Ed Stafford est un explorateur anglais, devenu en 2010 la première personne à parcourir l’Amazone à pied sur toute sa longueur. Son périple a duré 2 ans, 4 mois et 8 jours (860 jours) et il a enduré les piqures, morsures et attaques d’animaux divers.
Il doit une grande partie de son exploit à son compagnon et guide de jungle, Gadiel « Cho » Sánchez Rivera, qui l’accompagna les deux dernières années.
Commentaires préférés (3)
Les
"Les 2 dernières années" ...soit 86% du périple
L’amazone : entre 6259 et 6992 km.
Prenons 6700 km.
Le bonhomme a donc parcouru 6700 km en 2 ans et 4 mois, ce qui fait 7,88 km par jour.
Ce qui me semble assez cohérent (8 km par jour dans la jungle c’est pas mal).
Ce qui fait une vitesse d’environ 1 km/h s’il marche 8 h par jour (quatre fois moins vite que la marche normale).
Sinon, un extrait wiki sur l’Amazone qui est un fleuve monstre :
« L'Amazone (en espagnol Río Amazonas, en portugais Rio Amazonas) est un fleuve d'Amérique du Sud. Son débit moyen à l'estuaire de 209 000 m³/s est de loin le plus élevé de celui de tous les fleuves de la planète et équivaut au volume cumulé des six fleuves qui le suivent immédiatement dans l'ordre des débits. Avec ses 7 025 km, c'est le plus long fleuve de la Terre avec le Nil. L'Amazone est aussi le plus grand fleuve par l'immensité de son bassin. Il draine une surface de 6 112 000 km² (sans le rio Tocantins) soit 40 % de l'Amérique du Sud et l'équivalent d'une fois et demie la surface de l'Union européenne (le Congo, deuxième fleuve pour la superficie de son bassin, atteint seulement 3,8 millions de km²). Le bassin de l'Amazone s'étend des latitudes 5° nord jusqu’à 20° sud. Le fleuve prend sa source dans la cordillère des Andes, traverse le Pérou, la Colombie et le Brésil, et se jette dans l'océan Atlantique au niveau de l'équateur. Son réseau hydrographique compte plus de 1 000 cours d'eau. L'Amazone est à lui seul à l'origine de 18 % du volume total d'eau douce déversée dans les océans du monde. Ses deux principaux affluents, le rio Madeira et le rio Negro font eux-mêmes partie des 10 plus importants cours d'eau du monde par leurs débits (32 000 et 29 300 m³/s), et le troisième le río Caquetá (18 600 m³/s) rivalise avec le Mississippi.
La démesure de l'Amazone s'apprécie aussi en constatant qu'aucun pont ni barrage ne le franchit sur des milliers de kilomètres (la traversée se fait en bac ou ferry), et qu'il faut remonter très haut sur ses deux formateurs les río Marañón et río Ucayali pour trouver de tels aménagements. Tout s'y oppose : la largeur du fleuve, sa profondeur, sa puissance, la multitude d'îles et de bras fluviaux, les berges inondées plusieurs mois par an et remodelées à chaque crue. La technique d'aujourd'hui ne permet pas de s'affranchir de telles difficultés. C'est pourquoi les actuels projets de barrages ne concernent que les affluents (rio Madeira, rio Xingu). S'ils se concrétisent, ils prendront néanmoins place parmi les plus grandes réalisations hydrauliques au monde en surpassant les barrages des Trois-Gorges et d'Itaipu.
Le fleuve est par contre navigable pour les bateaux à vapeur jusqu'à Iquitos, à 3 700 km de la mer, et pour les plus petits vaisseaux, sur encore 780 km jusqu'à Achual Tipishca. Au-delà, les petits bateaux franchissent fréquemment le défilé du Pongo de Manseriche sur le río Marañón. »
Tous les commentaires (18)
Les
"Les 2 dernières années" ...soit 86% du périple
QCM :
Cet explorateur a-t-il :
1/ parcouru l’Amazonie ?
2/ longé l’Amazone ?
3/ marché sur une amazone innocente ?
Réponse dans les sources.
Je ne suis pas sûr de bien comprendre la fin. Son guide l'a accompagné les deux "dernières" années pour un séjour qui a duré 2 ans ?
Mike horn a précédemment descendu le fleuve à la nage ( avec un hydrospeed) en 6 mois!
