Malgré la tendance à vouloir tirer avec l’œil directeur, il est plus avantageux de tirer à l'arme à feu avec les deux yeux ouverts. Le champ de vision est agrandi, la vitesse et la position de la cible sont mieux appréciées et l'environnement global est mieux perçu.
Commentaires préférés (3)
Je confirme. Même pratique dans les forces spéciales de la police ou gendarmerie, genre RAID ou GIGN. Je parle utilisation arme de poing en contexte tir "tactique". Pour le tir infanterie, longue distance (100 à 1000 m selon arme utilisée), tireur embusqué l'oeil fermé reste le standard. Pour du plus lourd et en tir automatique (mitrailleuse 7,62 ou 12,7 ), je sais, y'a de la Minimi en 5,56, la balle traçante fait le job.
L'anecdote mériterait un complément d'information car en l'état, elle induit les gens en erreur.
Sur du tir d'intervention / tactique à l'arme de poing, on interpose l'arme avec l'adversaire et on peut tirer les deux yeux ouverts, et cela est même conseillé pour prendre en compte son environnement. Le tir étant à courte distance, l'écart de précision est relativement faible (mais il peut exister).
sur un tir de précision avec une arme de poing, il est préférable d'utiliser son oeil directeur et les organes de visée de l'arme.
Sur un tir à l'arme d'épaule, avec l'arme épaulée, c'est une énorme perte de précision qui s'effectue. Les 1cm à 05 mètres n'ont pas la même importance à 100 mètres, sans parler des tirs à grande distance.
De plus, les sources parlent de chasse sur des animaux relativement massif mais sur un tir en mouvement ou l'on aura tendance à viser le centre (on repassera pour la précision).
Je le savais déjà, et depuis mon enfance. John Smith l'apprends au jeune matelot dans Pocahontas (on a les références qu'on mérite
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Je confirme. Même pratique dans les forces spéciales de la police ou gendarmerie, genre RAID ou GIGN. Je parle utilisation arme de poing en contexte tir "tactique". Pour le tir infanterie, longue distance (100 à 1000 m selon arme utilisée), tireur embusqué l'oeil fermé reste le standard. Pour du plus lourd et en tir automatique (mitrailleuse 7,62 ou 12,7 ), je sais, y'a de la Minimi en 5,56, la balle traçante fait le job.
Parti trop vite. Donc, si un jeune militaire peut infirmer ou confirmer, mon treillis F2 sent bien l'anti-mite.
Le but étant d'annuler la visée tunelle qui isole le tireur de son environnement, ça s'applique comme dit mon vdd du tir en situation
Et surtout avec des aides à la visée le fameux (point rouge) qui n'a rien à voir avec ce que l'on voit dans les films ou la cible se retrouve avec un point qui se balade sur lui (laser)
Mais je me demande si ce genre d'info aide les lecteurs
Étant militaire, et fais du tir ya pas si longtemps, de ça quelques mois avec le hk416 et le glock 17, j'ai toujours entendu pointer le doigt devant vous et vous pourrez déterminer votre œil directeur, donc avoir les 2 yeux ouvert pendant la visée je pense que ce n'est pas encore installé dans la formation
L'anecdote mériterait un complément d'information car en l'état, elle induit les gens en erreur.
Sur du tir d'intervention / tactique à l'arme de poing, on interpose l'arme avec l'adversaire et on peut tirer les deux yeux ouverts, et cela est même conseillé pour prendre en compte son environnement. Le tir étant à courte distance, l'écart de précision est relativement faible (mais il peut exister).
sur un tir de précision avec une arme de poing, il est préférable d'utiliser son oeil directeur et les organes de visée de l'arme.
Sur un tir à l'arme d'épaule, avec l'arme épaulée, c'est une énorme perte de précision qui s'effectue. Les 1cm à 05 mètres n'ont pas la même importance à 100 mètres, sans parler des tirs à grande distance.
De plus, les sources parlent de chasse sur des animaux relativement massif mais sur un tir en mouvement ou l'on aura tendance à viser le centre (on repassera pour la précision).
Je le savais déjà, et depuis mon enfance. John Smith l'apprends au jeune matelot dans Pocahontas (on a les références qu'on mérite
viser les deux yeux ouverts avec les tourelleaux mécanique d'origine, ça reste du tir au jugé donc pas efficace
Au biathlon les deux yeux restent ouverts, avec ou sans cache sur celui qui ne vise pas. Mais ici c’est aussi pour éviter les mouvements parasites qui pourrait perturber la visée.
Autant dire que si on prend le temps de tirer en alignant l'organe de visée et en fermant un œil, on perd beaucoup (trop) de temps.
Ces études, qui provenaient des différentes polices des États-Unis, rappelaient également que l'écrasante majorité des policiers qui ont essuyé des tirs et qui s'en sont sortis indemnes avaient eu pour premier réflexe... de se mettre à couvert (et pas de riposter).
Je me souviens quand je suis entré dans la Réserve Gendarmerie, lors de la formation, on apprenait qu'entre le 5 et 15 mètre, c'est "les 2 yeux ouverts, arme flou, cible nette."
Par contre ce qui me surprend tout en étant plein de bon sens c’est la remarque de se mettre à couvert. Autant sur un tir à distance c’est envisageable. Autant sur un tir à moins de 7 m (5m en ce moment mais c’est aléatoire), se cacher est difficile.
Je n'ai jamais tiré au fusil à part avec des pétoires 22 de fêtes foraines donc là dessus je n'ai rien a dire. ^^
Ce qui est important n'est pas de connaître l'oeil directeur mais d'alignée l'oeil et les organes de visée. Une ligne droite qu'elle parte de l'oeil gauche ou droit est toujours droite.
Pour l'avoir testé à l'arme d'épaule, à 100m il n'y a aucune différence entre gauche et droite. l'intérêt de l'oeil directeur c'est pour le confort d'utilisation de l'arme, souvent droitier = oeil droit, et gaucher = oeil gauche.
Ensuite à haut niveau, est ce une question d'aisance ou de précision, même si les deux seront liés à un moment.
Ta seconde remarque est juste également, je n'y avais jamais pensé. Je crois surtout que si tu fais tirer dessus à moins de 7 mètres, et que tu n'es pas le premier à faire feu ben... il existe de très grandes chances que ce soit ton dernier service.
Et c'est ce qu'on du mal à entendre les magistrats parfois en matière de légitime défense. Parfois la meilleure façon de s'en sortir c'est de neutraliser la menace avant d'être effectivement agresser.