Krystyna Skarbek fut l’un des plus grands espions anglais. Elle s’illustra dans de nombreuses missions périlleuses durant la Seconde Guerre mondiale, en Europe et au Caire. Grâce à elle, les services secrets britanniques revirent d'ailleurs leurs critères de recrutement des femmes. Elle mourut en 1952, non lors d'une mission, mais poignardée par un marin dont elle avait repoussé les avances.
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Quelques autres femmes ayant joué un rôle plus ou moins important, dans l'espionnage de la Seconde Guerre Mondiale:
Noor Inayat Khan:
histoireparlesfemmes-com.cdn.ampproject.org/v/s/histoireparlesfemmes.com/2017/04/24/noor-inayat-khan-espionne-intrepide/amp/?amp_js_v=a6&_gsa=1&usqp=mq331AQHKAFQArABIA%3D%3D#aoh=16175327687630&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=De%20%251%24s&share=https%3A%2F%2Fhistoireparlesfemmes.com%2F2017%2F04%2F24%2Fnoor-inayat-khan-espionne-intrepide%2F
Nancy Wake:
www.wikiwand.com/fr/Nancy_Wake#:~:text=Nancy%20Wake%20(Wellington%2C%2030%20ao%C3%BBt,pendant%20la%20Seconde%20Guerre%20mondiale.
Jane Vialle:
fr.m.wikipedia.org/wiki/Jane_Vialle
Virginia Hall:
fr.m.wikipedia.org/wiki/Virginia_Hall
Des 55 femmes ayant entré dans les Services d'Espionnage Britanniques, 13 d'entre-elles furent exécutées par les Nazis.
Une autre femme, de par son amour pour la France, mérite également d'être citée : il ne s'agit ni plus ni moins que Joséphine Baker.
www.laliberte.ch/dossiers/histoire-vivante/articles/josephine-baker-espionne-de-charme-467856
Pourquoi ne pas dire : « une des plus grandes espionnes » ?
C’est une vraie question ;) car les deux me paraissent juste.
Si c’était seulement « une des plus grandes espionnes », elle serait une des meilleures seulement parmi les femmes espionnes, ce qui n’est pas le cas.
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Quelques autres femmes ayant joué un rôle plus ou moins important, dans l'espionnage de la Seconde Guerre Mondiale:
Noor Inayat Khan:
histoireparlesfemmes-com.cdn.ampproject.org/v/s/histoireparlesfemmes.com/2017/04/24/noor-inayat-khan-espionne-intrepide/amp/?amp_js_v=a6&_gsa=1&usqp=mq331AQHKAFQArABIA%3D%3D#aoh=16175327687630&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=De%20%251%24s&share=https%3A%2F%2Fhistoireparlesfemmes.com%2F2017%2F04%2F24%2Fnoor-inayat-khan-espionne-intrepide%2F
Nancy Wake:
www.wikiwand.com/fr/Nancy_Wake#:~:text=Nancy%20Wake%20(Wellington%2C%2030%20ao%C3%BBt,pendant%20la%20Seconde%20Guerre%20mondiale.
Jane Vialle:
fr.m.wikipedia.org/wiki/Jane_Vialle
Virginia Hall:
fr.m.wikipedia.org/wiki/Virginia_Hall
Des 55 femmes ayant entré dans les Services d'Espionnage Britanniques, 13 d'entre-elles furent exécutées par les Nazis.
Une autre femme, de par son amour pour la France, mérite également d'être citée : il ne s'agit ni plus ni moins que Joséphine Baker.
www.laliberte.ch/dossiers/histoire-vivante/articles/josephine-baker-espionne-de-charme-467856
Pourquoi ne pas dire : « une des plus grandes espionnes » ?
C’est une vraie question ;) car les deux me paraissent juste.
Si c’était seulement « une des plus grandes espionnes », elle serait une des meilleures seulement parmi les femmes espionnes, ce qui n’est pas le cas.
Merci DocSeven cette fois
"[...] poignardée par un marin dont elle avait repoussé les avances."
Donc 70 ans plus tard, on en est encore là...
Une stèle dans la salle d'honneur du château a été posée il y a une quinzaine d'années en l'honneur de Noor, dont l'épopée résistante est bien plus incroyable, et bien plus émouvante encore, que ce que disent ces sources succintes.
On se demande comment ce "petit bout de femme" (j'aurais dit la même chose pour un homme :) si jeune et qui arrivait de loin, n'était même pas concernée directement, a pu trouver un tel courage, de telles ressources, une telle abnégation... On reste scotché devant l'histoire. Y a t-il eu un film sur Noor ? Je ne sais pas, mais de toute évidence ce serait un drame qui prendrait aux tripes.
C'est un véritable privilège de lire votre excellent commentaire. De toute évidence, vous connaissez le lieu (château de Grignon) et y passer vous remémore toujours ce "p'tit bout de femme".
Oui, un téléfilm (documentaire) sur l'Histoire de Noor Inayat Khan a été tourné en 2014. Il porte le nom de "Enemy of the Reich".
m.imdb.com/title/tt3088628/
Bien plus récent : "A call to Spy" est un film qui a été produit pour Netflix.
youtu.be/TbZgLKjrdnA
Je vous avoue que je n'ai vu aucun des deux.
