La misogynie de Napoléon

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Napoléon était loin d'être progressiste au niveau du droit des femmes Son Code civil a mis le droit des femmes dans une des pires situations en Europe, et il commentait ainsi les articles sur le mariage : « Il importe dans un siècle où les femmes oublient le sentiment de leur infériorité de leur rappeler avec franchise la soumission qu’elles doivent à l’homme qui va devenir l’arbitre de leur destinée ».

Dans son Code civil, la femme est considérée comme une mineure ; elle ne peut ni travailler, ni ouvrir un compte, ni ester en justice, ni faire des papiers, ni passer des examens, sans l’accord de son mari. L’adultère est passible de 3 mois à 2 ans de prison pour la femme, il n’est pas un délit pour un homme, sauf s’il entretient sa maîtresse au domicile et encore, ce n’est qu’une amende. La violence conjugale est tolérée : « le magistrat domestique (le père) doit pouvoir avec modération joindre la force à l’autorité pour se faire respecter. »


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Je ne suis pas tellement d'accord avec la façon dont l'anecdote présente le Code Civil.

Alors oui le Code civil napoléonien est profondément misogyne mais ce n'est pas lui ni Napoléon qui ont inventé cette situation. Ce Code permet simplement de poser par écrit et donc d'inscrire dans le droit les bases d'une société patriarcale établie et ordonnée. Ce code est misogyne mais la société l'était déjà fortement. Enfin ce Code se veut surtout un garant des droits et des devoirs de chacun des citoyens afin que la société soit la plus fonctionnelle possible.

Le Code civil établit que le mari doit également protection envers sa femme et ses enfants, il oblige les familles à vivre sous le même toit, il met en place la filiation et le droit à l'héritage, etc...

Ce n'est pas parfait, c'est certain mais tout n'est certainement pas à jeter. As-t'on des éléments pour affirmer que la situation était pire que dans les autres nations européennes ?

J'ai posté cette anecdote car je ne savais pas, avant de le lire, à quel point le Code civil de Napoléon avait détruit les idéaux de la Révolution sur le sujet de la condition féminine. C'est son enterrement de première classe ! Pour lui, "la femme est propriété de l'homme, comme l'arbre fruitier est celle du jardinier"...
Il faudra attendre le XXème siècle (à partir de 1905) pour voir se "détricoter", peu à peu, ce Code qui pesait loudement sur les femmes. "Peu à peu" est un moindre mot ! 1965 pour que les femmes puissent ouvrir un compte en banque seules... 1975 pour que l'adultère soit officiellement dépénalisé pour elles !
Bref, la condition féminine doit un siècle de retard à cause de Napoléon.

a écrit : Du coup une autre question pour vous : vu comme vous minimisez la chose, si ce code était appliqué dans un pays aujourd'hui auriez-vous le même avis ? Diriez-vous que les pays qui appliquent ça sont arriérés ? J'ai déjà un avis sur votre réponse Encore un problème lorsque l'on parle du passé. Il faut savoir remettre les choses dans leur contexte et pas regarder avec nos yeux d'homme du xxi eme siècle.

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Tous les commentaires (76)

Je ne suis pas tellement d'accord avec la façon dont l'anecdote présente le Code Civil.

Alors oui le Code civil napoléonien est profondément misogyne mais ce n'est pas lui ni Napoléon qui ont inventé cette situation. Ce Code permet simplement de poser par écrit et donc d'inscrire dans le droit les bases d'une société patriarcale établie et ordonnée. Ce code est misogyne mais la société l'était déjà fortement. Enfin ce Code se veut surtout un garant des droits et des devoirs de chacun des citoyens afin que la société soit la plus fonctionnelle possible.

Le Code civil établit que le mari doit également protection envers sa femme et ses enfants, il oblige les familles à vivre sous le même toit, il met en place la filiation et le droit à l'héritage, etc...

Ce n'est pas parfait, c'est certain mais tout n'est certainement pas à jeter. As-t'on des éléments pour affirmer que la situation était pire que dans les autres nations européennes ?

Et pour l'époque, est-ce que c'est une mentalité normale ? Je veux dire, est-ce que Napoléon avait une vision normale par rapport au statut des femmes de cette période ou bien est-ce qu'il était particulièrement rétrograde et a diminué le statut des femmes en accédant au pouvoir ?

