Loop, une société néerlandaise, propose un cercueil «cultivé» en mycélium, la partie filamenteuse des champignons. Une centaine de familles aux Pays-Bas ont déjà choisi cette option et la compagnie est en pleine croissance. Ce cercueil 100% biodégradable, à empreinte carbone réduite, décompose plus rapidement le défunt et produit des nutriments pour le sol.
Commentaires préférés (3)
Sauf que...
La Législation de bien plus d'un pays, ne contemple aucune alternative à l'usage du bois, dans la fabrication de cercueils.
L'intérêt Économique passe au devant de l'Ecologique.
Encore une histoire de gros sous, où certains petits malins on su faire adapter la Loi d'un État pour leur propres intérêts, tirant profit de la peine des familles, de surcroît.
Cercueils (et linceuls) en substitution de bois nobles, ne manquent pourtant pas.
Il en existe en osier ou en rotin, à base de coques pulvérisées de fruits secs et résines naturelles, d'algues, de papier ou de carton recyclés, de tissus et fibres (certifiés Bio ou pas), de feuilles de bananiers, etc .. matériaux dont les coûts sont bien plus abordables, pour les familles à faible revenus.
Ensuite oui, il y a un p'tit côté business (car les normes font que le cerceuil doit répondre aux besoins d'un enterrement "classique", de toutes façons les autres enterrement sont prohibés il me semble: t enterre pas belle maman au fond du jardin. Nan nan. Surtout si elle veut pas ^^)
Les normes permettent aussi d'éviter pour les crémations que les brûleurs s'encrassent trop vite...c est chiant d'appeler le chauffagiste en pleine cérémonie pour réparer le four ..). C est d'ailleurs le principal reproche aux cerceuils en carton : les brûleurs s'encrassent plus vite.
La résine par ex, il faut voir sa biodégradabilité et son côté encrassant... (Ceux qui ont des poêles/cheminées évitent de mettre n'importe quoi dedans)
Bref c était juste pour nuancer le propos au moins pour la France : j adore l'idée du sac champignon par ex, juste je me demande comment on fait pour le transport et autres tracasseries d'un enterrement classique.
www.lassurance-obseques.fr/guide-obseques/cercueil-en-carton-ecologique/
En France, la législation ne dit pas que le matériau doit être du bois apparemment.
C'est aussi bien, je trouve, de disséminer ce genre de concepts pour que les gens prennent conscience qu'ils existent, pour au final faire bouger la législation.
Tous les commentaires (21)
Il existe bien sûr, pas mal d'autres alternatives en cours de dévelopement, voir quelques exemples en fin de la première source (+ l'aquamation fr.wikipedia.org/wiki/Aquamation).
Sauf que...
La Législation de bien plus d'un pays, ne contemple aucune alternative à l'usage du bois, dans la fabrication de cercueils.
L'intérêt Économique passe au devant de l'Ecologique.
Encore une histoire de gros sous, où certains petits malins on su faire adapter la Loi d'un État pour leur propres intérêts, tirant profit de la peine des familles, de surcroît.
Cercueils (et linceuls) en substitution de bois nobles, ne manquent pourtant pas.
Il en existe en osier ou en rotin, à base de coques pulvérisées de fruits secs et résines naturelles, d'algues, de papier ou de carton recyclés, de tissus et fibres (certifiés Bio ou pas), de feuilles de bananiers, etc .. matériaux dont les coûts sont bien plus abordables, pour les familles à faible revenus.
Ensuite oui, il y a un p'tit côté business (car les normes font que le cerceuil doit répondre aux besoins d'un enterrement "classique", de toutes façons les autres enterrement sont prohibés il me semble: t enterre pas belle maman au fond du jardin. Nan nan. Surtout si elle veut pas ^^)
Les normes permettent aussi d'éviter pour les crémations que les brûleurs s'encrassent trop vite...c est chiant d'appeler le chauffagiste en pleine cérémonie pour réparer le four ..). C est d'ailleurs le principal reproche aux cerceuils en carton : les brûleurs s'encrassent plus vite.
