Des « fermes de cadavres » pour mieux étudier la décomposition des corps

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Dans certains pays, il existe des « body farms », des zones dans lesquelles on dépose des corps dans différentes postures (jonchant le sol, à moitié immergé, caché dans le coffre d’une voiture, pendu à un arbre) dans le but d’étudier leur décomposition. Les données servent à la police scientifique.

Il y a plusieurs dizaines de ces zones dans le monde. Celle de l’Université du Tennessee fait 10 000 m² et contient en permanence une centaine de corps à différents stades de décomposition et dans différentes postures. Des centaines d’autres corps sont légués chaque année, soit par les personnes dans leur testament, soit par les familles souhaitant aider la science à progresser dans le domaine.


Commentaires préférés (3)

Cette anecdote me fait penser au don de corps en France : on peut soit donner ses organes, soit donner son corps a la science. Dans ce dernier cas, le corps pourra servir a l'entraînement des étudiants en médecine, a la recherche et plein d'autre choses...

Mais chose surprenante : le don n'est pas gratuit ! Donner son corps a la science coûte plusieurs centaines d'euros, permettant de couvrir les coûts de gestion du corps, des soins et de la crémation.

Ce coût est entre-autres fait pour éviter (malheureusement) aux familles dans le besoin de "donner" le corps de leur défunt a la science pour leur éviter les frais de crémation...

(Source : le thanatopracteur qui nous faisait nos TP d'anatomie en médecine)

a écrit : Cette anecdote me fait penser au don de corps en France : on peut soit donner ses organes, soit donner son corps a la science. Dans ce dernier cas, le corps pourra servir a l'entraînement des étudiants en médecine, a la recherche et plein d'autre choses...

Mais chose surprenante : le don n'
est pas gratuit ! Donner son corps a la science coûte plusieurs centaines d'euros, permettant de couvrir les coûts de gestion du corps, des soins et de la crémation.

Ce coût est entre-autres fait pour éviter (malheureusement) aux familles dans le besoin de "donner" le corps de leur défunt a la science pour leur éviter les frais de crémation...

(Source : le thanatopracteur qui nous faisait nos TP d'anatomie en médecine)
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Petite info amusante.
Ma sœur et ma cousine sont toutes deux médecins et elle ont fait un même constat avec 2 universités différentes, jamais au monde elles n'accepteront ne léguer un corps à la médecine.
Apparemment dans les universités il y a manque de respect total au point d'en dégoûter les étudiants.


Tous les commentaires (25)

Cette anecdote me fait penser au don de corps en France : on peut soit donner ses organes, soit donner son corps a la science. Dans ce dernier cas, le corps pourra servir a l'entraînement des étudiants en médecine, a la recherche et plein d'autre choses...

Mais chose surprenante : le don n'est pas gratuit ! Donner son corps a la science coûte plusieurs centaines d'euros, permettant de couvrir les coûts de gestion du corps, des soins et de la crémation.

Ce coût est entre-autres fait pour éviter (malheureusement) aux familles dans le besoin de "donner" le corps de leur défunt a la science pour leur éviter les frais de crémation...

(Source : le thanatopracteur qui nous faisait nos TP d'anatomie en médecine)

J'étais tout naturellement convaincue qu'on en avait aussi en France, mais je ne trouve pas... cela signifie qu'on utilise les données américaines, mais nous n'avons pas le même climat, les mêmes sols, ni les mêmes insectes, est-ce à dire que nos enquêtes sont faussées par des données qui ne sont pas cohérentes chez nous? Si on utilise des résultats d'observations texanes pour élucider un meurtre à Lille y a t'il une chance infime pour que les estimations de datation du crime soient justes? Les alibis sont-ils valables? Comment être sûrs des verdicts rendus en procès ? Nos prisons sont-elles remplies d'innocents et nos rues d'assassins? On sait déjà comment comment sont gérés les dons de corps à Paris-Descartes depuis le scandale de 2019, au lieu de les laisser pourrir et se faire bouffer par les rats dans des chambres froides rouillées qui ne ferment pas, pourquoi ne pas ouvrir des fermes à cadavres chez nous ? Ils se décomposeraient tout aussi bien que dans leurs locaux vétustes mais ça aurait le mérite d'être utile à la science et à la justice, donc à chacun de nous... S'il en ouvraient une je leur leguerait volontiers le mien, de corps, morte pour morte autant me rendre utile... alors que de me faire découper par des étudiants goguenards entre deux blagues salaces, étrangement, ça me tente moins...

a écrit : Cette anecdote me fait penser au don de corps en France : on peut soit donner ses organes, soit donner son corps a la science. Dans ce dernier cas, le corps pourra servir a l'entraînement des étudiants en médecine, a la recherche et plein d'autre choses...

Mais chose surprenante : le don n'
est pas gratuit ! Donner son corps a la science coûte plusieurs centaines d'euros, permettant de couvrir les coûts de gestion du corps, des soins et de la crémation.

Ce coût est entre-autres fait pour éviter (malheureusement) aux familles dans le besoin de "donner" le corps de leur défunt a la science pour leur éviter les frais de crémation...

