Les toilettes dans le vide des châteaux forts

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Au Moyen Âge, les toilettes des chateaux forts étaient suspendus dans le vide : aménagés à flanc de muraille, de petits encorbellements permettaient de se soulager, et les selles étaient tout simplement évacuées par la gravité. L'espace situé en contrebas était nettoyé une fois l'an.


Tous les commentaires (58)

a écrit : Une lutte de pouvoirs ?? J'appellerais plutôt ça une oppression.

Quant à dire que ce n'est pas de l'obscurantisme religieux médiéval: Et bien, c'est de l'obscurantisme pur et dur, c'est exercé par une autorité religieuse, et ça se passe pendant le Moyen-Âge...
J'avoue être d'accord avec Tybs, c'est toujours une lutte de pouvoir.
Les puissants s'agrègent la volonté du peuple pour rester assis sur eux, ca existe depuis toujours!

La raison?
Quand on est riche, ce qu'il peut arriver de pire, c'est d'être pauvre, mais ce qu'il peut arriver de mieux c'est
le pouvoir.
Et quand on a le pouvoir, ce qu'il peut arriver de pire, c'est de le perdre.

...

Alors, ca bagarre.
Le clergé, le quarté, le quinté...
le quinté plus... ^^

Je sais de quoi je parle, je suis un très mauvais perdant à Civilization ;) Ca se termine toujours par une guerre...

www.youtube.com/watch?v=FXi9DjQ-ydE&ab_channel=Takis

a écrit : Un grand classique que nous attendons toutes et tous de placer au bon endroit. ^^ TO TA LE MENT !!! Je vous kiff pour votre réactivité.

Adepte de films classique se reconnaissent.

J’adore ce site c’est comme ci tout le monde étaient là, grande soirée , mais que tout le monde discute un peu avec tout le monde sans réellement se connaître.

Ni riche,ni pauvre en apparence où dans le portefeuille ! Juste en riche en infos et intellectuellement.

Tout les sujets passent à la casserole !

En l’occurrence « NoMatters » et «  Raspa » en plein débat , sur la terrasse haha.

Évidemment Tybs et Nico ne sont jamais loin pour ajouter des compléments d’anecdotes.

Un coin «  Éternelle Fancat » , nostalgique de ses anecdotes... on l’on parlera toujours « d’elle » en sachant aujourd’hui que se sont « elles »

Philippe assis sur sur une chaise en train d’écouter tout se qu’on se raconterait :)

MODE MODÉRATEURS ACTIVER !

Les autres admins en Ano ^^

Lectrice, lecteur, Hannibal, peuvent lire des anecdotes par milliers affichés en notre faveur où devant des photos inédites , accroché sur un mur blanc ! Et oui c’est SCMB image! En réel , en vrai , sa scotch.

Un groupe de fidèles qui passent entre les lecteurs pour vérifié les sujets dont ont discute ^^, interdit d’en discuter deux fois si c’est déjà sur le mur blanc!!!

Police de l’anecdote c’est nous !


Oui oui j’me recouche !

a écrit : J'avoue être d'accord avec Tybs, c'est toujours une lutte de pouvoir.
Les puissants s'agrègent la volonté du peuple pour rester assis sur eux, ca existe depuis toujours!

La raison?
Quand on est riche, ce qu'il peut arriver de pire, c'est d'être pauvre, mais ce
qu'il peut arriver de mieux c'est
le pouvoir.
Et quand on a le pouvoir, ce qu'il peut arriver de pire, c'est de le perdre.

...

Alors, ca bagarre.
Le clergé, le quarté, le quinté...
le quinté plus... ^^

Je sais de quoi je parle, je suis un très mauvais perdant à Civilization ;) Ca se termine toujours par une guerre...

www.youtube.com/watch?v=FXi9DjQ-ydE&ab_channel=Takis
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On te re suce faut que tu crache faut que tu paye !! ^^

a écrit : J'avoue être d'accord avec Tybs, c'est toujours une lutte de pouvoir.
Les puissants s'agrègent la volonté du peuple pour rester assis sur eux, ca existe depuis toujours!

La raison?
Quand on est riche, ce qu'il peut arriver de pire, c'est d'être pauvre, mais ce
qu'il peut arriver de mieux c'est
le pouvoir.
Et quand on a le pouvoir, ce qu'il peut arriver de pire, c'est de le perdre.

...