J'ai posté cette anecdote car je ne savais pas, avant de le lire, à quel point le Code civil de Napoléon avait détruit les idéaux de la Révolution sur le sujet de la condition féminine. C'est son enterrement de première classe ! Pour lui, "la femme est propriété de l'homme, comme l'arbre fruitier est celle du jardinier"...
Il faudra attendre le XXème siècle (à partir de 1905) pour voir se "détricoter", peu à peu, ce Code qui pesait loudement sur les femmes. "Peu à peu" est un moindre mot ! 1965 pour que les femmes puissent ouvrir un compte en banque seules... 1975 pour que l'adultère soit officiellement dépénalisé pour elles !
Bref, la condition féminine doit un siècle de retard à cause de Napoléon.

a écrit : Je ne suis pas tellement d'accord avec la façon dont l'anecdote présente le Code Civil.

Alors oui le Code civil napoléonien est profondément misogyne mais ce n'est pas lui ni Napoléon qui ont inventé cette situation. Ce Code permet simplement de poser par écrit et donc d'inscrire dans
le droit les bases d'une société patriarcale établie et ordonnée. Ce code est misogyne mais la société l'était déjà fortement. Enfin ce Code se veut surtout un garant des droits et des devoirs de chacun des citoyens afin que la société soit la plus fonctionnelle possible.

Le Code civil établit que le mari doit également protection envers sa femme et ses enfants, il oblige les familles à vivre sous le même toit, il met en place la filiation et le droit à l'héritage, etc...

Ce n'est pas parfait, c'est certain mais tout n'est certainement pas à jeter. As-t'on des éléments pour affirmer que la situation était pire que dans les autres nations européennes ?
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Du coup une autre question pour vous : vu comme vous minimisez la chose, si ce code était appliqué dans un pays aujourd'hui auriez-vous le même avis ? Diriez-vous que les pays qui appliquent ça sont arriérés ? J'ai déjà un avis sur votre réponse

a écrit : Du coup une autre question pour vous : vu comme vous minimisez la chose, si ce code était appliqué dans un pays aujourd'hui auriez-vous le même avis ? Diriez-vous que les pays qui appliquent ça sont arriérés ? J'ai déjà un avis sur votre réponse Qu'est-ce que je minimise ?

a écrit : J'ai posté cette anecdote car je ne savais pas, avant de le lire, à quel point le Code civil de Napoléon avait détruit les idéaux de la Révolution sur le sujet de la condition féminine. C'est son enterrement de première classe ! Pour lui, "la femme est propriété de l'homme, comme l'arbre fruitier est celle du jardinier"...
Il faudra attendre le XXème siècle (à partir de 1905) pour voir se "détricoter", peu à peu, ce Code qui pesait loudement sur les femmes. "Peu à peu" est un moindre mot ! 1965 pour que les femmes puissent ouvrir un compte en banque seules... 1975 pour que l'adultère soit officiellement dépénalisé pour elles !
Bref, la condition féminine doit un siècle de retard à cause de Napoléon.
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Je te rejoins dans le sens où "poser les bases des droits humains par écrit, c'est très bien" mais "poser une situation difficile officiellement par écrit pour les femmes, c'est difficile d'en sortir".

La condition féminine en France a probablement pris du retard à cause de ça, c'est fort probable. Difficile de savoir comment aurait été la condition féminine voire humaine sans aucun Code Civil non plus. Finalement, comme tu le dis, je rajouterais à l'anecdote que le Code Civil a détérioré la situation de la femme par rapport aux idéaux révolutionnaires (qui n'était pas non plus si idéaux d'ailleurs).

a écrit : Du coup une autre question pour vous : vu comme vous minimisez la chose, si ce code était appliqué dans un pays aujourd'hui auriez-vous le même avis ? Diriez-vous que les pays qui appliquent ça sont arriérés ? J'ai déjà un avis sur votre réponse Encore un problème lorsque l'on parle du passé. Il faut savoir remettre les choses dans leur contexte et pas regarder avec nos yeux d'homme du xxi eme siècle.

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a écrit : Je ne suis pas tellement d'accord avec la façon dont l'anecdote présente le Code Civil.