(Source : le thanatopracteur qui nous faisait nos TP d'anatomie en médecine)
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Petite info amusante.
Ma sœur et ma cousine sont toutes deux médecins et elle ont fait un même constat avec 2 universités différentes, jamais au monde elles n'accepteront ne léguer un corps à la médecine.
Apparemment dans les universités il y a manque de respect total au point d'en dégoûter les étudiants.

a écrit : J'étais tout naturellement convaincue qu'on en avait aussi en France, mais je ne trouve pas... cela signifie qu'on utilise les données américaines, mais nous n'avons pas le même climat, les mêmes sols, ni les mêmes insectes, est-ce à dire que nos enquêtes sont faussées par des données qui ne sont pas cohérentes chez nous? Si on utilise des résultats d'observations texanes pour élucider un meurtre à Lille y a t'il une chance infime pour que les estimations de datation du crime soient justes? Les alibis sont-ils valables? Comment être sûrs des verdicts rendus en procès ? Nos prisons sont-elles remplies d'innocents et nos rues d'assassins? On sait déjà comment comment sont gérés les dons de corps à Paris-Descartes depuis le scandale de 2019, au lieu de les laisser pourrir et se faire bouffer par les rats dans des chambres froides rouillées qui ne ferment pas, pourquoi ne pas ouvrir des fermes à cadavres chez nous ? Ils se décomposeraient tout aussi bien que dans leurs locaux vétustes mais ça aurait le mérite d'être utile à la science et à la justice, donc à chacun de nous... S'il en ouvraient une je leur leguerait volontiers le mien, de corps, morte pour morte autant me rendre utile... alors que de me faire découper par des étudiants goguenards entre deux blagues salaces, étrangement, ça me tente moins... Afficher tout L'anecdote signale plusieurs centres d'études. Pourquoi croire que c'est forcement le texan qui est pris en référence en France ? Il yen a peut-être quelqu'uns en Europe... De plus vu la taille du site texan, j'imagine que les études incluent l'environnement voir le simule. Je ne pense pas que les rapports disent "dans la forêt il faut x heure pour arriver à ce stade de décomposition", mais plutôt "il ya une corrélation entre la densité de toto (insecte, bactérie...) et la vitesse de décomposition selon telle condition", et cela permet de plus ou moins de corriger les différences de milieux et de climats.

a écrit : Petite info amusante.
Ma sœur et ma cousine sont toutes deux médecins et elle ont fait un même constat avec 2 universités différentes, jamais au monde elles n'accepteront ne léguer un corps à la médecine.
Apparemment dans les universités il y a manque de respect total au point d'en dégoûter les étudiants.
Et si tu savais ce qui se passe au bloc.....tu ne te ferai jamais opérer....

a écrit : Et si tu savais ce qui se passe au bloc.....tu ne te ferai jamais opérer.... Toujours d'après mes sources non ça va. J'ai regardé pas mal de vidéo filmé par ma cousine et ça passe.

a écrit : Petite info amusante.
Ma sœur et ma cousine sont toutes deux médecins et elle ont fait un même constat avec 2 universités différentes, jamais au monde elles n'accepteront ne léguer un corps à la médecine.
Apparemment dans les universités il y a manque de respect total au point d'en dégoûter les étudiants.
Ca dépend des facultés je pense. Dans la mienne, le thanatopracteur commençait toujours ses TP par nous demander de respecter la mémoire de la personne qui a volontairement donné son corps pour notre formation. Le respect était primordial dans sa morgue. Mais effectivement il doit exister des dérives...

a écrit : Petite info amusante.
Ma sœur et ma cousine sont toutes deux médecins et elle ont fait un même constat avec 2 universités différentes, jamais au monde elles n'accepteront ne léguer un corps à la médecine.
Apparemment dans les universités il y a manque de respect total au point d'en dégoûter les étudiants.
Il me semble justement que ça avait été dénoncé il y a quelques années, hélas, sans pour autant que les choses changent, mais j’en avais effectivement entendu parler…

a écrit : L'anecdote signale plusieurs centres d'études. Pourquoi croire que c'est forcement le texan qui est pris en référence en France ? Il yen a peut-être quelqu'uns en Europe... De plus vu la taille du site texan, j'imagine que les études incluent l'environnement voir le simule. Je ne pense pas que les rapports disent "dans la forêt il faut x heure pour arriver à ce stade de décomposition", mais plutôt "il ya une corrélation entre la densité de toto (insecte, bactérie...) et la vitesse de décomposition selon telle condition", et cela permet de plus ou moins de corriger les différences de milieux et de climats. Afficher tout En fin de compte tu as plusieurs biotopes différents présents dans ces fermes mais aussi des fermes dans différents biotopes que ce soit forestier, marécageux etc justement pour étudier la décomposition selon l’environnement.