La résine par ex, il faut voir sa biodégradabilité et son côté encrassant... (Ceux qui ont des poêles/cheminées évitent de mettre n'importe quoi dedans)
Bref c était juste pour nuancer le propos au moins pour la France : j adore l'idée du sac champignon par ex, juste je me demande comment on fait pour le transport et autres tracasseries d'un enterrement classique.
www.lassurance-obseques.fr/guide-obseques/cercueil-en-carton-ecologique/
En France, la législation ne dit pas que le matériau doit être du bois apparemment.
C'est aussi bien, je trouve, de disséminer ce genre de concepts pour que les gens prennent conscience qu'ils existent, pour au final faire bouger la législation.
www.aujardin.info/fiches/champignons-invasifs-plantes-peril.php?amp
^^
Bon ça reste une boîte à 1500 balles et faut avoir un cimetière naturel a côté : y en a pas des masses en France malheureusement.
Pour info j ai trouvé ça :
www.dansnoscoeurs.fr/amp/articles/cimetieres-naturels-ecologie
Les champignons peuvent être utilisés en substitut au carton et au plastique aussi !
Voir (en anglais) :
youtu.be/cApVVuuqLFY
J'ai survolé un article qui parle un peu de toutes les solutions, il s'avère que la plus polluante est l'inhumation "traditionnelle", si on compte tout: le caveau en béton, le cercueil, la stèle, l'embaumement, c'est pire que la crémation (qui l'eut cru...^^ désolé)
Après y'a le problème du prix, comme dit plus haut, c'est scandaleux, et encore, depuis que les pompes funèbres ne sont plus un monopole d'état (on se demande pourquoi ça l'a été, hein?!...) ca a quand même vachement baissé, mais y'a encore du boulot.
Sinon, pour le cercueil en carton/champignons où autres, sans poignées, beeeeh, je sais pas moi, des sangles qu'on peut enlever au dernier moment?
Quand on veut, on peut. :)
Cela dit, en général, on évite de dénaturer le corps avant une autopsie, je vais être dur mais ... le frigo... après, beh on verra bien.
Ne nous leurrons pas.
La pandémie de Covid-19 est en train de faire les choux gras de quelques-uns, et les abus auprès de bien plus d'une famille d'Espagne, commencent à se faire connaître dans les Médias.
Dès la mi-mars 2020, certaines entreprises Espagnoles de Pompes funèbres, se sont mis à augmenter artificiellement les prix des cercueils, sous l'excuse d'une demande dépassant l'offre. Le Ministère de la consommation a du faire congeler les tarifs.
De même, certaines ont imposées aux familles, l'achat d'un cercueil "spécial"... Alors que le Ministère de la Santé ne voyait pas du tout nécessaire de prendre des mesures extraordinaires de protection Sanitaire, en matière d'enterrement ou crémation des personnes décédées. Le cercueil "spécial" permettait de contourner le gel des prix des cercueils...
En matière de préparation d'un corps d'un décédé du Covid, avant sa mise en cercueil, certaines normes avaient même été simplifiées ou annulées. Or, bien plus d'une famille découvre la facturation de services... qui n'ont jamais eu lieu.
Pour certaines familles, il apparaît aussi dans la fracturation, une somme à payer pour "veillée funéraire". Or, afin d'éviter les regroupements de personnes, elles n'avaient pas toujours lieu.
Il y a aussi des cas de facturation où, par l'intermédiaire de Décrets Municipaux ou Régionaux, la famille du défunt ne peut en aucun cas faire jouer la concurrence...
Ou encore des hôpitaux qui ne vous laissent aucun choix de décision quant à l'entreprise qui prend en charge, la dépouille mortelle de votre proche...
Alors, qu'y a t'il derrière tout cela ?