Alors, ca bagarre.
Le clergé, le quarté, le quinté...
le quinté plus... ^^

Je sais de quoi je parle, je suis un très mauvais perdant à Civilization ;) Ca se termine toujours par une guerre...

www.youtube.com/watch?v=FXi9DjQ-ydE&ab_channel=Takis
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Pourquoi tant de haine ??? Et Dieu dans tout ça ???...^^

a écrit : Toi qui est médiéviste, as-tu des informations sur l’espérance de vie pour répondre au commentaire de oufman où les informations sont trop parcellaires ? La délicatesse des statistiques à l'époque, c'est le manque de sources écrites. Nous avons de patriciens romains qui pouvaient vivre jusqu'a une soixantedizaine d'années mais comme on rescuscitait (dans les sources écrites), les généraux que l'on aimait bien et qu'on le faisait re-mourir dans une bataille plus glorieuse encore, on a parfois des mecs qui vivaient, en fractionné, l'équivalent de 130 ans... Donc précision historique,... voilà. Pour les médiévaux, la dernière tombe qu'on a exhumé avec l'équipe nous a offert l'étude d'un cavalier mort à 68 ans et d'un moine décédé dans sa 87 eme année. Peu de données sur les gens du commun qui vivaient moins longtemps du fait du manque de soins et de la difficulté de leur vie... Je dirais comme en tous temps, les riches vivent de plus en plus vieux et pour les pauvres, ça fluctue. Il est à penser tout de même que l'accès au minimum d'hygiène et la paix relative d'un empire romain uni autorisaient une espérance de vie un peu plus longue pour le quidam que le brigandage, la division et la gestion personnelle de l'hygiène du haut Moyen-Age. Ensuite, vers le XII-XII eme, plus de sources, plus de paix, plus de nourriture et donc une espérance de vie plus longue. Mais parler du "Moyen Age" comme une seule époque de 1000 ans (1500 selon certains), ça a peu de sens et on devrait plutôt fractionner cette ère en 3 voire 4 périodes distinctes. J'étais douziémiste, ce qui nous rapproche, niveau culture et hygiène, le plus de nos connaissances actuelles. La "renaissance" ayant été, sanitairement et intellectuellement parlznt, à mon sens, un grand bon en arrière si on considère juste le bas peuple.

a écrit : Pourquoi tant de haine ??? Et Dieu dans tout ça ???...^^ Aucune haine, Dieu m'habite, comme nous tous... ;)

a écrit : La délicatesse des statistiques à l'époque, c'est le manque de sources écrites. Nous avons de patriciens romains qui pouvaient vivre jusqu'a une soixantedizaine d'années mais comme on rescuscitait (dans les sources écrites), les généraux que l'on aimait bien et qu'on le faisait re-mourir dans une bataille plus glorieuse encore, on a parfois des mecs qui vivaient, en fractionné, l'équivalent de 130 ans... Donc précision historique,... voilà. Pour les médiévaux, la dernière tombe qu'on a exhumé avec l'équipe nous a offert l'étude d'un cavalier mort à 68 ans et d'un moine décédé dans sa 87 eme année. Peu de données sur les gens du commun qui vivaient moins longtemps du fait du manque de soins et de la difficulté de leur vie... Je dirais comme en tous temps, les riches vivent de plus en plus vieux et pour les pauvres, ça fluctue. Il est à penser tout de même que l'accès au minimum d'hygiène et la paix relative d'un empire romain uni autorisaient une espérance de vie un peu plus longue pour le quidam que le brigandage, la division et la gestion personnelle de l'hygiène du haut Moyen-Age. Ensuite, vers le XII-XII eme, plus de sources, plus de paix, plus de nourriture et donc une espérance de vie plus longue. Mais parler du "Moyen Age" comme une seule époque de 1000 ans (1500 selon certains), ça a peu de sens et on devrait plutôt fractionner cette ère en 3 voire 4 périodes distinctes. J'étais douziémiste, ce qui nous rapproche, niveau culture et hygiène, le plus de nos connaissances actuelles. La "renaissance" ayant été, sanitairement et intellectuellement parlznt, à mon sens, un grand bon en arrière si on considère juste le bas peuple. Afficher tout C'est clair que le terme "renaissance" est trompeur, jamais il n'y a eu autant de guerres et d'abus de la noblesse qu'en cette période.

Je me rapelle d'une réplique d'un film dont j'ai oublié le nom:
Roi Machin Douzième (probablement Louis croix vé bâton): -Mais le peuple n'est il pas fier de la magnificence du royaume?
Machin Larbin en chef: -Il en est fier, sire, mais il meurt de faim!
(ca a fini par une décision tranchée.)