Alors oui le Code civil napoléonien est profondément misogyne mais ce n'est pas lui ni Napoléon qui ont inventé cette situation. Ce Code permet simplement de poser par écrit et donc d'inscrire dans
le droit les bases d'une société patriarcale établie et ordonnée. Ce code est misogyne mais la société l'était déjà fortement. Enfin ce Code se veut surtout un garant des droits et des devoirs de chacun des citoyens afin que la société soit la plus fonctionnelle possible.

Le Code civil établit que le mari doit également protection envers sa femme et ses enfants, il oblige les familles à vivre sous le même toit, il met en place la filiation et le droit à l'héritage, etc...

Ce n'est pas parfait, c'est certain mais tout n'est certainement pas à jeter. As-t'on des éléments pour affirmer que la situation était pire que dans les autres nations européennes ?
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Surtout que l'adultère pour les femmes est "pire" que les hommes à l'époque : c'est une bouche de plus à nourrir pour le foyer.
Du coup nourrir une bouche en plus qui n'est pas son enfant pour le père c'est un peu la double peine à savoir une dépense en plus et la réputation de cocu (oui on l'oublie mais une femme n'est pas moquée pour être cocu à l'époque, les hommes oui).
En plus, on n'a aucun moyen de bien vérifier que c'est son enfant si jamais on doute de la fidélité de sa femme, donc il y a aussi un "besoin" de s'assurer que l'enfant élevé dans le foyer est bien le sien.

Alors que l'adultère de l'homme laisse l'enfant potentiel au soin d'une autre femme/famille et il sera impossible de remonter jusqu'à lui. Il est certes fautif de la situation délicate où il place la femme, mais il peut aisément "fuir" si il est pris. Je ne minimise pas son impact, mais il faut bien se rendre compte que l'adultère de l'homme n'a pas le même impact sur le foyer à cette époque.

C'est cru et peut-être dur à entendre pour les grands défenseurs de la cause des femmes, mais bon ce n'était pas la même société qu'aujourd'hui :)

a écrit : J'ai posté cette anecdote car je ne savais pas, avant de le lire, à quel point le Code civil de Napoléon avait détruit les idéaux de la Révolution sur le sujet de la condition féminine. C'est son enterrement de première classe ! Pour lui, "la femme est propriété de l'homme, comme l'arbre fruitier est celle du jardinier"...
Il faudra attendre le XXème siècle (à partir de 1905) pour voir se "détricoter", peu à peu, ce Code qui pesait loudement sur les femmes. "Peu à peu" est un moindre mot ! 1965 pour que les femmes puissent ouvrir un compte en banque seules... 1975 pour que l'adultère soit officiellement dépénalisé pour elles !
Bref, la condition féminine doit un siècle de retard à cause de Napoléon.
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La cause féminie ne doit pas un siècle de retard à Napoléon.

En 1801 avec le code civil, elles retrouvent leur situation en 1789. Les mentalités n'ont juste pas évolué au XIXème siècle. On doit cette état à tout le XVIIème siècle qui place les femmes comme des nunuches stupides devant enfanter.

Napoléon était misogyne, oui c'est vrai et il s'est aussi inspiré de la tradition corse pour le rôle de la femme. Mais il n'était pas plus misogyne que la très majorité des hommes.

D'ailleurs idéaux de la Révolution pour les femmes, oui c'est sur il y avait du progrès. Mais à peu près tous les hommes étaient contre et les femmes les ont obtenu par … la lutte comme aujourd'hui. Au vu des mentalités pas prêtes de l'époque, le risque était fort que leurs idéaux sautent rapidement... et c'est arrivé en 1801.

a écrit : Surtout que l'adultère pour les femmes est "pire" que les hommes à l'époque : c'est une bouche de plus à nourrir pour le foyer.
Du coup nourrir une bouche en plus qui n'est pas son enfant pour le père c'est un peu la double peine à savoir une dépense en plus et la réputation de
cocu (oui on l'oublie mais une femme n'est pas moquée pour être cocu à l'époque, les hommes oui).
En plus, on n'a aucun moyen de bien vérifier que c'est son enfant si jamais on doute de la fidélité de sa femme, donc il y a aussi un "besoin" de s'assurer que l'enfant élevé dans le foyer est bien le sien.

