Truddi Chase et ses 92 identités

Proposé par
le
dans

Truddi Chase fut une autrice américaine connue pour ses livres traitant de son trouble dissociatif de l'identité. Abusée par ses parents dés son plus jeune âge, elle développa pas moins de 92 identités différentes selon son thérapeute. Cette dissociation lui permettait de gérer le traumatisme subi.


Commentaires préférés (3)

a écrit : 92?? Mais comment s’y retrouver là dedans ? Le TDI est une réaction du cerveau qui se produit si dans l’enfance, le sujet a subi une ou plusieurs expériences traumatiques. À chaque fois je vais parler d’une expérience traumatisante pour simplifier mais il peut y avoir autant d’alters (= les personnalités) que de moments traumatisants.

C’est une réponse protectrice : Pour que le sujet puisse gérer les émotions associées, le cerveau « coupe » les émotions en plusieurs petites parties gérables.
Suite à un événement la dissociation de l’individu n’est pas obligatoire. Mais s’il est déjà malade depuis l’enfance, d’autres alters peuvent être créés si le sujet vit d’autres expériences (seulement négatives ?) dont l’émotion est trop forte.

Tous les alters n’ont pas le même vécu. Un ou plusieurs se souviendront de l’événement traumatique. Ce sont les « traumaholders », ils prennent le front (=les commandes du corps) quand quelque chose rappelle l’événement traumatique. Ce trigger, peut être n’importe quoi… Un lieu, un objet, une odeur, ce que raconte quelqu’un etc.
Un alter fronte le plus souvent : c’est l’hôte du système. Il peut changer en fonction des époques de la vie. Et avoir un prénom différent de celui de l’enveloppe corporelle (le nom de naissance du sujet).
Certains alters sont ce que l’on appelle « en dormance », cela signifie qu’ils ne sont pas manifestés depuis longtemps.

Donc pour répondre à ta question, 92 personnalités ne sont pas en même temps aux commandes du système. Le plus souvent c’est l’hôte. En co-front, il peut y avoir 2 alters (ou plus?). Il faut imaginer un avion avec un pilote et son co-pilote. Quelque fois, le pilote ne se rend pas compte que son comportement et ses pensées sont influencées par le co-pilote. C’est aussi comme ça que le sujet peut switcher de personnalité : celui qui est au front laisse progressivement sa place à celui qui arrive, qu’il le veuille ou non. Celui qui est plus fort entre les 2, va prendre les commandes (= s’ancrer).

Cette jeune fille en parle mieux que moi :
youtu.be/7GuuTjSd6uQ

Il y a aussi le cas de Billy Milligan : fr.m.wikipedia.org/wiki/Billy_Milligan

a écrit : Le TDI est une réaction du cerveau qui se produit si dans l’enfance, le sujet a subi une ou plusieurs expériences traumatiques. À chaque fois je vais parler d’une expérience traumatisante pour simplifier mais il peut y avoir autant d’alters (= les personnalités) que de moments traumatisants.

C’est une rép
onse protectrice : Pour que le sujet puisse gérer les émotions associées, le cerveau « coupe » les émotions en plusieurs petites parties gérables.
Suite à un événement la dissociation de l’individu n’est pas obligatoire. Mais s’il est déjà malade depuis l’enfance, d’autres alters peuvent être créés si le sujet vit d’autres expériences (seulement négatives ?) dont l’émotion est trop forte.

Tous les alters n’ont pas le même vécu. Un ou plusieurs se souviendront de l’événement traumatique. Ce sont les « traumaholders », ils prennent le front (=les commandes du corps) quand quelque chose rappelle l’événement traumatique. Ce trigger, peut être n’importe quoi… Un lieu, un objet, une odeur, ce que raconte quelqu’un etc.
Un alter fronte le plus souvent : c’est l’hôte du système. Il peut changer en fonction des époques de la vie. Et avoir un prénom différent de celui de l’enveloppe corporelle (le nom de naissance du sujet).
Certains alters sont ce que l’on appelle « en dormance », cela signifie qu’ils ne sont pas manifestés depuis longtemps.