On parle très bien ici du moyen âge, les seigneurs n'étaient pas des tyrans contrairement à ce qu'on m'a appris à l'école, des bois sans soifs et des ours mal léchés, c'est faux, tellement faux que ca me file de l'urticaire, j'ai beaucoup plus de griefs sur la noblesse de la renaissance complètement déconnectée de la réalité, ils en parlent dans la série "Il était une fois: L'homme", le seigneur avait des droits sur la populace, mais il avait aussi des devoirs, notamment celui de le protéger et de le nourrir (enfin, de faire en sorte qu'il crève pas de faim), chose dont se contrefichait totalement la noblesse ultérieure que seule la suprématie sur ses voisins intéressait.
Un château fort, c'est une protection, un palais, c'est quoi? Ca sert a quoi? A montrer qui a la bourse la plus remplie? Bof... Même aujourd'hui ca nous coute encore une blinde, sans déconner... te raserai tout ça moi! (je plaisantais, arrêtez de me mettre des claques sur le nez, Mr-Bern, c'est agaçant! ^^)

a écrit : La délicatesse des statistiques à l'époque, c'est le manque de sources écrites. Nous avons de patriciens romains qui pouvaient vivre jusqu'a une soixantedizaine d'années mais comme on rescuscitait (dans les sources écrites), les généraux que l'on aimait bien et qu'on le faisait re-mourir dans une bataille plus glorieuse encore, on a parfois des mecs qui vivaient, en fractionné, l'équivalent de 130 ans... Donc précision historique,... voilà. Pour les médiévaux, la dernière tombe qu'on a exhumé avec l'équipe nous a offert l'étude d'un cavalier mort à 68 ans et d'un moine décédé dans sa 87 eme année. Peu de données sur les gens du commun qui vivaient moins longtemps du fait du manque de soins et de la difficulté de leur vie... Je dirais comme en tous temps, les riches vivent de plus en plus vieux et pour les pauvres, ça fluctue. Il est à penser tout de même que l'accès au minimum d'hygiène et la paix relative d'un empire romain uni autorisaient une espérance de vie un peu plus longue pour le quidam que le brigandage, la division et la gestion personnelle de l'hygiène du haut Moyen-Age. Ensuite, vers le XII-XII eme, plus de sources, plus de paix, plus de nourriture et donc une espérance de vie plus longue. Mais parler du "Moyen Age" comme une seule époque de 1000 ans (1500 selon certains), ça a peu de sens et on devrait plutôt fractionner cette ère en 3 voire 4 périodes distinctes. J'étais douziémiste, ce qui nous rapproche, niveau culture et hygiène, le plus de nos connaissances actuelles. La "renaissance" ayant été, sanitairement et intellectuellement parlznt, à mon sens, un grand bon en arrière si on considère juste le bas peuple. Afficher tout Tu écris:
"La "renaissance" ayant été, sanitairement et intellectuellement parlznt, à mon sens, un grand bon en arrière si on considère juste le bas peuple."

Cela m'intrigues, j'aurais bien aimé que tu argumentes cette affirmation...

Surtout qu'à l'époque médiévale et même moderne (Ancien régime), les sources concernant le "bas peuple", comme tu l'écris toi-même, sont très peu nombreuses.

a écrit : Tu écris:
"La "renaissance" ayant été, sanitairement et intellectuellement parlznt, à mon sens, un grand bon en arrière si on considère juste le bas peuple."

Cela m'intrigues, j'aurais bien aimé que tu argumentes cette affirmation...