Alors que l'adultère de l'homme laisse l'enfant potentiel au soin d'une autre femme/famille et il sera impossible de remonter jusqu'à lui. Il est certes fautif de la situation délicate où il place la femme, mais il peut aisément "fuir" si il est pris. Je ne minimise pas son impact, mais il faut bien se rendre compte que l'adultère de l'homme n'a pas le même impact sur le foyer à cette époque.

C'est cru et peut-être dur à entendre pour les grands défenseurs de la cause des femmes, mais bon ce n'était pas la même société qu'aujourd'hui :)
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"Ce n'était pas la même société qu'aujourd'hui"... Dis-tu... Mais on parle bien d'une "nouvelle société", imposée par un homme et sa vision de la condition féminine ! Napoléon était très très très misogyne, c'est un fait ; et il a imposé ça aux femmes de son époque. C'est juste ça que dit l'anecdote.
De plus, quand on doit juste payer une amende pour pouvoir loger dans le foyer familial sa (ou ses) maitresse (s), on ne soucie guère du "surcoût" (bouche à nourrir) dont tu parles :)

a écrit : "Ce n'était pas la même société qu'aujourd'hui"... Dis-tu... Mais on parle bien d'une "nouvelle société", imposée par un homme et sa vision de la condition féminine ! Napoléon était très très très misogyne, c'est un fait ; et il a imposé ça aux femmes de son époque. C'est juste ça que dit l'anecdote.
De plus, quand on doit juste payer une amende pour pouvoir loger dans le foyer familial sa (ou ses) maitresse (s), on ne soucie guère du "surcoût" (bouche à nourrir) dont tu parles :)
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Mais Napoléon n'a fait que promulguer le texte. Il n'en a pas écrit grand chose...
fr.wikipedia.org/wiki/Code_civil_(France)#Genèse_(de_1793_à_1800)

"Le magistrat domestique (le père)"...
Ou comment être juge et partie à la fois.

Je ne peux que rejoindre l'auteur de l'anecdote, sur son sentiment que le Code Napoléonien a surtout apporté un retard dans l'évolution sociale de la société française.
En veut pour preuve, la prise de conscience très tardive de la Justice Française, en matière de Violences Conjugales, et plus explicitement en matière de prévention de ce fléau.

a écrit : Du coup une autre question pour vous : vu comme vous minimisez la chose, si ce code était appliqué dans un pays aujourd'hui auriez-vous le même avis ? Diriez-vous que les pays qui appliquent ça sont arriérés ? J'ai déjà un avis sur votre réponse Certaines choses peuvent paraître arriérés aujourd'hui alors qu'elles paraissaient normale avant. Qui sait dans 100 ans on va paraître arriérés car on gaspille en emballant nos cadeaux de Noël, en contribuant aux réchauffement climatique avec les réseaux sociaux, en buvant de l'eau dans des bouteilles plastique, en mangeant de la viande.

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a écrit : J'ai posté cette anecdote car je ne savais pas, avant de le lire, à quel point le Code civil de Napoléon avait détruit les idéaux de la Révolution sur le sujet de la condition féminine. C'est son enterrement de première classe ! Pour lui, "la femme est propriété de l'homme, comme l'arbre fruitier est celle du jardinier"...
Il faudra attendre le XXème siècle (à partir de 1905) pour voir se "détricoter", peu à peu, ce Code qui pesait loudement sur les femmes. "Peu à peu" est un moindre mot ! 1965 pour que les femmes puissent ouvrir un compte en banque seules... 1975 pour que l'adultère soit officiellement dépénalisé pour elles !
Bref, la condition féminine doit un siècle de retard à cause de Napoléon.
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Oui, j’avais d’ailleurs eu un débat à ce sujet avec quelqu’un ici, mais je ne me souviens plus qui.

La révolution française avait laissé entrevoir une possibilité d’évolution pour le statut de la femme, qui s’est vue complément envolée avec ce foutu code civil Napoléonien... Qui a écrit noir sur blanc son infériorité citoyenne. On ne peut nier que c’est en partie ce qui a causé tant de retard dans l’evolution des droits de la femme en France.

Je ne dis pas que Napoléon est le seul fautif, il est probablement représentatif de son époque, mais il faut bien comprendre qu’écrire tout ça ainsi dans le code civil a fait énormément de tort aux femmes, car les possibilités de changement se sont donc largement amenuisées avec.

a écrit : Oui, j’avais d’ailleurs eu un débat à ce sujet avec quelqu’un ici, mais je ne me souviens plus qui.

