La mise à la retraite est une sanction disciplinaire

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Je comprends pas l’intérêt..comme dans certains autres corps de métiers (telle que la politique par exemple), l’âge et un facteur trop important pour laisser des personnes trop âgées décisionnaires.
J’entends par la que l’âge est souvent une contrainte quant à l’évolution très rapide des choses et leur compréhension. Les hommes politiques de 75 ans et plus, sans même parler des différentes afflictions de la vieillesse comme alzheimer ou d’autres maladies pouvant affecter leurs bon jugement, sont en décalage total avec les problématiques actuelles.
(Re)Mettre un général âgé en activité c’est prendre le risque qu’il soit également en décalage avec les techniques de guerre actuelles ainsi que l’évolution rapide des technologies qu’il pourrait ne pas comprendre ou mal juger.

Alors ça fait évidemment beaucoup de conditionnel, mais à titre de comparaison je vois mal un médecin pratiquer une chirurgie passé 70 ans, il m’échappe donc que certains corps de métiers contournent ces contraintes.

a écrit : Il y a pourtant des chirurgiens qui opèrent encore à 70 ans Certes mais ils n'ont jamais arrêté leur activité. Ils ont continué à se former au fur et à mesure.
Un chirurgien qui se met à la retraite à 50 ans puis qui reprend du service à 75 ans, risque d'être un peu à côté de la plaque concernant les nouvelles techniques chirurgicales, le nouveau matériel et même les indications opératoires. Une mise à niveau sera de rigueur.

a écrit : Je comprends pas l’intérêt..comme dans certains autres corps de métiers (telle que la politique par exemple), l’âge et un facteur trop important pour laisser des personnes trop âgées décisionnaires.
J’entends par la que l’âge est souvent une contrainte quant à l’évolution très rapide des choses et leur compréhen
sion. Les hommes politiques de 75 ans et plus, sans même parler des différentes afflictions de la vieillesse comme alzheimer ou d’autres maladies pouvant affecter leurs bon jugement, sont en décalage total avec les problématiques actuelles.
(Re)Mettre un général âgé en activité c’est prendre le risque qu’il soit également en décalage avec les techniques de guerre actuelles ainsi que l’évolution rapide des technologies qu’il pourrait ne pas comprendre ou mal juger.

Alors ça fait évidemment beaucoup de conditionnel, mais à titre de comparaison je vois mal un médecin pratiquer une chirurgie passé 70 ans, il m’échappe donc que certains corps de métiers contournent ces contraintes.
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On ne rappelle pas les généraux qui ne sont plus en activité depuis longtemps pour leur redonner le commandement d'unités combattantes, les généraux qui sont en service actif sont là pour ça. On va rappeler des généraux de réserve pour des missions ponctuelles en fonction des besoins, comme par exemple si on a besoin de quelqu'un qui sait organiser, mener des hommes et prendre des décisions pour diriger... un chantier de reconstruction d'une cathédrale à Paris !


Tous les commentaires (17)

Je comprends pas l’intérêt..comme dans certains autres corps de métiers (telle que la politique par exemple), l’âge et un facteur trop important pour laisser des personnes trop âgées décisionnaires.
J’entends par la que l’âge est souvent une contrainte quant à l’évolution très rapide des choses et leur compréhension. Les hommes politiques de 75 ans et plus, sans même parler des différentes afflictions de la vieillesse comme alzheimer ou d’autres maladies pouvant affecter leurs bon jugement, sont en décalage total avec les problématiques actuelles.
(Re)Mettre un général âgé en activité c’est prendre le risque qu’il soit également en décalage avec les techniques de guerre actuelles ainsi que l’évolution rapide des technologies qu’il pourrait ne pas comprendre ou mal juger.

Alors ça fait évidemment beaucoup de conditionnel, mais à titre de comparaison je vois mal un médecin pratiquer une chirurgie passé 70 ans, il m’échappe donc que certains corps de métiers contournent ces contraintes.

Il y a pourtant des chirurgiens qui opèrent encore à 70 ans

a écrit : Il y a pourtant des chirurgiens qui opèrent encore à 70 ans Certes mais ils n'ont jamais arrêté leur activité. Ils ont continué à se former au fur et à mesure.
Un chirurgien qui se met à la retraite à 50 ans puis qui reprend du service à 75 ans, risque d'être un peu à côté de la plaque concernant les nouvelles techniques chirurgicales, le nouveau matériel et même les indications opératoires. Une mise à niveau sera de rigueur.

a écrit : Je comprends pas l’intérêt..comme dans certains autres corps de métiers (telle que la politique par exemple), l’âge et un facteur trop important pour laisser des personnes trop âgées décisionnaires.
J’entends par la que l’âge est souvent une contrainte quant à l’évolution très rapide des choses et leur compréhen
sion. Les hommes politiques de 75 ans et plus, sans même parler des différentes afflictions de la vieillesse comme alzheimer ou d’autres maladies pouvant affecter leurs bon jugement, sont en décalage total avec les problématiques actuelles.
(Re)Mettre un général âgé en activité c’est prendre le risque qu’il soit également en décalage avec les techniques de guerre actuelles ainsi que l’évolution rapide des technologies qu’il pourrait ne pas comprendre ou mal juger.

