des 80 000 chevaux de Paris, était bienvenu pour les maraîchers, mais il servait également à fabriquer... du papier !
Crottin, bouse et autres "merdes" (pardonnez, mais c'est ainsi !), sont constituées de fibres végétales pouvant servir à cette fabrication. Ce papier é
tait principalement utilisé pour l'emballage de la pâtisserie.
C'est en 1841, aucun certain M. Tripot, de Paris, déposa un brevet pour cette invention. Il est étonnant que personne n'en avait pensé auparavant, mais le fait est que la paille et le foin consommés par ces herbivores, subissent une première trituration, facilitant la fabrication de ce papier.

Et si vous pensiez que ceci n'a plus cours, eh bien détrompez-vous !
Depuis 1995, le moulin à papier de Brousses-et-Villaret (Aude), fabrique du papier à partir de la "merde" des éléphants de la réserve Africaine de Sigean.
www.terraeco.net/Le-crottin-d-elephant-se-recycle,45556.html

Mais encore ! ....
Il est également possible de fabriquer du papier, à partir de celle des humains !
Applied Cleantech est une Société Israélienne, qui a mis au point, la technologie permettant de collecter la fibre végétale présente dans les eaux de station d'épuration.
itrade.gov.il/france/2013/11/11/une-entreprise-israelienne-extrait-des-eaux-usees-une-ressource-valorisable/
www.slate.fr/lien/53187/papier-recycle-residus-eaux-usees?amp
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Cela veut dire que les herbivores ne digèrent pas la cellulose et qu'on peut la récupérer.

a écrit : Ce qu'on ne dit pas dans cette anecdote : avec l'émergence de la voiture, les chevaux sont devenus peu à peu inutiles et il fallut en faire toute autre chose... de la bonne viande et l'ouverture de beaucoup de boucheries chevalines... Ils ne sont pas devenus inutiles, ils sont devenus moins performants. Mais je te garantis qu'au kilomètre parcouru, un cheval coute moins cher qu'une machine. C'est plus lent, c'est capricieux, certes, mais c'est moins cher.

La preuve? Dans les pays pauvres, alors qu'il y a des stations essence partout, beaucoup survivent avec chevaux/mulets/ânes pour le transport.

Le pire dans tout ça, c'est qu'au plus les véhicules motorisés sont modernes, au plus ils coûtent cher, les bagnoles modernes consomment deux fois moins que les bagnoles de 1990 mais coutent quatre fois plus cher en entretien, cherche l'erreur...

a écrit : En réalité, la consommation de la viande de cheval, fut remise à la mode en France, au moment de la Révolution.
L'Hippophagie, considérée comme une pratique Païenne, fut prohibée par l'Eglise Catholique, au Moye-Age.

Durant le Siège de Paris par les Prussiens (1870-71), tous les équidés
de la capitale (pur-sangs hippiques inclus), alors au nombre de 60 000, furent abbatus, pour nourrir la population.
De même, presque tous les animaux exotiques des zoos, furent vendus et consommés:. Loups, ours, éléphants, oiseaux, félins, etc...
Seuls les primates y échapperont, de par leur similitude physique avec les humains, ainsi qu' un hippopotame, au prix de vente trop élevé.
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C'est a dire, surtout, qu'on n'a pas vraiment tendance à manger des animaux morts de mort naturelle, on le bute, et on le mange, s'il est mort de mort naturelle, il est ptet mort de maladie. Dans le doute mieux vaut pas y toucher.

Je te sors un exemple: il m'arrive de temps en temps de trouver des lapins pare-choc, s'il est encore chaud, je récupère, s'il est raide... je met sur le bas coté. Trop tard.

P.S après quand on a vraiment faim, on mange ce qu'on trouve... la faim, ca rend fou.

Je me rapelle cette scène du film "Pirates" où l'autre a tellement faim sur un canot qu'il s'imagine le jeune mousse en poulet rôti, et qu'il tente de le déplumer, qu'il tente de le cueillir en haut du mat... ^^

Ben en fait, c'est pas si loin de la réalité...

-Un consommé de rat aux feuilles de platane? Il est d'égout, ce rat?
-Oui monsieur, mais il est cuisiné par notre meilleur chef!
-Vous n'auriez pas du chat plutôt?
-Désolé, les rats les ont tous mangés.
:)

Le groupe SUEZ a été créé à l'origine par des personnes qui ramassaient des crottes de cheval !

a écrit : Cela veut dire que les herbivores ne digèrent pas la cellulose et qu'on peut la récupérer. Si j'ai bien compris ce que je lis sur le Net, -mes cours de SVT sont bien loin -, la cellulose se dégrade uniquement dans le gros intestin du cheval.
Cependant, il semble que le changement de régime alimentaire, peut altérer la flore intestinale de l'animal.

Bref, je suis resté avec le doute de savoir si le cheval digère la cellulose, ou procède seulement à une dégradation physique des fibres, pour pouvoir assimiler les sucres qui composent la cellulose contenues.

Si quelqu'un peut nous éclairer....