Donc pour répondre à ta question, 92 personnalités ne sont pas en même temps aux commandes du système. Le plus souvent c’est l’hôte. En co-front, il peut y avoir 2 alters (ou plus?). Il faut imaginer un avion avec un pilote et son co-pilote. Quelque fois, le pilote ne se rend pas compte que son comportement et ses pensées sont influencées par le co-pilote. C’est aussi comme ça que le sujet peut switcher de personnalité : celui qui est au front laisse progressivement sa place à celui qui arrive, qu’il le veuille ou non. Celui qui est plus fort entre les 2, va prendre les commandes (= s’ancrer).

Cette jeune fille en parle mieux que moi :
youtu.be/7GuuTjSd6uQ

Il y a aussi le cas de Billy Milligan : fr.m.wikipedia.org/wiki/Billy_Milligan
Afficher tout
Je me doutais que j’allais retrouver des liens vers les vidéos d’Olympe ici.
Attention à prendre avec des pincettes
ce que disent certains youtubeurs prétendant être atteints de TDI.
Beaucoup romançant exagérément les symptômes, voire les inventant pour certains, ou confondant les symptômes du TDI avec ceux liés à d’autres troubles.

Voici un article remettant un peu en perspective tous les contenus traitant du TDI qui fleurissent un peu comme par magie avec, en sources, des articles scientifiques préférables aux vidéos de youtubeurs dont on n’a aucun moyen de vérifier l’authenticité du diagnostic.

menace-theoriste.fr/le-trouble-dissociatif-de-lidentite-nest-pas-ce-que-vous-pensez/

a écrit : Un alter peut-il être de sexe opposé à celuide son hôte ? Et, si un psychiatre diagnostique un TDI chez son patient, doit-il le dire à chacun des alters ? Tout à fait !

Le cas de Billy Milligan est assez explicite. Ses 24 personnalités distinctes, pouvaient tout autant être de Genre ( homme ou femme) différents, à la sexualité Hétérosexuelle comme Homosexuelle.
Il y avait, par exemple Timothy, 15 ans, qui travaillait chez un fleuriste, et qui avait une relation homosexuelle avec un client. De même, Aladana, 19 ans, Lesbienne, qui était celle qui commettait les violations.

C'est à l'âge de 5 ans, que Billy commença à être abusé sexuellement et torturé par son beau-père, un alcoolique pédéraste.
Il développa celui qui semble être le premier "autre", David, qui était "le gardien de la haine", une identité qui lui permettait de canaliser la douleur ressentie, par instinct de survie.
Peut-être pourrait-on dire que cette personnalité était une sorte de "bouc émissaire".

Suite à la lecture de toutes ces personnalités, on mesure à quel point -bien que distinctes- elles lui permettait de canaliser toutes les injustices ressenties et de créer des échappatoires physiques et mentales.

"Physiques et mentales", car il se dédoublait en prenant des identités étrangères (Yougoslave, Britannique, etc), allant jusqu'à parler avec l'accent que ces personnes avaient en Anglais des États-Unis, ou encore avec le statut social de cette personnalité.
Billy employait également le langage de l'âge de chacune des personnalités, dont l'une n'était autre qu'une petite fille de trois ans.
Selon la personnalité employée, il pouvait également écrire soit de la main gauche comme de la droite, ainsi que d'adopter toute la gestuelle propre à chacune de ses personnalités.

Il avait même une identité (Allen, 18 ans), qui était la seule à fumer des cigarettes, quant elle ressortait...

Ainsi qu'une autre (Steve, 21 ans) qui imitait les autres "autres" de Billy.

Arrêté en octobre 1977, pour les trois agressions et viols commis par son "autre" Aladana (je le rappelle: la personnalité d'une jeune femme Lesbienne), Billy fut jugé et incarcéré en hôpital psychiatrique.
Après 10 années de reconstruction mentale, il fut finalement relâché et blanchi de toute accusation judiciaire.