Alors ça fait évidemment beaucoup de conditionnel, mais à titre de comparaison je vois mal un médecin pratiquer une chirurgie passé 70 ans, il m’échappe donc que certains corps de métiers contournent ces contraintes.
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On ne rappelle pas les généraux qui ne sont plus en activité depuis longtemps pour leur redonner le commandement d'unités combattantes, les généraux qui sont en service actif sont là pour ça. On va rappeler des généraux de réserve pour des missions ponctuelles en fonction des besoins, comme par exemple si on a besoin de quelqu'un qui sait organiser, mener des hommes et prendre des décisions pour diriger... un chantier de reconstruction d'une cathédrale à Paris !

a écrit : Je comprends pas l’intérêt..comme dans certains autres corps de métiers (telle que la politique par exemple), l’âge et un facteur trop important pour laisser des personnes trop âgées décisionnaires.
J’entends par la que l’âge est souvent une contrainte quant à l’évolution très rapide des choses et leur compréhen
sion. Les hommes politiques de 75 ans et plus, sans même parler des différentes afflictions de la vieillesse comme alzheimer ou d’autres maladies pouvant affecter leurs bon jugement, sont en décalage total avec les problématiques actuelles.
(Re)Mettre un général âgé en activité c’est prendre le risque qu’il soit également en décalage avec les techniques de guerre actuelles ainsi que l’évolution rapide des technologies qu’il pourrait ne pas comprendre ou mal juger.

Alors ça fait évidemment beaucoup de conditionnel, mais à titre de comparaison je vois mal un médecin pratiquer une chirurgie passé 70 ans, il m’échappe donc que certains corps de métiers contournent ces contraintes.
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Les garder en réserve est aussi, peut-être, un moyen de les garder sous la contrainte du droit de réserve, non ?

a écrit : Les garder en réserve est aussi, peut-être, un moyen de les garder sous la contrainte du droit de réserve, non ? Je ne sais pas si c'est une contrainte. C'est un choix de carrière mais c'est effectivement le cas :

"Les officiers généraux de la deuxième section :
- disposent de la liberté de conscience, d'opinion, d'expression et d'information dans les mêmes conditions et sous les mêmes réserves que les autres militaires en situation d'activité ; ils sont notamment soumis à l'obligation de réserve exigée par l'état militaire et à l'obligation de discrétion pour les faits ou informations dont ils ont connaissance à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions ;"
Et la définition est très claire : "le devoir de réserve se définit comme l'obligation pour les fonctionnaires, pendant ou en dehors de leur service, de s'exprimer avec une certaine retenue. Il s'agit, entre autres, de ne pas donner à ses fonctions des fins politiques."

Il est également intéressant de lire que ce système permet de faire passer certains militaires au grade de général après la fin de leur carrière :

"Au delà du vivier de compétences qu'elle constitue, la deuxième section se justifie essentiellement par la possibilité qu'elle offre d'accorder une reconnaissance à certains officiers, le plus souvent issus du recrutement direct, qui ne peuvent accéder au généralat avant le terme de leur carrière."

Enfin ce système permet également au généraux de toucher une "retraite" un peu plus élevé car considéré comme un revenu d'activité et non une pension (déduction des frais pro).

On voit régulièrement les lettres (er) entre parenthèses après le grades militaires, ça veut dire "en retraite" : un adjudant ou un colonel garde son grade quand il prend sa retraite mais on précise alors "Adjudant (er)" ou "Colonel (er)". D'après cette anecdote, ça ne s'applique pas aux généraux et ça serait infâmant d'écrire "Général (er)" pour un général qui n'est plus en service actif ! Il ne faut pas confondre la situation de ces miliaires "en retraite" avec la situation de Napoléon traversant la Bérézina !

a écrit : Je comprends pas l’intérêt..comme dans certains autres corps de métiers (telle que la politique par exemple), l’âge et un facteur trop important pour laisser des personnes trop âgées décisionnaires.
J’entends par la que l’âge est souvent une contrainte quant à l’évolution très rapide des choses et leur compréhen
sion. Les hommes politiques de 75 ans et plus, sans même parler des différentes afflictions de la vieillesse comme alzheimer ou d’autres maladies pouvant affecter leurs bon jugement, sont en décalage total avec les problématiques actuelles.
(Re)Mettre un général âgé en activité c’est prendre le risque qu’il soit également en décalage avec les techniques de guerre actuelles ainsi que l’évolution rapide des technologies qu’il pourrait ne pas comprendre ou mal juger.