La révolution française avait laissé entrevoir une possibilité d’évolution pour le statut de la femme, qui s’est vue complément envolée avec ce foutu code civil Napoléonien... Qui a écrit noir sur blanc son
infériorité citoyenne. On ne peut nier que c’est en partie ce qui a causé tant de retard dans l’evolution des droits de la femme en France.

Je ne dis pas que Napoléon est le seul fautif, il est probablement représentatif de son époque, mais il faut bien comprendre qu’écrire tout ça ainsi dans le code civil a fait énormément de tort aux femmes, car les possibilités de changement se sont donc largement amenuisées avec.
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Bonjour @Dylane.
Ce fut dans cette anecdote:
mobile.secouchermoinsbete.fr/81377-jusqu-en-1975-un-homme-pouvait-tuer-son-epouse-infidele?page=2#other-comments

a écrit : "Ce n'était pas la même société qu'aujourd'hui"... Dis-tu... Mais on parle bien d'une "nouvelle société", imposée par un homme et sa vision de la condition féminine ! Napoléon était très très très misogyne, c'est un fait ; et il a imposé ça aux femmes de son époque. C'est juste ça que dit l'anecdote.
De plus, quand on doit juste payer une amende pour pouvoir loger dans le foyer familial sa (ou ses) maitresse (s), on ne soucie guère du "surcoût" (bouche à nourrir) dont tu parles :)
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Si on se soucie du surcoût. Seul les bourgeois riches peuvent se permettre de loger leur maîtresse, pas le quidam moyen.

Je te rejoins sur la misogynie de napoléon mais cest commun à énormément de personne à cette époque. Dailleurs plusieurs règles quil a mit en place étaient déjà en vigueur en 1789.

a écrit : Du coup une autre question pour vous : vu comme vous minimisez la chose, si ce code était appliqué dans un pays aujourd'hui auriez-vous le même avis ? Diriez-vous que les pays qui appliquent ça sont arriérés ? J'ai déjà un avis sur votre réponse Et vous, pouvez vous citer un seul pays de cette époque qui n'ait pas au moins une loi qu'on considérerait aujourd'hui comme arriérée ?

Évidemment qu'avec nos critères d'aujourd'hui, presque toutes les sociétés d'il y a deux siècles paraissent arriérées, et encore heureux, sinon ça signifierait quon regresse (ou au mieux qu'on stagne). La vraie question pour juger, comme le signale Tyb, est de savoir comment situer le code civil par rapport aux autres pays de cette époque afin de savoir s'il était en avance, conforme ou en retard par rapport à son temps.

Le fait qu'il soit encore en vigueur, dans une version proche de l'original, dans beaucoup de pays démocratiques devrait nous inciter à plus d'indulgence vis à vis du code Napoléon.

Il ne faut pas pour autant oublier que le Code Civil a été en son temps un énorme progrès juridique et social en ce qu'il a permis, pour la première fois, de définir dans un même recueil toute la législation régissant les rapports entre les citoyens. Auparavant, les lois n'étaient pas les mêmes pour tous en matière de droit privé et variaient d'une région à l'autre du pays...

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Pour vous faire une idée des inégalités prenez le temps de lire les comptes-rendus des commissions égalité professionnelles pour celles et ceux qui sont dans de grandes entreprises...sachant que les grandes entreprises sont plus attentives à cet item ( amende possible à la clef)

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Si nous bottons en touche l'époque et le contexte...pour ne rester que sur les faits.
La femme a été mise par les hommes à son service pour satisfaire son pouvoir, son ego, ces finances, satisfaire à moindre frais ses pulsions sexuelles, sa proprité et/ou avoir un ventre pour porter l'enfant ( qui du coup devient une propriété)... Du coup si l on adhère a ces réalités, ce n'est plus une question d'époque, de religion, de régime d'éducation... c est une question d'humanité et de respect mutuel...aujourd'hui, femmes et homme tendent à plus d'égalité parcequ' les femmes assument leurs tâches et celles des hommes...:). Les hommes ont toujours eu conscience de l'importance des femmes d'ou leur besoin de les contrôler...ca fait mal! S'ils le font moins en France c'est que loi et instruction ont mit des barrières grâce aussi à des hommes érudits...en espérant ne pas alimenter la révolte masculine!

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