Il est à noter que l'Histoire en général, est encore peu portée à refléter les actions héroïques des femmes.
À titre d'exemple, Lyudmila Pavlichenko, fut l'une des meilleures tireuses de précision (hommes et femmes confondus) de l'Union Soviétique, durant la Seconde Guerre Mondiale.
Pourtant, le Pouvoir de Moscou effacera une très grande partie de ses performances... Car il n'était pas concevable pour l'URSS, qu'une Héroïne soit citée au même niveau que des hommes.
pour Ludmila Pavlichenko, dire que le pouvoir soviétique a effacé ses traces parce qu'elle n'était qu'une femme me semble très exagéré !
elle a reçu le titre d'"Héros de l'Union", a été envoyée en tournée en Amérique, au Royaume-Uni, est devenue formatrice des tireurs d'élite soviétiques, a eu des timbres à son effigie, un bâteau à son nom, fait carrière au PCUS ...
c'est pas si mal.... J'ai plutôt l'impression que c'est l'Occident qui ne la connait pas, parce que accepter l'idée que les Sovietiques aient pu honorer une femme au même titre qu'un homme contredit l'image forcément négative que l'on a du "paradis communiste" ^^
Tout ce que tu écris est absolument exact.
Néanmoins, je me dois de me conformer de ce que je peux lire sur plusieurs liens en référence à Ludmila.
Elle a principalement reçu les honneurs durant la SGM, dont en 1942, quand elle effectua sa tournée au Canada et aux États-Unis.
De toute manière, nous contribuons aujourd'hui, toi et moi, à la remémorer.
C'est certes peu, mais c'est mieux que rien.
Quand au statu et à la reconnaissance de héros, elle l'aurait bien plus mérité à mon sens que Ludmila Pavlichenko. Elle parti plusieurs fois à la rencontre des troupes allemandes sans arme pour les convaincre de se rendre ou de libérer des prisonniers. Ce sont des actes je trouve bien plus glorieux que ceux que l'on trouve à propos de Ludmila Pavlichenko ; abattre plus de 300 ennemis.
Extrait de la souce wikipedia témoignage d'un de ses collègue des services secrets britanniques:
Après les épreuves physiques et le stress mental dont elle avait souffert pendant six ans à notre service, elle avait besoin probablement plus que tout autre agent que nous avions employé, de moyens de subsistance sûrs. […] Pourtant, quelques semaines après l’armistice, elle fut licenciée avec un mois de salaire et laissée au Caire, devant se débrouiller toute seule.
Bien qu’elle ait été trop fière pour demander toute autre aide, elle fit la demande […] d’un passeport britannique, car depuis la trahison anglo-américaine de son pays à Yalta, elle était virtuellement apatride. Mais ses papiers de naturalisation […] furent retardés de la façon bureaucratique normale.
Pendant ce temps-là, abandonnant tout espoir de sécurité, elle s’embarqua dans une vie de voyage incertain, comme si elle voulait reproduire en temps de paix les risques qu’elle avait connus pendant la guerre, jusqu’à ce que finalement, en juin 1952, dans le hall d’un hôtel bon marché à Londres, la modeste existence à laquelle elle avait été réduite par la pénurie, se termine sous le couteau d’un assassin
Même si ici « les plus grands espions » est neutre dans le sens, il est masculin dans l’écrit.
Simplement les gens comme toi, et je m'y inclus, nous tous donc, considérons que l'on ne peut pas dire l'une des espions parce que cela ne sonne pas bien à notre oreille parce que personne ne le fait actuellement et que nous sommes tous des moutons mais espérons que dans quelques années, nous dirons l'une des espions à défaut de dire l'une des espionnes en désignant par espionnes les espionnes et les espions. L'intérêt ? Que lorsqu'on lise l'un des espions, on ne pense pas à tort à un homme.
M’enfin, je comprends le sens du commentaire et tu ouvres un tout autre débat, relatif à l’évolution de la langue.
Ta dernière phrase me rappelle les arguments, non négligeables, de l’écriture inclusive. Ainsi, certains diront « l’une des “espion.ne.s” » (je crois) dans ce cas.
Je ne souhaite pas rentrer dans ce débat, mais mon avis est déjà fait.
Avant de modifier complétement notre langue, je préfère d’abord arrêter les aberrations comme « oignon » (qui écrit encore « aigneau » ?), « nénuphar » (« ph » grec dans un mot d’origine arabe ?), « M. » (en bon françois d’antan c’était un « Mʳ » tout propre)... On me prend déjà pour un fou quand j’écris « ognon »...
Je suis également heureux de lire ton dernier paragraphe.
Je crois deviner ton avis sur l'écriture inclusive. Je veux simplement rappeler ici que celle-ci pose avant tout la question de l'utilisation des métiers au féminin. Il me semble difficile de nier que lorsque l'on parle de sage femme, on ne pense pas à un homme alors que lorsque l'on parle de son chirurgien on pense difficilement à une femme.