La Guerre de l'oreille de Jenkins

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La Guerre de l’oreille de Jenkins commença après qu’un capitaine britannique eut accusé un Espagnol de lui avoir coupé l’oreille. Cette guerre, peu connue, fut pourtant loin d’être négligeable : elle dura de 1739 à 1748, principalement dans les Caraïbes, et fit environ 20 000 victimes.

Cette guerre, lancée sous un prétexte dérisoire, se solda par un échec cuisant pour l’Empire britannique.


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Mr blonde et vincent Van Gogh aiment cette anecdote

L'oreille de Jenkins (nom du capitaine britannique) sert de prétexte à l'Empire britannique pour déclarer la guerre à l'Espagne pour s'emparer de la mer des Caraïbes et notamment des riches ports comme Cuba. Le contrôle de ces ports (et de facto de la mer des Caraïbes) aurait garanti le contrôle commercial et militaire total des Britanniques sur l'Atlantique.
Les Britanniques, plus que sûr de leurs forces et de leur futur succès, s'élancent avec enthousiasme. Cela fit dire à Walpole (1er ministre d l'époque) : « Ils peuvent bien carillonner maintenant, ils se tordront les mains de désespoir avant longtemps ».
Parole ô combien prémonitoire.

Le conflit commence par des raids et des pillages sur des objectifs mineurs et mal défendus. Joie des Britanniques qui vont jusqu'à faire des médailles pour célébrer les "grands" succès du début de la guerre et se voient déjà maitre des mers du nouveau monde.
Bon, les raids c'est beau mais ça ne produit rien de concret. Les Anglais, plus que confiant dans proche victoire, s'élancent alors pour le 1er objectif : Carthagène des Indes, l'un des 4 principaux ports. Les moyens sont colossaux employés sont colossaux et cela reste l'une des plus grosses opérations navales de l'histoire britanniques : 27 000 militaires, 2000 canons et 186 navires ! Face à eux, seulement 3300 Espagnoles, dont 300 esclaves noirs armés de machette, autant dire que les Anglais se voient déjà maître de la ville portuaire. C'est sans compter sur le général espagnole Blas de Lezo, vétéran endurci, perclus de cicatrices, borgne, manchot et unijambiste (ses hommes le surnomment affectueusement "le demi-homme) qui a tout un plan en tête.

Le siège commence en mars 1741 et le but de Blas est clair : attendre la saison des pluies. Il le fait avec brio en menant des actions et coups d'éclats qui empêchent les Anglais de se déployer correctement. Ils ne peuvent véritablement lancer leurs assauts qu'en avril, soit quand la saison des pluies commence. Le terrain devient impraticable, les moustiques arrivent avec les maladies tropicales, les marins avec la promiscuité des navires meurent à la chaine, les camps britanniques sont inondés, les commandants anglais s'engueulent, pendant que les Espagnoles, à l'abri dans des fortifications conçu pour les protéger des conditions climatiques exécrables, repoussent toutes tentatives de prise des murs.
En mai 1741, les Anglais battent en retraite et le bilan est lourd : 9500 à 11500 morts, 7500 blessés ou malade et 54 navires perdus. Coté Espagnoles les pertes sont minimes.
La guerre de l'oreille de Jenkins c'est joué ici et la suite consistera à défendre Gibraltar des Espagnoles jusqu'à la paix de 1748. L'Angleterre n'a plus les moyens de mener des opérations et doit se contenter de défendre ses possessions en méditerranée et durant la guerre d'indépendance américaine, elle aura du mal à ravitailler ses troupes.

Même si tout s'est joué en une bataille et que niveau territoriale c'est le statu quo, les Anglais perdent en crédibilité avec ce désastre, ils ne peuvent aider leurs alliés durant la guerre de succession d'Autriche et les premiers signes de la guerre d'indépendance apparaissent ici : les contingents de colons à qui on avait promis monts et merveilles reviennent décimés et sans rien recevoir.
Bref, un désastre pour rien.

a écrit : Assez incroyable cette histoire, autant par la défaite anglaise que par ce général digne d'un roman d'aventure.