Tous les commentaires (42)

92?? Mais comment s’y retrouver là dedans ?

a écrit : 92?? Mais comment s’y retrouver là dedans ? Et parvenir à écrire un livre sans être gêné par les 91 autres.

Mais le philosophe et spécialistes des sciences psychiatriques Mikkel Borch-Jacobsen a montré les limites et les suspicions légitimes face à de tels cas de dédoublements de la personnalité, et de diagnostiques psychanalytiques allant dans ce sens.
Il le montre brillamment d'ailleurs concernant le cas de Sybil (retranscrit justement dans un livre par sa thérapeute) et de ses 16 personnalités.

a écrit : 92?? Mais comment s’y retrouver là dedans ? Il me semble que sur le principe il n'y a pas besoin de s'y retrouver. Chaque personnalité vit sa vie plus ou moins, c'est plutôt pour les interlocuteurs que ça doit être complexe... Par contre pour les projets personnels long terme ça doit être funky

a écrit : 92?? Mais comment s’y retrouver là dedans ? Le TDI est une réaction du cerveau qui se produit si dans l’enfance, le sujet a subi une ou plusieurs expériences traumatiques. À chaque fois je vais parler d’une expérience traumatisante pour simplifier mais il peut y avoir autant d’alters (= les personnalités) que de moments traumatisants.

C’est une réponse protectrice : Pour que le sujet puisse gérer les émotions associées, le cerveau « coupe » les émotions en plusieurs petites parties gérables.
Suite à un événement la dissociation de l’individu n’est pas obligatoire. Mais s’il est déjà malade depuis l’enfance, d’autres alters peuvent être créés si le sujet vit d’autres expériences (seulement négatives ?) dont l’émotion est trop forte.

Tous les alters n’ont pas le même vécu. Un ou plusieurs se souviendront de l’événement traumatique. Ce sont les « traumaholders », ils prennent le front (=les commandes du corps) quand quelque chose rappelle l’événement traumatique. Ce trigger, peut être n’importe quoi… Un lieu, un objet, une odeur, ce que raconte quelqu’un etc.
Un alter fronte le plus souvent : c’est l’hôte du système. Il peut changer en fonction des époques de la vie. Et avoir un prénom différent de celui de l’enveloppe corporelle (le nom de naissance du sujet).
Certains alters sont ce que l’on appelle « en dormance », cela signifie qu’ils ne sont pas manifestés depuis longtemps.

Donc pour répondre à ta question, 92 personnalités ne sont pas en même temps aux commandes du système. Le plus souvent c’est l’hôte. En co-front, il peut y avoir 2 alters (ou plus?). Il faut imaginer un avion avec un pilote et son co-pilote. Quelque fois, le pilote ne se rend pas compte que son comportement et ses pensées sont influencées par le co-pilote. C’est aussi comme ça que le sujet peut switcher de personnalité : celui qui est au front laisse progressivement sa place à celui qui arrive, qu’il le veuille ou non. Celui qui est plus fort entre les 2, va prendre les commandes (= s’ancrer).

Cette jeune fille en parle mieux que moi :
youtu.be/7GuuTjSd6uQ

Il y a aussi le cas de Billy Milligan : fr.m.wikipedia.org/wiki/Billy_Milligan

a écrit : Le TDI est une réaction du cerveau qui se produit si dans l’enfance, le sujet a subi une ou plusieurs expériences traumatiques. À chaque fois je vais parler d’une expérience traumatisante pour simplifier mais il peut y avoir autant d’alters (= les personnalités) que de moments traumatisants.

C’est une rép
onse protectrice : Pour que le sujet puisse gérer les émotions associées, le cerveau « coupe » les émotions en plusieurs petites parties gérables.
Suite à un événement la dissociation de l’individu n’est pas obligatoire. Mais s’il est déjà malade depuis l’enfance, d’autres alters peuvent être créés si le sujet vit d’autres expériences (seulement négatives ?) dont l’émotion est trop forte.