Surtout qu'à l
'époque médiévale et même moderne (Ancien régime), les sources concernant le "bas peuple", comme tu l'écris toi-même, sont très peu nombreuses. Afficher tout
L'histoire et ses sources sont en perpétuelle évolution et sans doute un chercheur plus jeune et encore en exercice saura mieux rendre compte des dernières avancées en la matière. Nous avons des sources assez fiables que sont les études archéologiques et archéobiologiques. Mais comme le peuple ne pouvait pas se payer des inhumations dans autre chose qu'un tissu ou une fosse commune, on voit vite que le restes du tier-état, ben il en reste pas ou peu. Ceux qui demeurent sont bien souvent tardifs ou conservés dans des conditions et circonstances qui n'indiquent pas un décés heureux et de leur belle mort. Bref, on tâtonne. Pour la renaissance, on rescence une population plus nombreuse avec une concentration plus forte dans les villes grâce/à cause de l'essort de la bourgeoisie, des manufactures à grande échelle, de la centralisation des activités. Des gens les uns sur les autres qui deviennent peu à peu trop nombreux pour un système administratif qui, depuis le XIIe, commence à être obsolète. Une vision de l'homme moins "sacrée" qui entraîne certaines ruptures des contraintes éthiques. Des découvertes à la zob (du genre "la crasse est une barrière naturelle contre les maladies : lavons-nous peu ! Sauf les mollets. C'est beau les mollets. D'ailleurs, mettons-nous des faux mollets pour être plus attirants"... Ca fait un peu : on s'ennuie un peu là. Si on mettait des faux couples dans une villa et on les regardait s'insulter ?) et des "savants philologues" qui ne decouvrent plus grand chose "d'utile" au final et développent des choses qui ont certes un intérêt culturel et intellectuel mais qui ne nourrit personne à part un esprit de riches oisifs. Si on prends les penseurs religieux du XII eme, rien que la "rénovation" de la vision de l'enfer, du purgatoire, l'apocatastase, la notion de liberté étroitement liée à celle de la connaissance (au Moyen Age, quand on meurt, on se juge soi-même, pas en tant que bien ou mal mais, après avoir eu la vision béatifique - qui n'est qu'une ouverture de l'esprit du défunt à la VÉRITÉ sans émotion - on s'absoud soi-même de ses pêchers car on devient nous-même un peu plus omniscients, un peu plus Dieu au final), il fallait les avoir les balls pour théoriser ça quand même au XII e ! Voir acta santorum, entre les moments où ces grands penseurs se traîtent entre eux de petits batards ou de fils de femmes de joie... Une cour de récré le truc. Ou l'Académie Française plutôt : capables du meilleur mais tendants souvent vers le pire... Après, j'ai parlé d'une vision "personnelle" de la renaissance. On semble avoir oublié ou vouloir oublier les progrès des siècle précédents, jugés impurs. Un mur médiéval aurait tenu 800 ans (si les pierres n'avaient pas été pillées et réutilisées, mal ré-équarries, dans les bâtisses modernes) car ils étaient pensés, calculés, dessinés grâce aux mathématiques et en tenant compte de la physique. Un mur moderne (XV-XVIIe), il tient car on construit deux murs à 50 cm de distance, on remplit l'entre-deux de terre et quand on juge que ça monte "trop haut" et que c'est "pas super droit", on met une grosse pierre (une clé) qui relie les deux et on monte, on monte. Sans fondations (pourquoi faire après tout ?). On écrit sur des supports périssables, du bois, même de la pierre parfois pour prendre des notes. Plein de gens écrivent. Plein de choses. Et du coup pas mal de bêtises. Quand le savoir écrit était entre les mains de quelques religieux choisis, on savait qui écrivait et on était responsable de ses erreurs. Après, plus trop. D'ailleurs, à la fin du MA, la plupart des femmes de la noblesse et de la bourgeoisie naissante étaient lettrées car elles avaient la tâche d'apprendre aux enfants à lire et écrire. Elles géraient les affaires durant les absences du mari, elles étaient considérées comme "les plus aptes à entendre Dieu car elles étaient plus pures" (car plus naïves et simples apparemment). Cela leur permettait de sortir et de bâtir des liens plus fort avec le petit clergé, prêtre et curés détenteurs de la sapientia de l'époque (ce qui fait naître un grand nombre de fantasme de la femme qui couche avec le prêtre, voir "le décameron" de Boccace par exemple ou les "Canterbury Tales" de Chaucer) Cela laisse à imaginer un certain accès à la culture. Donc pas tellement l'obscurantisme misogyne souvent décrit. Même si parfois un peu quand même. A la "Renaissance" en revanche, la condition de la femme prend un coup dans les echaugettes. Cloîtrée la plupart du temps, on leur invente des nouvelles défaillances, elles perdent tout rôle politique officiel, elles ne participent plus réellement à l'éducation à part rares cas,... Bref, pas un signe de santé ou d'évolution sociétale...

a écrit : Aucune haine, Dieu m'habite, comme nous tous... ;) On dit pas plutôt satan ???
Désolé …