Petite question pour les amateurs historiens : les anglais auraient-ils pu et du porter cette guerre en mer (blocus, attaques des ports depuis la mer)? J'ai toujours l'image d
e leur suprématie navale, surtout avec une telle armada.

Je me demande aussi si, avec les moyens de communication et logistiques modernes, il pourrait encore y avoir des guerres ou Achille gagne contre Goliath ? Certainement dans des montagnes ou maquis et localement, mais dans une situation comme celle de l'anecdote, pour une guerre entre 2 nations bien engagée ?
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En Afghanistan par exemple ;) ?


Tous les commentaires (25)

Mr blonde et vincent Van Gogh aiment cette anecdote

Tout ça pour ça... Finalement, les travers du mercantilisme ne datent pas d'aujourd'hui...

L'oreille de Jenkins (nom du capitaine britannique) sert de prétexte à l'Empire britannique pour déclarer la guerre à l'Espagne pour s'emparer de la mer des Caraïbes et notamment des riches ports comme Cuba. Le contrôle de ces ports (et de facto de la mer des Caraïbes) aurait garanti le contrôle commercial et militaire total des Britanniques sur l'Atlantique.
Les Britanniques, plus que sûr de leurs forces et de leur futur succès, s'élancent avec enthousiasme. Cela fit dire à Walpole (1er ministre d l'époque) : « Ils peuvent bien carillonner maintenant, ils se tordront les mains de désespoir avant longtemps ».
Parole ô combien prémonitoire.

Le conflit commence par des raids et des pillages sur des objectifs mineurs et mal défendus. Joie des Britanniques qui vont jusqu'à faire des médailles pour célébrer les "grands" succès du début de la guerre et se voient déjà maitre des mers du nouveau monde.
Bon, les raids c'est beau mais ça ne produit rien de concret. Les Anglais, plus que confiant dans proche victoire, s'élancent alors pour le 1er objectif : Carthagène des Indes, l'un des 4 principaux ports. Les moyens sont colossaux employés sont colossaux et cela reste l'une des plus grosses opérations navales de l'histoire britanniques : 27 000 militaires, 2000 canons et 186 navires ! Face à eux, seulement 3300 Espagnoles, dont 300 esclaves noirs armés de machette, autant dire que les Anglais se voient déjà maître de la ville portuaire. C'est sans compter sur le général espagnole Blas de Lezo, vétéran endurci, perclus de cicatrices, borgne, manchot et unijambiste (ses hommes le surnomment affectueusement "le demi-homme) qui a tout un plan en tête.

Le siège commence en mars 1741 et le but de Blas est clair : attendre la saison des pluies. Il le fait avec brio en menant des actions et coups d'éclats qui empêchent les Anglais de se déployer correctement. Ils ne peuvent véritablement lancer leurs assauts qu'en avril, soit quand la saison des pluies commence. Le terrain devient impraticable, les moustiques arrivent avec les maladies tropicales, les marins avec la promiscuité des navires meurent à la chaine, les camps britanniques sont inondés, les commandants anglais s'engueulent, pendant que les Espagnoles, à l'abri dans des fortifications conçu pour les protéger des conditions climatiques exécrables, repoussent toutes tentatives de prise des murs.
En mai 1741, les Anglais battent en retraite et le bilan est lourd : 9500 à 11500 morts, 7500 blessés ou malade et 54 navires perdus. Coté Espagnoles les pertes sont minimes.
La guerre de l'oreille de Jenkins c'est joué ici et la suite consistera à défendre Gibraltar des Espagnoles jusqu'à la paix de 1748. L'Angleterre n'a plus les moyens de mener des opérations et doit se contenter de défendre ses possessions en méditerranée et durant la guerre d'indépendance américaine, elle aura du mal à ravitailler ses troupes.