Tous les alters n’ont pas le même vécu. Un ou plusieurs se souviendront de l’événement traumatique. Ce sont les « traumaholders », ils prennent le front (=les commandes du corps) quand quelque chose rappelle l’événement traumatique. Ce trigger, peut être n’importe quoi… Un lieu, un objet, une odeur, ce que raconte quelqu’un etc.
Un alter fronte le plus souvent : c’est l’hôte du système. Il peut changer en fonction des époques de la vie. Et avoir un prénom différent de celui de l’enveloppe corporelle (le nom de naissance du sujet).
Certains alters sont ce que l’on appelle « en dormance », cela signifie qu’ils ne sont pas manifestés depuis longtemps.

Donc pour répondre à ta question, 92 personnalités ne sont pas en même temps aux commandes du système. Le plus souvent c’est l’hôte. En co-front, il peut y avoir 2 alters (ou plus?). Il faut imaginer un avion avec un pilote et son co-pilote. Quelque fois, le pilote ne se rend pas compte que son comportement et ses pensées sont influencées par le co-pilote. C’est aussi comme ça que le sujet peut switcher de personnalité : celui qui est au front laisse progressivement sa place à celui qui arrive, qu’il le veuille ou non. Celui qui est plus fort entre les 2, va prendre les commandes (= s’ancrer).

Cette jeune fille en parle mieux que moi :
youtu.be/7GuuTjSd6uQ

Il y a aussi le cas de Billy Milligan : fr.m.wikipedia.org/wiki/Billy_Milligan
Afficher tout
Je me doutais que j’allais retrouver des liens vers les vidéos d’Olympe ici.
Attention à prendre avec des pincettes
ce que disent certains youtubeurs prétendant être atteints de TDI.
Beaucoup romançant exagérément les symptômes, voire les inventant pour certains, ou confondant les symptômes du TDI avec ceux liés à d’autres troubles.

Voici un article remettant un peu en perspective tous les contenus traitant du TDI qui fleurissent un peu comme par magie avec, en sources, des articles scientifiques préférables aux vidéos de youtubeurs dont on n’a aucun moyen de vérifier l’authenticité du diagnostic.

menace-theoriste.fr/le-trouble-dissociatif-de-lidentite-nest-pas-ce-que-vous-pensez/

a écrit : Le TDI est une réaction du cerveau qui se produit si dans l’enfance, le sujet a subi une ou plusieurs expériences traumatiques. À chaque fois je vais parler d’une expérience traumatisante pour simplifier mais il peut y avoir autant d’alters (= les personnalités) que de moments traumatisants.

C’est une rép
onse protectrice : Pour que le sujet puisse gérer les émotions associées, le cerveau « coupe » les émotions en plusieurs petites parties gérables.
Suite à un événement la dissociation de l’individu n’est pas obligatoire. Mais s’il est déjà malade depuis l’enfance, d’autres alters peuvent être créés si le sujet vit d’autres expériences (seulement négatives ?) dont l’émotion est trop forte.

Tous les alters n’ont pas le même vécu. Un ou plusieurs se souviendront de l’événement traumatique. Ce sont les « traumaholders », ils prennent le front (=les commandes du corps) quand quelque chose rappelle l’événement traumatique. Ce trigger, peut être n’importe quoi… Un lieu, un objet, une odeur, ce que raconte quelqu’un etc.
Un alter fronte le plus souvent : c’est l’hôte du système. Il peut changer en fonction des époques de la vie. Et avoir un prénom différent de celui de l’enveloppe corporelle (le nom de naissance du sujet).
Certains alters sont ce que l’on appelle « en dormance », cela signifie qu’ils ne sont pas manifestés depuis longtemps.