a écrit : L'histoire et ses sources sont en perpétuelle évolution et sans doute un chercheur plus jeune et encore en exercice saura mieux rendre compte des dernières avancées en la matière. Nous avons des sources assez fiables que sont les études archéologiques et archéobiologiques. Mais comme le peuple ne pouvait pas se payer des inhumations dans autre chose qu'un tissu ou une fosse commune, on voit vite que le restes du tier-état, ben il en reste pas ou peu. Ceux qui demeurent sont bien souvent tardifs ou conservés dans des conditions et circonstances qui n'indiquent pas un décés heureux et de leur belle mort. Bref, on tâtonne. Pour la renaissance, on rescence une population plus nombreuse avec une concentration plus forte dans les villes grâce/à cause de l'essort de la bourgeoisie, des manufactures à grande échelle, de la centralisation des activités. Des gens les uns sur les autres qui deviennent peu à peu trop nombreux pour un système administratif qui, depuis le XIIe, commence à être obsolète. Une vision de l'homme moins "sacrée" qui entraîne certaines ruptures des contraintes éthiques. Des découvertes à la zob (du genre "la crasse est une barrière naturelle contre les maladies : lavons-nous peu ! Sauf les mollets. C'est beau les mollets. D'ailleurs, mettons-nous des faux mollets pour être plus attirants"... Ca fait un peu : on s'ennuie un peu là. Si on mettait des faux couples dans une villa et on les regardait s'insulter ?) et des "savants philologues" qui ne decouvrent plus grand chose "d'utile" au final et développent des choses qui ont certes un intérêt culturel et intellectuel mais qui ne nourrit personne à part un esprit de riches oisifs. Si on prends les penseurs religieux du XII eme, rien que la "rénovation" de la vision de l'enfer, du purgatoire, l'apocatastase, la notion de liberté étroitement liée à celle de la connaissance (au Moyen Age, quand on meurt, on se juge soi-même, pas en tant que bien ou mal mais, après avoir eu la vision béatifique - qui n'est qu'une ouverture de l'esprit du défunt à la VÉRITÉ sans émotion - on s'absoud soi-même de ses pêchers car on devient nous-même un peu plus omniscients, un peu plus Dieu au final), il fallait les avoir les balls pour théoriser ça quand même au XII e ! Voir acta santorum, entre les moments où ces grands penseurs se traîtent entre eux de petits batards ou de fils de femmes de joie... Une cour de récré le truc. Ou l'Académie Française plutôt : capables du meilleur mais tendants souvent vers le pire... Après, j'ai parlé d'une vision "personnelle" de la renaissance. On semble avoir oublié ou vouloir oublier les progrès des siècle précédents, jugés impurs. Un mur médiéval aurait tenu 800 ans (si les pierres n'avaient pas été pillées et réutilisées, mal ré-équarries, dans les bâtisses modernes) car ils étaient pensés, calculés, dessinés grâce aux mathématiques et en tenant compte de la physique. Un mur moderne (XV-XVIIe), il tient car on construit deux murs à 50 cm de distance, on remplit l'entre-deux de terre et quand on juge que ça monte "trop haut" et que c'est "pas super droit", on met une grosse pierre (une clé) qui relie les deux et on monte, on monte. Sans fondations (pourquoi faire après tout ?). On écrit sur des supports périssables, du bois, même de la pierre parfois pour prendre des notes. Plein de gens écrivent. Plein de choses. Et du coup pas mal de bêtises. Quand le savoir écrit était entre les mains de quelques religieux choisis, on savait qui écrivait et on était responsable de ses erreurs. Après, plus trop. D'ailleurs, à la fin du MA, la plupart des femmes de la noblesse et de la bourgeoisie naissante étaient lettrées car elles avaient la tâche d'apprendre aux enfants à lire et écrire. Elles géraient les affaires durant les absences du mari, elles étaient considérées comme "les plus aptes à entendre Dieu car elles étaient plus pures" (car plus naïves et simples apparemment). Cela leur permettait de sortir et de bâtir des liens plus fort avec le petit clergé, prêtre et curés détenteurs de la sapientia de l'époque (ce qui fait naître un grand nombre de fantasme de la femme qui couche avec le prêtre, voir "le décameron" de Boccace par exemple ou les "Canterbury Tales" de Chaucer) Cela laisse à imaginer un certain accès à la culture. Donc pas tellement l'obscurantisme misogyne souvent décrit. Même si parfois un peu quand même. A la "Renaissance" en revanche, la condition de la femme prend un coup dans les echaugettes. Cloîtrée la plupart du temps, on leur invente des nouvelles défaillances, elles perdent tout rôle politique officiel, elles ne participent plus réellement à l'éducation à part rares cas,... Bref, pas un signe de santé ou d'évolution sociétale... Afficher tout Pour résumer, l'essor brutal de l'urbanisation n'a pas aidé le peuple à vivre dans des conditions décentes. Et on s'est mis à croire que l'eau n'était pas très hygiénique, c'est fâcheux ça quand même.
Pour ma part La Renaissance c'est avant tout de grands progrès techniques dans les arts où la peinture ne ressemble (enfin) plus à des dessins d'enfants, c'est déjà ça.