Même si tout s'est joué en une bataille et que niveau territoriale c'est le statu quo, les Anglais perdent en crédibilité avec ce désastre, ils ne peuvent aider leurs alliés durant la guerre de succession d'Autriche et les premiers signes de la guerre d'indépendance apparaissent ici : les contingents de colons à qui on avait promis monts et merveilles reviennent décimés et sans rien recevoir.
Bref, un désastre pour rien.

a écrit : Mr blonde et vincent Van Gogh aiment cette anecdote Mike Tyson aussi ;)

a écrit : L'oreille de Jenkins (nom du capitaine britannique) sert de prétexte à l'Empire britannique pour déclarer la guerre à l'Espagne pour s'emparer de la mer des Caraïbes et notamment des riches ports comme Cuba. Le contrôle de ces ports (et de facto de la mer des Caraïbes) aurait garanti le contrôle commercial et militaire total des Britanniques sur l'Atlantique.
Les Britanniques, plus que sûr de leurs forces et de leur futur succès, s'élancent avec enthousiasme. Cela fit dire à Walpole (1er ministre d l'époque) : « Ils peuvent bien carillonner maintenant, ils se tordront les mains de désespoir avant longtemps ».
Parole ô combien prémonitoire.

Le conflit commence par des raids et des pillages sur des objectifs mineurs et mal défendus. Joie des Britanniques qui vont jusqu'à faire des médailles pour célébrer les "grands" succès du début de la guerre et se voient déjà maitre des mers du nouveau monde.
Bon, les raids c'est beau mais ça ne produit rien de concret. Les Anglais, plus que confiant dans proche victoire, s'élancent alors pour le 1er objectif : Carthagène des Indes, l'un des 4 principaux ports. Les moyens sont colossaux employés sont colossaux et cela reste l'une des plus grosses opérations navales de l'histoire britanniques : 27 000 militaires, 2000 canons et 186 navires ! Face à eux, seulement 3300 Espagnoles, dont 300 esclaves noirs armés de machette, autant dire que les Anglais se voient déjà maître de la ville portuaire. C'est sans compter sur le général espagnole Blas de Lezo, vétéran endurci, perclus de cicatrices, borgne, manchot et unijambiste (ses hommes le surnomment affectueusement "le demi-homme) qui a tout un plan en tête.

Le siège commence en mars 1741 et le but de Blas est clair : attendre la saison des pluies. Il le fait avec brio en menant des actions et coups d'éclats qui empêchent les Anglais de se déployer correctement. Ils ne peuvent véritablement lancer leurs assauts qu'en avril, soit quand la saison des pluies commence. Le terrain devient impraticable, les moustiques arrivent avec les maladies tropicales, les marins avec la promiscuité des navires meurent à la chaine, les camps britanniques sont inondés, les commandants anglais s'engueulent, pendant que les Espagnoles, à l'abri dans des fortifications conçu pour les protéger des conditions climatiques exécrables, repoussent toutes tentatives de prise des murs.
En mai 1741, les Anglais battent en retraite et le bilan est lourd : 9500 à 11500 morts, 7500 blessés ou malade et 54 navires perdus. Coté Espagnoles les pertes sont minimes.
La guerre de l'oreille de Jenkins c'est joué ici et la suite consistera à défendre Gibraltar des Espagnoles jusqu'à la paix de 1748. L'Angleterre n'a plus les moyens de mener des opérations et doit se contenter de défendre ses possessions en méditerranée et durant la guerre d'indépendance américaine, elle aura du mal à ravitailler ses troupes.

Même si tout s'est joué en une bataille et que niveau territoriale c'est le statu quo, les Anglais perdent en crédibilité avec ce désastre, ils ne peuvent aider leurs alliés durant la guerre de succession d'Autriche et les premiers signes de la guerre d'indépendance apparaissent ici : les contingents de colons à qui on avait promis monts et merveilles reviennent décimés et sans rien recevoir.
Bref, un désastre pour rien.
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Assez incroyable cette histoire, autant par la défaite anglaise que par ce général digne d'un roman d'aventure.

Petite question pour les amateurs historiens : les anglais auraient-ils pu et du porter cette guerre en mer (blocus, attaques des ports depuis la mer)? J'ai toujours l'image de leur suprématie navale, surtout avec une telle armada.