Donc pour répondre à ta question, 92 personnalités ne sont pas en même temps aux commandes du système. Le plus souvent c’est l’hôte. En co-front, il peut y avoir 2 alters (ou plus?). Il faut imaginer un avion avec un pilote et son co-pilote. Quelque fois, le pilote ne se rend pas compte que son comportement et ses pensées sont influencées par le co-pilote. C’est aussi comme ça que le sujet peut switcher de personnalité : celui qui est au front laisse progressivement sa place à celui qui arrive, qu’il le veuille ou non. Celui qui est plus fort entre les 2, va prendre les commandes (= s’ancrer).

Cette jeune fille en parle mieux que moi :
youtu.be/7GuuTjSd6uQ

Il y a aussi le cas de Billy Milligan : fr.m.wikipedia.org/wiki/Billy_Milligan
Afficher tout
Un alter peut-il être de sexe opposé à celuide son hôte ? Et, si un psychiatre diagnostique un TDI chez son patient, doit-il le dire à chacun des alters ?

a écrit : Un alter peut-il être de sexe opposé à celuide son hôte ? Et, si un psychiatre diagnostique un TDI chez son patient, doit-il le dire à chacun des alters ? Tout à fait !

Le cas de Billy Milligan est assez explicite. Ses 24 personnalités distinctes, pouvaient tout autant être de Genre ( homme ou femme) différents, à la sexualité Hétérosexuelle comme Homosexuelle.
Il y avait, par exemple Timothy, 15 ans, qui travaillait chez un fleuriste, et qui avait une relation homosexuelle avec un client. De même, Aladana, 19 ans, Lesbienne, qui était celle qui commettait les violations.

C'est à l'âge de 5 ans, que Billy commença à être abusé sexuellement et torturé par son beau-père, un alcoolique pédéraste.
Il développa celui qui semble être le premier "autre", David, qui était "le gardien de la haine", une identité qui lui permettait de canaliser la douleur ressentie, par instinct de survie.
Peut-être pourrait-on dire que cette personnalité était une sorte de "bouc émissaire".

Suite à la lecture de toutes ces personnalités, on mesure à quel point -bien que distinctes- elles lui permettait de canaliser toutes les injustices ressenties et de créer des échappatoires physiques et mentales.

"Physiques et mentales", car il se dédoublait en prenant des identités étrangères (Yougoslave, Britannique, etc), allant jusqu'à parler avec l'accent que ces personnes avaient en Anglais des États-Unis, ou encore avec le statut social de cette personnalité.
Billy employait également le langage de l'âge de chacune des personnalités, dont l'une n'était autre qu'une petite fille de trois ans.
Selon la personnalité employée, il pouvait également écrire soit de la main gauche comme de la droite, ainsi que d'adopter toute la gestuelle propre à chacune de ses personnalités.

Il avait même une identité (Allen, 18 ans), qui était la seule à fumer des cigarettes, quant elle ressortait...

Ainsi qu'une autre (Steve, 21 ans) qui imitait les autres "autres" de Billy.

Arrêté en octobre 1977, pour les trois agressions et viols commis par son "autre" Aladana (je le rappelle: la personnalité d'une jeune femme Lesbienne), Billy fut jugé et incarcéré en hôpital psychiatrique.
Après 10 années de reconstruction mentale, il fut finalement relâché et blanchi de toute accusation judiciaire.

a écrit : Tout à fait !

Le cas de Billy Milligan est assez explicite. Ses 24 personnalités distinctes, pouvaient tout autant être de Genre ( homme ou femme) différents, à la sexualité Hétérosexuelle comme Homosexuelle.
Il y avait, par exemple Timothy, 15 ans, qui travaillait chez un fleuriste, et qui avait
une relation homosexuelle avec un client. De même, Aladana, 19 ans, Lesbienne, qui était celle qui commettait les violations.

C'est à l'âge de 5 ans, que Billy commença à être abusé sexuellement et torturé par son beau-père, un alcoolique pédéraste.
Il développa celui qui semble être le premier "autre", David, qui était "le gardien de la haine", une identité qui lui permettait de canaliser la douleur ressentie, par instinct de survie.
Peut-être pourrait-on dire que cette personnalité était une sorte de "bouc émissaire".

