Une bibliothèque vivante

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Afin de lutter contre les préjugés, quatre Danois ont créé dans les années 2000 des bibliothèques où vous pouvez emprunter une personne au lieu d'un livre, pour écouter l'histoire de sa vie pendant 30 minutes. Chaque personne a un titre, volontairement caricatural : "chômeur", "réfugié", "bipolaire"... Ce projet est depuis actif dans plus de 50 pays et s'appelle "La bibliothèque humaine".


Commentaires préférés (3)

J'avais vu ça récemment, je trouve l'idée excellente et j'aurais envie de parler à tout le monde, j’espère que ça va inspirer des bibliothèques par chez moi.

a écrit : Je ne sais pas trop pourquoi mais cette anecdote me laisse perplexe. En réalité, je trouve le constat de départ terriblement triste.

Tout le monde a des grands-parents, un vieux monsieur qui habite à côté ou une vieille dame qui habite au bout de la rue, des oncles, des tantes, des amis, un voisin d
9;une autre nationalité ou religion et ils ont aussi pleins d'histoires à raconter sans avoir besoin d'aller dans une bibliothèque dédiée.

Je passais des heures chez mes grands-parents à écouter les histoires de guerre. S'écouter les uns les autres autour de soi, ça aide aussi à lutter contre les préjugés, non ?
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Alors oui bien sûr, c'est important de se parler et de s'écouter. Cependant, je pense qu'il y a au moins 2 choses intéressante en plus pour cette organisation:
1. Tout le monde n'a pas une personne bipolaire, aveugle, réfugiée, trans, schizophrène ou autre dans son entourage/quartier. En ce sens, cela créer plus d'opportunités.
2. On est sûr de ne pas déranger / ennuyer la personne qui vient spécialement pour parler. Je ne sais pas si j'irais spontanément interpeller quelqu'un dans la rue pour lui demander de me parler de sa vie, mais bon ça vient peut être de moi.


Tous les commentaires (43)

J'avais vu ça récemment, je trouve l'idée excellente et j'aurais envie de parler à tout le monde, j’espère que ça va inspirer des bibliothèques par chez moi.

Je ne sais pas trop pourquoi mais cette anecdote me laisse perplexe. En réalité, je trouve le constat de départ terriblement triste.

Tout le monde a des grands-parents, un vieux monsieur qui habite à côté ou une vieille dame qui habite au bout de la rue, des oncles, des tantes, des amis, un voisin d'une autre nationalité ou religion et ils ont aussi pleins d'histoires à raconter sans avoir besoin d'aller dans une bibliothèque dédiée.

Je passais des heures chez mes grands-parents à écouter les histoires de guerre. S'écouter les uns les autres autour de soi, ça aide aussi à lutter contre les préjugés, non ?

a écrit : Je ne sais pas trop pourquoi mais cette anecdote me laisse perplexe. En réalité, je trouve le constat de départ terriblement triste.

Tout le monde a des grands-parents, un vieux monsieur qui habite à côté ou une vieille dame qui habite au bout de la rue, des oncles, des tantes, des amis, un voisin d
9;une autre nationalité ou religion et ils ont aussi pleins d'histoires à raconter sans avoir besoin d'aller dans une bibliothèque dédiée.

Je passais des heures chez mes grands-parents à écouter les histoires de guerre. S'écouter les uns les autres autour de soi, ça aide aussi à lutter contre les préjugés, non ?
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Alors oui bien sûr, c'est important de se parler et de s'écouter. Cependant, je pense qu'il y a au moins 2 choses intéressante en plus pour cette organisation:
1. Tout le monde n'a pas une personne bipolaire, aveugle, réfugiée, trans, schizophrène ou autre dans son entourage/quartier. En ce sens, cela créer plus d'opportunités.
2. On est sûr de ne pas déranger / ennuyer la personne qui vient spécialement pour parler. Je ne sais pas si j'irais spontanément interpeller quelqu'un dans la rue pour lui demander de me parler de sa vie, mais bon ça vient peut être de moi.

a écrit : J'avais vu ça récemment, je trouve l'idée excellente et j'aurais envie de parler à tout le monde, j’espère que ça va inspirer des bibliothèques par chez moi. Alors si j'ai bien compris ce n'est pas toi qui leur parle, tu ne fais que les écouter.

a écrit : Je ne sais pas trop pourquoi mais cette anecdote me laisse perplexe. En réalité, je trouve le constat de départ terriblement triste.

Tout le monde a des grands-parents, un vieux monsieur qui habite à côté ou une vieille dame qui habite au bout de la rue, des oncles, des tantes, des amis, un voisin d
9;une autre nationalité ou religion et ils ont aussi pleins d'histoires à raconter sans avoir besoin d'aller dans une bibliothèque dédiée.