Une très grande opacité qui fait le bonheur (financier) de fonds de pensions étrangers s'étant engouffré dans le secteur, suite à une libéralisation qui ouvrait le marché à la privatisation, en 1996.
Résultat des courses: le prix d'un enterrement s'est... envolé en 25 ans. Et tant est-il que de plus en plus de voix se font entendre, afin que le secteur soit nationalisé, afin de mettre fin à des prix assez clairement prohibitifs.
Mais pourquoi la chanson des Rap-tout des Inconnus sonne au fond de ma tête ?....
youtu.be/fy5ewMwLvMc
C'est vraiment lamentable.
De fait beaucoup de prestations habituelles ont été mises de côté : capitons, fleurs, transport avant mise en bière, chambre funéraire... donc les pompes ont plutôt vu leur panier moyen baisser. En revanche pour en connaître un peu partout en France ce fut une période vraiment difficile dans les régions très touchées comme Paris et l'est. On ne fait pas ce métier pour l'argent mais pour accompagner les familles. Et la vovid à rendu cet accompagnement impossible, obligeant à expliquer ce que L'état a mis en place à des familles démunies. Le matériel était en pénurie avec des risques importants pour les salariés d'être en contact avec le virus. Bref, sale période et certains en reste traumatisés.
Pour en revenir sur le cercueil en champignons... il suffirait qu'il réponde aux normes françaises pour y être utilisé mais est-on prêts ? Le cercueil en carton est très marginal, déjà son coût est prohibitif (plus cher que le bois) et son côté écologique loin d'être prouvé, surtout en crémation
Pas pour l'encrassement des filtres des fours, mais parce qu'il se sublime immédiatement. Il faut donc plus de gaz pour que le corps brûle à son tour, le bois lui, participe à sa propre combustion. Mais ça bouge dans la mort, les nouvelles idées font avancer le métier ! Hâte de voir les nouvelles idées arriver !
Je sais pas si c'est une bonne idee car avec tous les métaux lourds, plastiques et produits pesticides que nos corps contiennent; la cremation ou l'absorption par le sol dans des cercueils biodégradable serait peut être polluant... J'imagine le questionnaire de niveau de pollution d'une personne...
Il existe beaucoup de petites initiatives (voir dans les commentaires précédents), certes ce ne sont pas encore de vrais alternatives, mais ça bouge. Au delà de l'aspect écologique, le religieux perd du terrain et de plus en plus de gens (ils sont encore une petit minorité on est d'accord) cherchent du sens, et des alternatives et questionnent les cérémonies traditionnelles. J'avais vu cette initiative locale dans un article de journal par exemple ou les gens étaient invité à réfléchir ensemble sur un rituel personnalisé avec des professionnels de la mort (dans une association il me semble), incluant les différents moyens de faire son deuil (le enfants pouvaient décorer le cercueil par ex.), sur les différents techniques existantes etc.
Je vous invite à lire les livres de Caitlin Doughty qui raconte son expérience et son militantisme pour plus de transparence dans le milieu funéraire aux Etats-Unis (la situation est bien sûre différente de la France). Elle a beaucoup d'humour, et aussi une chaine youtube d'ailleurs. Son livre "Will my cat eat my eyeballs" en particulier est une foire aux questions répondant à de nombreuses questions techniques et pratiques sur la mort, la décomposition etc (combien de temps poussent les poils? Les morts font-ils caca? Si un chat ou animal est enfermé avec un mort, va-t-il finir par en manger des bouts? etc.).
Par exemple, le peuple indonésien toraja déterre ses morts tous les ans et les expose pendant la fête de Ma'nene. Ils les lavent, les habillent et font la fête avec eux. Certains trouvent cela irrespectueux, personnellement, je trouve cela génial et respectueux justement.