Je me demande aussi si, avec les moyens de communication et logistiques modernes, il pourrait encore y avoir des guerres ou Achille gagne contre Goliath ? Certainement dans des montagnes ou maquis et localement, mais dans une situation comme celle de l'anecdote, pour une guerre entre 2 nations bien engagée ?

a écrit : L'oreille de Jenkins (nom du capitaine britannique) sert de prétexte à l'Empire britannique pour déclarer la guerre à l'Espagne pour s'emparer de la mer des Caraïbes et notamment des riches ports comme Cuba. Le contrôle de ces ports (et de facto de la mer des Caraïbes) aurait garanti le contrôle commercial et militaire total des Britanniques sur l'Atlantique.
Les Britanniques, plus que sûr de leurs forces et de leur futur succès, s'élancent avec enthousiasme. Cela fit dire à Walpole (1er ministre d l'époque) : « Ils peuvent bien carillonner maintenant, ils se tordront les mains de désespoir avant longtemps ».
Parole ô combien prémonitoire.

Le conflit commence par des raids et des pillages sur des objectifs mineurs et mal défendus. Joie des Britanniques qui vont jusqu'à faire des médailles pour célébrer les "grands" succès du début de la guerre et se voient déjà maitre des mers du nouveau monde.
Bon, les raids c'est beau mais ça ne produit rien de concret. Les Anglais, plus que confiant dans proche victoire, s'élancent alors pour le 1er objectif : Carthagène des Indes, l'un des 4 principaux ports. Les moyens sont colossaux employés sont colossaux et cela reste l'une des plus grosses opérations navales de l'histoire britanniques : 27 000 militaires, 2000 canons et 186 navires ! Face à eux, seulement 3300 Espagnoles, dont 300 esclaves noirs armés de machette, autant dire que les Anglais se voient déjà maître de la ville portuaire. C'est sans compter sur le général espagnole Blas de Lezo, vétéran endurci, perclus de cicatrices, borgne, manchot et unijambiste (ses hommes le surnomment affectueusement "le demi-homme) qui a tout un plan en tête.

Le siège commence en mars 1741 et le but de Blas est clair : attendre la saison des pluies. Il le fait avec brio en menant des actions et coups d'éclats qui empêchent les Anglais de se déployer correctement. Ils ne peuvent véritablement lancer leurs assauts qu'en avril, soit quand la saison des pluies commence. Le terrain devient impraticable, les moustiques arrivent avec les maladies tropicales, les marins avec la promiscuité des navires meurent à la chaine, les camps britanniques sont inondés, les commandants anglais s'engueulent, pendant que les Espagnoles, à l'abri dans des fortifications conçu pour les protéger des conditions climatiques exécrables, repoussent toutes tentatives de prise des murs.
En mai 1741, les Anglais battent en retraite et le bilan est lourd : 9500 à 11500 morts, 7500 blessés ou malade et 54 navires perdus. Coté Espagnoles les pertes sont minimes.
La guerre de l'oreille de Jenkins c'est joué ici et la suite consistera à défendre Gibraltar des Espagnoles jusqu'à la paix de 1748. L'Angleterre n'a plus les moyens de mener des opérations et doit se contenter de défendre ses possessions en méditerranée et durant la guerre d'indépendance américaine, elle aura du mal à ravitailler ses troupes.

Même si tout s'est joué en une bataille et que niveau territoriale c'est le statu quo, les Anglais perdent en crédibilité avec ce désastre, ils ne peuvent aider leurs alliés durant la guerre de succession d'Autriche et les premiers signes de la guerre d'indépendance apparaissent ici : les contingents de colons à qui on avait promis monts et merveilles reviennent décimés et sans rien recevoir.
Bref, un désastre pour rien.
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Pour que ton texte soit parfait, il faudrait écrire "les Espagnols" (sauf si tous les protagonistes étaient des femmes) car ce mot ne prend pas de e final quand il est masculin (comme un Cévenol, mais contrairement à un mariole, donc ce n'est pas une règle qui marche pour tous les mots en -ol d'où ma remarque car ça avait pu t'échapper concernant les Espagnols).

a écrit : Assez incroyable cette histoire, autant par la défaite anglaise que par ce général digne d'un roman d'aventure.