Ah, @ Nicontrarie, savais tu que -pour le moins en Espagne- afin de souhaiter "bonne chance" à quelqu'un, on lui souhaite "mucha mierda" ( beaucoup de merde).
L'histoire raconte que cette coutume viendrait du temps des théâtres où, s'il y avait beaucoup de merde de cheval au devant, ceci voulait dire qu'il y avaient beaucoup de calèches stationnées, espérant leurs propriétaires se divertissant de la pièce.

a écrit : L'énorme quantité de crottin produites a permis aux maraîchers parisiens de produire suffisamment de fruits et légumes pour nourrir tous les parisiens, et ce malgrès la réduction drastique des terres agricoles à l'époque.
Les maraîchers vont alors, sans aucun apport d'intrants chimiques, énormément
augmenter les rendements des cultures, été comme hivers.
Ces techniques nous ont parvenues grâce à des écrits, et ont été de nouveau mis sur le devant de la scène en France grâce à Perrine et Charles Hervé-Gruyer dans leur ferme du Bec Hellouin.
Le plus drôle est qu'eux mêmes ont redécouvert les techniques de maraîchage parisien au début des années 2000 avec l'aide d'auteurs anglo-saxons, quand ils ont cherché à regrouper l'ensemble des connaissances actuelles sur l'agriculture naturelle.
Je vous conseille leur livre qui détail tout ça : "Permaculture" chez Domaine du possible.
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Au contraire de certaines croyances, le crottin de cheval n'est un "bon" engrais que pour certains végétaux (les fraises, les géraniums...)
Les maraichers utilisent de préférence du fumier de bovin, bien fermenté. Celui-ci n'a plus d'odeur désagréable, facilité d'usage.
Sources : mon voisin, agriculteur, élevant des chevaux (pour des centres équestres) et des bovins (lait et viande), faisant des céréales et surtout des primeurs. Il revend le crottin de ses écuries à des habitants de la ville, il se garde le fumier.
De plus j'ai connu des maraichers de la petites couronne (les dames étaient gentilles, elles me laissaient ramasser les radis) : au bout des rangs, c'était bien du fumier de vache, pas du "cheval"

a écrit : C'est a dire, surtout, qu'on n'a pas vraiment tendance à manger des animaux morts de mort naturelle, on le bute, et on le mange, s'il est mort de mort naturelle, il est ptet mort de maladie. Dans le doute mieux vaut pas y toucher.

Je te sors un exemple: il m'arrive de temps en temp
s de trouver des lapins pare-choc, s'il est encore chaud, je récupère, s'il est raide... je met sur le bas coté. Trop tard.

P.S après quand on a vraiment faim, on mange ce qu'on trouve... la faim, ca rend fou.

Je me rapelle cette scène du film "Pirates" où l'autre a tellement faim sur un canot qu'il s'imagine le jeune mousse en poulet rôti, et qu'il tente de le déplumer, qu'il tente de le cueillir en haut du mat... ^^

Ben en fait, c'est pas si loin de la réalité...

-Un consommé de rat aux feuilles de platane? Il est d'égout, ce rat?
-Oui monsieur, mais il est cuisiné par notre meilleur chef!
-Vous n'auriez pas du chat plutôt?
-Désolé, les rats les ont tous mangés.
:)
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Il y a surtout le fait qu'il est préférable qu'un animal abattu soit égorgé, afin de le vider de son sang.
Pour les animaux de chasse -tels les lapins de garenne- j'ignore quelle est la procédure.

a écrit : Ils ne sont pas devenus inutiles, ils sont devenus moins performants. Mais je te garantis qu'au kilomètre parcouru, un cheval coute moins cher qu'une machine. C'est plus lent, c'est capricieux, certes, mais c'est moins cher.

La preuve? Dans les pays pauvres, alors qu'il y a de
s stations essence partout, beaucoup survivent avec chevaux/mulets/ânes pour le transport.

Le pire dans tout ça, c'est qu'au plus les véhicules motorisés sont modernes, au plus ils coûtent cher, les bagnoles modernes consomment deux fois moins que les bagnoles de 1990 mais coutent quatre fois plus cher en entretien, cherche l'erreur...
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Tu parles à un type qui vient juste de "faire" une courroie de distribution : j'ai pleuré toute la journée. Juste avant Noël, c'est pas une bonne idée, mais j'étais à 160000km (ça se change à 120000) et un voyant d'erreur s'était allumé
Au prix que me facture le garagiste, il doit payer son meccano plus cher qu'un ingénieur de chez Dassault... ou alors il se paye une villa sur une ile de Floride

a écrit : Il y a surtout le fait qu'il est préférable qu'un animal abattu soit égorgé, afin de le vider de son sang.
Pour les animaux de chasse -tels les lapins de garenne- j'ignore quelle est la procédure.
Non. Pour un animal sauvage abattu, la première chose à faire c'est de lui couper les burnes, le saigner (le vider de son sang) c'est pour conserver la viande.

Et c'est pareil pour les lapins.

a écrit : Si j'ai bien compris ce que je lis sur le Net, -mes cours de SVT sont bien loin -, la cellulose se dégrade uniquement dans le gros intestin du cheval.
Cependant, il semble que le changement de régime alimentaire, peut altérer la flore intestinale de l'animal.

Bref, je suis resté avec le
doute de savoir si le cheval digère la cellulose, ou procède seulement à une dégradation physique des fibres, pour pouvoir assimiler les sucres qui composent la cellulose contenues.

Si quelqu'un peut nous éclairer....

Ah, @ Nicontrarie, savais tu que -pour le moins en Espagne- afin de souhaiter "bonne chance" à quelqu'un, on lui souhaite "mucha mierda" ( beaucoup de merde).
L'histoire raconte que cette coutume viendrait du temps des théâtres où, s'il y avait beaucoup de merde de cheval au devant, ceci voulait dire qu'il y avaient beaucoup de calèches stationnées, espérant leurs propriétaires se divertissant de la pièce.
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Oui je le savais, mais en fait c'est plutôt le nombre de calèches qui déposaient les clients des théâtres passant devant l'entrée.

Et les chevaux ne peuvent digérer la cellulose, seuls, dans le cadre des mammifères, les ruminants le peuvent, et les chevaux ne sont pas des ruminants.