Je trouve nos rites funéraires désuets, dépassés, inutiles et tristes (à mourir... haha). Il m'arrive de retourner dans les cimetières pour voir des proches décédés et je ne m'y sens pas bien du tout. Ce n'est pas pour moi un lieu de recueillement utile ou beau. Je préférerais me recueillir au pied d'un arbre, dans une forêt, auprès de champignons voire même faire la fête avec le corps du défunt. Les cimetières sont à mon sens un gigantesque gâchis de place, d'argent et ne servent que très peu au deuil des personnes. On a fait de la mort, un truc tabou, à cacher absolument, à nier au lieu d'intégrer la mort comme une normalité dans nos sociétés (on le voit avec la COVID, on s'est rendu compte qu'on était tous mortels et cela en a choqué plus d'un).
Caitlin Doughty a écrit un livre au sujet des différents rites autour du monde d'ailleurs et elle a pu en observer pas mal : "From Here to Eternity". Ce que j'en retiens, et je te rejoins, c'est que chaque culture à une notion (parfois très) différente du respect à apporter à un mort et qu'on ne peut pas juger un rite avec notre culture. Je ne me rappelle plus du nom de la tribu qui mange ses morts, pour eux c'est le plus grand respect que l'on puisse avoir pour le défunt, l'enterrer serait un sacrilège! Les tibétains qui donnent les corps à dévorer aux vautours, les indiens qui doivent absolument utiliser un bûcher (qui a entraîné une pénurie de bois pendant le covid ...).
on n'en est pas au dia de los muertos sud américain (si seulement!)mais c'est vrai ça bouge, les cimetières sont de nouveaux verts grâce à la loi anti phyto, et cela en égaye plus d'un, le premier cimetière en forêt va ouvrir (le temps que les Sages décident si c'est légal...), on en parle plus, les cérémonies laïques sont de plus en plus demandés...
Pour les soins aux morts, justement, dans son crématorium, Caitlin propose des alternatives: par exemple au lieu de coudre les gencives pour ne pas que la bouche s'ouvre, elle place simplement une serviette roulée sous le mention, ce genre de choses. Alors bien sûr avec un corps trop abîmé, les soins sont conseillés, mais le fait de devoir trop maquiller nos morts rejoint l'idée, l'observation que nous sommes coupés de nos morts, je trouve. Est-on prêt? Sans doute pas encore pour une majorité de gens, mais le fait de dire, proposer, expliquer les alternatives est déjà un grand pas en avant.
Comme tu as l'air d'être du métier, je serais très curieux de savoir comment c'est en France: Sais-tu s'il existe des initiatives pour former, informer, promouvoir toutes ces alternatives/nouveautés? Au niveau professionnel je veux dire: existe-t-il des formations, des conférences,que sais-je encore, bref, parle-t-on de tout ça? Et est-ce un sujet marginal ou pas? Est-ce que le milieu funéraire est plutôt conservateur ou plutôt ouvert à ces problématiques?
Je dirais que globalement la profession a beaucoup de mal à bouger mais tout dépend de la génération du gérant (sans que cela soit péjoratif !), de son état d'esprit : ouvert à l'innovation, la nouveauté... Le métier s'est longtemps voulu "de l'ombre", non par désir de cacher des choses mais plutôt par pudeur, par prudence. Moi même je travaille dans un groupe assez important et nous avons sponsorisé un sportif, au départ les membres du groupe ne voulaient pas mettre le logo par "peur" de choquer.
Les dernières "innovations" du secteur que je trouve résolument dans l'air du temps si tu veux jeter un œil : www.artombal.com/nos-produits.html (stèles en fer)
www.resonance-funeraire.com/formation/4944-les-empreintes-bijoux-du-souvenir-personnalisables-distribues-par-france-funeraire#:~:text=Les%20bijoux%20propos%C3%A9s%20par%20%22Les,%2C%20mais%20%C3%A0%20la%20famille.%22
(Bijoux avec empreinte digitale)
pierre-tombale-design.fr/
Merci de ces échanges ;)