Petite question pour les amateurs historiens : les anglais auraient-ils pu et du porter cette guerre en mer (blocus, attaques des ports depuis la mer)? J'ai toujours l'image d
e leur suprématie navale, surtout avec une telle armada.

Je me demande aussi si, avec les moyens de communication et logistiques modernes, il pourrait encore y avoir des guerres ou Achille gagne contre Goliath ? Certainement dans des montagnes ou maquis et localement, mais dans une situation comme celle de l'anecdote, pour une guerre entre 2 nations bien engagée ?
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Achille gagne contre Goliath???

a écrit : Assez incroyable cette histoire, autant par la défaite anglaise que par ce général digne d'un roman d'aventure.

Petite question pour les amateurs historiens : les anglais auraient-ils pu et du porter cette guerre en mer (blocus, attaques des ports depuis la mer)? J'ai toujours l'image d
e leur suprématie navale, surtout avec une telle armada.

Je me demande aussi si, avec les moyens de communication et logistiques modernes, il pourrait encore y avoir des guerres ou Achille gagne contre Goliath ? Certainement dans des montagnes ou maquis et localement, mais dans une situation comme celle de l'anecdote, pour une guerre entre 2 nations bien engagée ?
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A mon avis, c'est toujours possible, la supériorité numérique, logistique et technologique pousse régulièrement à tout miser dessus, en méprisant le facteur humain, la rage de vaincre, où tout du moins à ne pas se laisser faire.

Je pourrai citer la guerre d'Indochine et la branlée de Diên Biên Phu, on (la France) étais mieux équipés, mieux entrainés, et ... bon on étais moins nombreux mais on étais certains de notre supériorité, résultat: un désastre inimaginable.

Les guerres/batailles sont stratégiques avant d'être tactiques!

a écrit : Assez incroyable cette histoire, autant par la défaite anglaise que par ce général digne d'un roman d'aventure.

Petite question pour les amateurs historiens : les anglais auraient-ils pu et du porter cette guerre en mer (blocus, attaques des ports depuis la mer)? J'ai toujours l'image d
e leur suprématie navale, surtout avec une telle armada.

Je me demande aussi si, avec les moyens de communication et logistiques modernes, il pourrait encore y avoir des guerres ou Achille gagne contre Goliath ? Certainement dans des montagnes ou maquis et localement, mais dans une situation comme celle de l'anecdote, pour une guerre entre 2 nations bien engagée ?
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Les Anglais l'ont fait. Cette guerre était une guerre maritime.

Le siège de Carthagène des Indes venait de la mer avec une force d'invasion et une force maritime.
Bloquer tous les ports était impossible : la flotte espagnole étant puissante et les ports principaux lourdement défendus, les blocus auraient très bien pu être brisés.
Ils auraient surtout dû mettre un seul commandant et pas deux (cela a été source de nombreux conflits) ainsi que bien mieux se préparer.

Ils étaient tellement confiant que ça a viré à l'arrogance : au début de la bataille un petit fortin tombe dans leur main. Les Espagnols se replient en bon ordre et la perte de ce fortin facilite le débarquement mais ne perturbe pas le système défensif.
Que font les Anglais ? Retenu et poursuite des opérations ? Non ! On transmet la nouvelle en disant "ON A GAGNEEEEEEEEEEEEEEE", fête à Londres, impression de médaille etc. Quand quelques mois plus tard on apprend que c'est un désastre et une lourde défaite… Le roi interdit de prononcer et de faire référence au mot "Carthagène" et on retire les médailles en circulation…

a écrit : Assez incroyable cette histoire, autant par la défaite anglaise que par ce général digne d'un roman d'aventure.

Petite question pour les amateurs historiens : les anglais auraient-ils pu et du porter cette guerre en mer (blocus, attaques des ports depuis la mer)? J'ai toujours l'image d
e leur suprématie navale, surtout avec une telle armada.