Alors ça fait évidemment beaucoup de conditionnel, mais à titre de comparaison je vois mal un médecin pratiquer une chirurgie passé 70 ans, il m’échappe donc que certains corps de métiers contournent ces contraintes.
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Il ne faut pas chercher un intérêt à la manœuvre. D'ailleurs un lieutenant colonel un adjudant ou un colonel ou autres mis à la retraite peut aussi être rappelé. Il ne s'agit juste qu'un d'un avantage honorifique et pecunier qui est offert au général, ayant servit la France toute sa carrière en ayant atteint les plus hautes responsabilités militaires. D'ailleurs le général de Gaulle était en deuxième section toute sa vie et ne touchait que sa paye de général de Brigade à sa retraite de la présidence.

a écrit : Il ne faut pas chercher un intérêt à la manœuvre. D'ailleurs un lieutenant colonel un adjudant ou un colonel ou autres mis à la retraite peut aussi être rappelé. Il ne s'agit juste qu'un d'un avantage honorifique et pecunier qui est offert au général, ayant servit la France toute sa carrière en ayant atteint les plus hautes responsabilités militaires. D'ailleurs le général de Gaulle était en deuxième section toute sa vie et ne touchait que sa paye de général de Brigade à sa retraite de la présidence. Afficher tout Attention : pécuniaire se prononce et s'écrit pareil au masculin et au féminin ! Ce n'est pas comme fermier et fermière mais plutôt comme budgétaire et budgétaire !

en fait j'ai rien compris.

Ca veut dire qu'ils peuvent être virés définitivement mais que si on a besoin d'eux ils ont obligation de réintégrer l'armée?

bon je préfère garder mon boulot de flic.

a écrit : en fait j'ai rien compris.

Ca veut dire qu'ils peuvent être virés définitivement mais que si on a besoin d'eux ils ont obligation de réintégrer l'armée?

bon je préfère garder mon boulot de flic.
Je crois que l'anecdote est un peu mal formulée et se trompe : "Les officiers généraux français sont mis à la retraite uniquement suite à une sanction disciplinaire" => il faut comprendre radié de l'armée via la mise en retraite.

Car si j'ai bien compris ce que m'a expliqué un ancien colonel de marine, un général l'est à vie et ne quitte jamais vraiment le service actif (c'est la l'erreur de l'anecdote), car il passe dans la deuxième section.
Cette dernière est la pour plusieurs raisons :
- Si le général de deuxième section n'est pas trop vieux (genre il y est depuis 2 ans), alors il peut reprendre le commandement d'une unité en temps de guerre
- Cadrer des sujets ne nécessitant pas un âge particulier en temps de guerre (approvisionnement, entrainement, administration etc)
- Aider sur des sujets civils (reconstruction d'une cathédrale)

Mais un général peut être mis à la retraite (donc ne même pas être dans la deuxième section) par sanction disciplinaire. Dans ce cas la il n'est plus dans l'actif mais à la retraite et ne peut plus être appelé (il est viré définitivement).
Parce que oui, même s'il foire à la fin, il a le droit à sa retraite…

a écrit : Je crois que l'anecdote est un peu mal formulée et se trompe : "Les officiers généraux français sont mis à la retraite uniquement suite à une sanction disciplinaire" => il faut comprendre radié de l'armée via la mise en retraite.

Car si j'ai bien compris ce que m'a expli
qué un ancien colonel de marine, un général l'est à vie et ne quitte jamais vraiment le service actif (c'est la l'erreur de l'anecdote), car il passe dans la deuxième section.
Cette dernière est la pour plusieurs raisons :
- Si le général de deuxième section n'est pas trop vieux (genre il y est depuis 2 ans), alors il peut reprendre le commandement d'une unité en temps de guerre
- Cadrer des sujets ne nécessitant pas un âge particulier en temps de guerre (approvisionnement, entrainement, administration etc)
- Aider sur des sujets civils (reconstruction d'une cathédrale)