Suite à la lecture de toutes ces personnalités, on mesure à quel point -bien que distinctes- elles lui permettait de canaliser toutes les injustices ressenties et de créer des échappatoires physiques et mentales.

"Physiques et mentales", car il se dédoublait en prenant des identités étrangères (Yougoslave, Britannique, etc), allant jusqu'à parler avec l'accent que ces personnes avaient en Anglais des États-Unis, ou encore avec le statut social de cette personnalité.
Billy employait également le langage de l'âge de chacune des personnalités, dont l'une n'était autre qu'une petite fille de trois ans.
Selon la personnalité employée, il pouvait également écrire soit de la main gauche comme de la droite, ainsi que d'adopter toute la gestuelle propre à chacune de ses personnalités.

Il avait même une identité (Allen, 18 ans), qui était la seule à fumer des cigarettes, quant elle ressortait...

Ainsi qu'une autre (Steve, 21 ans) qui imitait les autres "autres" de Billy.

Arrêté en octobre 1977, pour les trois agressions et viols commis par son "autre" Aladana (je le rappelle: la personnalité d'une jeune femme Lesbienne), Billy fut jugé et incarcéré en hôpital psychiatrique.
Après 10 années de reconstruction mentale, il fut finalement relâché et blanchi de toute accusation judiciaire.
Afficher tout
Du coup, ça marche si je dis aux policiers que ce n'était pas moi en excès de vitesse mais mon double, un certain Verstappen ?

a écrit : Du coup, ça marche si je dis aux policiers que ce n'était pas moi en excès de vitesse mais mon double, un certain Verstappen ? Si tu leur fais un doigt d'honneur en leur disant "stupid idiot" (pour ceux qui suivent la F1...) ça devrait marcher, je pense.

Petite anecdote que j'adore:
J'ai un jour vu une vidéo sur le mouvement punk à Londres. Dans celle-ci on voit un jeune punk demandant très poliment et très calmement à un bobby (les fameux flics londoniens à képi rond):
- M. l'Agent, que va-t-il se passer si je vous dis que vous êtes un gros con ?
- Vous seriez immédiatement arrêté et inculpé d'outrage à agent.
- Et si je ne fais que le penser, sans rien vous dire ?
- Vous pensez ce que vous voulez Monsieur.
- Alors je vais me contenter de le penser.

a écrit : Je me doutais que j’allais retrouver des liens vers les vidéos d’Olympe ici.
Attention à prendre avec des pincettes
ce que disent certains youtubeurs prétendant être atteints de TDI.
Beaucoup romançant exagérément les symptômes, voire les inventant pour certains, ou confondant les symptômes du TDI av
ec ceux liés à d’autres troubles.

Voici un article remettant un peu en perspective tous les contenus traitant du TDI qui fleurissent un peu comme par magie avec, en sources, des articles scientifiques préférables aux vidéos de youtubeurs dont on n’a aucun moyen de vérifier l’authenticité du diagnostic.

menace-theoriste.fr/le-trouble-dissociatif-de-lidentite-nest-pas-ce-que-vous-pensez/
Afficher tout
Super site en passant, les articles sont chargés en infos et parfois rédigés par des experts du domaine ;)

a écrit : Du coup, ça marche si je dis aux policiers que ce n'était pas moi en excès de vitesse mais mon double, un certain Verstappen ? C'est tout de même bien plus complexe que d'une affirmation momentanée à la maréchaussée...

Ce qui a convaincu le tribunal de la véracité du cas de Billy, c'est tout ce qui était inconscient dans chacune des personnalités: les intonations vocales, la gestuelle, les réactions, etc..