Je passais des heures chez mes grands-parents à écouter les histoires de guerre. S'écouter les uns les autres autour de soi, ça aide aussi à lutter contre les préjugés, non ?
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Si on revient au concept de départ, soit une bibliothèque, il m'apparaît normal de pouvoir emprunter les "ouvrages" auxquels on n'a pas accès autrement.

On n'a pas tous les moyens d'acheter des livres, on n'a pas tous accès à tous les types d'humains.

Et pour les muets ça se passe comment ?! Me dites pas qu'ils ont discriminés les personnes muettes ?!(j ai tjs préféré mettre ce mot au féminin)

a écrit : Si on revient au concept de départ, soit une bibliothèque, il m'apparaît normal de pouvoir emprunter les "ouvrages" auxquels on n'a pas accès autrement.

On n'a pas tous les moyens d'acheter des livres, on n'a pas tous accès à tous les types d'humains.
C'est effectivement un excellent argument. J'espère simplement que ce ne soit pas au détriment des "livres" que l'on a déjà à la maison et qui peuvent aussi avoir besoin d'être "lu/écouté".

Bah je trouve ça vachement intéressant !! Dans mon métier (infirmière) je suis amenée à rencontrer des tas de personnes qui, souvent, me livrent un morceau de leur vie et à chaque fois j'en ressors plus grande! Je ne saurai vous écrire combien il est enrichissant de rencontrer des personnes d'horizons différents, mais c'est comme si, pendant 1km vous mettiez ses baskets.

a écrit : Alors si j'ai bien compris ce n'est pas toi qui leur parle, tu ne fais que les écouter. Tu peux aussi leur parler. Le principe c'est de permettre une discussion. Évidemment ils vont surtout parler de leur vie et le but n'est pas de leur raconter ta vie, mais tu peux leur poser des questions et animer la discussion pour que ce ne soit pas comme écouter un enregistrement.

a écrit : Et pour les muets ça se passe comment ?! Me dites pas qu'ils ont discriminés les personnes muettes ?!(j ai tjs préféré mettre ce mot au féminin) En référence à l'oiseau ? XD

Je ne savais pas que c'était danois.
En revanche, je connais très bien le principe puisque je vais être un livre vivant lors des portes ouvertes de mon Groupe d'Entraide Mutuelle ce 25 Juin.

Perso je vais au rayon comédie et je prends : "Vegan antispéciste", puis je sélectionne le livre Solveig Halloin.
Par contre pour ce livre, il faut s'isoler au risque de gêner la "lecture" des autres visiteurs.

a écrit : Perso je vais au rayon comédie et je prends : "Vegan antispéciste", puis je sélectionne le livre Solveig Halloin.
Par contre pour ce livre, il faut s'isoler au risque de gêner la "lecture" des autres visiteurs.
J’ai de super casques antibruit si tu as besoin, les plus performants du marché.

a écrit : Je ne sais pas trop pourquoi mais cette anecdote me laisse perplexe. En réalité, je trouve le constat de départ terriblement triste.

Tout le monde a des grands-parents, un vieux monsieur qui habite à côté ou une vieille dame qui habite au bout de la rue, des oncles, des tantes, des amis, un voisin d
9;une autre nationalité ou religion et ils ont aussi pleins d'histoires à raconter sans avoir besoin d'aller dans une bibliothèque dédiée.

Je passais des heures chez mes grands-parents à écouter les histoires de guerre. S'écouter les uns les autres autour de soi, ça aide aussi à lutter contre les préjugés, non ?
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Tout le monde n'a pas de grands-parents en vie. Ou suffisamment aimables pour qu'on ait envie de leur parler.

Je me demande si le concept n'est pas japonais de base car pour contré la solitude on peux loué des faux amis pour 30min 1h ou plus

a écrit : Je ne sais pas trop pourquoi mais cette anecdote me laisse perplexe. En réalité, je trouve le constat de départ terriblement triste.

Tout le monde a des grands-parents, un vieux monsieur qui habite à côté ou une vieille dame qui habite au bout de la rue, des oncles, des tantes, des amis, un voisin d
9;une autre nationalité ou religion et ils ont aussi pleins d'histoires à raconter sans avoir besoin d'aller dans une bibliothèque dédiée.

Je passais des heures chez mes grands-parents à écouter les histoires de guerre. S'écouter les uns les autres autour de soi, ça aide aussi à lutter contre les préjugés, non ?
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Je te rassure la solitude touche plein de personne moi le premier et dn plus au vu de ma maladie j'ai dû mal à allez vers les autres voilà pourquoi le concept est là car à vrai dire c'est pas la personne dans le besoin qui va vers l'autre mais la personne qui veux donner sont temps pour l'écouter q