a écrit : L'histoire et ses sources sont en perpétuelle évolution et sans doute un chercheur plus jeune et encore en exercice saura mieux rendre compte des dernières avancées en la matière. Nous avons des sources assez fiables que sont les études archéologiques et archéobiologiques. Mais comme le peuple ne pouvait pas se payer des inhumations dans autre chose qu'un tissu ou une fosse commune, on voit vite que le restes du tier-état, ben il en reste pas ou peu. Ceux qui demeurent sont bien souvent tardifs ou conservés dans des conditions et circonstances qui n'indiquent pas un décés heureux et de leur belle mort. Bref, on tâtonne. Pour la renaissance, on rescence une population plus nombreuse avec une concentration plus forte dans les villes grâce/à cause de l'essort de la bourgeoisie, des manufactures à grande échelle, de la centralisation des activités. Des gens les uns sur les autres qui deviennent peu à peu trop nombreux pour un système administratif qui, depuis le XIIe, commence à être obsolète. Une vision de l'homme moins "sacrée" qui entraîne certaines ruptures des contraintes éthiques. Des découvertes à la zob (du genre "la crasse est une barrière naturelle contre les maladies : lavons-nous peu ! Sauf les mollets. C'est beau les mollets. D'ailleurs, mettons-nous des faux mollets pour être plus attirants"... Ca fait un peu : on s'ennuie un peu là. Si on mettait des faux couples dans une villa et on les regardait s'insulter ?) et des "savants philologues" qui ne decouvrent plus grand chose "d'utile" au final et développent des choses qui ont certes un intérêt culturel et intellectuel mais qui ne nourrit personne à part un esprit de riches oisifs. Si on prends les penseurs religieux du XII eme, rien que la "rénovation" de la vision de l'enfer, du purgatoire, l'apocatastase, la notion de liberté étroitement liée à celle de la connaissance (au Moyen Age, quand on meurt, on se juge soi-même, pas en tant que bien ou mal mais, après avoir eu la vision béatifique - qui n'est qu'une ouverture de l'esprit du défunt à la VÉRITÉ sans émotion - on s'absoud soi-même de ses pêchers car on devient nous-même un peu plus omniscients, un peu plus Dieu au final), il fallait les avoir les balls pour théoriser ça quand même au XII e ! Voir acta santorum, entre les moments où ces grands penseurs se traîtent entre eux de petits batards ou de fils de femmes de joie... Une cour de récré le truc. Ou l'Académie Française plutôt : capables du meilleur mais tendants souvent vers le pire... Après, j'ai parlé d'une vision "personnelle" de la renaissance. On semble avoir oublié ou vouloir oublier les progrès des siècle précédents, jugés impurs. Un mur médiéval aurait tenu 800 ans (si les pierres n'avaient pas été pillées et réutilisées, mal ré-équarries, dans les bâtisses modernes) car ils étaient pensés, calculés, dessinés grâce aux mathématiques et en tenant compte de la physique. Un mur moderne (XV-XVIIe), il tient car on construit deux murs à 50 cm de distance, on remplit l'entre-deux de terre et quand on juge que ça monte "trop haut" et que c'est "pas super droit", on met une grosse pierre (une clé) qui relie les deux et on monte, on monte. Sans fondations (pourquoi faire après tout ?). On écrit sur des supports périssables, du bois, même de la pierre parfois pour prendre des notes. Plein de gens écrivent. Plein de choses. Et du coup pas mal de bêtises. Quand le savoir écrit était entre les mains de quelques religieux choisis, on savait qui écrivait et on était responsable de ses erreurs. Après, plus trop. D'ailleurs, à la fin du MA, la plupart des femmes de la noblesse et de la bourgeoisie naissante étaient lettrées car elles avaient la tâche d'apprendre aux enfants à lire et écrire. Elles géraient les affaires durant les absences du mari, elles étaient considérées comme "les plus aptes à entendre Dieu car elles étaient plus pures" (car plus naïves et simples apparemment). Cela leur permettait de sortir et de bâtir des liens plus fort avec le petit clergé, prêtre et curés détenteurs de la sapientia de l'époque (ce qui fait naître un grand nombre de fantasme de la femme qui couche avec le prêtre, voir "le décameron" de Boccace par exemple ou les "Canterbury Tales" de Chaucer) Cela laisse à imaginer un certain accès à la culture. Donc pas tellement l'obscurantisme misogyne souvent décrit. Même si parfois un peu quand même. A la "Renaissance" en revanche, la condition de la femme prend un coup dans les echaugettes. Cloîtrée la plupart du temps, on leur invente des nouvelles défaillances, elles perdent tout rôle politique officiel, elles ne participent plus réellement à l'éducation à part rares cas,... Bref, pas un signe de santé ou d'évolution sociétale... Afficher tout C'est marrant, je ne sais pas pourquoi, mais l'évolution rétrograde des techniques de construction entre Moyen-Age et Renaissance, et les modes de pensée que tu détailles, me font bigrement penser à notre époque...