Imagine une pièce de théâtre où tu dois successivement interpréter les 24 rôles qui la compose, à chaque instant.
Tu n'as droit à aucune erreur... Au risque de lever les soupçons sur ta sincérité.
De plus, il te faudrait également faire évoluer chaque personnage, tout en étant capable de faire abstraction des actes des 23 autres...

a écrit : Super site en passant, les articles sont chargés en infos et parfois rédigés par des experts du domaine ;) Tout à fait.
Après, comme toujours, on pourrait l’attaquer sur un plan subjectif concernant certains propos et positions d’Acermendax mais ce n’est effectivement pas nécessairement lui qui écrit les articles et ces derniers sont toujours solidement sourcés.
J’avoue avoir été assez soulagé lorsque cette article a paru car j’avais découvert cette youtubeuse (Olympe) quelques mois plus tôt et quelques alarmes avaient retenti, ça me paraissait trop glamour, avec une mise en scène bien trop chiadée et calculée alors qu’une personne atteinte de TDI ne décide pas quelle personnalité va « fronter » ni quand, donc ça me paraissait hautement improbable de pouvoir planifier de faire une vidéo de présentation de ses différentes personnalités, en écrire le script et préparer le set-up avec autant de précision.
Surtout lorsqu’elle parle de je sais plus laquelle, qui est censée être la personnalité destructrice, qui allait souvent à l’encontre des autres personnalités.
J’avais tendance à penser qu’une telle personnalité ne mettrait pas autant de soin à la préparation de sa présentation et serait bien trop imprévisible pour pouvoir être captée avec autant de précision.
Néanmoins, au-delà de ça, je n’avais aucunement le bagage pour juger objectivement son cas, donc ça restait de la critique au feeling, état d’esprit qui reste assez contraire à l’esprit critique et la démarche scientifique :)

Malgré tout ça, ça reste insuffisant pour trancher si elle est une imposteure ou non mais ça fait quand même beaucoup d’éléments pour davantage pencher vers une demoiselle aux très grands talents d’actrice et de mise en scène en recherche d’attention.
Mon avis reste bien sûr biaisé puisque je partais avec un mauvais a priori à son sujet et que j’étais bien content que cet article vienne le confirmer alors qu’il y a peut-être d’autres éléments qui supportent aussi bien la thèse d’un témoignage sincère, mais la flemme de creuser haha

a écrit : Le TDI est une réaction du cerveau qui se produit si dans l’enfance, le sujet a subi une ou plusieurs expériences traumatiques. À chaque fois je vais parler d’une expérience traumatisante pour simplifier mais il peut y avoir autant d’alters (= les personnalités) que de moments traumatisants.

C’est une rép
onse protectrice : Pour que le sujet puisse gérer les émotions associées, le cerveau « coupe » les émotions en plusieurs petites parties gérables.
Suite à un événement la dissociation de l’individu n’est pas obligatoire. Mais s’il est déjà malade depuis l’enfance, d’autres alters peuvent être créés si le sujet vit d’autres expériences (seulement négatives ?) dont l’émotion est trop forte.

Tous les alters n’ont pas le même vécu. Un ou plusieurs se souviendront de l’événement traumatique. Ce sont les « traumaholders », ils prennent le front (=les commandes du corps) quand quelque chose rappelle l’événement traumatique. Ce trigger, peut être n’importe quoi… Un lieu, un objet, une odeur, ce que raconte quelqu’un etc.
Un alter fronte le plus souvent : c’est l’hôte du système. Il peut changer en fonction des époques de la vie. Et avoir un prénom différent de celui de l’enveloppe corporelle (le nom de naissance du sujet).
Certains alters sont ce que l’on appelle « en dormance », cela signifie qu’ils ne sont pas manifestés depuis longtemps.

Donc pour répondre à ta question, 92 personnalités ne sont pas en même temps aux commandes du système. Le plus souvent c’est l’hôte. En co-front, il peut y avoir 2 alters (ou plus?). Il faut imaginer un avion avec un pilote et son co-pilote. Quelque fois, le pilote ne se rend pas compte que son comportement et ses pensées sont influencées par le co-pilote. C’est aussi comme ça que le sujet peut switcher de personnalité : celui qui est au front laisse progressivement sa place à celui qui arrive, qu’il le veuille ou non. Celui qui est plus fort entre les 2, va prendre les commandes (= s’ancrer).