N'empêche que 2 ans et demi à pied contre 6 mois à la nage le choix est fait... En revanche à la nage il était seul (pas le temps de se prendre la tête dans des lieux pareils)
Je suis un peu surpris que l'explorateur de l'anecdote ait mis plus de 2 ans pour longer l'amazone quand bien même ce serait a pied.
L’amazone : entre 6259 et 6992 km.
Prenons 6700 km.
Le bonhomme a donc parcouru 6700 km en 2 ans et 4 mois, ce qui fait 7,88 km par jour.
Ce qui me semble assez cohérent (8 km par jour dans la jungle c’est pas mal).
Ce qui fait une vitesse d’environ 1 km/h s’il marche 8 h par jour (quatre fois moins vite que la marche normale).
Sinon, un extrait wiki sur l’Amazone qui est un fleuve monstre :
« L'Amazone (en espagnol Río Amazonas, en portugais Rio Amazonas) est un fleuve d'Amérique du Sud. Son débit moyen à l'estuaire de 209 000 m³/s est de loin le plus élevé de celui de tous les fleuves de la planète et équivaut au volume cumulé des six fleuves qui le suivent immédiatement dans l'ordre des débits. Avec ses 7 025 km, c'est le plus long fleuve de la Terre avec le Nil. L'Amazone est aussi le plus grand fleuve par l'immensité de son bassin. Il draine une surface de 6 112 000 km² (sans le rio Tocantins) soit 40 % de l'Amérique du Sud et l'équivalent d'une fois et demie la surface de l'Union européenne (le Congo, deuxième fleuve pour la superficie de son bassin, atteint seulement 3,8 millions de km²). Le bassin de l'Amazone s'étend des latitudes 5° nord jusqu’à 20° sud. Le fleuve prend sa source dans la cordillère des Andes, traverse le Pérou, la Colombie et le Brésil, et se jette dans l'océan Atlantique au niveau de l'équateur. Son réseau hydrographique compte plus de 1 000 cours d'eau. L'Amazone est à lui seul à l'origine de 18 % du volume total d'eau douce déversée dans les océans du monde. Ses deux principaux affluents, le rio Madeira et le rio Negro font eux-mêmes partie des 10 plus importants cours d'eau du monde par leurs débits (32 000 et 29 300 m³/s), et le troisième le río Caquetá (18 600 m³/s) rivalise avec le Mississippi.
La démesure de l'Amazone s'apprécie aussi en constatant qu'aucun pont ni barrage ne le franchit sur des milliers de kilomètres (la traversée se fait en bac ou ferry), et qu'il faut remonter très haut sur ses deux formateurs les río Marañón et río Ucayali pour trouver de tels aménagements. Tout s'y oppose : la largeur du fleuve, sa profondeur, sa puissance, la multitude d'îles et de bras fluviaux, les berges inondées plusieurs mois par an et remodelées à chaque crue. La technique d'aujourd'hui ne permet pas de s'affranchir de telles difficultés. C'est pourquoi les actuels projets de barrages ne concernent que les affluents (rio Madeira, rio Xingu). S'ils se concrétisent, ils prendront néanmoins place parmi les plus grandes réalisations hydrauliques au monde en surpassant les barrages des Trois-Gorges et d'Itaipu.
Le fleuve est par contre navigable pour les bateaux à vapeur jusqu'à Iquitos, à 3 700 km de la mer, et pour les plus petits vaisseaux, sur encore 780 km jusqu'à Achual Tipishca. Au-delà, les petits bateaux franchissent fréquemment le défilé du Pongo de Manseriche sur le río Marañón. »
fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_des_barrages_hydro%C3%A9lectriques_les_plus_puissants
L’Amazone et le Congo ont d’ailleurs été un seul et même fleuve, avant la dérive des continent africain et américains. Le cours de l’Amazone s’est peu à peu inversé pour couler non plus dans le Pacifique, dont l’accès a été barré par la cordillère des Andes, mais dans l’Atlantique. www.alearned.com/amazon-congo/
Merci, JMCMB :)
Source wikipedia.
Tous ces événements lui ont coûté du temps non négligeable sur sa progression, qu'il a dû accélérer.
Si ça vous intéresse il y’a aussi l’étonnante histoire du dauphin rose d’Amazonie, ou boto, qui témoigne du changement de cours de l’Amazone. www.futura-sciences.com/planete/actualites/zoologie-mystere-dauphin-rose-enquete-animal-etonnant-58796/