a écrit : Pour résumer, l'essor brutal de l'urbanisation n'a pas aidé le peuple à vivre dans des conditions décentes. Et on s'est mis à croire que l'eau n'était pas très hygiénique, c'est fâcheux ça quand même.
Pour ma part La Renaissance c'est avant tout de grands progrès techniques
dans les arts où la peinture ne ressemble (enfin) plus à des dessins d'enfants, c'est déjà ça. Afficher tout
Je me demande bien ce que t'as fait le Moyen-Age pour que tu le détestes autant.

Effectivement, à la Renaissance, on a pu avoir de grands chefs d’œuvres de peinture notamment grâce à Jan van Eyck à qui on doit la peinture à l'huile. Mais considérer les œuvres du Moyen-age comme des dessins d'enfants.....jette un oeil à La Crucifixion de Giotto di Bondone, à L'Annonciation de Rogier van der Weyden, aux tableaux de Robert Campin, ....

Le moyen-age c'est aussi de magnifique vitraux, des broderies, des enluminures, ...

a écrit : Je me demande bien ce que t'as fait le Moyen-Age pour que tu le détestes autant.

Effectivement, à la Renaissance, on a pu avoir de grands chefs d’œuvres de peinture notamment grâce à Jan van Eyck à qui on doit la peinture à l'huile. Mais considérer les œuvres du Moyen-age comme des dessins d
9;enfants.....jette un oeil à La Crucifixion de Giotto di Bondone, à L'Annonciation de Rogier van der Weyden, aux tableaux de Robert Campin, ....

Le moyen-age c'est aussi de magnifique vitraux, des broderies, des enluminures, ...
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En art, avant qu'on invente la perspective, les dessins étaient plats, sans relief. Avant la peinture à l'huile, c'était sombre et ça manquait de contraste, de luminosité. Mais c'est un avis personnel et je regarde ça avec mes yeux de contemporain, ce qui n'est pas juste de ma part. Je le concède.

Mais non, d'un autre côté, je suis très admiratif de certaines techniques militaires et architecturales du Moyen-Âge (les armes de jet, les fortifications, les cathédrales...).
Mais ce qui me rend le plus admiratif au Moyen-Âge c'est avant tout le modèle social. On avait une vraie démocratie locale et participative: les assemblées de bourgeois locales élisent leurs magistrats, votent les taxes qu'ils devront payer. Ils délibéraient ensemble et publiquement des affaires qui les concernaient. Les artisans se réunissent en guildes pour défendre leurs droits, sans représentants syndicaux nationaux qu'ils ne voient jamais comme aujourd'hui.

Durant une guerre, les chefs se rencontraient en plein conflit pour discuter. On arrêtaient de se battre pendant l'hiver et pendant les fêtes religieuses, c'était beaucoup plus civilisé qu'au XXe et au XXIe siècle au final.

a écrit : Pour résumer, l'essor brutal de l'urbanisation n'a pas aidé le peuple à vivre dans des conditions décentes. Et on s'est mis à croire que l'eau n'était pas très hygiénique, c'est fâcheux ça quand même.
Pour ma part La Renaissance c'est avant tout de grands progrès techniques
dans les arts où la peinture ne ressemble (enfin) plus à des dessins d'enfants, c'est déjà ça. Afficher tout
Vois les illustrations des "Très riches heures des ducs de Berry" et si tu arrivais à faire ça étant petit, tu es un génie à l'état pur !

a écrit : Vois les illustrations des "Très riches heures des ducs de Berry" et si tu arrivais à faire ça étant petit, tu es un génie à l'état pur ! Je veux bien croire qu'en Histoire cette œuvre soit importante mais en termes de technique picturale...Les "Très riches heures du Duc de Berry" ??

Les chevaux n'ont pas les bonnes proportions, on dirait des poneys.
Les lignes de fuite ne sont pas respectées: les paysans, on dirait qu'ils cultivent un champ vertical accroché à un mur.
Les mains des personnages sont simplifiées à l'extrême.
Le soleil c'est une boule jaune, rien de plus.
Les personnages ont tous le même nez comme dans Dragon Ball...

