Au Japon, durant l’époque Edo, une nouvelle profession vit le jour : celle des Heoibikuni. Ces servantes remplissaient le rôle de dames de compagnie. L’une de leurs fonctions consistait à assumer les flatulences d’une noble jeune fille japonaise. Ainsi son honneur était intact.
Les hommes — généralement des samurais — n’en avaient pas besoin : il fallait assumer voire même s’en amuser.
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« Écoute moi bien Sakura Chan, hier c’était soirée pois-chiche à la maison, aujourd’hui va falloir assumer »
Si les femmes s'en cachent c'est par pudeur ou crainte d'être jugées par ceux qui ne s'en amusent pas. Elles n'ont pas plus d'obligation que les hommes mais accordent sûrement plus d'importance au jugement d'autrui.
Bref pas vraiment un problème homme/femme mais plutôt une histoire de pudeur et contexte.
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Bien des choses n'ont pas changé de nos jours, les hommes rigolent toujours de leurs flatulences entre amis ou en couple tandis que la femme doit s'en cacher...
« Écoute moi bien Sakura Chan, hier c’était soirée pois-chiche à la maison, aujourd’hui va falloir assumer »
Qu’en est-il des pets foireux ?
Y avait-il une prime pour assumer également ce type de désagréments ?
Si les femmes s'en cachent c'est par pudeur ou crainte d'être jugées par ceux qui ne s'en amusent pas. Elles n'ont pas plus d'obligation que les hommes mais accordent sûrement plus d'importance au jugement d'autrui.
Bref pas vraiment un problème homme/femme mais plutôt une histoire de pudeur et contexte.
Désolé de casser l’ambiance qui semble être très tolérante pour ce genre d’humour, mais j’espère qu’il ne s’agit que de bravades numériques et que dans la vraie vie, vous savez vous tenir ! Mais je n’en doute pas, la communauté de SCMB est en général de haute volée !
Je n'ai pas bien compris l'anecdote. Les servantes devait faire semblant d'avoir flatuler lorsque ce sont leur maîtresses qui le faisait ?
Tu lâche un vent et t'accuse la personne à coté! ^^
Ca me rappelle une anecdote (qui a aussi été située à la cour du roi, mais en faisant une recherche je viens de trouver cette version attribuée à ces protagonistes) :
Dans le salon de Léontine Lippmann, un poète lâche un pet bruyant et, pour donner le change, se met à remuer son fauteuil pour le faire grincer. Agacée par le bruit, la salonnière lui dit en souriant :
- Inutile, monsieur, vous ne trouverez pas la rime…
On peut aussi prendre les devants :
Dans un grand diner, un malotru lâche un pet bruyant. Il se tourne alors vers sa voisine et lui propose gentiment : "Vous n'avez qu'à dire que c'est moi !"
PROUT! Pardon
Bien élevé ou pas, au bout d'un moment c'est un besoin physiologique. L'anecdote illustre très bien le problème. En cas d'accident de bienséance vu qu'on n'a pas tous un serviteur faisant office de bouc-émissaire.. on a l'humour, pour cacher la gène. Enfin pas tous.
Saviez- vous que les princesses ne font pas caca?
JAMAIS!!!
et les licornes chient des arc en ciel. ^^
Je suis donc un Heiobikuni bénévole depuis tan d'années...
Depuis toujours et encore aujourd'hui, les femmes doivent rester jeunes, belles et fraîches pour plaire aux hommes qui eux doivent être riches ou du moins occuper un statut important au sein de la société.
C'est une sacré généralité et les choses se mettent à changer aujourd'hui heureusement pour tout le monde, mais cela m'ennuie de lire que ce genre de retenue serait intrinsèque voire naturel pour une femme, comme si on se causait du tort nous-mêmes, alors que c'est absolument une pression sociale.
Aucune fille ne naît pudique ou craignant de gêner par ses pets. On le lui apprend. Tout comme on apprend aux garçons que quand ils pètent, c'est rigolo.
Si vous souhaitez plus d'informations ou des sources, je vous conseille les ouvrages et articles de Mona Chollet qui parlent bien de tout ça.