J'imagine un village avec des morts partout, dans toutes les positions. Amateurs de frissons, allez-y par une nuit de pleine lune, avec le hurlement des loups en fond sonore, si vous osez. Je je vous tirerai mon chapeau!

a écrit : Et si tu savais ce qui se passe au bloc.....tu ne te ferai jamais opérer.... Ben ... t'as pas toujours d'autres choix. Et pis, tant que je ne me souviens de rien... ;)

a écrit : Et si tu savais ce qui se passe au bloc.....tu ne te ferai jamais opérer.... J'y suis passé qu'une fois, au bloc, j'ai demandé l'anesthésie générale, j'veux pas savoir, franchement!
C'est comme quand on achète certains nutriments qu'on aime, vaut mieux pas lire les étiquettes... ^^

a écrit : Petite info amusante.
Ma sœur et ma cousine sont toutes deux médecins et elle ont fait un même constat avec 2 universités différentes, jamais au monde elles n'accepteront ne léguer un corps à la médecine.
Apparemment dans les universités il y a manque de respect total au point d'en dégoûter les étudiants.
Mon frère médecin m'a dit la même chose mais vu sous un certain angle : il faut réaliser que même s'ils ont choisi ce métier, certains caps doivent être durs à passer pour les étudiants. Tourner certaines situations à la rigolade les aide à prendre du recul et à mieux encaisser. Je ne dis pas que je cautionne, mais je crois que je peux comprendre.

L'anecdote me fais penser à un épisode de Dr- House, où il "vole" un cadavre donné à la science pour faire un test, tire une balle de revolver dans son crâne (je ne sais plus pourquoi mais la raison a ses raisons que la raison ignore) et le passe à l'IRM.

La balle étant en acier, il a fallu acheter un nouvel IRM... "oup"s" ^^

a écrit : Mon frère médecin m'a dit la même chose mais vu sous un certain angle : il faut réaliser que même s'ils ont choisi ce métier, certains caps doivent être durs à passer pour les étudiants. Tourner certaines situations à la rigolade les aide à prendre du recul et à mieux encaisser. Je ne dis pas que je cautionne, mais je crois que je peux comprendre. Afficher tout Je peux comprendre aussi, après y'a des limites à pas dépasser, et pis ca fait peut être partie de la formation, des étudiants qui font n'importequoi, qui vont trop loin avec un corps et qui se font serrer... qu'es ce que ça donnera quand ils auront leur diplôme?

Déconner sur un cadavre ne me choque pas, dans une certaine mesure, il y a forcément des abus, mais s'il y en a en école de médecine, j'imagine même pas ce qui doit se passer dans les funérariums... ^^

a écrit : J'étais tout naturellement convaincue qu'on en avait aussi en France, mais je ne trouve pas... cela signifie qu'on utilise les données américaines, mais nous n'avons pas le même climat, les mêmes sols, ni les mêmes insectes, est-ce à dire que nos enquêtes sont faussées par des données qui ne sont pas cohérentes chez nous? Si on utilise des résultats d'observations texanes pour élucider un meurtre à Lille y a t'il une chance infime pour que les estimations de datation du crime soient justes? Les alibis sont-ils valables? Comment être sûrs des verdicts rendus en procès ? Nos prisons sont-elles remplies d'innocents et nos rues d'assassins? On sait déjà comment comment sont gérés les dons de corps à Paris-Descartes depuis le scandale de 2019, au lieu de les laisser pourrir et se faire bouffer par les rats dans des chambres froides rouillées qui ne ferment pas, pourquoi ne pas ouvrir des fermes à cadavres chez nous ? Ils se décomposeraient tout aussi bien que dans leurs locaux vétustes mais ça aurait le mérite d'être utile à la science et à la justice, donc à chacun de nous... S'il en ouvraient une je leur leguerait volontiers le mien, de corps, morte pour morte autant me rendre utile... alors que de me faire découper par des étudiants goguenards entre deux blagues salaces, étrangement, ça me tente moins... Afficher tout En France non, mais j'ai souvenance d'une expo au Museum de Paris sur les techniques médico-légales et il y avait une salle consacrée à la datation des cadavres et localisation de la scène de crime en fonction des larves présentes. Ainsi, une lucilie c'est dans l'heure suivant le décès, certains scarabées 15 jours.
Des insectes sont présents uniquement en forêt de résineux pas en ville ( on sait si le corps a été déplacé)
Bref, plein de trucs bien...Brrr
Et la vidéo explicative était réalisée par une équipe belge qui semblait à la pointe.
France ou Belgique, plus que comparable (climat, faune...)
Et d'ailleurs c'est dans les Pays Bas qu'il y a une body farm.
Le flamand a des goûts macabres faut croire ^^

M'imaginer être sur une table entouré des étudiants de médecine, en train de me demembrer peut être, ca me donne des ulcères rien qu'en pensant. Je ne peux jamais autoriser ça.

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a écrit : M'imaginer être sur une table entouré des étudiants de médecine, en train de me demembrer peut être, ca me donne des ulcères rien qu'en pensant. Je ne peux jamais autoriser ça. C'est ton droit le plus ultime. Perso je voudrais être enterré sous un jeune arbre, vraiment (j'aime bien les arbres)

De toute façons, la science n'en voudra pas, de mon corps, c'est trop tard, j'ai 42 ans! ^^

Faut faire gaffe à ses dernières volontés.