Après je ne veux pas critiquer, cela correspondait aux techniques de l'époque, mais c'est toi qui me lances.

PS je suis (un peu) mauvaise langue, on trouve tout de même de beaux jeux de contraste et des drapés assez finement représentés si on s'attarde.

a écrit : Je veux bien croire qu'en Histoire cette œuvre soit importante mais en termes de technique picturale...Les "Très riches heures du Duc de Berry" ??

Les chevaux n'ont pas les bonnes proportions, on dirait des poneys.
Les lignes de fuite ne sont pas respectées: les paysans, on dirait
qu'ils cultivent un champ vertical accroché à un mur.
Les mains des personnages sont simplifiées à l'extrême.
Le soleil c'est une boule jaune, rien de plus.
Les personnages ont tous le même nez comme dans Dragon Ball...

Après je ne veux pas critiquer, cela correspondait aux techniques de l'époque, mais c'est toi qui me lances.

PS je suis (un peu) mauvaise langue, on trouve tout de même de beaux jeux de contraste et des drapés assez finement représentés si on s'attarde.
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C'est difficile de comparer, les peintures dites "naïves" du moyen âge avaient pour vocation de raconter une histoire, une époque, un fait en général destiné aux illettrés (un dessin, c'est facile à comprendre) les peintures réalistes de la renaissance, c'était des photographies avant l'heure. Tout le monde voulait se faire tirer le portrait à grand frais, et la photographie a changé la donne.
Le but n'était pas le même, d'un coté on a plus affaire à un genre de bande dessinée et de l'autre un genre d'instantané précis, dire que les artistes de la renaissance ont fait progresser l'art est insensé, l'art ne progresse pas, ce n'est pas son but, je dirais que c'est plus un effet de mode.

On pourrait aussi parler des gravures rupestres un peu aussi. ^^

a écrit : Je veux bien croire qu'en Histoire cette œuvre soit importante mais en termes de technique picturale...Les "Très riches heures du Duc de Berry" ??

Les chevaux n'ont pas les bonnes proportions, on dirait des poneys.
Les lignes de fuite ne sont pas respectées: les paysans, on dirait
qu'ils cultivent un champ vertical accroché à un mur.
Les mains des personnages sont simplifiées à l'extrême.
Le soleil c'est une boule jaune, rien de plus.
Les personnages ont tous le même nez comme dans Dragon Ball...

Après je ne veux pas critiquer, cela correspondait aux techniques de l'époque, mais c'est toi qui me lances.

PS je suis (un peu) mauvaise langue, on trouve tout de même de beaux jeux de contraste et des drapés assez finement représentés si on s'attarde.
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Les très riches heures sont rélalisés avec des pigments que même les plus grands artistes de la renaissance picturale n'auraient pas imaginé ou su travailler. On travaillait, au MA tant le verre sodique que nitrique avec, encore une fois, des pigmentations assez impensables même pour nous. La technicité d'une arbalète à répétition (si si) n'avait rien à envier avec celle, incertaine, d'une arquebuse moderne (comprendre XVe - XVIe), l'émaillage et ses techniques étaient a leur paroxysme à la fin du MA. Le travail du cuir et des métaux avait fait un bon en avant que, pour le métal, seul le XX ême siècle, avec ses alliages complexes, a sur faire encore progresser. La distribution de la société et la diversité des ses activités (magistrature, notariat, force de l'ordre, banques, restauration, services) a juste été réemployée durant toute la renaissance sans -trop- évoluer car toutes les bases fonctionnelles avaient été posées au Moyen-Age. Le chant technique et polyphonique du MA a et est toujours celui qui, mathematiquement et techniquement est le plus en avance en ce sens. La musique dite "classique" (tiens tiens... un aveu se retour en arrière) de la renaissance, même si c'est subjectivement magnifique, se berce des notes, des rythmes, des techniques inventées au haut MA. Les modes vestimentaires complexes du MA étaient codifiées, les esthétiques souhaitées réfléchies. On aime ou on aime pas mais voyons en ce moment la "mode" qui est faite seulement "d'art" et non de pratique. Et le vêtement conteporain actuel qui est laissé complètement au libre choix de chacun avec les inésthétiques que ça apporte.
Je ne crache pas sur la renaissance. Les choses évoluent et on accède à des savoirs nouveaux, tant architecturalement que techniquement parlant. Mais lentement et je ne trouve pas que cela mérite 'l'exhaltation' que cela produit.