Une ordonnance permit à Winston Churchill de boire de l'alcool sans limitations alors qu'il était en visite aux Etats-Unis en 1932 durant la Prohibition. Il l'obtint après avoir été renversé par une voiture à la sortie d'un taxi.
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Une ordonnance permit à Winston Churchill de boire de l'alcool sans limitations alors qu'il était en visite aux Etats-Unis en 1932 durant la Prohibition. Il l'obtint après avoir été renversé par une voiture à la sortie d'un taxi.
Commentaires préférés (3)
Churchill s'était donc fait prescrire de l'alcool, "sur conseil d'un docteur".
En effet, durant la Prohibition aux États-Unis, la Loi avait prévu des exceptions telles que celle de pouvoir se procurer de l'alcool sous prescription d'un médecin.
Une autre était l'autorisation de production, commerce et distribution de vin de messe, ou encore de production d'alcool pour désinfecter plaies et petites blessures.
Si ma mémoire ne me fait pas défaut, la production d'alcool n'a pas disparu de la vie des Américains, mais seulement diminué de moitié, durant la Prohibition.
Winston Churchill avait tendance à "lever assez facilement le coude".
Ses détracteurs disaient d'ailleurs qu'il était un alcoolique chronique.
Les menus qui lui étaient servis au 10 Downing street, quand il fut Premier Ministre durant la Seconde Guerre Mondiale, enseignent d'ailleurs que le Rationnement pour lui même et les convives qui l'accompagnaient, n'existait pas.
Les repas étaient invariablement accompagnés quotidiennement de bouteilles de plusieurs Grand Crus (principalement Français), alors que le conflit mondial empêchait (officieusement) l'importation de vin depuis le continent.
Pour le commun des mortels Britannique, avoir une simple bouteille de vin pour mettre sur la table de Noël, était d'ailleurs impensable, car introuvable dans le commerce.
Tous les commentaires (18)
En effet la production était interdite ainsi sue la consommation et le transport.
Les sources ne précisent pas comment il arrivait a s’en procurer légalement sans transgresser ces règles .
Si quelqu’un a une réponse a cela :-)
Churchill s'était donc fait prescrire de l'alcool, "sur conseil d'un docteur".
En effet, durant la Prohibition aux États-Unis, la Loi avait prévu des exceptions telles que celle de pouvoir se procurer de l'alcool sous prescription d'un médecin.
Une autre était l'autorisation de production, commerce et distribution de vin de messe, ou encore de production d'alcool pour désinfecter plaies et petites blessures.
Si ma mémoire ne me fait pas défaut, la production d'alcool n'a pas disparu de la vie des Américains, mais seulement diminué de moitié, durant la Prohibition.
Winston Churchill avait tendance à "lever assez facilement le coude".
Ses détracteurs disaient d'ailleurs qu'il était un alcoolique chronique.
Les menus qui lui étaient servis au 10 Downing street, quand il fut Premier Ministre durant la Seconde Guerre Mondiale, enseignent d'ailleurs que le Rationnement pour lui même et les convives qui l'accompagnaient, n'existait pas.
Les repas étaient invariablement accompagnés quotidiennement de bouteilles de plusieurs Grand Crus (principalement Français), alors que le conflit mondial empêchait (officieusement) l'importation de vin depuis le continent.
Pour le commun des mortels Britannique, avoir une simple bouteille de vin pour mettre sur la table de Noël, était d'ailleurs impensable, car introuvable dans le commerce.
250 cc minimum! C'est sûr, il devait avoir une sacrée descente...
Je vous conseille d'ailleurs l'excellente série "The boardwalk empire" de Martin Scorsese qui traite de la prohibition.
Ce que je trouve hallucinant c'est qu'à cette époque les américains étaient moins cons avec les unités de mesures.
Comme quoi on est passé à peu de choses d'en finir avec les conversions a la con dû à leurs unités de m****.
Ça me fait penser à l'histoire de George Remus, un ancien avocat qui pour se lancer dans le bootlegging créa légalement une compagnie pharmaceutique qui avait donc le droit d'acquérir de l'alcool et de le distribuer aux patients munis d'une ordonnance. Sauf que les camions de Remus transportant l'alcool étaient invariablement arrêtés par des hommes armés, aussi de Mr Remus, ce qui lui permettait ensuite de revendre la marchandise sur le marché noir avec bien plus de profits.
Il fut finalement arrêté et emprisonné deux ans, durant lesquels sa femme vendit tout ses biens et le trompa avec un agent de la prohibition avant de demander le divorce. Quand après être sorti de prison il constata que tout était parti il sombra dans une profonde dépression et finit par tuer son ex-femme en pleine rue. Mais à son nouveau procès, le public lui était sympathique, sa femme lui avait après tout fait un vraiment sale coup. Après de très brèves délibérations le jury populaire le déclara donc non coupable
J'adore le passage «la quantité est naturellement indéfinie» !