Mais un général peut être mis à la retraite (donc ne même pas être dans la deuxième section) par sanction disciplinaire. Dans ce cas la il n'est plus dans l'actif mais à la retraite et ne peut plus être appelé (il est viré définitivement).
Parce que oui, même s'il foire à la fin, il a le droit à sa retraite…
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il y a le projet de mise à la retraite d'office à 68 ans mais les personnes en poste actuellement refusent le projet...
De la même manière que les députés ne voteraient pas une loi qui diminuerait leur enveloppe parlementaire ou leur salaire ^^.

a écrit : Il ne faut pas chercher un intérêt à la manœuvre. D'ailleurs un lieutenant colonel un adjudant ou un colonel ou autres mis à la retraite peut aussi être rappelé. Il ne s'agit juste qu'un d'un avantage honorifique et pecunier qui est offert au général, ayant servit la France toute sa carrière en ayant atteint les plus hautes responsabilités militaires. D'ailleurs le général de Gaulle était en deuxième section toute sa vie et ne touchait que sa paye de général de Brigade à sa retraite de la présidence. Afficher tout Ce n'est pas tout à fait exact.
Un militaire radié de l'armée (attention ils n'ont pas tous droit à la retraite donc dire retraité n'est pas correct, mais c'est un autre sujet un peu plus complexe), peut être rappelé dans les 5 ans suivants sa radiation et uniquement s'il est apte physiquement. C'est à dire qu'un militaire radié pour infirmité (réforme médicale) n'est pas soumis à cette obligation

a écrit : On voit régulièrement les lettres (er) entre parenthèses après le grades militaires, ça veut dire "en retraite" : un adjudant ou un colonel garde son grade quand il prend sa retraite mais on précise alors "Adjudant (er)" ou "Colonel (er)". D'après cette anecdote, ça ne s'applique pas aux généraux et ça serait infâmant d'écrire "Général (er)" pour un général qui n'est plus en service actif ! Il ne faut pas confondre la situation de ces miliaires "en retraite" avec la situation de Napoléon traversant la Bérézina ! Afficher tout Je n'ai jamais vu écrit (er) après un grade militaire. Tu as des exemples ?
Il peut y avoir écrit (R) pour réserviste, ou pour être encore plus précis (RO) pour réserve opérationnel (des civils qui passent militaires pour une période donnée), ou (RC) pour réserve citoyenne (grade honorifique qui n'a pas de valeur d'un point de vue hiérarchique, ils ne commanderont pas d'unité. Par exemple Michel Sardou est colonel de la réserve citoyenne de l'armée de l'air et de l'espace)

a écrit : Je n'ai jamais vu écrit (er) après un grade militaire. Tu as des exemples ?
Il peut y avoir écrit (R) pour réserviste, ou pour être encore plus précis (RO) pour réserve opérationnel (des civils qui passent militaires pour une période donnée), ou (RC) pour réserve citoyenne (grade honorifique qui n'a pas
de valeur d'un point de vue hiérarchique, ils ne commanderont pas d'unité. Par exemple Michel Sardou est colonel de la réserve citoyenne de l'armée de l'air et de l'espace) Afficher tout
Regarde sur linkedin ou dans les articles de journaux ou dans les avis de décès. Il y a des centaines d'exemples.

www.legionetrangere.fr/79-infos-fsale/525-obseques-du-colonel-er-andre-philippe.html
www.lefigaro.fr/vox/societe/colonel-er-raphael-bernard-avant-de-debattre-de-l-avenir-de-barkhane-mesurons-ce-qu-ont-accompli-nos-soldats-20210127

a écrit : Regarde sur linkedin ou dans les articles de journaux ou dans les avis de décès. Il y a des centaines d'exemples.

www.legionetrangere.fr/79-infos-fsale/525-obseques-du-colonel-er-andre-philippe.html
www.lefigaro.fr/vox/societe/colonel-er-raphael-bernard-avant-de-debattre-de-l-
avenir-de-barkhane-mesurons-ce-qu-ont-accompli-nos-soldats-20210127 Afficher tout
Merci pour le lien, je ne l'avais jamais vu écrit.
On en apprend tous les jours même sur des sujets que l'on pense connaître :)

a écrit : On voit régulièrement les lettres (er) entre parenthèses après le grades militaires, ça veut dire "en retraite" : un adjudant ou un colonel garde son grade quand il prend sa retraite mais on précise alors "Adjudant (er)" ou "Colonel (er)". D'après cette anecdote, ça ne s'applique pas aux généraux et ça serait infâmant d'écrire "Général (er)" pour un général qui n'est plus en service actif ! Il ne faut pas confondre la situation de ces miliaires "en retraite" avec la situation de Napoléon traversant la Bérézina ! Afficher tout Pour un général , ce sera écrit (2S), pour "deuxième section"