Cette jeune fille en parle mieux que moi :
youtu.be/7GuuTjSd6uQ

Il y a aussi le cas de Billy Milligan : fr.m.wikipedia.org/wiki/Billy_Milligan
Afficher tout
C'est un réel problème de parler de TDI comme tu le fais : comme un diagnostique basé sur des relevés factuels et positifs issus de troubles physiologiques vérifiables et mesurables.
Car le TDI n'est rien de tout cela. Ce n'est rien de plus qu'un diagnostique hypothétique, reposant sur une théorie complètement relative à une culture, un moment précis de l'évolution de la psychiatrie, et donc d'un psychiatre. (Allons dire à un chaman qu'il souffre de TDI, ou un patient de Freud, pour qui seule la névrose est sérieuse (en simplifiant)). Tel médecin, tel époque, telle maladie.
Comme je le disais, la plupart des cas de TDI ont été reconstruit suite à des contre-enquêtes, et la plupart du temps, ces TDI sont construits inconsciemment par la dualité patient-medecin.

Je me pose une question, est ce qu'une personne qui souffre de TDI peut avoir dans ses alter un alter qui souffre lui aussi de TDI ?

Je suis époustouflé par ce phénomène...au delà des cas extrêmes, de la filmographie et je suppose de quelques arnaques, je me demande si le concept de TDI ne s'applique pas à tous dans le sens où notre conscience évolue quotidiennement ou par sauts suite à des traumatisme... nous aurions des évolutions d'identités ou des sauts d'identités dans une ligne de temps continu et ininterrompue alors de pour les TDI la notion de temps perdrait son sens.
Dur à expliquer mais je me questionne sur notre capacité permanente à interagir avec notre inconscient, notre cerveau reptilien qui ont leur propre évolution mêle si tout est connecté dans le cerveau plus ou moins effacement dans le cerveau!

a écrit : Si tu leur fais un doigt d'honneur en leur disant "stupid idiot" (pour ceux qui suivent la F1...) ça devrait marcher, je pense.

Petite anecdote que j'adore:
J'ai un jour vu une vidéo sur le mouvement punk à Londres. Dans celle-ci on voit un jeune punk demandant très polime
nt et très calmement à un bobby (les fameux flics londoniens à képi rond):
- M. l'Agent, que va-t-il se passer si je vous dis que vous êtes un gros con ?
- Vous seriez immédiatement arrêté et inculpé d'outrage à agent.
- Et si je ne fais que le penser, sans rien vous dire ?
- Vous pensez ce que vous voulez Monsieur.
- Alors je vais me contenter de le penser.
Afficher tout
So british, j'adore!!! ^^

a écrit : C'est un réel problème de parler de TDI comme tu le fais : comme un diagnostique basé sur des relevés factuels et positifs issus de troubles physiologiques vérifiables et mesurables.
Car le TDI n'est rien de tout cela. Ce n'est rien de plus qu'un diagnostique hypothétique, reposant sur une thé
orie complètement relative à une culture, un moment précis de l'évolution de la psychiatrie, et donc d'un psychiatre. (Allons dire à un chaman qu'il souffre de TDI, ou un patient de Freud, pour qui seule la névrose est sérieuse (en simplifiant)). Tel médecin, tel époque, telle maladie.
Comme je le disais, la plupart des cas de TDI ont été reconstruit suite à des contre-enquêtes, et la plupart du temps, ces TDI sont construits inconsciemment par la dualité patient-medecin.
Afficher tout
Je partage ton point de vue sans être psychiatre. J’ai beaucoup de mal avec les diagnostics de Tdi, hpe,hpi, bipolaire, etc, car j’ai l’impression que ça dépend plus du spécialiste qui ausculte que du patient mais je me trompe sûrement.

James McAvoy peut aller se rhabiller...