Je me demande aussi si, avec les moyens de communication et logistiques modernes, il pourrait encore y avoir des guerres ou Achille gagne contre Goliath ? Certainement dans des montagnes ou maquis et localement, mais dans une situation comme celle de l'anecdote, pour une guerre entre 2 nations bien engagée ?
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En Afghanistan par exemple ;) ?

Merci @Raspa pour ce complètement :)
Encore un exemple où le climat a hier en faveur des locaux.
Ca me paraît incroyable qu' au XXe siècle on ait pu encore être assez prétentieux pour penser gagner des guerres / batailles sur le terrain adverse sans jamais penser au climat!
Que les chefs de guerres sont prétentieux !

a écrit : Merci @Raspa pour ce complètement :)
Encore un exemple où le climat a hier en faveur des locaux.
Ca me paraît incroyable qu' au XXe siècle on ait pu encore être assez prétentieux pour penser gagner des guerres / batailles sur le terrain adverse sans jamais penser au climat!
Que les chefs de guerres sont prétentieux !
XVIIIème siècle plutôt ?

Moi on m'a coupé le bout du zgueg pour suivre la tradition quand j'étais plus petit. Je voulais partir en guerre à cause de la douleur que ça m'a fait mais j'étais tout seul dans mon armée.

a écrit : Moi on m'a coupé le bout du zgueg pour suivre la tradition quand j'étais plus petit. Je voulais partir en guerre à cause de la douleur que ça m'a fait mais j'étais tout seul dans mon armée. J'avoue que c'est une excellente raison de partir en guerre...

a écrit : Leerooyyyy Jennkiiinnsss Non, pas Leroy, l'oreille !!!...^^


Ok, je connais la sortie... :)

a écrit : Leerooyyyy Jennkiiinnsss Non non XXe, je pense à Hitler en Russie.
Et au XIXe aussi c'est arrivé... bref cette histoire n'est pas la première je pense et n'était pas la dernière du genre.
J'imagine que l'évolution des techniques de guerre verra ce phénomène disparaître à terme.

a écrit : Assez incroyable cette histoire, autant par la défaite anglaise que par ce général digne d'un roman d'aventure.

Petite question pour les amateurs historiens : les anglais auraient-ils pu et du porter cette guerre en mer (blocus, attaques des ports depuis la mer)? J'ai toujours l'image d
e leur suprématie navale, surtout avec une telle armada.

Je me demande aussi si, avec les moyens de communication et logistiques modernes, il pourrait encore y avoir des guerres ou Achille gagne contre Goliath ? Certainement dans des montagnes ou maquis et localement, mais dans une situation comme celle de l'anecdote, pour une guerre entre 2 nations bien engagée ?
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Achille était un goliath. Son talon était presque comparable aux pieds d’argile du colosse.^^David, lui, n’avait pas que son talon de fragile. Il l’était entièrement. Sont restés sauf, sa foi, son lance-pierres et du coup, l’homme tout entier grâce à sa qualité premières et son outil. Et la guerre fut évitée grâce à ce David qui ressemblait finalement davantage a Goliath par sa foi qu’à Achille…

a écrit : Non non XXe, je pense à Hitler en Russie.
Et au XIXe aussi c'est arrivé... bref cette histoire n'est pas la première je pense et n'était pas la dernière du genre.
J'imagine que l'évolution des techniques de guerre verra ce phénomène disparaître à terme.
Hitler et Napoléon se sont vautrés effectivement pour les mêmes raisons: ils ont négligé la météo et surtout l'immensité du territoire ennemi.

Comme Raspa l'a décrit, les russes ont reculé en plus où moins bon ordre tout en pratiquant la stratégie de la "terre brûlée" et attendu l'hiver mordant de ces régions pour reprendre l'initiative.

On a beau avoir de meilleures armes et d'excellents soldats, quand elles/ils gèlent...

a écrit : En Afghanistan par exemple ;) ? L'Afgha n'est pas une défaite militaire